Iemi project est un projet de coopération régionale fondé sur une approche basée sur les écosystèmes pour garantir la résilience socio-écologique des Petits Etats Insulaires en Développement. Iemi project a été retenu pour être présenté lors de la Conférence des Jeunes à Paris du 26 au 28 novembre 2015, en amont de la COP21. Vision Aider chaque femme, enfant, homme à être moins vulnérables au changement climatique et d’accéder à des conditions de vie décentes face à cet enjeu. Mission Améliorer la résilience des socio-écosystèmes des Petits Etats Insulaires en Développement. LES CHIFFRES CLÉS 75% des récifs coralliens menacés par les effets combinés des pressions humaines et du changement climatique (World Resources Institute, 2012) Moins de 1% des Gaz à Effet de Serre produit par les Petits Etats Insulaires en Développement, pourtant les plus vulnérables aux effets du changement climatique (Programme des Nations-Unies pour l’Environnement, 2014) 275 millions de personnes vivant à proximité directe des récifs, 850 millions à moins de 100 km (World Resources Institute, 2012) 27% des récifs protégés par des Aires Marines Protégées, dont 15% seulement ont été jugées efficaces (sur un échantillon de 1147 – source : World Resources Institute, 2012) DÉVELOPPEMENT DURABLE ET COOPÉRATION Objectif Iemi project vise à améliorer, sur un site-pilote d’un Petit Etat Insulaire en Développement, la résilience écologique des récifs coralliens et les capacités d’adaptation des populations locales qui en dépendent pour faire face au changement climatique via : - la promotion des meilleures pratiques de gestion de ces écosystèmes naturels pour établir un réseau d’Aires Marines Protégées résilientes, comme solutions fondées sur la nature, - le développement d’activités alternatives génératrices de revenus garantissant d’autres moyens de subsistance aux communautés côtières, leur permettant ainsi d’assurer leur développement et d’améliorer leurs conditions de vie. ADAPTATION BASÉE SUR LES ECOSYSTÈMES Actions Le projet repose sur deux phases intrinsèquement liées : - une phase d’audit relative à l’efficacité des outils de protection au regard de l’état de santé, des fonctions et services des écosystèmes coralliens, des conditions de vie des communautés côtières et à l’identification d’autres moyens de subsistance ; - une phase opérationnelle avec le développement d’un réseau d’Aires Marines Protégées résilientes intégrant des actions d’adaptation basée sur les écosystèmes, le renforcement des capacités des populations locales et le développement d’activités alternatives génératrices de revenus. La Résilience qu’est ce que c’est ? C’est la capacité d’un système à « absorber » les changements, c’est-à-dire à maintenir ses fonctions et processus-clés face à un stress en résistant ou s’adaptant. Ce concept est utilisé pour des systèmes naturels, mais aussi socio-économiques. Un socio-écosystème c’est quoi ? La notion de socio-écosystème traduit les interactions fortes et complexes qui existent entre l’humain et l’environnement naturel dans lequel il évolue, et rappelle que toute modification du milieu naturel influe sur le cadre de vie des hommes. Et l’adaptation basée sur les écosystèmes ? Contrairement aux approches « traditionnelles » de la gestion des écosystèmes, l’adaptation basée sur les écosystèmes place l’humain au centre des enjeux de conservation. Ainsi cette nouvelle approche privilégie les solutions basées sur la nature et le maintien des services rendus par les écosystèmes, soit l’ensemble des fonctions assurées par ces derniers et utilisées par les hommes (approvisionnement, régulation, etc), tout en en considérant la faisabilité sur les plans technique et matériel, pour permettre à ces derniers de mieux s’adapter à un monde changeant. Les aires marines protégées, une solution pour faire face au changement ? Les AMP sont des espaces géographiques clairement définis, reconnus, spécialisés et gérés par des moyens légaux ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme de la nature, des services écosystémiques et valeurs culturelles qui leur sont associés (UICN). Dans le monde, les aires marines protégées couvrent aujourd’hui 2,8% des océans (UICN, PNUE) dont 1/10 seulement de manière réellement efficace. Calendrier 2012-2014 : Naissance de l’idée, développement de la proposition. 2015-2016 : Présentation lors de la Conférence des Jeunes à Paris (COY 11). Identification des partenaires institutionnels et financiers, ajustement de la proposition. 2017 : Audit des outils de gestion et identification des pistes de développement local. 2018 : Identification et réplication des bonnes pratiques de gestion sur le site-pilote. Développement des partenariats privés (mécénats d’entreprises, société civile), renforcement des capacités et mise en œuvre des activités alternatives génératrices de revenus. 2019-2021 : Poursuite de la mise en œuvre des bonnes pratiques et des activités de développement local. Capitalisation des résultats et partage d’expériences. [email protected] www.iemi-project.com