E CINÉMA G Un Oscar pour un Bressan Lors de la 78e cérémonie des Oscars à Los Angeles, le film français “La marche de l’empereur” réalisé par Luc Jacquet, né à Bourg en 1967 et domicilié dans l’Ain, a remporté l’Oscar du meilleur documentaire. © Buena Vista International “Manger du poulet est sans danger” Suite aux cas de grippe aviaire dans l’Ain, le Docteur vétérinaire Patrick Chabrol, spécialisé en aviculture, répond à vos questions. Le réalisateur, qui a passé plus d’un an dans l’Antarctique pour suivre le cycle de la vie des manchots empereur, a dédié cette récompense “à tous les enfants dans le monde qui ont vu le film… En 2041, ils décideront ou pas de renouveler le traité protégeant l’Antarctique. J’espère que ce film les inspirera”, a-t-il déclaré. C H A N GRIPPE AVIAIRE R G TOUJOURS PLUS HAUT ! Julien Benneteau, tennisman natif de Bourg et ancien licencié du TCB, poursuit brillamment sa carrière. Sorti des cent premiers mondiaux en 2005, il a créé l’événement en battant l’Américain Andy Roddick en quart de finale du tournoi de Memphis (Tennessee), épreuve du circuit ATP. BOURG À LA UNE O U Le magazine Patrimoine B Patrick Chabrol au milieu de futurs chapons de Bresse. de France consacre, dans son numéro de mars, un dossier de 36 pages couleur aux richesses patrimoniales de Bourg-en-Bresse. Sous la plume du journaliste David Madelaine, découvrez sous un jour nouveau l’histoire, les sites remarquables de notre cité ! AU VOLANT RESTEZ ZEN ! Jeudi 13 avril se déroule la 7 e journée nationale de la courtoisie au volant. Destinée à éduquer au respect du Code de la route et lutter contre les comportements irresponsables, cette action sera relayée par la Ville de Bourg qui organisera une campagne d’affichage, distribuera la charte de la bonne conduite et des autocollants “Au volant, je suis zen” et “Souriez, vous conduisez”. p a g e 6 I C ’e s t à B o u r g I w w w. b o u r g - e n - b r e s s e . o r g > Qu’est-ce que la grippe aviaire ? Identifiée pour la première fois en Italie à la fin du XIXe siècle, l’Influenza Aviaire, dit “grippe du poulet” ou “peste aviaire”, est une maladie virale hautement contagieuse qui peut affecter toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques et elle a des symptômes variés, allant d’une forme bénigne - si le virus est faiblement pathogène - à une maladie très contagieuse et rapidement mortelle si le virus est hautement pathogène comme l’actuel H5N1. > Comment se transmet-elle aux oiseaux ? Les canards, oies et cygnes sauvages constituent le réservoir naturel des virus de la grippe aviaire et sont les plus résistants à l’infection. La contamination entre oiseaux se fait par contacts directs ou indirects (principalement par les fientes). La vulnérabilité au virus de la grippe aviaire varie selon les espèces : les moins fragiles sont le pigeon et les petits passereaux. Pendant une épidémie, comme c’est le cas actuellement, véhicules, vêtements, chaussures, vecteurs contaminés… peuvent propager la maladie d’une ferme à l’autre. Pour limiter les risques de contagion, le gouvernement a imposé par arrêté le confinement des volailles, interdit les rassemblements d’oiseaux vivants, et limité l’accès aux étangs. > Y a-t-il un danger pour l’homme ? Le virus aviaire H5N1 hautement pathogène (pour les oiseaux) n’est qu’exceptionnellement transmissible à l’homme. Jusqu’ici, la plupart des cas humains sont survenus suite à des contacts étroits et prolongés avec des animaux vivants ou avec leurs déjections. > L’inquiétude pour les chiens et chats est-elle fondée ? Non. Les possibilités de contact entre un chien ou un chat domestique et un oiseau sauvage infecté sont rares. A ce jour, aucun cas n’a été décrit chez le chien et un seul chat est mort de grippe aviaire en Allemagne. Pourtant, les gens paniquent et les abandons de chats se multiplient, restons raisonnables ! > Peut-on manger des volailles ? Oui. Les réglementations françaises et européennes imposent une visite de bonne santé avant tout départ à l’abattoir, des volailles provenant de la zone de protection ou de surveillance. Ces volailles, une fois abattues ou préparées, reçoivent une marque de salubrité délivrée par les Services Vétérinaires, attestant de leur commercialisation possible. > Pourquoi une politique de retrait est-elle appliquée ? Confrontés à l’impossibilité de commercialiser leurs volailles, pourtant en pleine santé, pour des raisons techniques, des éleveurs situés dans les zones de protection ont recouru à cette mesure “de retrait”. Destinée à libérer le marché, cette procédure n’a pas de justification sanitaire puisque les volailles retirées sont saines.