Description de l'espèce Reproduction et cycle de vie Alimentation Les symptômes Traitements Description de l'espèce L'aoûtat désigne la larve d'une espèce de petit acarien de la famille des Trombiculidés : Trombicula autumnalis, appelé aussi rouget ou vendangeon. La larve de cet acarien parasite temporairement les organismes à sang chaud et occasionne par ses piqûres des démangeaisons parfois importantes chez son hôte. Il est vecteur de plusieurs maladies, et de nombreuses espèces animales sauvages ou domestiques, dont le chat, le chien, le lapin, la vache et le cheval, semblent pouvoir servir de réservoir à ce parasite. L'adulte est un petit acarien de couleur rouge qui mesure environ 0,3 mm et possède un corps couvert de poils denses et courts. La larve rouge vif ne possède que 3 paires de pattes et mesure 0,2 mm. Sa morphologie et ses organes sont déjà adaptés à un comportement de piqueur-suceur. Reproduction et cycle de vie Le cycle de l'aoûtat se déroule sur une année. Il commence à partir de l'œuf (pondu au printemps ou en été), qui, une fois déposé au sol par la femelle, mûrit et éclot après une dizaine de jours en mettant au jour une larve à six pattes. Ces larves, localement parfois très abondantes en été et automne se mettent en quête d'un animal à sang chaud (humains ou animaux) sur lequel elles s'alimentent durant 2 à 10 jours, en utilisant leurs chélicères pour percer la peau et injecter enzymes lytiques dans sa couche vivante supérieure, ce qui leur permet ensuite de digérer les cellules liquéfiées. À ce stade, la larve est rouge-orangée, et longue de 0,2 à 0,4 mm. Après cette courte période sur l'hôte, la larve retourne au sol, où, en 5 à 6 semaines elle se transforme en nymphe à huit pattes, de forme très proche de l'acarien adulte. Les nymphes et les adultes n'ont plus besoin de se nourrir sur un animal. Ils mangent et vivent dans le sol, se nourrissant semble-t-il de liquides végétaux, de petits insectes ou d'exsudats fongiques, comme la plupart des autres acariens. Après fécondation, les femelles pondent jusqu'à plusieurs centaines d'œufs et meurent avant l'automne. ©Arom'Animo by MaryZaghet Alimentation L'aoûtat est capable de percevoir certains facteurs physico-chimiques de la peau qui lui permettent un choix adéquat d'hôte et peut-être du lieu de la piqûre. Il perfore la peau au moyen de son appendice buccal qui a la forme d'un crochet ou d'une pince. Cet acarien occupe des positions différentes sur des hôtes différents. Comme la plupart des acariens, il ne se nourrit pas de sang, mais de liquides tissulaires préalablement liquéfiées et prédigérés par les enzymes qu'il a injecté avec sa salive. Un canal tubulaire de tissus kératinisés est formé peu à peu dans la peau de l'hôte. Ce canal sert à injecter de la salive dans l'organisme-hôte puis à aspirer le liquide nutritif formé de la lyse cellulaire induite par les enzymes de la salive de l'acarien. Il (larve ou adulte) survit plusieurs semaines à l'extérieur sans manger, et devient inactif en hiver quand la température descend. Les symptômes Cette parasitose, dite trombidiose (trombiculosis en anglais), classée parmi les acarioses, a pour symptômes : Un prurit intense (après 24 h et pouvant persister pendant 1 semaine, voire plus) ; des boutons et parfois un érythème, voire un urticaire allergique. Il y a généralement apparition de petites papules rouges (2-3 mm de diamètre) plus ou moins entourées d'une auréole plus claire de 1 mm après quelques heures, et contenant parfois du pus. Chez l'animal, le prurit peut être accompagné d'une dépilation, de squames ou croûtes, et il existe des cas documentés d'affections neurologiques chez des animaux fortement infestés, dont chez des chevaux ou chiens. Le diagnostic différentiel peut porter sur d'autres parasitoses, dues à la gale sarcoptique ; la gale notoédrique (due à Notoedres cati) ; la gale psoroptique ; la cheyletiellose ; une parasitose due à Listrophorus gibbus ; une dermatophytose ; une phtiriose (due au morpion) ; une pulicose, ou piqûre de puce ; une infection bactérienne. ©Arom'Animo by MaryZaghet La date des symptômes (août à fin d'été) peut orienter le diagnostic. L'observation d'une larve à l’œil nu ou au binoculaire est considérée comme suffisante pour confirmer le diagnostic. L'aoûtat apprécie les zones du corps où la peau est particulièrement fine (chez l'animal, il s'agit souvent de l'intérieur ou extérieur des oreilles, du pourtour des yeux, des membres (espaces interdigitaux), et la zone vulvaire, génitale ou péri-anale. Traitements Médecine traditionnelle : Pour vous, le médecin peut prescrire un antihistaminique, les stéroïdes topiques et éventuellement une crème antibiotique en cas de risque de surinfection. Pour les chiens et chats ou autres animaux domestiques touchés, le vétérinaire prescrit par exemple un anti-parasitaire à base de fipronil (à 0,25 %), un antihistaminique oral et un traitement local à base de pyrèthre, perméthrine ou d'ester phosphorique. Les objets en contact avec l'animal parasité doivent être lavés à 55 °C. Médecine non-conventionnelle : Voici un traitement entièrement naturel d'Aromathérapie : Dans un flacon spray, mélanger à 100ml d'eau : 10 gouttes de tea tree + 10 gouttes de lavande aspic* + 5 gouttes de lemongrass (agiter avant chaque emploi) Traiter jusqu'à disparition des symptômes convient aussi en prévention. Ce traitement ne doit jamais entrer en contact avec les yeux. *si vous avez de la lavande vrai, vous pouvez l'utiliser pour remplacer la lavande aspic RAPPEL :Un diagnostic doit toujours être posé par un professionnel Arom'Animo by MaryZaghet www.aromanimo.be ou sur FB arom'animo Source sur l'aoutats Wikipédia – traitement naturel Mary Zaghet ©Arom'Animo by MaryZaghet