La plupart des 2 300 terrains de golf et plus du Canada sont exploités par des propriétaires de petites entreprises, et les centaines de milliers de Canadiens embauchés par l’industrie représentent une importante circonscription à même la classe moyenne. Malgré ce fait, l’industrie canadienne du golf continue d’être freinée par des lois fiscales périmées, lesquelles font preuve de discrimination à son égard. Dans le but de favoriser la croissance économique, de privilégier l’équité, et d’aider la classe moyenne, l’Alliance nationale des associations de golf (NAGA) recommande au gouvernement de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu (LIR) de façon à ce que les gens d’affaires voulant divertir des clients puissent profiter de la même déduction de 50 % dont jouissent, avec raison, toutes les industries du tourisme et du divertissement concurrentielles. Cette recommandation s’appliquerait aux droits de jeu et à la location de voiturettes, et non aux adhésions de golf. En raison de la réforme fiscale survenue en 1971, l’Agence du revenu du Canada ne permet pas de déduire les dépenses encourues par les gens d’affaires qui divertissent leurs clients au terrain de golf conformément à la section 18.1 de la LIR, malgré le fait que le golf soit l’activité la plus efficace pour faire des affaires. Par conséquent, les gens d’affaires évitent de choisir le golf, simplement en raison de son imposition fiscale. Comme le rôle de la LIR comprend le principe d’équité, elle ne devrait pas faire preuve d’une telle discrimination à l’égard de l’industrie canadienne du golf. Pour les exploitants de terrains de golf du Canada, ainsi que les 300 000 et plus employés à même le golf au Canada, qui doivent faire face au marché le plus concurrentiel de l’histoire de notre industrie, cette législation fiscale archaïque s’avère un désavantage qui n’est plus tolérable. La NAGA et ses associations de golf membres font appel au gouvernement fédéral pour corriger cette problématique périmée et rétablir l’équité fiscale pour l’industrie du golf ainsi que pour le milieu des affaires au Canada qui devrait miser sur le golf pour augmenter les ventes. Le gouvernement fédéral s’est engagé à appuyer les petites entreprises et la classe moyenne. Cependant, l’industrie canadienne du golf demeure affectée par cette faille dans la LIR, et ne peut être équitablement concurrentielle par rapport aux autres industries qui profitent d’une déduction fiscale lorsque des clients sont divertis dans leurs installations. Il est essentiel que le gouvernement appui les propriétaires de petites entreprises auCanada, comme ceux dans l’industrie du golf, car notre contribution est indispensable au succès futur de l’économie du pays et de la classe moyenne.