Antécédents familiaux de cancer du col de l`utérus

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I Mécanisme du cancer
2) Facteurs et risques majeurs
Jusqu'à présent, on ne comprend pas bien ce qui cause les anomalies des cellules et leur prolifération
anarchique. Certains facteurs augmentent le risque de cancer du col de l'utérus.
VPH : le plus important facteur de risque est une infection du col utérin par le VPH. Une
infection par le VPH est l'une des plus courantes infections transmises sexuellement (ITS). On estime que
75 % des personnes en âge de procréer seront touchées au moins 1 fois dans leur vie par une infection
au VPH. Tandis que certains types de VPH causent des condylomes génitaux, d'autres souches du virus
peuvent infecter le col utérin et entraîner des modifications cellulaires anormales qui mèneront lentement
vers un cancer. Il importe de noter que la plupart des femmes atteintes d'un cancer du col utérin ont
souffert auparavant d'une infection par le VPH; toutefois, toutes les femmes atteintes d'une affection
par le VPH ne contractent pas ce type de cancer.
Activité sexuelle : une vie sexuelle précoce (avant 18 ans) a été liée à un plus grand risque de cancer
du col utérin. En outre, certains comportements sexuels (comme de nombreux partenaires sexuels ou un
partenaire ayant de nombreux partenaires sexuels) peuvent accroître la probabilité d'une infection par le
VPH, et par conséquent le risque d'un cancer du col utérin.
Tabagisme : les personnes qui fument courent un plus grand risque de cancer du col utérin et d'autres
cancers. La survenue du cancer du col utérin a aussi été associée au tabagisme et à l'exposition à la
fumée secondaire (la fumée de tabac ambiante). En fait, le risque augmente en fonction de la durée du
tabagisme et du nombre de cigarettes fumées quotidiennement.
Système immunitaire affaibli : notre système immunitaire aide notre corps à combattre les infections.
Par conséquent, les médicaments et les affections qui affaiblissent le système immunitaire peuvent
accroître le risque d'infections par le VPH et la possibilité d'un cancer du col utérin. Les médicaments qui
affaiblissent les systèmes immunitaires sont les corticostéroïdes (à long terme) et les produits
chimiothérapeutiques. Les femmes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) courent
un plus grand risque de modifications précancéreuses dans le col de l'utérus quand elles contractent une
infection par le VPH.
Diéthylstilbestrol (DES) : le DES est une forme d'œstrogène qui a été prescrite entre 1940 et 1971 à
des femmes enceintes. Selon certaines études, les filles de ces femmes courraient un risque accru de
modifications précancéreuses et de carcinome spinocellulaire du col utérin.
L'âge : la plupart des cancers du col utérin, ont tendance à toucher les femmes qui ont moins de 50 ans.
Statut socio-économique : il est moins probable que des tests de Pap soient effectués régulièrement
parmi les femmes qui ont un revenu relativement faible, elles courent donc un risque plus élevé de
cancer du col utérin.
Autres facteurs de risque : d'autres facteurs de risque possibles ont été associés à un risque accru de
cancer du col utérin. Il n'existe toutefois pas suffisamment de preuves à l'heure actuelle pour les tenir
comme des facteurs de risque principaux. Ces facteurs comprennent l'usage prolongé de contraceptifs
oraux (plus de 10 ans), des antécédents familiaux de cancer du col utérin et une ITS dans les
antécédents.
Symptômes et Complications
Des symptômes ne se manifestent pas toujours au cours des phases initiales du cancer du col utérin. Il
importe beaucoup de noter qu'un autre état de santé peut déclencher des symptômes analogues à ceux
d'un cancer du col utérin :




de la douleur durant les rapports sexuels ou un saignement après les rapports sexuels;
un écoulement vaginal séreux d'aspect clair ou nauséabond;
une quantité accrue de pertes blanches;
un saignement vaginal anormal ou un saignotement entre les règles.
À des stades plus avancés, des symptômes peuvent se produire à mesure que les tumeurs
grossissent ou envahissent d'autres organes :








une anémie (à l'origine d'un manque d'énergie et d'un essoufflement);
de la constipation;
une douleur pelvienne ou dorsale;
un essoufflement;
des fuites d'urine (une incontinence) ou du sang dans l'urine (une hématurie);
une perte de poids;
une perte de l'appétit ou anorexie;
du sang dans les selles.
Le cancer du col utérin se détecte principalement au moyen du test de Pap.Il s'utilise pour
mettre en évidence un cancer ou des cellules précancéreuses pouvant mener à un cancer. Cet examen
doit son nom à son inventeur, George Papanicolaou.
Le test de Pap est un procédé rapide et simple. Un médecin frotte la surface du col utérin au moyen
d'une petite brosse, ou d'une spatule, pour prélever des cellules. L'examen ne cause habituellement pas
de douleur. Les cellules sont ensuite examinées dans un laboratoire.
Au cas où le test de Pap montrerait une transformation ou des anomalies dans les cellules cervicales, des
examens complémentaires ou des procédés chirurgicaux pourraient avoir lieu. Votre médecin vous dira
quelles analyses ou interventions vous conviendraient le mieux :




un autre test de Pap dans quelques mois pour vérifier si les transformations persistent;
un test de dépistage du VPH peut avoir lieu en association avec le test de Pap pour mettre en
évidence un cancer du col utérin, ou il peut constituer un examen complémentaire si le test de Pap
révèle des anomalies. Étant donné que la majorité des cancers du col utérin commencent par une
infection par le VPH, cet examen permet de détecter la présence du virus dans les cellules
cervicales. Plus précisément, le test de dépistage du VPH établit si une femme est infectée par un
type de VPH susceptible de causer un cancer du col utérin;
une colposcopie qui consiste à utiliser un colposcope (un instrument muni d'une lumière et d'une
loupe binoculaire) pour examiner le col utérin. Un colorant est appliqué sur les tissus pour rendre
les anomalies plus visibles;
une biopsie consiste à extraire une petite quantité de tissus pour qu'elle soit examinée dans un
laboratoire qui confirmera si les cellules cervicales sont bénignes, précancéreuses ou cancéreuses.
À l'heure actuelle, on recommande à la population canadienne féminine âgée de 18 ans à 69
ans (ou de moins de 18 ans ayant une vie sexuelle active) de faire effectuer régulièrement des
frottis cervicaux à des fins de dépistage. Le test de Pap devrait être effectué 1 fois tous les ans ou 1
fois tous les 3 ans, selon les lignes directrices de dépistage en vigueur dans votre province ou territoire,
et les résultats de votre examen précédent. Les femmes qui courent un haut risque de cancer du col
utérin pourraient avoir besoin de tests de dépistage plus fréquents. Demandez à votre médecin à quel
intervalle un frottis cervical devrait avoir lieu dans votre cas.
Le cancer du col utérin se détecte principalement au moyen du test de Pap.Il s'utilise pour
mettre en évidence un cancer ou des cellules précancéreuses pouvant mener à un cancer. Cet examen
doit son nom à son inventeur, George Papanicolaou.
Le test de Pap est un procédé rapide et simple. Un médecin frotte la surface du col utérin au moyen
d'une petite brosse, ou d'une spatule, pour prélever des cellules. L'examen ne cause habituellement pas
de douleur. Les cellules sont ensuite examinées dans un laboratoire.
Au cas où le test de Pap montrerait une transformation ou des anomalies dans les cellules cervicales, des
examens complémentaires ou des procédés chirurgicaux pourraient avoir lieu. Votre médecin vous dira
quelles analyses ou interventions vous conviendraient le mieux :




un autre test de Pap dans quelques mois pour vérifier si les transformations persistent;
un test de dépistage du VPH peut avoir lieu en association avec le test de Pap pour mettre en
évidence un cancer du col utérin, ou il peut constituer un examen complémentaire si le test de Pap
révèle des anomalies. Étant donné que la majorité des cancers du col utérin commencent par une
infection par le VPH, cet examen permet de détecter la présence du virus dans les cellules
cervicales. Plus précisément, le test de dépistage du VPH établit si une femme est infectée par un
type de VPH susceptible de causer un cancer du col utérin;
une colposcopie qui consiste à utiliser un colposcope (un instrument muni d'une lumière et d'une
loupe binoculaire) pour examiner le col utérin. Un colorant est appliqué sur les tissus pour rendre
les anomalies plus visibles;
une biopsie consiste à extraire une petite quantité de tissus pour qu'elle soit examinée dans un
laboratoire qui confirmera si les cellules cervicales sont bénignes, précancéreuses ou cancéreuses.
À l'heure actuelle, on recommande à la population canadienne féminine âgée de 18 ans à 69
ans (ou de moins de 18 ans ayant une vie sexuelle active) de faire effectuer régulièrement des
frottis cervicaux à des fins de dépistage. Le test de Pap devrait être effectué 1 fois tous les ans ou 1
fois tous les 3 ans, selon les lignes directrices de dépistage en vigueur dans votre province ou territoire,
et les résultats de votre examen précédent. Les femmes qui courent un haut risque de cancer du col
utérin pourraient avoir besoin de tests de dépistage plus fréquents. Demandez à votre médecin à quel
intervalle un frottis cervical devrait avoir lieu dans votre cas.
Facteurs de risque du cancer du col de l'utérus
Un facteur de risque est quelque chose, comme un comportement, une substance ou un
état, qui accroît le risque d’apparition d’un cancer. La plupart des cancers sont
attribuables à de nombreux facteurs de risque. Le plus important facteur de risque du
cancer du col de l’utérus est l’infection au virus du papillome humain (VPH).
La majorité des cancers du col de l'utérus se développent chez les femmes âgées de
moins de 50 ans. Le cancer du col de l'utérus a tendance à affecter davantage les
femmes d'origine africaine que les Blanches. Les taux de cancer du col de l'utérus
tendent à être plus faibles chez les femmes qui n’ont pas de relations sexuelles, comme
les religieuses catholiques ou les femmes adeptes de certains mouvements religieux
(amish ou mormon par exemple). C'est probablement dû au petit nombre de partenaires
sexuels qu'ont ces femmes, ce qui pourrait réduire leur exposition au VPH.
Les facteurs de risque sont habituellement classés du plus significatif au moins
significatif. Mais dans la plupart des cas, il est impossible de les classer avec une
certitude absolue.
Facteurs de risque connus*
Facteurs de risque possibles
Virus du papillome humain
Tabagisme
Antécédents familiaux de cancer du col de l'utérus
Antécédents d'infections transmissibles sexuellement
Accouchements multiples
Activité sexuelle
Système immunitaire affaibli
Statut socio-économique
Diéthylstilbestrol
Contraceptifs oraux
Facteurs de risque connus
Des preuves convaincantes permettent d’affirmer que les facteurs suivants font augmenter votre
risque de cancer du col de l’utérus.
Virus du papillome humain (VPH)
La majorité des femmes qui développent un cancer du col de l'utérus ont déjà souffert d’une
infection au VPH. Cependant, avoir une infection au VPH ne veut pas nécessairement dire que
vous serez un jour atteinte d’un cancer du col de l’utérus. De nombreux types différents de virus
du papillome humain peuvent infecter le col, mais seulement certains d’entre eux provoquent
dans les cellules des changements anormaux susceptibles de se transformer en cancer.
Apprenez-en davantage sur le virus du papillome humain (VPH).
Tabagisme
Des chercheurs ont constaté la présence d’un lien entre le tabagisme et le développement de la
dysplasie cervicale, qui est un état précancéreux, ainsi que du cancer du col de l’utérus.
La fumée de cigarette contient beaucoup de substances causant le cancer, ou carcinogènes, qui
affectent de nombreuses parties du corps. Des chercheurs ont observé des sous-produits de la
fumée de cigarette dans les cellules qui tapissent le col de l'utérus des femmes qui fument. Ils
croient que ces substances nocives pourraient endommager les cellules et causer un cancer du
col de l'utérus. Le risque d'être atteinte du cancer du col de l'utérus augmente selon la durée du
tabagisme et le nombre de cigarettes fumées chaque jour.
Accouchements multiples
La parité, c’est le nombre de fois qu’une femme a donné naissance à un enfant, ou accouché. On a
établi un lien entre la multiparité, ou accoucher plus d’une fois, et le risque de cancer du col de
l’utérus. Ce risque augmente en fonction du nombre de fois qu’une femme accouche.
Activité sexuelle
Être actif sexuellement signifie plus que d’avoir une relation sexuelle avec quelqu‘un. Ce pourrait
être :

n’importe quel contact cutané (peau sur peau) génital

des rapports sexuels oraux

des relations sexuelles
Toutes les femmes qui ont déjà été actives sexuellement risquent d'être un jour atteintes d'un
cancer du col de l'utérus. Ce type de cancer se développe rarement chez les femmes qui n'ont
jamais été actives sexuellement.
Devenir sexuellement active à un jeune âge peut accroître le risque d’être un jour atteinte d’un
cancer du col. Les chercheurs croient que cette hausse du risque serait attribuable aux
changements qui se produisent dans le col lors de la puberté et qui rendraient cette région plus
vulnérable aux lésions.
Certains types de comportements sexuels peuvent faire augmenter le risque d’infection au VPH
(qui est lié au cancer du col de l’utérus) chez la femme. Avoir des relations sexuelles avec de
nombreux partenaires peut accroître l’exposition au VPH, qui est souvent transmis sexuellement.
C’est pourquoi on a établi un lien entre de nombreux partenaires sexuels et un risque plus élevé
de cancer du col de l’utérus. Cependant, une femme peut être infectée au VPH même si elle n’a eu
qu’un seul partenaire sexuel.
Il semble que les femmes soient également plus à risque de développer un cancer du col si leurs
partenaires masculins ont eu de nombreux partenaires sexuels ou des partenaires féminines
atteintes d’un cancer du col de l’utérus.
Système immunitaire affaibli
Le système immunitaire peut être affaibli par des médicaments immunosuppresseurs pris après
une greffe d'organe pour prévenir le rejet du nouvel organe. Il peut aussi être affaibli par une
infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
L'affaiblissement du système immunitaire peut réduire la capacité du corps à se défendre contre
l'infection et la maladie. Il peut accroître le risque d’une femme d’avoir des infections au VPH et un
cancer du col de l’utérus. Quand le système immunitaire est affaibli, les changements
précancéreux dans les cellules du col sont plus susceptibles de se transformer en un cancer du col
de l’utérus. Des changements précancéreux peuvent se développer plus rapidement en un cancer
du col chez une femme dont le système immunitaire est affaibli, en comparaison de celle dont le
système immunitaire est normal.
Statut socio-économique
Les femmes ayant un faible revenu ont un risque plus élevé d'être atteintes du cancer du col de
l’utérus, surtout parce qu'elles sont moins susceptibles de passer régulièrement un test Pap.
Diéthylstilbestrol
Le diéthylstilbestrol (DES) est une forme d’œstrogène qui a été employée entre 1940 et 1971 pour
traiter les femmes ayant certains troubles lors de leurs grossesses, comme les fausses couches.
On n’a pas approuvé son usage chez les femmes enceintes depuis 1970.
Les filles dont les mères ont pris du DES lors de leur grossesse présentent un risque plus élevé
que la moyenne d'être atteintes d'un type rare de cancer du col de l'utérus appelé carcinome à
cellules claires. Les résultats de certaines études laissent également entendre que les filles des
femmes qui ont pris du DES pourraient être plus à risque de développer des changements
précancéreux dans le col de l'utérus ainsi qu'un carcinome épidermoïde du col de l'utérus.
Contraceptifs oraux
Les contraceptifs oraux sont communément appelés la pilule. L’emploi à long terme de
contraceptifs oraux peut accroître votre risque de cancer du col de l'utérus. Les femmes qui
prennent des contraceptifs oraux pendant plus de 10 ans semblent être les plus à risque.
Toutefois, le risque diminue avec le temps après que vous ayez cessé de prendre des
contraceptifs oraux.
La probabilité d'être atteintes du cancer du col de l'utérus pour les femmes qui prennent des
contraceptifs oraux semble être encore plus élevée chez celles qui sont infectées par un VPH.
Facteurs de risque possibles
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le cancer du col de l'utérus, mais on ne
possède pas suffisamment de preuves pour affirmer qu'ils sont des facteurs de risque connus. On
doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans le développement du
cancer du col de l’utérus.
Antécédents familiaux de cancer du col de l'utérus
D’après certaines études, les femmes dont la mère ou la sœur a été diagnostiquée d’un cancer du
col de l’utérus sont plus à risque d’être atteintes de ce cancer que les femmes qui n’ont pas
d’antécédents familiaux. D’autres recherches sont nécessaires pour clarifier si la génétique ou les
facteurs d’habitudes de vie en sont la cause.
Antécédents d'infections transmissibles sexuellement
On croit qu’une femme qui a une infection transmise sexuellement est plus à risque d’avoir aussi
une infection au VPH. Des recherches laissent entendre qu’une inflammation prolongée causée
par certaines infections transmissibles sexuellement peut accroître le risque de développer un
cancer du col de l’utérus chez une femme infectée au VPH.
Chlamydia trachomatis est un type de bactérie qui se propage par contact sexuel et qui peut
infecter les voies génitales de la femme. Les résultats d'études récentes laissent entendre que les
femmes infectées au VPH et ayant eu des infections à Chlamydia pourraient être plus à risque de
développer un cancer du col de l'utérus. On doit faire d’autres recherches pour confirmer cette
observation.
Le virus de l'herpès simplex de type 2 est aussi appelé herpès-virus humain 2 ou HHV-2. Une
infection à ce virus pourrait également être liée à une hausse du risque de cancer du col de
l'utérus chez une femme ayant une infection au VPH.
Facteurs de risque inconnus
On n’arrive pas encore à déterminer si les facteurs suivants sont liés au cancer du col de l’utérus.
C’est peut-être parce que les chercheurs ne parviennent pas à établir définitivement ce lien ou
que les études ont engendré des résultats différents. Il faut mener d’autres études afin de savoir si
les éléments qui suivent sont des facteurs de risque du cancer du col de l’utérus :

exposition à la fumée secondaire

douches vaginales


Un facteur de risque désigne un élément qui peut favoriser le développement d’un cancer. La
présence d’un ou plusieurs facteurs de risque n’entraîne pas systématiquement l’apparition
d’un cancer.
L’infection par un virus, le papillomavirus humain, est la première cause du cancer du col de
l’utérus. Cette infection est fréquente et, la plupart du temps, le virus est éliminé naturellement
par l’organisme. Mais parfois, notamment sous l’influence d’autres facteurs comme la
précocité des rapports sexuels ou le tabagisme, l’infection persiste. Le risque que le virus


provoque la formation de lésions(précancéreuses puis éventuellement cancéreuses) est alors
augmenté.
Principal facteur de risque : le papillomavirus humain
Les autres facteurs de risque

Principal facteur de risque : le papillomavirus
humain

Le papillomavirus humain (en anglais human papillomavirus ou HPV) est un virus qui se
transmet par le contact sexuel, quelle que soit sa forme (pénétration, caresse génitale ou
contact orogénital). L’infection par ce virus est fréquente puisque 80% des femmes sont
infectées au moins une fois dans leur vie. La plupart du temps, le virus disparaît
spontanément. Mais, chez 10% des femmes infectées, le virus persiste pendant plusieurs
années au niveau de la muqueuse du col de l’utérus et peut alors provoquer des lésions
précancéreuses, susceptibles d’évoluer vers un cancer.
Il existe différents types de virus HPV. Treize d’entre eux sont cancérigènes. Parmi eux,
figurent l’HPV16 et l’HPV18 qui sont impliqués dans 70% des cancers du col de l’utérus.


Se protéger contre le virus HPV

Il n’existe pas de traitement contre l’infection par le virus HPV et le préservatif ne s’avère pas
aussi efficace contre l’HPV qu’il ne l’est contre le virus du sida (VIH).

Depuis 2008, une vaccination préventive est proposée pour éviter la contamination par les
deux types d’HPV les plus fréquemment en cause dans le cancer invasif du col de l’utérus, à
savoir l’HPV16 et l’HPV18. Cette vaccination est destinée aux jeunes filles de 14 ans (avant
les premiers rapports sexuels) et aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans dans
l'année suivant le début de leur vie sexuelle.

Pour en savoir plus sur la vaccination préventive.

Le dépistage : indispensable même vaccinée


C’est la complémentarité de la vaccination et du dépistage qui permet de lutter le plus
efficacement contre le cancer du col de l’utérus.
En effet, les vaccins disponibles actuellement ne protègent que contre certains virus HPV
(ceux qui sont impliqués dans 70% des cancers du col de l’utérus). C’est pourquoi toutes les
femmes âgées de 25 à 65 ans, y compris celles qui sont vaccinées, doivent faire un frottis de
dépistage tous les trois ans. Ce dépistage permet de détecter précocement d’éventuelles
lésions précancéreuses et de les traiter.
Pour en savoir plus sur le dépistage.

Les autres facteurs de risque

D’autres facteurs peuvent favoriser le développement du cancer du col de l’utérus : les
rapports sexuels à un âge précoce, la multiplicité des partenaires, le fait d’avoir eu plusieurs
enfants (multiparité), le tabagisme, l’utilisation prolongée de contraceptifs hormonaux,
l’immunosuppression ou certaines infections (Chlamydia Trachomatis ou virus de l’herpès
simplex de type 2).

Les facteurs de risque dans les cancers du col de l'utérus sont les partenaires sexuels multiples et le
tabagisme. Les relations sexuelles agissent en transmettant des virus commes les papilliomavirus ou
l'herpès génital. Ceux-ci provoquent des infections qui peuvent favoriser les états pré-cancéreux. Ces
états peuvent être dépistés par le frottis cervical qui est un test simple et indolore, pratiqué lors d'une
simple consultation gynécologique. Le cancer proprement dit peut lui aussi être détecté à l'occasion
d'un frottis.
Le cancer du col de l'utérus se manifeste habituellement par des saignements, souvent peu
abondants, qui apparaissent en dehors des règles, lors des relations sexuelles.
Bas niveau socio-économique
Précocité des rapports sexuels (< 18 ans) du fait de l’immaturité de la zone de
jonction
Nombreux partenaires (de la femme ou du conjoint)
Grossesses précoces et nombreuses
Prostitution
Infections virales
HPV de type 2
L’utérus a la forme d’une poire dont l’extrémité renflée, aplatie de haut en bas, est
dirigée vers le haut, alors que l’extrémité rétrécie regarde vers le bas et présente
une concavité antérieure. La partie supérieure ou corps de l’utérus possède une face
antérieure et une face postérieure. Le Fundus, bombé dépasse l’abouchement des
trompes. Le col utérin représente la partie effilée de la poire. Dans l’utérus non
gravide celui-ci occupe à peu près le 1/3 inférieur de l’utérus. De forme cyclique, il
est dirigé vers le bas et vers l’arrière et pénètre le 1/3 supérieur du vagin, c’est la
partie vaginale du col. La partie supra-vaginale du col est entourée de tissus sous
péritonéal auquel il est attaché. Le col présente une lèvre antérieure et une lèvre
postérieure. Autour du col se présentent les culs de sac vaginaux. L’isthme est la
zone de transition entre le col et le corps utérin.
L’utérus est un organe centro-pelvien situé en arrière de la vessie, en avant du
rectum et au-dessous de l’intestin grêle et au-dessus du vagin.
L’utérus est amarré à la paroi pelvienne par trois paires de ligaments : les larges,
latéralement, les ligaments ronds en avant et les ligaments utéro-sacrés en arrière.
Anatomo-pathologiquement, l’exocol est recouvert d’une muqueuse malpighienne,
l’endocol d’une muqueuse glandulaire. La frontière est appelée la zone de jonction.
Le cancer du col de l’utérus prend naissance dans les cellules qui tapissent la partie inférieure et
étroite de l’utérus. Il s’agit de l’un des cancers les plus couramment diagnostiqués. Cependant, les
femmes qui se soumettent régulièrement à un test de Pap (= frottis cervical) sont souvent
diagnostiquées et traitées à temps. En effet, ce cancer évolue habituellement lentement et la grande
majorité des femmes traitées guérissent complètement.
Cause
Le cancer du col de l’utérus est causé par une infection transmissible sexuellement (ITS) dont
l’origine est le virus du papillome humain (VPH). Il existe plus d’une centaine de souches de virus
dans la famille des VPH, dont certaines sont plus facilement transmissibles que d’autres.
Les infections au VPH sont très répandues. Dans la majorité des cas, l’infection est contrôlée par le
système immunitaire et le virus est éliminé, sans autre conséquence pour le corps. Chez certaines
femmes, le virus occasionne des verrues génitales (condylomes) sur la vulve, dans le vagin ou sur le
col de l’utérus. Le médecin doit souvent traiter ces verrues afin d’aider le système immunitaire à
éliminer le virus. Plus rarement, le virus persiste pendant des années et transforme les cellules qui
tapissent le col de l’utérus en cellules précancéreuses, puis en cellules cancéreuses. Ces dernières
se multiplient alors à un rythme incontrôlé et donnent naissance à une tumeur.
Deux types de cancer
80 à 90% des cancers du col de l’utérus prennent naissance dans les cellules squameuses, des
cellules qui ressemblent à des écailles de poisson et qui tapissent le bas du col. Ce type de cancer se
nomme carcinome épidermoïde.
10 à 20% des cancers prennent naissance dans les cellules glandulaires productrices de mucus
qu’on trouve dans la partie supérieure du col. On nomme ce type de cancer adénocarcinome.
Combien de femmes sont touchées ?
Le cancer du col de l’utérus représente la plus importante cause de mortalité par cancer, hommes
et femmes confondus, dans plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique latine. 500 000 nouveaux cas
sont diagnostiqués chaque année dans le monde.
En 2004, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le taux de mortalité causée par le cancer
du col de l'utérus était de 1 sur 100 000 personnes au Canada, contre 31 sur 100 000 en Bolivie et
1
dépassait 15 pour 100 000 dans de nombreux pays .
En 2008, 1 300 Canadiennes ont reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus, soit 1,6 % des
cancers féminins, et 380 en sont mortes. Au Canada, depuis la mise en pratique du test de dépistage
Pap, en 1941, le taux de décès attribuables au cancer du col de l’utérus a baissé de 90 %.
Quand consulter ?
En cas de saignements vaginaux anormaux ou de douleurs inhabituelles durant les relations
sexuelles, consultez votre médecin sans tarder.
Symptômes
À ses débuts, le cancer du col de l’utérus se forme habituellement sans aucun signe ou symptôme,
d’où l’importance de se soumettre régulièrement à un test de Pap. Lorsque le cancer est plus avancé,
les symptômes suivants peuvent se manifester :

Saignements vaginaux après les relations sexuelles, entre les menstruations ou après la
ménopause.

Menstruations plus abondantes ou plus longues.

Écoulements vaginaux nauséabonds.

Douleur durant les relations sexuelles.

Douleur au bassin ou au bas du dos.
Facteurs de risque

Négliger de se soumettre régulièrement à un test de Pap.

Avoir des relations sexuelles à un jeune âge.

Avoir des relations sexuelles avec des partenaires multiples, ou avec des personnes
qui ont plusieurs partenaires sexuels.

Fumer.

Ne pas se protèger pendant des relations sexuelles.

Avoir un système immunitaire affaibli, à cause du VIH ou parce qu’on prend des
médicaments immunosuppresseurs, par exemple.

Avoir contracté d’autres maladies transmises sexuellement.

Avoir pris du diéthylstilbestrol (DES) ou avoir une mère ayant pris du DES – un
médicament prescrit entre 1940 et 1971, notamment aux femmes qui faisaient des
fausses couches à répétition. Ce facteur de risque est aujourd’hui très rare.
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