La suédoise : un drame pour l`environnement et le climat

publicité
Fédération Inter-Environnement Wallonie > Actualité > Communiqués de presse > La suédoise : un
drame pour l’environnement et le climat
La suédoise : un drame pour l’environnement et
le climat
jeudi 9 octobre 2014
Pour le mouvement environnemental (Bond Beter Leefmilieu, Inter-Environnement Wallonie et
Greenpeace), l’accord de gouvernement fédéral est consternant. « Sur le plan climatique et énergétique,
ce nouveau gouvernement fédéral renvoie notre pays dans le passé ! C’est tout simplement dramatique »,
s’accordent Michel Genet (directeur de Greenpeace Belgique) et Marie Cors (directrice politique IEW).
Un bon petit « toutou »
La coalition en place a très rapidement été baptisée « la Suédoise ». Mais alors que le gouvernement
suédois – le vrai – s’est engagé à 100% sur la voie du renouvelable, nos dirigeants politiques, eux, restent
scotchés aux technologies d’un autre temps, continuant à se comporter comme le « bon petit toutou » de
l’industrie du nucléaire et des combustibles fossiles. Les énergies renouvelables, elles, ne sont prises en
considération qu’à partir du moment où elles ne nuisent pas aux grandes entreprises.
Aucune ambition climatique
Notre nouveau gouvernement fait son entrée dans les livres d’histoire sans la moindre ambition
climatique, formulant à cet égard très peu d’objectifs concrets. Le financement massif de la pollution
atmosphérique et de la congestion du trafic à travers les avantages fiscaux octroyés aux voitures de
société et au « diesel professionnel » demeure intact. Sur le plan climatique, la Belgique ne vise qu’un
seul des objectifs ciblés par l’Europe, coupant l’herbe sous le pied aux énergies renouvelables et à
l’efficacité énergétique.
Climat d’investissement malade
Des investissements dans des secteurs durables, tels que celui des énergies renouvelables, peuvent
pourtant déboucher sur la création de nouveaux emplois de qualité – n’est-ce pas là l’une des
préoccupations majeures du nouveau gouvernement belge ? Le mouvement environnemental n’a pourtant
lu que peu de mesures relatives à ce sujet.
L’extension de la durée de vie des réacteurs nucléaires Doel 1 et Doel 2, ainsi que le soutien au réacteur
de nouvelle génération Myrrha ne feront que ruiner le climat d’investissement dans le domaine des
énergies renouvelables. Des décisions qui auront pour effet de décourager les entrepreneurs à investir
dans des ressources telles que le vent, le soleil et l’eau.
Téléchargement