OCTOBRE-2013 Tryptocalm® Complément alimentaire Prix indicatif 13 € Chaque comprimé de Tryptocalm contient 500 mg de L-tryptophane (d’origine végétale) précurseur de la sérotonine LES AUTRES PRODUITS DU LABORATOIRE 03 L’ A C T U A L I T É D U L A B O R A T O I R E D I S S O L V U R O L E D I T O Le rôle de la sérotonine cérébrale dans l’induction du repos comportemental et de l’équilibre émotionnel n’est plus à démontrer. Cependant mieux comprendre les variations de son taux avec leurs conséquences physiologiques peut permettre un usage plus pertinent de ses activateurs nutritionnels (dont son précurseur le tryptophane). Dans ce but Actudis n°3 donne la parole au Docteur Frédéric Kochman, psychiatre (Lille). Son expérience nous apporte à la fois des signes cliniques simples d’identification d’un déficit et des clés d’usage de facteurs nutritionnels comme outil de sa régulation. De plus de nombreuses publications mettent en évidence l’importance du statut physiologique en L-tryptophane, véritable tour de contrôle de la synthèse de la sérotonine cérébrale. Ainsi des modèles d’études ont démontré qu’une alimentation appauvrie en cet acide aminé essentiel entraine des altérations comportementales qui traduisent un déficit en sérotonine cérébrale. Ces travaux confortent donc l’idée qu’un apport en L-tryptophane en complémentation nutritionnelle reste le moyen le plus naturel et physiologique de favoriser une synthèse de la sérotonine cérébrale. Nicolas Bles Docteur en Pharmacie et Toxicologie Addiction, sérotonine et tryptophane Contribue au maintien d’une cholestérolémie normale Rizocol 4® Romarinex® Chrome Romarinex® Classique Utile pour maintenir les fonctions de purification physiologiques Favorise un bon fonctionnement hépatique et intestinal Favorise une bonne circulations sanguine Boîtes de 30 et de 90 comprimés Prix indicatifs 14 et 28€ Boîte de 20 ampoules de 10 mL Prix indicatif 14€ Flacon de 125 mL Prix indicatif 6€ Boîte de 48 comprimés Prix indicatif 8€ Endurol® Algicuivre® Comprimés Normaprost® Dissolvurol Gel® Contribue au bon fonctionnement du système immunitaire Confort articulaire Confort urinaire Gel d’application locale à base de silicium, zinc, cuivre et vitamine C pour une bonne qualité tissulaire Boîte de 30 comprimés Prix indicatif 15€ Piluliers de 60 et de 120 comp Prix indicatifs 12€ et 19€ Boîte de 30 comprimés Prix indicatif 13€ Tube de 100 mL Prix indicatif 11€ NOS PRODUITS SONT DISPONIBLES EN PHARMACIE OCTOBRE 2013 - REPRODUCTION INTERDITE Fluon+® L’actualité du Laboratoire Dissolvurol - Rédacteur en Chef : Nicolas Bles - Secrétaire de rédaction : Claire Le Morzadec - Conception graphique : Thierry Fougerol - www.thierryfougerol.fr Laboratoire Dissolvurol - Stade Louis II, Entrée H - 1 avenue des Castelans - 98000 MONACO - Docteur Kochman, Psychiatre La sérotonine est une molécule simple, mais aux multiples rôles dans notre organisme. Elle joue un rôle d’hormone, notamment dans notre appareil digestif. La sérotonine intra-cérébrale ne représente qu’1% du taux de sérotonine global (80% de la sérotonine est d’origine gastrointestinale), mais joue pourtant un rôle majeur, plutôt neuromodulateur intracérébral. cerveau et jouer un rôle global de modulateur ou d’amortisseur. Ainsi lorsqu’une zone cérébrale est en hypofonctionnement (cortex frontal gauche dans la dépression) ou en hyperfonctionnement (contexte fronto-orbitaire droit dans les troubles obsessionnels compulsifs), alors la sérotonine va venir normaliser leur fonctionnement pour revenir à un équilibre cérébral global. La sérotonine est une molécule ubiquitaire dans le cerveau. Les fibres nerveuses sérotoninergiques proviennent du raphé, dans le tronc cérébral. Ces neurones se projettent dans le mésencéphale puis dans les hémisphères cérébraux. La sérotonine va ainsi imprégner l’ensemble du De manière générale, la sérotonine joue donc un rôle de tampon ou d’amortisseur émotionnel et anxieux. Ainsi, une personne dépressive présentant une carence en sérotonine peut ressentir une hypersensibilité émotionnelle insupportable et épuisante sur le plan psychique. Tél. : 00377 97.77.87.21 - Fax : 00377 97.77.87.20 - Mail : [email protected] - Site : www.dissolvurol.com REPRODUCTION INTERDITE LE TABLEAU SUIVANT RÉSUME LES DIFFÉRENTES DIMENSIONS CLINIQUES EN LIEN AVEC UNE CARENCE CENTRALE SÉROTONINERGIQUE : DIMENSION SYMPTOMATOLOGIE Irritabilité > Agressivité (baisse du seuil de tolérance aux frustrations) > Agressivité verbale et cinglante inhabituelle > Idées suicidaires Impulsivité > Nervosité > Tremblements > Sursauts au moindre bruit > Besoin de bouger, difficultés pour rester en place Incapacité d’attendre > La moindre attente est insupportable (le patient quitte la salle d’attente parce que vous êtes en retard…) > Évitement de toutes les tâches requérant de la patience Régulation de la température corporelle > Impression d’inconfort thermique permanent (trop chaud lorsque les autres ont froid et vice versa) Troubles du sommeil > Difficultés d’endormissement > Réveils nocturnes > Sommeil agité Douleurs > Baisse du seuil de la douleur > Douleurs persistantes inhabituelles Anxiété > Nervosité anxieuse > Attaques de panique > Anxiété sociale exacerbée Jeanne, 28 ans « Lors de ma dernière dépression, suite à une rupture sentimentale concluant une relation amoureuse chaotique, je suis restée plus d’un mois dans mon appartement, persiennes fermées, perdant la notion du temps et ne me nourrissant plus que de limonades et de céréales. Je me sentais incroyablement nerveuse, sursautant au moindre bruit, angoissée telle un petit animal à l’affût du moindre danger. Je pouvais rester des heures recroquevillée sur le plancher, dos au mur, noyée dans mes ruminations obsessionnelles et dépressives : je me souviens alors que la moindre idée négative prenait des proportions considérables. La moindre colline devenait une montagne infranchissable. » Chez ces patients, lorsque la sérotonine est à nouveau équilibrée, on peut relever un effet atténuateur, de « matelas » émotionnel. Tout se passe comme si l’hypersensibilité aux émotions, au stress était à nouveau atténuée puis abrasée. Dr Kochman Sérotonine ou mélatonine? Dr Kochman Le tryptophane est l’acide aminé essentiel le plus rare, et pourtant absolument indispensable à la fabrication de deux neurotransmetteurs essentiels à notre équilibre psychique : la sérotonine mais également la mélatonine (molécule créée dans la glande pinéale à partir de la sérotonine). La mélatonine est un véritable chef d’orchestre dans la régulation neurophysiologique de notre organisme. Elle joue un rôle essentiel dans l’équilibre de notre cycle veille-sommeil, dans les variations de notre température corporelle, ou encore la chronobiologie du cortisol. Tant que la lumière diurne est suffisamment puissante, il existe un circuit neuronal reliant la rétine à la glande pinéale qui inhibe la fabrication de mélatonine. Dès que la lumière ambiante s’atténue au crépuscule (ou dans certaines régions et à certaines périodes de l’année parce que la luminosité est insuffisante), ce frein luminosité-dépendant n’agit plus et désinhibe ainsi la création de cette molécule qui va naturellement induire un ralentissement physiologique puis une induction naturelle du sommeil. En pratique thérapeutique, il est important d’évaluer l’impact d’éventuels troubles du cycle veille-sommeil. - Si ce cycle est équilibré : bon éveil diurne, pas d’asthénie, de fatigabilité invalidante, sommeil de bonne qualité ; alors il est préférable d’administrer le L-tryptophane le matin. Dans ce cas, il participera essentiellement à l’anabolisme de la sérotonine durant toute la journée. - Si ce cycle est perturbé : asthénie, somnolence, impression d’un éveil insuffisant, difficultés cognitives (capacités attentionnelles, concentration, mémoire), mauvaise qualité du sommeil ; alors l’administration de L-tryptophane en deux prises (une prise matinale, une prise vespérale au cours du repas) voire en monoprise vespérale peut être indiquée. Dans ce cas, le L-tryptophane sera à la fois précurseur de la sérotonine mais aussi de la mélatonine. Alcoolisme, sérotonine et tryptophane N. Bles Le métabolisme du tryptophane dans le cadre de l’alcoolisme suscite aujourd’hui de nombreux travaux. Il semble que l’altération du système sérotoninergique liée à une consommation d’alcool chronique ou aiguë et massive (binge drinking) expliquerait en partie certains troubles comme l’addiction, les pulsions agressives voire la dépression. La consommation d’alcool agirait en deux temps. Il y aurait tout d’abord une augmentation de la synthèse de sérotonine, suivie de sa baisse 7 à 8 heures après. Cependant le « mode d’adaptation » consécutif à la prise d’alcool serait variable suivant chaque individu et le métabolisme du tryptophane en serait une des clés. Chez certains individus, après la consommation d’alcool, l’activation excessive de la voie des kynurénines (l’autre voie métabolique du tryptophane) aurait pour conséquence une baisse du tryptophane circulant, suivi d’une diminution de la synthèse cérébrale de sérotonine avec ses conséquences habituelles, en particulier sur le comportement. SOICHOT M. Variabilité génétique du métabolisme du tryptophane et troubles du comportement sous alcool. Thèse de doctorat d’université. Lille : Université Lille-Nord de France, 2011. Disponible sur http://tel.archivesouvertes.fr/docs/00/78/78/84/PDF/2011LIL2S048.pdf (consultée le 15/09/2013) AFIN D’AFFINER AUPRÈS DE VOS PATIENTS LE DEGRÉ DE CARENCE EN SÉROTONINE, VOUS POUVEZ LEUR PROPOSER CET AUTO-QUESTIONNAIRE : « Après 3 semaines de traitement, j’avais toujours le même chagrin d’amour, les mêmes problèmes dans ma vie professionnelle, mais tous ces stress étaient comme atténués, comme si ces émotions ne me sautaient plus à la figure mais qu’un coussin amortissait toutes ces émotions négatives. Enfin je revoyais le jour et je pouvais refaire face à tous ces problèmes qui me paraissaient pourtant insurmontables quelques semaines plus tôt. » La dimension clinique principale liée à une carence en sérotonine est représentée par une hypernervosité globale et une hypersensibilité. Elle peut se manifester par une irritabilité avec baisse du seuil de tolérance aux frustrations, et de manière plus caractéristique encore par une incapacité à attendre. Il n’est pas rare de recueillir parmi nos patients des anecdotes de ce type : « J’ai fait deux heures de courses dans le supermarché de mon quartier, parasitée dans mes choix par mon indécision chronique. Au moment d’arriver en caisse, j’ai aperçu au moins cinq clients devant moi. Je piétinais et le temps me paraissait comme ralenti, incroyablement long. Au bout de quelques minutes, je ne l’ai plus supporté. J’ai abandonné mon caddie rempli, et pleine de nervosité, je suis partie en pleurs ». Il convient donc de rechercher systématiquement parmi nos patients déprimés ou en voie d’épuisement dépressif, ces caractéristiques qui peuvent orienter nos stratégies thérapeutiques. Il s’agit ni plus ni moins de revenir à une médecine individualisée, et non protocolisée à outrance (une maladie = une stratégie thérapeutique guidée par les protocoles officiels, en faisant fi du patient). La sérotonine ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique. Au contraire, le tryptophane, acide aminé essentiel, peut le faire. Le tryptophane, hydroxylé puis decarboxylé dans les noyaux de raphé se transforme en 5-hydroxytryptamine, c’est-à-dire en sérotonine. Une supplémentation en cure quotidienne de tryptophane, associée à une alimentation équilibrée peut tout à fait contribuer à une remontée significative des taux de sérotonine, et ainsi modifier l’état dépressif d’un patient. Par ailleurs, le maintien d’une supplémentation de cet acide aminé peut jouer un rôle important dans la prévention des rechutes et récidives dépressives. QIS : Questionnaire d’Impregnation en Sérotonine Kochman F, Lenglet Q, Galamez L. 1 Je me sens beaucoup plus impulsif(ve), irritable que d’habitude OUI NON 2 Je suis à fleur de peau et/ou je pleure pour un rien OUI NON 3 Je sursaute au moindre bruit OUI NON 4 Mon thermostat interne est déréglé : j’ai trop chaud quand les autres ont froid ou l’inverse OUI NON 5 Je ne supporte pas d’attendre : en salle d’attente, dans les magasins, etc. OUI NON 6 Je prends tout beaucoup trop à cœur OUI NON 7 Je me fais des montagnes à partir de problèmes pourtant gérables OUI NON 8 J’ai du mal à m’endormir OUI NON 9 Je me réveille plusieurs fois par nuit OUI NON 10 Mon sommeil est agité OUI NON 11 Je suis plus sensible à la douleur OUI NON 12 Lorsque j’ai mal, la douleur est plus intense et plus durable que d’habitude OUI NON 13 Je me sens plus mal en public OUI NON 14 Je peux avoir des crises d’angoisse au cours de situations de stress que je gérais avant OUI NON 15 J’éprouve des envies d’agressivité par les gestes envers mon entourage OUI NON 16 Je suis agressif(ve) et brutal(e) dans mes propos OUI NON 17 La moindre contrariété peut me faire ruminer pendant des heures OUI NON 18 Mon entourage me fait remarquer ma nervosité ou mon irritabilité OUI NON 19 J’ai l’impression d’avoir les nerfs à vif et de ne plus rien supporter OUI NON 20 Ce questionnaire est trop long OUI NON - Un score supérieur à 12 évoque un dysfonctionnement sérotoninergique. - Un score de 15 et plus est fortement en faveur d’un déficit en sérotonine et peut justifier une supplémentation en précurseur de la sérotonine, si les entretiens cliniques corroborent ces données. Dr Kochman OCTOBRE 2013 - REPRODUCTION INTERDITE REPRODUCTION INTERDITE - OCTOBRE 2013