Plus d`information sur LE CHILI

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Chili
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LE CHILI
Cette très longue bande de terre est située entre l’océan Pacifique et la Cordillère des Andes. Par la
route, plus de 5000 km séparent Porvenir, en Terre de Feu, d’Arica, située à l’extrême nord du pays.
Sa largeur moyenne ne dépasse pas 177 km, et mesure 90 km dans sa partie la plus étroite, au nord
de l’embouchure du río Choapa.
L’île de Pâques ou « Rapa Nui », l’archipel Juan Fernandez, et les îles San Félix, San Ambroise, Sala et
Gomez en font également partie, ainsi que la mer territoriale de 200 milles et la plate-forme
continentale.
Le Chili partage ses frontières avec le Pérou au nord et avec la Bolivie et l’Argentine à l’est ; il est
délimité à l’ouest par l’océan Pacifique et au sud par l’antarctique.
Le Chili se distingue par un environnement naturel magnifique. L’immense étendue de son territoire
explique sa grande diversité climatique : les paysages désertiques du nord (désert de San Pedro de
Atacama) cèdent la place aux vallées verdoyantes du sud, arrosées toute l’année par des pluies
fréquentes. Entre ces deux extrêmes se déclinent une énorme variété de paysages : zone de volcans et
de salines, plages dans le nord et le long du littoral central, montagnes aux neiges éternelles de la
Cordillère des Andes, région des lacs dans le sud et essaim d’îlots qui gravitent autour de l’île de Chiloé
illustrent la diversité de ces paysages merveilleux.
Cette diversité permet l’existence d’une faune et d’une flore très diversifiées. Le Chili est l’un des rares
pays au monde à conserver des territoires sauvages encore intacts. C’est justement dans un souci de
préservation de ce patrimoine naturel qu’a été créé la CONAF (Corporation Nationale des Forêts).
Près de 14 millions d’hectares, représentant 19 % du territoire national, sont des réserves naturelles,
partagées en parcs nationaux, réserves forestières et monuments historiques naturels.
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LE GRAND NORD
offre une variété de paysages uniques, où la magie de l’altiplano assortie à celle du désert d’Atacama
donne un résultat insolite et presque surnaturel. Région aux contrastes extrêmes et saisissants, vous y
découvrirez de grandes étendues arides qui s’opposent aux vallées fertiles et aux oasis alimentés par
les cours d’eau provenant de l’altiplano. Une terre de contrastes saisissants, comme s’il s’agissait à la
fois de l’Himalaya, du Sahara et de la mer de Bering.
Arica, ville oasis côtière située à l’extrême nord, est dominée par
l’imposant « Morro », et abrite
l’église San Marcos, fabriquée par Gustave Eiffel. Cette ville bénéficie toute l’année d’un climat tempéré
qui fait la joie de ses habitants et des touristes qui profitent de ses plages agrémentées de nombreux
palmiers.
Le Parc Lauca
Cette région à l’écosystème protégé est riche d’une faune et d’une flore typiques. On y trouve des
flamants roses du Chili et des canards sauvages, ainsi que différentes espèces appartenant à la famille
du lama comme les vigognes et les guanacos. Au-delà du petit village solitaire de Parinacota, on atteint
l’immense étendue plane du Salar de Surire. Le lac Chungará, situé à une altitude vertigineuse de 4.570
mètres, est flanqué des cônes de deux volcans aux sommets enneigés, culminant à plus de 6000
mètres.
Le désert d’Atacama
Le village oasis de San Pedro de Atacama est le point de départ idéal pour parcourir les joyaux de la
nature sculptés par le désert d’Atacama et la haute cordillère des Andes, comme la mystérieuse Vallée
de la Lune, où les formes et les couleurs des rochers donnent au paysage un véritable aspect lunaire,
tout comme le gigantesque Salar de Atacama avec ses croûtes salines rugueuses.
Dès l’aube, les Geysers du Tatio offrent un spectacle grandiose. Situés à 4.300 mètres d’altitude, au
coeur d’un paysage où se dressent les majestueux sommets de la Cordillère des Andes, de violents jets
de vapeur jaillissent des bassins bouillonnants. Au fil des paysages, le voyageur croisera des vigognes
et des vizcachas qui vivent dans cette grande étendue de l’Altiplano ; le visiteur aura l’occasion de
découvrir des paysages éblouissants parsemés de lacs magnifiques aux teintes émeraude et de volcans
couronnés de neige ; il pourra également découvrir au détour d’un chemin ou d’une vallée les vestiges
de sites datant de l’époque précoloniale.
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LE PETIT NORD
Le Norte Chico est la région aux cieux cristallins, où la cordillère de la Côte rejoint la Cordillère des
Andes pour ne former qu’une chaîne de montagnes au relief escarpé. Une terre semi-aride, mais fertile,
qui bénéficie d’un système d’irrigation artificielle, et où la camanchaca (brume océanique) permet à une
végétation luxuriante de se développer comme c’est le cas dans le parc national Fray Jorge. Cette
région abrite dans ses collines les plus grands observatoires astronomiques du monde, la Silla et
El Tololo. C’est ici également que l’on peut se baigner dans des eaux où vivent des pingouins, où
s’étendent de vertes vallées ensoleillées propices à la culture vinicole et véritable terre de légendes.
La vallée de Copiano étale avec splendeur ses zones agricoles et ses vignobles. C’est également la
région où s’épanouit le désert fleuri, phénomène qui se produit seulement au cours d’années pluvieuses
entre les mois d’août et d’octobre, et qui transforme le désert en tapis de fleurs multicolores. À partir
de Copiapó, ville connue pour ses mines d’argent, on peut facilement se rendre à Bahía Inglesa, où l’on
trouvera des plages solitaires, ou encore faire une excursion dans les merveilleuses terres vierges du
Parc National Tres Cruces, situé dans la haute cordillère. Ce parc possède le plus haut volcan du
monde : le volcan Ojos del Salado, qui culmine à 6.893 mètres.
La Serena, station balnéaire, séduit avec ses airs andalous. L’Avenida del Mar longe les plages qui
s’étendent du Phare à la plage Canto del Agua, à la limite de Peñuelas, et représente une des plus
belles promenades de la ville.
La vallée de l’Elqui : à mesure que l’on s’enfonce dans la vallée, les contrastes se font plus forts :
azur du ciel, air pur, hautes montagnes arides, immenses plaines verdoyantes où l’on cultive la papaye
et la vigne.
LITTORAL CENTRAL
Cette côte qui s’étend sur des kilomètres bordant des vallées fertiles, prend fin à la majestueuse
cordillère. Des fruits uniques au monde, des zones montagneuses, des vins mondialement connus, des
fêtes culturelles et traditionnelles : une myriade d’éléments qui ont inspiré les œuvres maîtresses des
plus grands poètes chiliens comme Pablo Neruda, Gabriela Mistral, Vicente Huidobro et Nicanor Parra.
Bien que Viña et Valparaiso forment depuis longtemps un même ensemble urbain, ces deux villes
diffèrent complètement l’une de l’autre : d’un côté la station balnéaire mondaine et de l’autre le port
grouillant, l’un des plus grands du Chili.
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Viña del Mar offre de grandes plages interrompues de pittoresques rochers noirs. Appelée la villejardin, elle offre de nombreux parcs agrémentés de belles demeures anciennes, des hôtels élégants
équipés de piscines et de plage privée et de nombreux restaurants de fruits de mer avec vue sur
l’océan.
Valparaiso
Les grues y travaillent sans relâche, et les conteneurs en provenance du monde entier s’empilent les
uns sur les autres. Cependant, le charme de Valparaiso ne réside ni dans la beauté de ses édifices
datant de l’époque de sa prospérité économique ni dans l’originalité de ses tavernes typiques de ville
portuaire. Tout le charme réside dans le spectacle offert par les collines qui encerclent la ville telles des
sentinelles, où des milliers de petites maisons en bois de toutes les couleurs s’agrippent à leurs flancs
comme des nids d’oiseaux. Un labyrinthe obscur d’escaliers en pente raide, de ruelles tortueuses et
emmêlées ainsi que des funiculaires qui s’ébranlent en pétaradant permettent d’atteindre les hauteurs
de la ville. Ces monstrueuses machines anciennes, mais fiables, conduisent les visiteurs jusqu’aux
Miradores des collines. S’asseoir à la terrasse d’un des cafés situés là permet d’avoir une superbe vue
panoramique sur la baie et sur le port. Le Centre historique de Valparaiso a été déclaré patrimoine
culturel de l’humanité par l’UNESCO en juillet 2003.
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Santiago du Chili,
la capitale
Métropole moderne de plus de
cinq millions d’habitants, la
ville s’agite avec effervescence
face à l’imposante Cordillère
des Andes couronnée de neige.
Centre culturel et économique
du pays, c’ est une ville aux
multiples facettes, où se
côtoient l’ancien et le moderne ; l’architecture coloniale
baroque se mélange aux
buildings. Les plus vieux
quartiers se situent autour de
la Place d’Armes dans le
centre, ornée d’une statue
équestre
de
bronze
du
conquistador
Pedro
de
Valdivia, fondateur de la ville
de « Santiago de la nouvelle
extremadure » en 1541.
La plupart des édifices construits autour de la place datent du XVIIIe siècle : la cathédrale de style
néo-classique, l’ancien bâtiment de justice (devenu aujourd’hui le Musée Historique), la mairie et la « casa
colorada », maison coloniale qui abrite aujourd’hui le musée de la ville de Santiago. Au milieu du centre-ville
tumultueux, la Place d’Armes conserve un air tranquille : les peintres qui proposent leurs œuvres côtoient les
vendeurs de glace qui signalent leur présence à l’aide de clochettes, pendant que des joueurs d’échecs se
concentrent sur leurs pions. De la place, on peut se rendre à pied au palais présidentiel, récemment rénové :
c’est le palais présidentiel de la Moneda.
Une promenade en direction de la rivière Mapocho permet de découvrir le marché central, représenté par
une superbe structure métallique. C’est dans ce marché, au milieu des paniers regorgeant de fruits et des
étals de poissonniers que l’on déguste les meilleurs et plus frais poissons et fruits de mer de la ville, que les
nombreux petits restaurants font directement venir du Pacifique à leur table.
Le quartier de Bellavista est l’un des quartiers les plus animés de la capitale, le lieu de prédilection des
artistes et le quartier « bohème » de Santiago. On peut y visiter l’étonnante et originale demeure du célèbre
poète et prix Nobel Pablo Neruda, transformée en musée. Les nuits dans ce quartier sont très animées grâce
aux nombreuses salsothèques, théâtres alternatifs, restaurants gastronomiques et bars de jazz, où le visiteur
n’aura que l’embarras du choix.
Providencia dévoile une autre facette de la grande métropole : un quartier moderne où les bureaux
côtoient les commerces. Ce quartier, à l’architecture moderne, abrite principalement centres
commerciaux et boutiques élégantes. El bosque Norte est le quartier des pubs et des bars que
fréquentent les yuppies au moment du happy hour et la haute société chilienne à l’heure du dîner.
Du belvédère du Cerro San Cristóbal (colline Saint Christophe), colline boisée en plein centre ville, vous aurez
une vue panoramique de la ville. Lorsque le ciel est dégagé, les sommets des Andes semblent tout proches.
Et ses environs
Plusieurs vignobles qui se trouvent dans les environs de la capitale proposent des visites de leurs
domaines et de leurs caves où des dégustations des vins les plus nobles sont proposées (voir page
suivante, Route & Train du Vin).
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LA ROUTE DU VIN
Au XIXe siècle, les meilleurs ceps du Bordelais sont introduits au Chili. C’est en 1870 que les premiers
vignobles composés de ces ceps apparaissent dans la vallée de Colchagua, marquant ainsi le caractère
viticole de la région. Les œnologues vous feront partager les secrets de leurs derniers crus. La « route
du vin » est un circuit qui vous permettra de découvrir les vignobles de la vallée centrale et de vous
initier à la dégustation des meilleurs vins à travers des visites organisées d’anciens domaines viticoles
et de caves à la pointe des dernières technologies de vinification.
Le train du vin est une véritable machine qui permet de remonter le temps et de vivre les émotions et
les expériences vécues au début du XXe siècle. Le train, qui part de la ville de San Fernando, propose
un parcours de 90 minutes qui longe les principaux vignobles de la vallée de Colchagua jusqu’à Santa
Cruz. À bord, une dégustation de vins accompagnée d’un cocktail succulent vous attend.
L’accompagnement musical de chanteurs folkloriques vient parfaire ce voyage hors du temps.
LE SUD
L’ Araucanie est connue pour sa chaîne de lacs où de majestueux volcans se reflètent dans les eaux
brillantes, pour ses forêts froides et denses qui recouvrent la cordillère des Andes et pour les collines
verdoyantes de la mythique Île de Chiloé. C’est le territoire du peuple indigène Mapuche connu pour sa
tradition guerrière, installé en communauté dans les environs de Temuco, qui a su conserver ses
traditions, ses coutumes et parures.
On peut se rendre à partir de Temuco dans des réserves naturelles qui font partie du plus beau
patrimoine naturel chilien, comme le parc national Conguillío. Ce parc, dominé par le volcan Llaima, est
connu pour être le plus actif du Chili. Les araucarias, conifères en forme de parapluie originaires de la
zone recouvrent les flancs de ce volcan dont le sommet culmine à 3.124 mètres.
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La région des lacs & la route des volcans
Vers le Sud commence une succession de lacs d’une singulière beauté, tels que : Colico, Caburga et le
grand lac Villarica. Ce dernier abrite en ses extrémités Ouest et Est deux importants centres
touristiques : Villarica et Pucon, qui possèdent d’excellents hôtels et même un casino (à Pucon). Les
alentours de Pucón, bourgade touristique, et plus précisément la zone située au pied du volcan Villarica
et du lac qui porte le même nom, où s’étendent deux parcs nationaux, font le bonheur des amoureux de
la montagne, du VTT, du kayak et des randonnées équestres. Autre station estivale : Puerto Varas, sur
la rive du lac Llanquihue, dominé par quatre volcans imposants. C’est dans cette région que se situe la
Route des Volcans, qui englobe les parcs nationaux Conguillío, Huerquehue et Villarrica.
C’est ici également que vous pourrez faire la traversée des lacs, cette excursion qui prend naissance à
Puerto Varas, au Chili et se termine à Bariloche en Argentine. C’est une belle excursion scénique qui
s’effectue en bus et en catamaran, à travers les lacs Llanquihue, Todos los Santos, Frias et Nahuel Huapi.
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Plus au Sud, là où finalement la Vallée Centrale s’enfonce dans le Pacifique et où commence la
Patagonie chilienne, s’étendent de magnifiques forêts d’Alerces millénaires, le deuxième arbre le plus
ancien du monde. Certains de ces conifères ont plus de 3500 ans!
L’île de Chiloé
Les collines étonnamment vertes, les bateaux de pêche et les maisons sur pilotis composent le tableau
de cette île, sans oublier ses 150 églises et chapelles en bois. Elles représentent le seul exemple en
Amérique latine d’un style unique d’architecture religieuse en bois, et furent construites à l’initiative de
prédicateurs jésuites itinérants durant les XVIIe et XVIIIe siècles. Les plus belles d’entre elles furent
classées en 2000 au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Omniprésente, la mythologie chilote provient d’un mélange des religions des premiers habitants, les Huilliches, les Cuncos et les Onas,
habitants précolombiens de l’archipel, et des superstitions, surtout celtes, introduites par les Espagnols
et autres Européens.
NORD DE LA PATAGONIE, LA ROUTE AUSTALE
Au sud de Puerto Montt, la mer découpe le continent en dentelle, morcelé par les nombreux fjords et
canaux. La plupart des déplacements ici se font à l’aide de bateaux, de canots et de transbordeurs.
Ce n’est qu’au début des années 80 qu’une route a été tracée dans les recoins encore inexplorés du
nord de la Patagonie. La majeure partie de ces territoires est recouverte d’une épaisse forêt humide.
Aujourd’hui, la route australe relie Puerto Montt à Villa O’Higgins plus au sud, sur une distance de 1200
kilomètres, en traversant à plusieurs reprises la Cordillère des Andes. Elle est coupée à certains
endroits par des fjords pacifiques, où des bacs permettent d’effectuer la traversée. Une vaste solitude
règne dans ces territoires, interrompue ça et là par la présence de villages de pêcheurs ou par des
lotissements de colons. Mais la nature y est prodigieuse : on ne cessera d’admirer les forêts
enveloppées dans la brume grisâtre, les bras de mer silencieux accueillant des colonies d’éléphants de
mer, les glaciers suspendus, les volcans aux contours effilés. La route australe prend fin à
400 kilomètres au nord de Puerto Natales, à Puerto Edén, la seule localité habitée de la région des
canaux patagoniques ; elle compte 170 habitants, dont une grande partie sont des descendants de
l’ethnie des indiens Kaweskar.
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Les canaux australs s’étendent du nord au sud sur plus de 1.600 km. Ils se caractérisent par une
morphologie enchevêtrée et un climat rigoureux. À mesure que l’on s’enfonce dans les canaux et les
fjords, on arrive à la magnifique Laguna San Rafael, classée Réserve de la Biosphère en 1979 par
l’UNESCO, certainement l’un des plus grands spectacles qu’offre la nature au Chili, visible uniquement
de la mer. Des fragments de glace grands comme des maisons flottent dans l’eau, devant une paroi de
plusieurs kilomètres de large et de 60 mètres de haut. Si les conditions météorologiques le permettent,
il est possible de s’approcher à deux cents mètres de la paroi glacière avec des canots. Assister au
spectacle d’énormes pans de glace qui se détachent de cette muraille dans un grand fracas est vraiment
impressionnant.
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SUD DE LA PATAGONIE, TORRE DEL PAINE, TERRE DE FEU ET CAP HORN
Comment ne pas être époustouflé par le spectacle extraordinaire qu’offre le massif du Paine, à
l’extrême sud du Chili, véritable miracle de la nature connu dans le monde entier, et par l’étendue
infinie des steppes de la Terre de Feu. La Patagonie, pointe la plus australe du continent américain, a
toujours attiré l’imaginaire des hommes et les voyageurs. Hernando de Magallanes a été le premier
européen à fouler ces terres inhospitalières du bout du monde torturées par les vents. En 1520, cet
explorateur découvre le détroit reliant l’Atlantique au Pacifique, qui a hérité de son nom.
Alors que l’Argentine possède la plus grande partie de la Patagonie correspondant à une immense
étendue de steppe dépourvue de végétation, le territoire chilien possède les territoires constitués d’îles
pluvieuses et renfermant les Torres del Paine, massif montagneux grandiose. Classé Réserve de la
Biosphère depuis 1978, ce parc, dont le plus haut sommet culmine à 3.050 mètres au-dessus du niveau
de la mer abrite des tours colossales et des cornes de granite et de roche qui lui ont valu sa réputation
mondiale. Certains de ces sommets sont toujours des glaciers. La proximité du Campo de Hielo Sur
explique la présence de nombreuses rivières, lagunes et lacs qui proviennent du dégel de ses glaciers.
À Punta Arenas, ville la plus australe du Chili, les palais construits le long des eaux bleues du Détroit de
Magellan témoignent de l’époque de prospérité que connut la ville au XIXe siècle, lorsque les
immigrants d’origine européenne firent fortune avec le négoce de la laine de mouton. C’est de là que
les bateaux à destination des canaux de la Terre de Feu et de l’Antarctique lèvent l’ancre, à la rencontre
des phoques, otaries, pingouins et baleines.
La terre de feu, cette île de mystères et de légendes donne accès à un paysage unique riche en lieux
de pêche sportive. Il est également possible de découvrir cette zone à travers la visite d’estancias,
l’observation de la faune et de la flore.
Le Cap Horn est le nom de la pointe la plus australe de l’archipel de la Terre de Feu, à l’extrême sud
du Chili, où s’unissent les océans Pacifique et Atlantique. Pendant de nombreuses années il figurait sur
les cartes de navigation comme un des points principaux de passage des embarcations à voile qui
faisaient du commerce autour du monde, en dépit du danger que représentaient ses eaux
particulièrement turbulentes, ses vents cinglants, ses courants et la présence d’icebergs. Depuis
l’ouverture du canal de Panama, la navigation marchande s’est considérablement réduite dans cette
zone. Pourtant, la navigation dans les eaux du Cap Horn est toujours considérée comme l’un des plus
grands défis de navigation et particulièrement des coureurs du tour du monde. Cette partie du monde
fait maintenant l’objet d’organisations d’évènements sportifs comme d’importantes régates de yachts,
celle du Vendée Globe étant la plus connue.
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L’ILE DE PAQUES & L’ARCHIPEL JUAN FERNANDEZ (ILE DE ROBINSON CRUSOE)
Perdues au milieu de l’Océan Pacifique, deux îles chiliennes attirent le voyageur : il s’agit de la mystique
Ile de Pâques et de l’archipel Juan Fernandez, berceau de la légende de Robinson Crusoé.
Ile de Pâques, ainsi baptisée par les pays occidentaux, ou Rapa Nui, ainsi nommée par la population
autochtone, ses habitants la nomme encore Te Pito o Te Henua / le nombril du monde. C’est l’île la
plus isolée du monde. Ce territoire à l’aspect vallonné et au climat subtropical est le berceau d’une
culture prodigieuse, originaire de la Polynésie. Les célèbres Moais, ces statues de pierre volcanique
pouvant atteindre 21 mètres de hauteur, représentent les ancêtres des Pascuans, et les symboles
gravés sur les « tablettes parlantes » (appelées Rongo-Rongo) transmettent les anciennes légendes.
Les Moais furent jetés à terre lors des guerres tribales ; plus tard, presque toute la population de l’île
fut décimée par des marchands d’esclaves et des éleveurs de moutons sans scrupules. Aujourd’hui, les
habitants de Rapa Nui sont réputés pour être chaleureux et ouverts.
L’île bénéficie d’un climat chaud et agréable tout au long de l’année et possède des plages de sable
blanc aux eaux tièdes, comme la plage d’Anakena. Elle abrite également un milieu naturel remarquable,
composé de vertes vallées où se dressent de majestueux volcans. Ces sites sont protégés et font partie
du parc national Rapa Nui, tout comme les vestiges archéologiques qu’elle abrite et les lieux où se
déroulent les cérémonies.
L’archipel Juan Fernandez (ile de Robinson Crusoé)
Composé de trois îles, l’île Robinson Crusoé, l’île Alexander Selkirk et l’île Santa Clara, il a été déclaré
Parc National en 1935 et Réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO en 1977, en raison de son
riche écosystème ; il abrite des espèces qui n’existent nulle part ailleurs sur le globe, et qui présentent
un grand intérêt pour les Botanistes. L’archipel abrite des sommets qui atteignent 1.500 mètres
d’altitude ainsi qu’une plage aux eaux clémentes idéale pour la pratique de la plongée sous-marine.
L’archipel servit de refuge à des pirates comme Cook, Eaton, Davis, Sharp et autres. Des navigateurs et
des explorateurs y faisaient escale pour s’approvisionner en bois, en eau et en vivres fraîches.
Alexander Selkirk, marin écossais, fut la source d’inspiration du très célèbre roman de Daniel Defoe ; il
passa réellement quatre années seul sur cette îlot, de 1704 à 1709. Aujourd’hui, les quelques 600
habitants de Juan Fernandez vivent principalement de la pêche à la langouste et du tourisme.
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NOMADS OF THE SEA, luxe et aventure australe au nord de la Patagonie chilienne
Un voyage exclusif au cœur des fjords
à bord d’un bateau de luxe n’offrant que 12 cabines
Nomads of the Seas est l'un des voyages les plus extraordinaires que l'on puisse faire sur le continent
sud-américain. Inspiré de l’esprit nomade, ce concept se démarque par son originalité à s’adapter
parfaitement aux situations de voyage en fonction des régions visitées.
C’est la raison pour laquelle il n’existe pas d’itinéraire précis et contraignant mais une région dans
laquelle se feront les excursions en fonction des saisons, des migrations d’oiseaux et de mammifères
marins et enfin en fonction de l’intérêts de chacun des passagers.
Seule une petite structure, encadrée d’une équipe de grands professionnels ayant à disposition les
moyens technologiques les plus modernes sont à même de vous faire partager ce nouveau concept de
voyage.
Votre bateau naviguera la nuit vers un lieu choisi par le capitaine et l’équipe des guides, chacun
spécialisé dans un domaine particulier en fonction des critères précédemment cités. Au matin, vous
serez réveillé par la descente de l’ancre sur le fond d’un fjord. Au petit-déjeuner, vous aurez la surprise
de découvrir un paysage nouveau que vous pourrez observer depuis le bateau. C’est également le
moment où votre guide vous indiquera les possibilités d’excursions pour la journée dans cette nouvelle
région. Le soir chacun se retrouvera pour se raconter son expérience de la journée autour des meilleurs
vins chiliens ou en profitant de l’un des jacuzzi situés sur le pont supérieur du bateau.
Chaque jour est une nouvelle aventure, l’occasion de découvertes insolites dans un paysage vierge de
toute civilisation. Imaginez l'immensité sauvage de la onzième région du Chili principalement constituée
de réserves et de parcs nationaux. Une région extrêmement difficile d'accès, riche d'une faune et d'une
flore uniques au monde.
Dans un monde devenu de plus en plus accessible, laissez-vous emmener au cœur de la nature vierge
de la région d’Aisen. Découvrez l’un des endroits les plus reculés de la planète. Vivez une aventure,
mais dans des conditions idéales…
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DESERT D’ATACAMA, dans le nord du pays
San Pedro de Atacama situé à 2000m d’altitude, dominé par des volcans culminant à plus de 6000m a
été pendant des millénaires l’oasis dans lequel les voyageurs s’arrêtaient pour s’abreuver, se nourrir et
récupérer des longues étapes parcourues dans les grands déserts du nord du Chili.
C’est dans une ancienne parcelle, entourée d’un mur historique qui a abrité pendant des siècles
muletiers et bergers, qu’a été créée une maison de pierre, de bois et de terre dans le but de continuer
d’héberger les voyageurs privilégiés venus découvrir les beautés du désert de l’Atacama.
Awasi, l’Atacama en exclusivité… le plus exclusif des hôtels de la région.
C’est un endroit unique pour contempler l’immensité, apprécier les détails les plus simples, mettre en
valeur son corps et son esprit dans un environnement unique. Durant la journée, les toits de
chaumes laissent passer une lumière tamisée alors que le soir les flambeaux rendent hommage à la
pureté du ciel de l’Atacama.
Une séance de lecture, un bain de sel de l’Atacama ou un verre de vin au coin du feu sont quelques
exemples des détails qui permettent de profiter de chaque instant de votre séjour.
Awasi est constitué de 8 chambres construites selon les méthodes traditionnelles avec l’espace suffisant
permettant repos et relaxation.
Awasi met à disposition de chacune de ces chambres, un véhicule et un guide permettant à ses
visiteurs de découvrir selon leurs envies cette magnifique région de l’Atacama.
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PARC NATIONAL TORRES DEL PAINE, à l'extrême sud du Chili
Le Parc National Torres del Paine (Parque Nacional Torres del Paine) est situé entre la Cordillère des
Andes et la steppe de Patagonie. Administrativement, il appartient à la XIIe région de Magallanes et de
l'Antarctique chilien et à la province de Última Esperanza.
D'une surface de 181 414 hectares, le parc fut créé le 13 mai 1959. Il a été déclaré réserve de
biosphère, le 28 avril 1978 par l'UNESCO. C’est certainement l’un des plus beaux parcs nationaux de
Patagonie, voisin de l’immense parc national des glaciers en Argentine. Situé à 112 km au nord de
Puerto Natales et à 312 kilomètres de la ville de Punta Arenas, il fait partie des onze zones protégées
existantes dans la Région de Magellan. Sa principale fonction est la conservation des paysages, des
écosystèmes, des espèces et de la diversité génétique. Sa surface se caractérise par son hétérogénéité
paysagère, où convergent des montagnes, des glaciers, des vallées, des étangs et de grands lacs.
Il tient son nom de trois formations granitiques emblématiques du parc, les Torres (Tours) del Paine,
qui lui confèrent un fort attrait touristique. De nombreux chemins et refuges permettent d'en faire un
lieu majeur de trekking.
Pour une découverte optimale de la région, il convient de dormir au minimum 2 à 3 nuits dans le parc
national. Diverses formules d'excursions et de logement peuvent vous être proposées en fonction de
vos attentes. Si plusieurs auberges proposent un logement plutôt modeste dans le parc, nous
recommandons trois options de logement :
La première et la plus confortable est la formule offerte par l’hôtel Explora qui propose des séjours de
4 nuits ou 8 nuits dans le parc incluant tous les transferts, excursions et repas pendant le séjour. Les
excursions se font en groupes de 10 personnes accompagnés de guides bilingues, espagnol et anglais.
La deuxième et la plus traditionnelle consiste à dormir 3 nuits dans l’une des auberges du parc et
d’être accompagné d’un guide parlant français pendant toute la durée du séjour. Les excursions se font
en privé en fonction des désirs de chaque client et des conditions rencontrées.
La troisième propose le logement dans un campement très confortable situé en périphérie du parc
destiné aux personnes désireuses de se rapprocher de cette nature vierge qu’offre cette région du sud
de la Patagonie. Les excursions se font en petits groupes accompagnés de guides bilingues espagnol et anglais.
Chili
Décembre08
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