IB) Finir l’exercice : qqs éléments pour traiter la 2ième partie RT= recette totale Rm= recette marginale, c’est à dire la recette de la dernière unité vendue. Chaque bijou étant vendu au même prix on a l’égalité Rm=prix=RM BT= bénéfice total donc BT= RT – CT L’optimum du producteur c’est à dire la quantité que le producteur doit produire pour maximiser son profit correspond à la quantité pour laquelle il y a égalité entre la recette marginale (ou le prix ici) et le coût marginal. En effet, l’entreprise produit tant que la dernière unité rapporte plus qu’elle ne coûte. Quand une unité supplémentaire rapporte autant qu’elle coûte l’entreprise n’a pas intérêt à produire au-delà, sinon il y aurait une perte marginale (ou Bm négatif). Dans cet exercice le profit maximum est atteint pour une quantité produite de 9 lots de 1000 bijoux. II- L’équilibre de marché en concurrence pure et parfaite. Pour les micro-économistes pour que le marché fonctionne de façon optimale c’est à dire qu’il permette un retour à l’équilibre entre O et D, il faut que les conditions de la concurrence pure et parfaite soient observées. Dans ces conditions la flexibilité des prix égalise offre et demande et le marché se régule automatiquement. A) Les conditions de la CPP. La concurrence pure et parfaite n'existe pas dans la réalité, elle correspond toutefois à un schéma idéal que les économistes libéraux ont tracé. Cette notion ne doit donc être conçue qu'en tant que base de raisonnement. Ce schéma de concurrence se caractérise par la réunion de cinq conditions : l'atomicité du marché. L'atomicité d'un marché se caractérise par la présence d'un grand nombre d'offreurs et de demandeurs. Ces offreurs et ces demandeurs doivent être de taille réduite (« atomes »). On dit qu'il y a atomicité d'un marché lorsqu’aucun agent du marché (acheteur ou vendeur) ne peut, par sa seule action exercer une influence sur les conditions du marché. En bref, cela signifie qu'un seul acheteur ou un seul vendeur ne peut, par sa seule action, faire baisser le prix du marché. Ainsi, aucun vendeur ou acheteur ne représente un poids suffisant pour influencer les conditions du marché et notamment le prix d'équilibre. Cette situation d'atomicité suppose l'absence totale de monopole, l'absence totale d'entente entre les groupes d'entreprise, l'absence de position dominante. (Le prix correspond donc un prix d'équilibre déterminé par le marché et ce prix imposera à tous les agents, qu'ils soient consommateurs ou producteurs. Si l'on prend l'exemple du marché du travail, la concurrence pure et parfaite se caractériserait par le fait qu'aucun travailleur ou groupes de travailleurs ne pourrait prendre de décisions susceptibles de modifier sensiblement la quantité globale de travail disponible est donc le salaire d'équilibre -- cela supposerait donc l'absence de syndicats ou de groupes de pression.) Libre entrée sur le marché Dans cette hypothèse l'accès des offreurs ou des demandeurs sur un marché doit être totalement libre. Toute réglementation imposant des conditions préalables à l'exercice d'une activité est donc exclue. On devrait pouvoir librement créer une pharmacie, par exemple. Pas de barrières à l’entrée. Des investissements très lourds dans certaines activités pourraient constituer des barrières à l’entrée. l'homogénéité du produit. Tous les produits offerts sur le marché doivent être comparables ou homogènes. Ils doivent être indifférenciés. En d'autres termes chacune des unités proposées par les offreurs doit être totalement interchangeable. Curieusement, cela suppose l'absence de publicité et cela suppose aussi que les vendeurs ne pratiquent pas une politique de différenciation des produits, en particulier par la marque du produit. (Pour en faire une application au marché du travail, cela supposerait que les employeurs soient indifférents à la personnalité des travailleurs. De ce point de vue, un employeur n'établirait pas une relation avec un travailleur mais se contenterait d'acheter des heures de travail en étant indifférent au fait que ces heures soient effectuées par untel ou untel. ) En cas d'absence d'homogénéité, les lois du marché se trouvent donc remises en question parce que l'offre et la demande ne sont plus seulement fonction du prix mais de toutes les caractéristiques qui sont susceptibles de différencier chaque unité échangée sur le marché. La transparence du marché. La transparence d'un marché se caractérise par une parfaite circulation de l'information sur les conditions du marché. Cela signifie qu'à tout moment, les acheteurs doivent pouvoir connaître les caractéristiques du produit et l'ensemble des prix pratiqués par les entreprises. De même, cela suppose que les producteurs puissent connaître à tout moment les conditions de prix et de production de leurs concurrents. De ce point de vue, la concurrence ne peut jouer que si, à chaque instant, tout le monde connaît les prix proposés et les quantités offertes ou demandées par tous les autres agents. Tout événement susceptible de modifier les conditions d'échange est aussitôt connu par tout le monde. La parfaite mobilité des facteurs de production. Les facteurs de production doivent pouvoir librement circuler. Cela suppose que les entreprises puissent continuellement déplacer les facteurs de production d'un produit pour pouvoir s'adapter aux variations de la demande. Encore une fois, si on fait une application au marché du travail, cela supposerait que les employeurs puissent déplacer d'une activité à une autre n'importe quel volume d'heures de travail ou de salariés, et cela de manière instantanée. Même si ce modèle est théorique et très éloigné de la réalité, notons tout de même que certains marchés s’en rapprochent comme celui des capitaux. Par contre, sur le marché des biens et des services ou sur le marché du travail, les lois du marché ne peuvent, tout au plus, que refléter quelques tendances. Il est vrai, par exemple, qu'en période de chômage les salariés subissent une pression à la baisse des salaires. Il n'en demeure pas moins que le fonctionnement global et concret des marchés s'écarte considérablement de cette modélisation car les entreprises mettent en place des stratégies limiter la concurrence. Document 5 Le marché de la fraise en Sologne. Lire et comprendre le texte puis traiter les questions qui se trouvent à la suite du document.