CLIMAT ET BIODIVERSITÉ

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CLIMAT ET BIODIVERSITÉ
6 novembre 2014
14h30 – 18h
Maison des Océans
195 rue Saint Jacques, Paris 5e
En partenariat avec
© IRD – Vincent Simonneaux, © INRA Alain Beguey, © CNRS Photothèque – Renaud BOISTEL
Rencontre avec les experts
français du GIEC et de l’IPBES
INTRODUCTION
Changements climatiques, perturbation du fonctionnement
des écosystèmes et altération de la biodiversité sont liés.
Mais les connaissances sur ces interactions sont encore
très insuffisantes et restent en conséquence peu prises
en compte. Il est donc essentiel d’en faire connaître les
implications au plus grand nombre et de rapprocher
davantage les communautés de recherche de ces deux
domaines.
Les scientifiques qui exposent aujourd’hui leurs travaux
ont la particularité d’être des contributeurs à deux
interfaces science-politique majeures, le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et la
Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et
les services écosystémiques (IPBES). Leurs objectifs sont
d’évaluer l’état de la science sur leurs sujets respectifs
et de rendre disponible, à tous, un socle commun de
connaissances établi de manière transparente et objective
pour que les responsables politiques puissent définir
des réponses à même de prévenir ou de faire face aux
conséquences des changements attendus.
Nous avons l’honneur d’accueillir Madame la ministre de
l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie pour
introduire cette conférence.
Réunissant plusieurs membres des instances de
gouvernance du GIEC et de l’IPBES, une première table
ronde présentera ces deux plates-formes internationales,
les principaux enjeux qui guident leurs actions ainsi que
les liens à construire entre elles.
Trois séquences d’exposés et de discussion permettront
ensuite de partager et de mettre en débat les dernières
connaissances sur des points-clés des interactions entre
climat et biodiversité : les impacts des changements
climatiques sur la biodiversité, le fonctionnement des
écosystèmes et les services écosystémiques ; les effets
des changements de biodiversité sur le climat (rétroactions
biosphère-climat) et, finalement, les implications socioéconomiques des interactions climat-biodiversité.
La Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB)
et le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable
et de l’Energie (Observatoire national sur les effets du
réchauffement climatique, ONERC ; Commissariat général
au développement durable, CGDD) sont très heureux de
vous accueillir dans la magnifique enceinte de l’Institut
Océanographique, notre partenaire, et vous souhaitent
une conférence riche d’enseignements et d’échanges.
Jean-François Silvain
Président de la Fondation pour la Recherche
sur la Biodiversité
Laurent Tapadinhas
Directeur de la recherche et de l’innovation, Ministère de
l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
PROGRAMME
14h30–14h35
Animation : Frédéric Denhez (journaliste scientifique)
MOT DE BIENVENUE ET ACCUEIL DE LA MINISTRE
Jean-François Silvain (FRB)
14h35–14h45
INTRODUCTION
Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie
14h45–15h15
L’EXPERTISE INTERGOUVERNEMENTALE SUR LE CLIMAT
ET LA BIODIVERSITÉ : LE GIEC ET L’IPBES
Table ronde :
Marc Fleurbaey (GIEC)
Jean Jouzel (GIEC)
Anne Larigauderie (secrétaire exécutive, IPBES)
Paul Leadley (IPBES, GIEC)
15h15–15h30
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
15h30–15h55
THÈME 1 : les impacts des changements climatiques sur la
biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes et sur les services
écosystémiques : aspects terrestres et marins
Grégory Beaugrand (GIEC)
Paul Leadley (IPBES, GIEC)
15h55–16h15
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
Panel de trois experts :
Grégory Beaugrand (GIEC)
Romain Julliard (IPBES)
Paul Leadley (IPBES, GIEC)
16h15–16h40
THÈME 2 : Les interactions climat – biodiversité (rétroactions
biosphère - climat) : aspects terrestres et marins
Laurent Bopp (GIEC)
Nathalie de Noblet (LSCE-IPSL)
16h40–17h00
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
17h00–17h25
THÈME 3 : implications socioéconomiques des interactions
entre changement climatique et biodiversité
Franck Lecocq (GIEC)
Marie Roué (IPBES)
17h25–17h45
ÉCHANGES AVEC LE PUBLIC
Panel de trois experts :
Franck Lecocq (GIEC)
Marie Roué (IPBES)
Jean-Michel Salles (IPBES)
17h45–18h00
CLÔTURE
Gilles Boeuf (Suppléant au vice-président de l’IPBES)
BIOGRAPHIES
ANIMATION
Frédéric DENHEZ
Frédéric Denhez, écrivain, journaliste, chroniqueur pour
« CO2, mon amour » (France Inter), a écrit de nombreux
ouvrages sur le climat dont Les Colères du temps,
réalités et imaginaires des désordres climatiques
(Buchet Chastel, 2014). Son dernier ouvrage « Cessons
de ruiner nos sols ! » (Flammarion, 2014) s’intéresse à la
baisse de la qualité et de la quantité des sols en France.
INTERVENANTS SCIENTIFIQUES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE :
Nathalie DE NOBLET
Grégory BEAUGRAND
Nathalie de Noblet est physicienne et
climatologue, chercheur au CEA et au
Laboratoire des Sciences du Climat et de
l’Environnement (LSCE), et directrice-adjointe
du labex BASC (biodiversité, agrosystèmes,
société, climat) basé à Saclay.
Grégory Beaugrand, océanologue spécialisé en
bioclimatologie, est chercheur au CNRS au
Laboratoire d’océanologie et de géosciences
(LOG) des Universités de Lille et du Littoral
Côte d’Opale. Il est auteur principal du Groupe
II (conséquences, adaptation et vulnérabilité)
du 5e rapport du GIEC.
Gilles BOEUF
Gilles Bœuf est président du Muséum
national d’Histoire naturelle depuis 2009.
Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie
et spécialiste de la biodiversité des océans,
il a dirigé l’Observatoire Océanologique de
Banyuls-Laboratoire Argo. Il est élu en 2013
professeur invité au Collège de France à la Chaire
« développement durable, énergie, environnement
et sociétés ». Il a été distingué en 2009 de la médaille du Chevalier de
l’Ordre National du mérite, et en 2013 de la Grande médaille Albert 1er
de l’Institut Océanographique de Monaco pour l’ensemble de sa carrière,
dédiée aux océans. Il est membre du Conseil scientifique du patrimoine
naturel et de la biodiversité (CSPNB), conseil placé auprès de la ministre
de l’Ecologie. Il est suppléant au vice-président de l’IPBES.
Laurent BOPP
L a u re n t B o p p e s t o c é a n o g r a p h e ,
climatologue, et chercheur au CNRS. Il dirige
une équipe de recherches sur les liens entre
climat et biogéochimie marine au sein du
Laboratoire des Sciences du Climat et de
l’Environnement (LSCE), et est l’auteur de :
« Les poissons vont-ils mourir de faim (et nous
avec) ? » (Le Pommier, 2010). Il est auteur principal
du Groupe I (les éléments scientifiques) du 5e rapport du GIEC
notamment sur le cycle du carbone et les cycles biogéochimiques.
Marc FLEURBAEY
Marc Fleurbaey, économiste et philosophe,
enseigne à l’Université de Princeton (EtatsUnis). Spécialiste des questions d’équité
et de justice sociale en lien avec les défis
environnementaux, il a contribué au groupe III
du 5 e rapport du GIEC, sur les mesures
d’atténuation du changement climatique et a
en particulier coordonné le chapitre « développement
durable et équité ».
Jean JOUZEL
Climatologue et glaciologue, Jean Jouzel
est membre du bureau du GIEC, viceprésident depuis 2002 du Groupe I sur
les bases scientifiques des changements
climatiques. A ce titre, il obtient avec le
GIEC le prix Nobel de la Paix en 2007, coattribué à Al Gore. Médaille d’Or du CNRS,
en 2012, il a reçu le prix Vetlesen. Il est membre
du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE)
qu’il a dirigé de 2002 à 2008.
Romain JULLIARD
Romain Julliard est écologue et directeur
du Centre d’écologie et de sciences de la
conservation (CESCO) au Muséum national
d’Histoire naturelle (MNHN). Il est également
directeur scientifique du programme national
de sciences participatives du MNHN, VigieNature. Il est membre de l’équipe spéciale sur
les connaissances et les données de l’IPBES.
Anne LARIGAUDERIE
Anne Larigauderie est écologue et secrétaire
exécutive de l’IPBES depuis janvier 2013.
Elle était auparavant directrice de Diversitas,
le programme scientifique international dédié
aux sciences de la biodiversité, sous l’égide du
Conseil international des unions scientifiques
(en anglais ICSU) et de l’Unesco. Elle a été faite
en 2010 Chevalier de l’Ordre national de la Légion
d’Honneur.
Paul LEADLEY
Paul Leadley est professeur à l’Université
Paris-Sud Orsay dans le laboratoire Écologie,
Systématique et Évolution. ll est un spécialiste
de la modélisation de la biodiversité et des
services écosystémiques et de l’utilisation des
scénarios pour produire des outils d’aide à la
décision et l’élaboration de plans d’adaptation. Il
est membre du Groupe d’experts multidisciplinaire (GEM) de l’IPBES,
dont la fonction est d’assurer la gouvernance scientifique et technique
de l’IPBES. Il est le coordinateur de la 4e édition des perspectives
mondiales de la diversité biologique (Global Biodiversity Outlook-4) de
la Convention sur la diversité biologique (CDB), parue en octobre 2014. Il
a également été auteur principal du Groupe II (conséquences, adaptation
et vulnérabilité) du 5e rapport du GIEC.
Franck LECOCQ
Franck Lecocq est ingénieur en chef des
Ponts, des Eaux et des Forêts, et directeur
du Centre international de recherche sur
l’environnement et le développement (CIRED).
Ses recherches sont consacrées à l’économie
du changement climatique, notamment à la
distribution des efforts de réduction des émissions
et à l’équité, aux liens entre changement climatique et développement,
aux marchés du carbone, à l’adaptation et à la place des forêts dans les
politiques climatiques. Franck Lecocq est auteur principal du groupe III
sur les mesures d’atténuation du changement climatique des 4e et 5e
rapports du GIEC.
Marie ROUÉ
Marie Roué est anthropologue et directrice
de recherche émérite au CNRS. Elle est
une spécialiste des savoirs autochtones et
locaux sur la biodiversité (ethnobiologie).
Elle est membre de l’équipe spéciale sur
les connaissances locales et autochtones de
l’IPBES.
Jean-Michel SALLES
Jean-Michel Salles est directeur de recherche
au CNRS. Il dirige le Laboratoire montpelliérain
d’économie théorique et appliquée (LAMETA).
Il a été vice-président du groupe de travail
sur l’étude « Approche économique de
la biodiversité et des services liés aux
écosystèmes - Contribution à la décision
publique » (2009). Il est membre du Conseil
scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité
(CSPNB). Il est auteur principal de l’évaluation « pollinisation et
pollinisateurs en lien avec la production alimentaire » de l’IPBES (en cours).
Jean-François SILVAIN
Jean-François Silvain, directeur de recherche
à l’IRD, est Président de la Fondation pour la
Recherche sur la Biodiversité (FRB) depuis
avril 2014, après en avoir été Président du
Conseil Scientifique de 2008 à 2013. JeanFrançois Silvain est directeur de l’unité Diversité,
Ecologie et Evolution des Insectes Tropicaux
(DEEIT) de l’IRD, associée au laboratoire Evolution,
Génomes et Spéciation (LEGS) du CNRS, à Gif-sur-Yvette. L’unité DEEIT
s’intéresse aux réponses des insectes tropicaux aux changements
globaux, qu’il s’agisse de modifications anthropiques directes des milieux
tropicaux, ou des conséquences indirectes des activités humaines. JeanFrançois Silvain est membre du Conseil scientifique du patrimoine naturel
et de la biodiversité (CSPNB).
Groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat (GIEC)
En anglais : Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat (GIEC) a été créé en 1988 avec pour mandat d’évaluer
l’information scientifique, technique et socio-économique
disponible en rapport avec la question du changement
du climat.
Le GIEC a publié en 2014 sa 5e évaluation, dont le rapport
de synthèse a été présenté à Copenhague la semaine dernière.
Ce rapport rappelle la contribution importante de l’homme dans
le changement climatique et l’acidification des océans. Cette
synthèse a été remise par le président du GIEC Monsieur Rajendra
Kumar Pachauri à la Ministre Ségolène Royal le 5 novembre
à Paris.
Le GIEC a pour mandat d’évaluer, sans parti pris et de manière
méthodique et objective, l’information scientifique, technique et
socio-économique disponible en rapport avec la question du
changement du climat.
Ces informations sont sélectionnées parmi les études effectuées
par des organismes pluridisciplinaires internationaux et publiées
dans des revues scientifiques.
Le GIEC travaille à dégager clairement les éléments qui relèvent
d’un consensus de la communauté scientifique et à identifier
les limites d’interprétation des résultats.
La compréhension des fondements scientifiques du changement
climatique provoqué par l’homme doit permettre d’en établir les
conséquences et d’envisager des stratégies d’adaptation et
d’atténuation.
Les rapports ne doivent pas préconiser de choix de nature
politique. La formule constamment rappelée à ce sujet est qu’il
faut être « policy relevant, but not policy prescriptive ».
Participation de la France
35 experts de laboratoires français ont contribué au 5e rapport
d’évaluation du GIEC.
Plate-forme intergouvernementale sur la
biodiversité et les services écosystémiques
(IPBES)
En anglais : Intergovernmental Platform on Biodiversity
and Ecosystem Services
La plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les
services écosystémiques (IPBES) a été créée en avril 2012
afin de renforcer l’interface science-politique au sujet de la
biodiversité et des services écosystémiques.
Les travaux de l’IPBES ambitionnent d’avoir le même impact
médiatique et politique pour la biodiversité que ceux du GIEC pour
le climat. Le budget et le programme de travail 2014-2018 ayant
été adoptés en décembre 2013, les travaux démarrent tout juste :
le premier rapport d’évaluation sera publié début 2016 et portera
sur « pollinisation et pollinisateurs liés à la production alimentaire ».
17 autres « livrables » sont attendus d’ici 2018, dont des
évaluations de l’état de la biodiversité par région, des
évaluations sur la dégradation et la restauration des terres, sur
les espèces exotiques envahissantes, ainsi que sur des aspects
méthodologiques comme une évaluation des outils et méthodes
d’aide à la décision au travers des scénarios et modèles.
L’IPBES compte aujourd’hui 121 membres et son secrétariat,
dirigé par Anne Larigauderie (Française), est situé à Bonn, en
Allemagne.
Participation de la France
L’animation scientifique à l’échelle française pour l’IPBES
a été confiée à la Fondation pour la Recherche sur la
Biodiversité (FRB) par les différents ministères concernés :
affaires étrangères, recherche et écologie.
17 experts français ont d’ores et déjà été sélectionnés par la plateforme dans le cadre de deux appels à candidatures. D’autres
personnes s’ajouteront probablement à cette liste d’ici début
2015, un troisième appel à candidatures d’experts devant être
lancé prochainement pour sélection par le Groupe d’experts
multidisciplinaires de l’IPBES.
La Fondation pour la Recherche
sur la Biodiversité
La FRB est une plateforme entre
les différents acteurs scientifiques
et les acteurs de la société sur la
biodiversité. Elle a été créée en 2008, à la suite du Grenelle de
l’environnement, avec le soutien des Ministères de la recherche
et de l’écologie et de huit établissements publics de recherche.
Susciter l’innovation, promouvoir des projets scientifiques en lien
avec la société et développer études, synthèses et expertises
sont autant d’actions au coeur de son dispositif. À ce jour, une
centaine de structures, associations, entreprises, gestionnaires ou
collectivités, ont rejoint la FRB autour d’un but : relever ensemble
les défis scientifiques de la biodiversité.
Site de la FRB :
www.fondationbiodiversite.fr
Ministère de l’écologie, du développement
durable et de l’énergie (MEDDE)
Le Ministère de l’Écologie, du
Développement Durable et de l’Énergie
(MEDDE) prépare et met en œuvre la
politique du gouvernement dans les
domaines du développement durable,
de l’environnement et des technologies
vertes, de la transition énergétique et de l’énergie, notamment en
matière tarifaire, du climat, de la prévention des risques naturels
et technologiques, de la sécurité industrielle, des transports et
de leurs infrastructures, de l’équipement, de la mer, à l’exception
de la construction et de la réparation navales, ainsi que dans les
domaines des pêches maritimes et de l’aquaculture.
Il élabore et met en œuvre la politique de lutte contre le
réchauffement climatique et la pollution atmosphérique.
Composante du MEDDE,
l’Observatoire national sur
les effets du réchauffement
climatique (ONERC) a été créé
en 2001 dans le but de prendre
en compte les questions liées aux
effets du changement climatique.
L’ONERC travaille en liaison avec le GIEC dont il est le point
focal pour la France.
C’est ainsi l’ONERC qui a coordonné la mobilisation des 35
experts de laboratoires français qui ont participé au 5e rapport
d‘évaluation du GIEC sorti en 2014.
Composante du MEDDE,
le commissariat général au
COMMISSARIAT
développement durable (CGDD)
a été créé en 2008 pour animer
GÉNÉRAL AU
et assurer le suivi de la stratégie
DÉVELOPPEMENT
nationale de développement
DURABLE
durable de la France, et
contribuer à son déploiement. Il
vise d’abord à organiser l’activité
interministérielle sur le développement durable ; il a par exemple
organisé le Grenelle de l’environnement.
Le commissaire général au développement durable assure
également la fonction de délégué interministériel au
développement durable.
Il promeut une gestion durable des ressources rares.
Il est associé aux négociations européennes et internationales
sur le climat.
Il participe à l’élaboration des programmes de recherche
concernant ses attributions.
Deux organismes rattachés au MEDDE sont particulièrement
impliqués dans l’organisation de cette conférence et sur les sujets
climat et biodiversité : L’Observatoire national sur les effets
du réchauffement climatique (ONERC) et le Commissariat
général au développement durable (CGDD)
Site du MEDDE :
www.developpement-durable.gouv.fr
L’ONERC a trois missions :
• Collecter et diffuser les informations, études et recherches
sur les risques liés au réchauffement climatique et aux
phénomènes climatiques extrêmes.
• Formuler des recommandations sur les mesures de
prévention et d’adaptation à envisager pour limiter les risques
liés au changement climatique.
• Contribuer au dialogue sur le changement climatique avec
les pays en développement.
Site de l’ONERC :
www.developpement-durable.gouv.fr/Presentation-etmissions.html
Via sa direction de la recherche et de l’innovation (DRI), il a la tutelle
de la plupart des organismes scientifiques, technologiques, de
recherche ou industriels du MEDDE. Il comprend aussi le service
de l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère, ainsi que
le service de l’économie, de l’évaluation et de l’intégration du
développement durable (SEEIDD) dans les politiques publiques.
Il est chargé, entre autres, des débats publics et de l’organisation
de l’évaluation environnementale.
Site du CGDD :
www.developpement-durable.gouv.fr/-Developpementdurable-.html
© IRD – Vincent Simonneaux, © INRA Alain Beguey, © CNRS Photothèque – Renaud BOISTEL
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