COLLOQUE INTERNATIONAL YVES OLTRAMARE | 5-6 DÉCEMBRE 2016 Violence et religion en Afrique Biographies Elle est l’auteure de Le Métier des armes. Le gouvernement de l’entre-guerres, Paris, Karthala, 2013 (traduction anglaise : Living by the gun in Chad : Combatants, impunity and state formation, London, Zed Books, 2016.) RÉDA BENKIRANE IHEID, Genève Réda Benkirane, sociologue et consultant international, est chercheur associé au Centre on Conflict, Development and Peacebuilding de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et membre de l’Institut de recherches philosophiques de Lyon. Docteur en philosophie, il a couvert par ses recherches empiriques divers champs disciplinaires, de l’anthropologie sociale et religieuse à l’histoire des idées et la philosophie des sciences et de l’information. Il est l’auteur d’un rapport international à paraître sur la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel, fruit d’une recherche qu’il a conçue et dirigée pour le Centre HD pour le dialogue humanitaire et le PNUD. Son prochain livre est une critique de la raison théologico-­ politique en islam. ZEKERIA OULD AHMED SALEM Université de Nouakchott Zekeria Ould Ahmed Salem est professeur de science politique à l’Université de Nouakchott, Mauritanie, et membre du Sahel Research Group créé en 2012 à l’Université de Floride à Gainesville. Il travaille actuellement sur un projet de recherche sur les rapports entre savoirs, pouvoirs et formation de l’État en Mauritanie. Il conserve en outre un intérêt soutenu aux rapports entre islam, mouvements sociaux et ethnicité. Son dernier livre est intitulé : Prêcher dans le désert. Islam politique et changement social en Mauritanie (Paris, Karthala, 2013) et a participé à de nombreux ouvrages collectifs en anglais et en français. MARIELLE DEBOS Université Paris Ouest Nanterre La Défense Marielle Debos est maîtresse de conférences en science politique à l’Université Paris Nanterre, chercheuse à l’Institut des Sciences sociales du Politique et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Ses recherches portent sur la sociologie de l’État, la sociologie de la violence et des conflits armés, les politiques du post-conflit et des interventions internationales et les études africaines. YVAN DROZ IHEID, Genève Yvan Droz est anthropologue, spécialiste de l’anthropologie rurale et religieuse. Il enseigne à l’IHEID de Genève et est professeur associé à l’Université Laval. Il fut professeur invité aux universités de Zurich, de Franche-Comté, de Pau et des Pays de l’Adour. Violence et religion en Afrique | Biographiess — p. 1 Il a conduit de nombreuses recherches sur les structures anthropologiques du religieux (Kenya-Brésil-Suisse), les nouvelles configurations de genre et de génération en agriculture suisse, les ruptures domestiques dans les entreprises familiales de l’Arc jurassien, ainsi que sur les conséquences sociopsychologiques de politiques agricoles (France-Québec-Suisse). Il a publié de nombreux ouvrages sur l’Afrique, les politiques agricoles, le droit des enfants, la religion, et codirigé Mobilité religieuse. Retours croisés des Afriques aux Amériques (Paris, Karthala, 2014). VINCENT FOUCHER CNRS-SciencesPo-Bordeaux Vincent Foucher est titulaire d’un doctorat de science politique de la School of Oriental and African Studies de Londres, pour laquelle il a travaillé sur la mobilisation séparatiste en Casamance, au sud du Sénégal. Chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique, il a été rédacteur en chef de la revue Politique africaine. Ces cinq dernières années, il était analyste principal auprès du bureau Afrique de l’ouest de l’ONG International Crisis Group, pour laquelle il a travaillé sur les tensions politiques en Guinée et en Guinée-Bissau et, plus récemment, sur Boko Haram. Il est l’actuel rédacteur en chef de la revue Afrique contemporaine. MURRAY LAST University College London Murray Last is Professor emeritus in the Department of Anthropology, University College London. His PhD in 1964 was the first to be awarded by a Nigerian university (University College Ibadan). His previous degrees were from Cambridge (1959) and Yale (1961). He specialises in both the pre-colonial history of Muslim Northern Nigeria and the ethnography of illness and healing. He has been working in or on Northern Nigeria since 1961, researching a wide variety of subjects especially with colleagues in Bayero University, Kano (where he was Professor of history 1978–80). He visits Nigeria every year for a month at least. He has been both a ‘traditional’ Muslim student in Birnin Zaria and a guest for two years in a Maguzawa (non-Muslim Hausa) farmstead. He has over a hundred publications on African history and anthropology. He was sole editor of the International African Institute’s journal Africa for 15 years (1986–2001). RUTH MARSHALL University of Toronto Ruth Marshall received her DPhil in Politics from Oxford University, and joined both the Department for the Study of Religion and Political Science in 2008, after having spent 8 years living and researching in West Africa. GILLES HOLDER CNRS, France Laboratoire Mixte International MACOTER, Bamako Gilles Holder est anthropologue au Centre national de la recherche scientifique, membre de l’Institut des mondes africains et codirecteur du Laboratoire mixte international MACOTER de Bamako. Il a notamment publié L’ islam, nouvel espace public en Afrique (2009) ; L’Afrique des laïcités. État, religion et pouvoirs au sud du Sahara (2014) ; Les politiques de l’ islam en Afrique. Mémoires, réveils et populismes islamiques (sous presse). p. 2 — Violence et religion en Afrique | Biographies Her research and teaching are interdisciplinary, drawing on critical theory, political science, political philosophy, study of religion, anthropology, African and postcolonial studies. In 2013–14 she was a Faculty Fellow at the Jackman Humanities Institute. She is the author of Political Spiritualities: The Pentecostal Revolution in Nigeria (University of Chicago Press, 2009) and numerous scholarly articles on the study of the political implications of Pentecostalism and postcolonial politics in West Africa. doctorat de Sciences Po Paris (2005), il a travaillé à l’Université de Bâle et à la Fondation suisse pour la paix (swisspeace), dont il a dirigé le domaine « États et conflits ». En 2012-2013, il a été chercheur invité à l’Université du Michigan, Ann Arbor. Il est corédacteur en chef de la revue Politique africaine depuis juin 2013. HERVÉ MAUPEU Université de Pau Ses recherches portent sur les liens entre religion et politique, sur le nationalisme et sur guerre et formation de l’État en Afrique. Hervé Maupeu est maître de conférences en science politique à l’université de Pau et des Pays de l’Adour, et ancien directeur du CREPAO (Centre de recherche et d’études sur les pays d’Afrique orientale). En 2015, il a publié Les incertitudes de la nation en Angola. Aux racines sociales de l’Unita aux éditions Karthala. Ses recherches portent sur les thèmes suivants : sociologie des groupes de jeunes violents en Afrique, christianisme et politique en Afrique de l’Est, élections au Kenya, géopolitique de l’Afrique de l’Est. Hervé Maupeu a notamment codirigé l’ouvrage : L’effervescence religieuse en Afrique : La diversité locale des implantations religieuses chrétiennes au Cameroun et au Kenya (Paris, Karthala, 2004). SANDRINE PERROT SciencesPo, Paris Sandrine Perrot a obtenu son doctorat en sciences politiques au Centre d’études d’Afrique noire (CEAN) de Sciences Po Bordeaux en 2003. Elle a poursuivi ses recherches postdoctorales pendant deux ans au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) et rejoint le Centre d’études et de recherches internationales (CERI) en octobre 2007. CLAUDE MBOWOU Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Elle est codirectrice de la publication Questions de recherche, membre du comité de rédaction de la revue Politique africaine et de Critique internationale, ainsi que chercheure associée au Centre d’études des mondes africains (CEMAF). Claude Mbowou est chargé d’enseignement et doctorant au département de science politique de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et à l’Institut des Mondes Africains (IMAF). Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et plus particulièrement de l’Ouganda, ses recherches actuelles portent sur les conflits armés et les phénomènes de violence en Afrique subsaharienne. Ses recherches portent sur les processus de formation de l’État postcolonial en rapport avec les dynamiques identitaires et d’identification, les conflits et la violence politique. Il mène ses recherches dans divers pays du bassin du Lac Tchad. JUDITH SCHEELE Université d’Oxford DIDIER PÉCLARD Université de Genève Didier Péclard est maître d’enseignement et de recherches en sciences politiques et directeur du master en études africaines au Global Studies Institute de l’Université de Genève. Titulaire d’un Judith Scheele est Post-Doctoral Research fellow en anthropologie sociale à All Souls College, Université d’Oxford. Elle a effectué ses recherches en Algérie, au Mali et au Tchad. Son dernier ouvrage est intitulé Smugglers and Saints of the Sahara : Regional Connectivity in the Twentieth Century (Cambridge University Press, 2012). Elle est également l’auteure d’un bon nombre d’articles et de chapitres dans des ouvrages collectifs. Violence et religion en Afrique | Biographiess — p. 3 CHRISTIAN SEIGNOBOS Institut de recherche pour le développement, Arles MOHAMED TOZY École de gouvernance et d’économie (EGE), Rabat Christian Seignobos est directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement. Mohamed Tozy est directeur de l’EGE et professeur des Universités. Il enseigne à l’Université Hassan II de Casablanca et à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence. Géographe généraliste, il est ouvert à de nombreux thèmes de recherches : architectures, diffusion des plantes, analyse des paysages, instruments aratoires, cultures et élevages relictuels, rapports hommes/animaux, sans pour autant négliger le corps de métier : atlas, terroirs, et, dans les projets de développement : aménagements de territoires, questions foncières, sans oublier nombre d’expertises (AFD, HCR, BM). Une démarche historique est antérieure à chacun de ces thèmes et a également débouché sur des travaux relevant strictement de l’histoire et plus récemment sur l’analyse des situations de crises actuelles : coupeurs de routes, crises des sociétés pastorales (Nord-Cameroun, RCA), Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad. ÉRICK SOURNA LOUMTOUANG IHEID, Genève Centre National d’Éducation, Yaoundé Érick Sourna Loumtouang est chargé de recherche en histoire politique et des relations internationales au Centre National d’Éducation, organisme de recherche en sciences sociales sous tutelle du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation du Cameroun. Il a été accueilli au cours de l’année 2015-2016 en tant chercheur invité à l’IHEID, au sein du département d’histoire internationale. Ses travaux de recherche explorent « les enjeux de défense et de sécurité à la frontière Cameroun-Nigeria entre le XIX e et le XXIe siècle », thématique qu’il aborde dans le cadre de sa thèse de doctorat en préparation à l’Université de Ngaoundéré (Cameroun). Il est en outre auteur de plusieurs articles publiés dans les revues nationales et internationales. Ses domaines de spécialisation sont l’histoire des relations internationales, l’histoire de la sécurité, les frontières et les questions de sécurité en Afrique et le développement des zones frontalières au Cameroun. p. 4 — Violence et religion en Afrique | Biographies Sociologue de formation, anthropologue et politiste, Mohamed Tozy est l’auteur de nombreux ouvrages et études d’anthropologie sociale sur le monde rural, sur les mouvements islamistes, sur les sociabilités urbaines, ou encore sur le rapport à la pratique religieuse. Son ouvrage Monarchie et islam politique au Maroc (Paris, Presses de Sciences Po, 1984) a fait date. Il a formé de nombreux doctorants marocains au sein du Centre Marocain des Sciences Sociales (CM2S) à l’Université Hassan II de Casablanca. Depuis août 2013 il est le directeur de l’École de Gouvernance et d’Économie de Rabat et est en charge de la filière de gouvernance, sciences économiques et sociales au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique. PATRICE YENGO EHESS, Paris Chercheur associé à l’Institut des mondes africains (IMAF) de l’EHESS à Paris, Patrice Yengo a d’abord étudié la pharmacologie à la faculté de médecine de Brazzaville avant de s’orienter vers l’anthropologie médicale, puis politique, à la faveur de des bouleversements de l’Afrique centrale après l’ère des Conférences nationales. Contraint à l’exil à la suite de la guerre civile du Congo-Brazzaville en 1998, il a soutenu une thèse en anthropologie politique de l’État et a obtenu une résidence à l’Institut d’études avancées de Nantes (2010-2012). Son dernier ouvrage Les mutations sorcières dans le Bassin du Congo. Du ventre et de sa politique vient de paraître aux éditions Karthala (Paris).