Secrétariat d`Etat à l`économie SECO Protection des travailleurs

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Dachorganisation der Schweizer KMU
Organisation faîtière des PME suisses
Organizzazione mantello delle PMI svizzere
Umbrella organization of Swiss SME
Secrétariat d’Etat à l’économie SECO
Protection des travailleurs
Holzikofenweg 36
3003 Berne
Par e-mail à : [email protected]
Berne, le 6 mai 2016 usam-No/nf
Réponse à la consultation
Modification de l’ordonnance 2 relative à la loi sur le travail (OLT 2) – Dispositions spéciales
pour les entreprises de traitement de produits de l’agriculture
Mesdames, Messieurs,
Numéro 1 des PME helvétiques, l’Union suisse des arts et métiers usam représente 250 associations
et quelque 300 000 entreprises. En tant que plus grande organisation faîtière de l’économie suisse,
nous nous engageons sans répit pour l’aménagement d’un environnement économique et politique
favorable au développement des petites et moyennes entreprises.
L’Union suisse des arts et métiers usam a étudié avec attention le projet de modification de
l’ordonnance 2 relative à la loi sur le travail (OLT 2) et vous soumet son appréciation.
I.
Proposition
L’Union suisse des arts et métiers usam salue la volonté du secrétariat d’Etat à l’économie de dérèglementer et d’abolir des textes de loi poussiéreux. Elle soutient cependant la requête initiale de
l’Association Suisse du Commerce Fruits, Légumes et Pommes de terre (Swisscofel) de modifier l’art.
52 OLT2 et de compléter l’art. 12 OLT2 avec un alinéa 2bis. Compte tenu de l’évolution de la branche,
ces articles ne sont plus adaptés.
II. Appréciation
Le Secrétariat d’Etat à l’économie va au-delà des exigences de l’Association Suisse du Commerce
Fruits, Légumes et Pommes de terre (Swisscofel). Plutôt que de lui ajouter un alinéa 2bis, le projet
soumis à consultation modifie l’art 12 al. 2 en vigueur sur la base des revendications initiales de
Swisscofel. Ceci a pour conséquence que les revendications primordiales pour Swisscofel sont étendues à l’ensemble des branches telles que la santé ou le social. En plus des risques des frais et
charges administratives inutiles et contreproductives qui pourraient être ajoutés aux PME, ce projet
risque de se voir confronté à une forte opposition qui retardera sa mise en vigueur. Les modifications
proposées par le SECO sont massivement rejetées par les syndicats qui avaient pourtant fait la demande de modification conjointement à Swisscofel.
Schweizerischer Gewerbeverband
Union suisse des arts et métiers
Unione svizzera delle arti e mestieri
Schwarztorstrasse 26, Postfach, 3001 Bern ∙ Telefon 031 380 14 14, Fax 031 380 14 15 ∙ [email protected]
www.sgv-usam.ch
La modification du nombre de dimanches de congé est primordiale pour le commerce de la branche.
Les méthodes de production se sont radicalement modifiées au fil des années. A présent, les récoltes
de fruits se font sur des périodes nettement plus longues. De plus, les producteurs doivent être en
mesure de produire le dimanche afin de pouvoir effectuer les livraisons le lundi matin.
Dans le contexte économique actuel de franc fort, et compte tenu de la tentation du tourisme d’achat,
il est essentiel de supprimer tout frein à la production indigène. Les modifications demandées simplifient les pratiques et leur mise en œuvre pour la branche concernée. L’usam soutient une économie
libérale ainsi qu’une simplification des textes de lois et demande que, compte tenu du caractère urgent des revendications de la branche concernée, la proposition de Swisscofel soit appliquée dans les
plus brefs délais.
En tant qu’organisation faîtière des PME et bien qu’il existe des différences de points de vue entre les
branches (Chambre vaudoise des arts et métiers CVAM), nous soutenons la prise de position de
l’Association Suisse du Commerce Fruits, Légumes et Pommes de terre (Swisscofel).
Nous vous remercions par avance pour la prise en considération de nos arguments dans votre processus décisionnel et restons à votre disposition pour tout complément d’information ou pour un entretien.
Meilleures salutations.
Union suisse des arts et métiers usam
Hans-Ulrich Bigler
Directeur, conseiller national
Hélène Noirjean
Responsable du dossier
Annexes
 Prise de position de l’Association Suisse du Commerce Fruits, Légumes et Pommes de terre
(Swisscofel)
 Requête initiale conjointe entre Swisscofel et UNIA, SGB
 Prise de position de la Chambre vaudoise des arts et métiers CVAM
2/2
SWISSCOFEL – Postfach 7954 – CH 3001 Bern
Staatssekretariat für Wirtschaft SECO
Frau Corina Müller
Holzikofenweg 36
3003 Bern
Bern, den 12. April 2016
Änderung der Verordnung 2 zum Arbeitsgesetz (Art. 52 ArGV2)
Gemeinsamer Antrag Swisscofel / UNIA, SGB
Sehr geehrte Frau Müller
Als Vertreter von Swisscofel habe ich Ihnen am 15. September des vergangenen Jahres
einen gemeinsamen Antrag meiner Mandantschaft und des SGB sowie der UNIA
zukommen lassen. Dieser enthielt einen Änderungsvorschlag für Art. 52 ArGV2 verbunden mit einer Ergänzung von Art. 12 ArGV2 um einen zusätzlichen Absatz 2bis.
Im Februar 2016 erhielten wir von Ihnen im Rahmen der Anhörung einen Entwurf,
wonach der von uns formulierte Absatz 2bis mit etwas geändertem Wortlaut den Absatz 2
von Artikel 12 der Verordnung ersetzen soll. Für Swisscofel ist dies selbstverständlich
kein Problem, doch es entsprach eigentlich nicht unserer Absicht, Absatz 2 für weitere
Branchen, in denen er zur Anwendung gelangt, abzuändern. Diese neue Norm, die für
den Schweizerischen Früchte-, Gemüse-, und Kartoffelhandel sehr wichtig ist, würde
neu auch in Krankenanstalten und Heimen zur Anwendung gelangen.
Was die neue Norm in anderen Branchen für Auswirkungen hätte, können wir nicht
beurteilen. Uns ist jedoch inzwischen bekannt geworden, dass sich Personalverbände
des Gesundheitswesens dagegen aussprechen und der SGB, der unseren Antrag immer
noch unterstützt, eine Ausdehnung auf alle von Art. 12 Abs. 2 ArGV2 betroffenen
Branchen ablehnt. Es besteht somit die Gefahr, dass sich gegen Ihren Vorschlag eine
breite Opposition bildet.
Wir wären Ihnen deshalb sehr verbunden, wenn Sie unseren ursprünglichen Antrag
übernehmen und einen neuen Absatz 2bis in die Verordnung aufnehmen, der auf den
Art. 52 ArGV2 verweisen könnte. Sie erhalten ihn in der Beilage nochmals. Gegen den
Wortlaut, wie Sie ihn für Absatz 2 in die Anhörung geschickt haben, wenden wir uns
nicht. Er entspricht unseres Erachtens dem Sinn und Zweck der Revision auch. Damit
würde die neue Regelung nur für den Schweizerischen Früchte-, Gemüse-, und
Kartoffelhandel gelten, nicht jedoch für die anderen Branchen. Sie wären von der
Revision nicht mehr betroffen. Für den Schweizerischen Früchte-, Gemüse-, und
Kartoffelhandel dagegen ist die neue Bestimmung überlebenswichtig. Sie sollte deshalb
möglichst bald in Kraft gesetzt werden können.
Mit freundlichen Grüssen
Gerhard Hauser, Fürsprecher
Beilage erwähnt / Kopie an SGB und UNIA
Verordnung 2
zum Arbeitsgesetz
(ArGV 2)
Änderung vom
2016
Entwurf v. 20.8.15
Der Schweizerische Bundesrat
verordnet:
I
Die Verordnung 2 zum Arbeitsgesetz vom 10. Mai 20001 wird wie folgt geändert:
Art. 12 Abs. 2bis (neu)
2bis
Im Kalenderjahr sind mindestens zwölf freie Sonntage zu gewähren. Sie können
unregelmässig auf das Jahr verteilt werden. In den Wochen ohne freien Sonntag ist
jedoch eine wöchentliche Ruhezeit von mindestens 47 aufeinanderfolgenden Stunden oder zweimal mindestens 35 aufeinanderfolgenden Stunden zu gewähren.
Art. 52 Abs. 1 und 2
1
Auf die Betriebe für die Verarbeitung landwirtschaftlicher Produkte und die in
ihnen beschäftigten Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen sind Artikel 4 für die
ganze Nacht und den ganzen Sonntag sowie die Artikel 5, 8 Absatz 1, 9, 10 Absatz
1, 11, 12 Absatz 1 und 2bis, 13 und 14 Absatz 2 anwendbar, sofern eine unverzügliche Verarbeitung zur Vermeidung einer erheblichen Qualitätseinbusse der Produkte
notwendig ist.
2
Aufgehoben
II
Diese Verordnung tritt am 1. August 2016 in Kraft.
xx.
2016
Im Namen des Schweizerischen Bundesrates
Der Bundespräsident: Johann N. SchneiderAmmann
Die Bundeskanzlerin: N.N.
1
2016–
SR 822.112
1
Verordnung 2 zum Arbeitsgesetz
2
AS 2016
Union suisse des arts et
métiers (USAM)
Madame Hélène Noirjean
Case postale
3001 Berne
Paudex, le 22 avril 2016
BR
Modification de l’Ordonnance 2 relative à la loi sur le travail (OLT 2): disposition
spéciale pour les entreprises de traitement de produits de l’agriculture (art. 52 OLT 2)
- Procédure d’audition
Madame,
Nous vous remercions de nous avoir consultés sur le projet de modification de l’OLT 2
mentionné sous rubrique et sommes à même de prendre position de la manière suivante.
A l’heure actuelle, les entreprises de traitement de produits issus de l’agriculture disposent
déjà de dispositions particulières et peuvent notamment engager sans autorisation du
personnel le dimanche et les jours fériés. Néanmoins, elles doivent garantir au personnel
concerné 26 dimanches de libres par année, lesquels peuvent être répartis de manière
irrégulière durant l’année, à la condition qu’un dimanche de libre par trimestre soit octroyé
(art. 52 al. 1 OLT 2 en lien avec l’art. 12 al. 1 OLT 2.) En outre, la possibilité d’occuper du
personnel le dimanche sans autorisation n’existe qu’en «période de récolte exclusivement»
(art. 52 al. 2 OLT 2).
Les méthodes de production s’étant radicalement modifiées au cours des ans, de telle sorte
que des récoltes de fruits ou de légumes peuvent avoir lieu dans certains cas pratiquement
toute l’année ou du moins sur des périodes nettement plus étendues qu’auparavant, la
référence exclusive à la notion de période de récolte est devenue obsolète, de telle qu’il
convient de la supprimer. C’est précisément ce que fait le Secrétariat d’Etat à l’économie en
proposant de biffer purement et simplement l’art. 52 al. 2 OLT 2, initiative que nous
soutenons pleinement.
Contrairement peut-être aux idées reçues, la plus grosse partie du traitement de produits
issus de l’agriculture doivent avoir lieu en bonne partie le dimanche, afin d’être en mesure
de pouvoir livrer des produits frais aux commerces de détail le lundi matin. C’est la raison
pour laquelle l’octroi de 26 dimanches de congé aux travailleurs des entreprises intéressées
est devenu depuis longtemps un gros problème. Nous soutenons aussi à cet égard la
proposition du SECO consistant à autoriser les employeurs de ce secteur à ne désormais
accorder plus que douze dimanches de libres par année civile, lesquels pourront aussi être
répartis de manière irrégulière dans l’année, en modifiant pour ce faire l’art. 52 al. 1 OLT 2,
qui doit renvoyer désormais à l’art. 12 al. 2 OLT 2. Renseignements pris, la proposition en
question est à même de satisfaire les représentants de l’Association suisse du commerce,
fruits, légumes et pommes de terre (Swisscofel).
L’art. 12 al. 2 OLT 2, qui s’applique aussi à quelques autres branches de l’économie, prévoit
néanmoins que les semaines sans dimanche de congé, les travailleurs doivent bénéficier
d’une période libre de 47 heures consécutives (repos quotidien de 11 heures et repos
hebdomadaire de 36 heures). Cette disposition peut dans certains cas poser des problèmes
pratiques. Le SECO propose d’introduire une alternative, dont tous les employeurs soumis à
l’art. 12 al. 2 OLT 2 pourraient bénéficier dorénavant, qui consiste à octroyer en lieu et place
de ces 47 heures consécutives deux périodes de 35 heures consécutives de congé dans la
semaine qui comporte un dimanche de travail. Cette flexibilité nous paraît bienvenue et nous
approuvons en conséquence la modification de l’art. 12 al. 2 OLT 2 dans ce sens.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à la présente, nous vous prions de
croire, Madame, à l’assurance de notre considération distinguée.
CHAMBRE VAUDOISE DES ARTS ET METIERS
J.-M. Beyeler
2
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