Ce numéro 54 est le dernier que j’ai l’honneur de soumettre à votre lecture. À travers lui, j’ai essayé durant presque trois ans et à raison d’un numéro par trimestre, à la seule exception du mois septembre dernier, de vous communiquer ma détermination, ma conviction et ajouterai-je, ma foi, dans notre mission. Détermination à porter des projets, souvent compliqués pour notre établissement précisément parce qu’issus de notre spécificité territoriale. Conviction qu’il fallait rester opiniâtre et s’efforcer sinon de convaincre, à tout le moins arriver à faire entendre la petite voix de notre hôpital. Car, point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. D’où la recherche institutionnelle de partenariats pertinents. La foi enfin, dans notre mission et sa légitimité historique, respectable et largement reconnue. C’est pourquoi je vous sais gré de m’avoir accompagné sans faillir durant toute cette période à travers les moments satisfaisants comme les plus difficiles. À tous, personnels, administrateurs et membres des instances, tutelles et institutions partenaires, j’exprime mes vœux de pleine réussite et je souhaite à notre hôpital d’accoster vers des rives sereines, sécurisées, apaisées ; d’où il pourra alors se consacrer pleinement à ses missions d’accueil, d’hébergement et de soins des patients comme des personnes âgées et malades, répondre aux besoins de la population et permettre à l’offre de soins d’évoluer en établissement et à domicile et cela sans interruption, d’un bout à l’autre de l’année, d’un bout à l’autre de la vie. Merci encore et bonne continuité. Jean-Marc Daubos Décembre 1992 ! Voilà 20 ans que s’ouvrait une unité de soins palliatifs dans les locaux d’une maternité que l’hôpital avait dû fermer pour un nombre annuel insuffisant d‘accouchements. Aujourd’hui, les professionnels des soins palliatifs se préparent à quitter cette unité de 5 lits, pour un service neuf de 8 à 10 lits avec un mélange des regrets et d’appréhension au regard d’une architecture et d’organisations nouCette unité doit beaucoup à 3 velles. femmes qui l’ont conçues, fait naitre et grandir : Madame DaIl était important de signifier nièle BREYTON, Directrice de l’hô- cet anniversaire et de rassembler pital et Madame Joëlle BOURDE le plus grand nombre, de se souvecar elles ont été visionnaires : les nir qu’il y a 20 ans, les traitements besoins des personnes âgées, ma- de la douleur n’étaient quasiment lades, douloureuses ont été des pas connus, de rappeler les vaéléments moteurs et elles ont tout leurs humanistes portées par le mis en œuvre pour obtenir les mouvement des soins palliatifs, et accords de cette création, inno- d’une certaine façon, de se souvevante pour l’époque ! (Madame le nir des patients soignés à l’Unité Dr. VINCENT, M. le Dr. BRAILLON, et de leurs proches. médecins libéraux se formaient également au Diplôme Universi"Alimentation - nutrition, taire de Soins Palliatifs). Au risque de la vie…" Et puis Madame le Dr. DINNEMATIN qui a apporté ses compétences médicales et pédagogiques en poursuivant la formation des professionnels de santé hospitaliers ou non, des médecins libéraux, en informant le public au cours de nombreuses conférences et en constituant une équipe de bénévoles de l’association ACTES. Ce fut un énorme travail, que nous poursuivons et qui se prolonge par le rôle et les missions de l’E.M.S.P. Le choix du thème de réflexion tenait à cœur au Dr. CERUETTO, celui de cette délicate question de l’alimentation et de la nutrition lorsque la vie devient de plus en plus précaire : faut-il, doiton mettre en œuvre les techniques d’alimentation artificielle (par voie entérale ou parentérale) qui sont à la disposition des médecins et des patients ? Quel sens ? Quels bénéfices, quels risques ? (Suite page 2) S O M M A I R E Édito Gros plan : 20 ans USP Journée diabète Mains propres Scores ICALIN Vœux 2013 p p p p p p 1 1 et 2 3 3 4 4 Document Unique G.E.D. A.E.S. Non-Recours Nettoyage d'automne Gériatrie p p p p p p 4 5 5 5 6 7 À l'Ombre de la Tour La recette du Chef Association des accidentés de la vie Les Carnets d'Annick p p p p 7 8 9 8 1 (Suite de la page 1) Pour les soignants : que faire, que dire ? Comment agir devant le refus du patient ? L’insistance et le désarroi des familles face à la perte d’appétit ? Manger…. ne plus manger… faire des fausses routes…quel risque pour la vie ? Voilà en quelques mots les questions principales de ce débat. Questions également relayées par les professionnels au cours des formations de sensibilisation aux soins palliatifs, ou par des équipes au cours de rencontres avec l’E.M.S.P., et bien sûr par les malades eux-mêmes ou les proches. M. le Pr. DUPONT a évoqué les progrès d’une médecine technique et cité les philosophes HIPPOCRATE et Paul RICOEUR ramenant à l’humain et au sujet, que tout acte de soins se doit d’être éthique, y compris dans les gestes les plus simples, et rappelé que la solidarité et le bénévolat sont d’autant plus fondaIl était bien entendu dès le départ mentaux dans une société où tout va si précisé que la réflexion éthique ouvre à vite, et risque de perdre du sens …. davantage de questions qu’elle n’apporte de réponses ou de recettes ! M. DAUBOS a repris les fondements des soins palliatifs et des points essentiels de la Loi LEONETTI, M. MARITON a pu préciser que le loi ne décrit ni ne règle tout, et que les hommes ont à faire preuve de discernement. Le Dr. CERUETTO1 a présenté son approche de la problématique à partir de son expérience. Il a ainsi posé une à deux questions à chacun des intervenants les interpellant du point de vue de leur compétences : à M. le Pr. BernardMarie DUPONT, médecin généticien, éthicien, et philosophe, à M. Hervé MARITON, législateur, à M. DAUBOS, titulaire d’un DESS en droit de la santé et d’un DU de droit médical, au Père RUCHON, représentant l’église catholique au comité départemental d’Ethique de la Drôme et accompagnateur de la Pastorale de la Santé, et à Mme BLONDEL, psychologue clinicienne à l'USP. Le père RUCHON a fait part de la position de l’église sur les moyens ordinaires pour alimenter et hydrater une personne, mais précisé qu’elle discerne aussi les situations d’obstination déraisonnable, privilégiant alors la présence solidaire auprès du malade. Madame le Dr. Annick ANDRE a eu le rôle de modérateur lors de la table ronde. Ce public (220 personnes environ) était composé de nombreux professionnels de santé ou du secteur médicosocial et éducatif, et de citoyens euxmêmes accompagnants naturels. Les échanges ont été denses et riches. Tout au long de l’après midi, M. JeanClaude PERTUZÉ , « illustrateur en tous sens » (c’est lui qui l’écrit !), a imagé les propos avec humour et bienveillance ! Un stand de l’association Actes en Val de DRÔME permettait aux visiteurs de découvrir le bénévolat d’accompagnement et d’échanger avec des bénévoles : M. B HABIG (Président) et Mme V. ELAIN, (trésorière). L’accueil, le service lors des pauses et du buffet ont été assurés par des membres de l’équipe de soins palliatifs qui arboraient un magnifique badge coloré cousu main par Aurore LATTARD qui a d’autres talents que son efficacité de secrétaire (car il faut de la méthodologie et de l’efficacité pour organiser une telle manifestation !) Les services logistiques tels que la cuisine, les transports et la lingerie, et le secrétariat de direction ont été des aides précieuses et tout aussi indispensables qu’efficaces. Merci à eux ! Enfin Mme BLONDEL2 a évoqué le Merci également à la Mairie de Crest lien entre nourriture et relation et l’im- pour la mise à disposition des salles Coportance du goût du sel de la vie à tout loriage et Moulinage, au CLIC et à l’assoâge ; elle a ému le public. ciation RE VI TAL S.P. Val de Drome pour leur contribution financière. Marie-Claude JOURDAN Cadre de Santé USP/EMSP 1 Texte de la conférence de M. le Dr. CERUETTO disponible sur demande par mail : secré[email protected] 2 Texte de Mme Blondel disponible sur le site www.safirh26.com et sur demande : secré[email protected] 2 Mercredi 14 novembre a eu lieu, dans nos murs, la journée mondiale du diabète. Cette journée nous a permis de sensibiliser 69 personnes au dépistage du diabète, des soignants pour la majorité. La présence du Dr. EMIN RICHARD, diabétologue et de plusieurs membres de réseau DROMARDIAB ainsi que des représentants des associations de patients, a permis que cette première soit une réussite. L’hôpital de Crest adhère au Réseau DROMARDIAB et plus i e u r s membres du personnel (IDE, diététicienne) sont formés à l’Education Thérapeutique du patient qui fait partie intégrante du soin. Le patient diabétique ne pouvant éviter l’impact de la maladie au quotidien, un accompagnement dans le choix et la mise en place du projet personnel, : La conception et la parution de l'ECHO DE LA TOUR ont été perturbées par l'actualité chargée et préoccupante de cette fin d'année 2012. Une majorité des articles était prête depuis plusieurs semaines, dès avant le départ de M. DAUBOS, ce qui explique qu'il n'est fait aucune place aux décisions importantes de ces toutes dernières semaines. est fait par les professionnels en soutenant la motivation du patient. Tout au long du parcours de soin, en lien avec le réseau professionnel, une évaluation des acquis du patient, des outils de suivi et des partages d’informations sont élaborés pour permettre des prises de décisions entre les différents intervenants. mination et l'arrivée de M. Jean-Pierre BERNARD, actuel Directeur du Centre Hospitalier de Valence, en tant que Directeur par intérim des CH de Crest et de Die, intérim dont la durée devrait être allongée après le report de la nomination d'un directeur. C'est cette même actualité qui n'a pas encore permis à M. BERNARD de se présenter à tous les personnels de l'établissement. À suivre. Nous Toutefois, nous pouvons évoquer la no- lui souhaitons cependant bienvenue. Les professionnels formés sont capables de mener des séances éducatives individuelles ou en groupe pour poser un diagnostique éducatif et formaliser des objectifs éducatifs. Le patient devient acteur de son projet personnel et accepte un contrat éducatif. DROMARDIAB : Organiser Ensemble une réponse face au Diabète. La suite, prochainement… Jocelyne VIAL Cadre de santé Pour H9 : L'état d'avancement de certaines finitions à fin octobre, n'a pas permis le passage de la Commission de Sécurité et de fait, a rendu impossible le déménagement programmé fin novembre. C'est malheureusement toujours le cas en ce début d'année et une nouvelle date ne sera envisagée que lorsque tout sera au point. surtout pour leur aide à organiser cette journée et animer tous les ateliers (lavage de mains, boite à coucou, projection de films, sets de table, audit, livre d’or, dégustation et performance). Telle était la devise cette année pour la journée des mains propres. Tout le monde l’aura remarqué, elle ne s'est pas déroulée le 5 mai, mais le 27 novembre lors de la semaine sécurité patient. Lors de cette semaine, les thèmes abordés étaient la douleur, la communication, le médicament et bien sûr l’hygiène des mains. Un autre merci à toutes les prochaine pour un nouveau personnes qui se sont dépla- défi. cées soit plus de 80 personnes « Main ç’alors », ça recomposition d’œuvres d’artistes qui ont laissé leurs empreintes mence ?! extérieurs mais surtout in- sur les toiles de notre Sunset ternes à l’hôpital ayant pour Crest Boulevard. Meilleurs vœux à tous. thème "Main Nue", a eu lieu salle Anna Bâché. Un grand L’équipe opérationnelle Catherine GOURDIN A cette occasion, une ex- merci à ces artistes pour leur d’hygiène vous dit, à l’année EOH participation et pour ne pas les citer : le service Armorin 1 et 2, la chirurgie, la cuisine, la lingerie, la radiologie, Camille Mure (médecine), Jocelyne Vial (urgence, bloc), Claude Morin (économat), Fernand Greco (médecine). Un grand merci également aux correspondants en hygiène pour leur œuvre, mais 3 Le document unique est une obligation pour toutes les entreprises depuis 2001. Il transcrit les résultats de l’évaluation des risques professionnels et liste les solutions à mettre en œuvre. Plus qu’un simple inventaire, ce document obligatoire est un outil essentiel pour lancer une démarche de prévention dans l’entreprise et la pérenniser. Il doit être mis à jour au minimum chaque année. La loi ne définit pas le contenu in extenso de ce document, mais précise qu’il doit favoriser une certaine cohérence en regroupant sur un même support les données issues de l’analyse des risques. Il réunit les résultats des différentes analyses réalisées sous la responsabilité de l’employeur, ce qui facilite le suivi de la démarche de prévention dans l’entreprise. Lors du dernier CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), une méthodologie a été présentée par l’Ingénieur qualité. Elle consiste en : Une identification des dangers : il s’agit de repérer les dangers et les risques au travers de visites sur le terrain et d’entretiens avec le personnel. Cette phase débutera au 1er trimestre 2013 par les services d’EHPAD puis par les autres services lorsque le déménagement sur le nouveau bâtiment sera réalisé. LA CÉRÉMONIE DES VŒUX SE DEROULERA VENDREDI 11 JANVIER, À PARTIR DE 14H30 À LA SALLE ANNA BACHÉ EN PRESENCE DE M. JEAN-PIERRE BERNARD, DIRECTEUR PAR INTERIM ET DE M. HERVÉ MARITON, DEPUTÉ-MAIRE ET PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU CH CREST. 4 Une hiérarchisation des risques : les risques identifiés, notés selon les critères définis dans la méthodologie (probabilité d’occurrence, gravité, fréquence, nombre de personnes concernées…), sont ensuite classés, ce qui permet d’établir les priorités et de planifier les actions de prévention. Des propositions d’actions de prévention : toute mesure de prévention pertinente est discutée. Elle s’appuie sur la compréhension des situations de travail à risque et sur les résultats de l’évaluation. Après avis du CHSCT, le choix des actions, qui sont de la responsabilité du chef d’entreprise, est formalisé. Cette démarche s’étalera sur une période d’environ 1 an. Une fois rédigé puis validé, le document unique sera mis à disposition des représentants du personnel, du médecin du travail, mais aussi de l’inspecteur du travail sur simple demande. L’employeur devra également le rendre accessible aux travailleurs et placer une affiche sur le lieu de travail pour indiquer où il est possible de le consulter. Vincent BERTEMES Gestionnaire des risques Le logiciel de gestion documentaire, ENNOV DOC, est continuellement alimenté en procédures, protocoles, enregistrements, … par le service qualité et le service d’hygiène hospitalière. Ce travail consiste en la reprise de la base de données existante, la révision ou la création de nouveaux documents, comme en témoignent les graphes ci-après : La difficulté actuelle exprimée par les professionnels réside dans la recherche de documents, ces derniers étant présents sur différents supports (ENNOV, classeurs, réseau). Un tableur Excel nommé « sommaire général - base de données documentaire » présent dans le lecteur réseau « PROCÉDURE » dresse On définit comme AES (Accident d’Exposition au Sang) tout contact percutané (piqure ou coupure), muqueux (œil, bouche), ou sur peau lésée (eczéma, plaie) avec du sang ou un produit biologique contenant du sang. Sur les 3 dernières années 26 AES sont survenus au Centre Hospitalier de CREST dont 15 pour la seule année 2011. Il ne s’agit donc pas d’évènements exceptionnels. Ces accidents peuvent être à l’origine d’une contamination du personnel si le patient est lui-même porteur d’une infection virale notamment d’une hépatite B ou C ou d’un virus du SIDA, (Il faut savoir que d’autres infections peuvent être transmises lors d’une contamination avec du sang infecté, par exemple le paludisme et peut-être aussi des agents infectieux encore non connus). L’hépatite B est le virus qui se transmet le plus facilement et fort heureusement il existe une vaccination qui protège le personnel de santé de façon très efficace. Le personnel est bien vacciné et le service de santé au travail s’assure que un inventaire exhaustif et apparaît l ’ i n t ra n e t dans la r u b r iq u e comme une solution alternative, mais « informations complémentaires / gesprovisoire… tion documentaire ou gestion des risques ». Les identifiants et mots de Le logiciel de gestion documentaire, passe pour ENNOV sont les mêmes que ENNOV PROCESS, permet quant à lui, la pour la mise en route des postes infordéclaration des évènements indésirables matiques. et la déclaration des chutes. Les formulaires électroniques sont d’ores et déjà Une formation à ENNOV DOC et ENapplicables et peuvent être utilisés. NOV PROCESS sera dispensée par l’IngéD’autres modules peuvent être déployés nieur qualité dans le 1er semestre 2013. mais une réflexion collégiale devra être entreprise. Vincent BERTEMES Gestionnaire risques Ces deux outils sont accessibles sur l’ensemble des agents est immunisé (dosage des Anticorps anti HBs > 10 ou 100 UI/ l selon les cas). Les infirmières et aidessoignantes sont les personnels les plus souvent victimes d’AES, mais les chirurgiens et les anesthésistes réalisent aussi des gestes à risque. 2/3 des AES sont des piqûres qui surviennent essentiellement lors d’injections 1/3 des AES sont des coupures qui surviennent bien souvent avec des lames de rasoir quelques rares cas de morsures, griffures, ou projections Près de 75 % des AES sont EVITABLES selon l’analyse détaillée réalisée sur ces 3 dernières années En effet environ 1 AES sur 4 se produit en dehors de tout contact direct avec le patient (par exemple rangement d’une trousse de toilette ou évacuation d’un sac à déchets) et 2 AES sur 3 surviennent après avoir réalisé le geste à risque (par exemple en débarrassant des aiguilles à suture après la chirurgie ou en désadaptant une aiguille de stylo injecteur). Les stylos injecteurs d’insuline sont très fréquemment en cause car ne disposant pas pour le moment d’aiguilles sécurisées, la désadaptation est souvent effectuée manuellement ! Les précautions standards font partie des bases de la prévention mais elles ne sont pas toujours respectées : 2/3 seulement des agents portaient des gants lors de l’accident, un peu plus (70%) avaient un container à proximité immédiate. La procédure en cas d’AES devrait être connue de tous : elle n’est cependant pas toujours bien suivie : 1/Priorité au lavage et désinfection (trempage 5 minutes dans une solution de DAKIN) 2/ Demande en urgence des sérologies du patient « Source » (résultats en 1 h) puis consultation du médecin des urgences pour décider d’un traitement éventuel et de la surveillance ultérieure de l’agent et déclaration en accident du travail 3/ Contact dans les jours suivants avec le médecin ou l’infirmière de santé au travail pour analyser les circonstances de l’accident (questionnaire à compléter) et planifier la surveillance. Parmi les mesures préventives préconisées : Mise en service d’aiguilles sécurisées automatiques pour les stylos injecteurs d’insuline Mise à disposition de boites aimantées pour le recueil des aiguilles au Bloc et aux Urgences Utilisation de rasoirs électriques ou dispositifs de protection pour rasoirs mécaniques Amélioration des fixations de containers sur les chariots de soins ET TOUJOURS RESPECT DES PRECAUTIONS STANDARDS et DES REGLES D’UTILISATION DES CONTAINERS. Dr. Monique GRANIER Service de Santé au Travail 5 C'était le thème de la conférence-débat qui s’est déroulée à l’Ecosite d’EURRE, le jeudi 29 novembre. Conférence sur le non-recours de Pierre MAZET, chargé d’études à l’ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et services) Qu'est-ce que le non-recours ? A l’origine, la question du non recours renvoie à toute personne éligible à une prestation sociale, qui – en tout état de cause – ne la perçoit pas. Son approche s’élargit aujourd’hui à une diversité de domaines d’intervention. Entre non connaissance, non réception et non demande, les situations de non recours interrogent l’effectivité et la pertinence de l’offre publique, et représentent un enjeu fondamental pour son évaluation. Le non-recours aux aides sociales est bien plus important que la fraude Les travaux sur le non recours qui sont apparus dans les années 1990, sont à mettre en lien avec un discours récurrent sur la fraude aux prestations sociales, discours qui se développe encore plus dans cette actualité de rationalisation des moyens. Or, pour Pierre Mazet, le non recours est bien supérieur à la fraude. Dans un rapport, l’Assemblée Nationale a estimé la « fraude sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont 15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux prestations sociales, soit environ 1 % du montant total des sommes versées. Ces 4 milliards de fraudes aux prestations sociales sont à mettre en regard des 5,3 milliards d’euros de non dépenses produits par le non recours au seul RSA. Pour la CMU complémentaire, 24 % des ménages éligibles n’en bénéficient pas alors que les fraudes à la CMU ont représenté, en 2010, 800 000 euros. Quelles sont les causes de ce non recours ? Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant véhicule une norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse. Le discours sur la fraude et l’assistanat a ainsi tendance à dissuader davantage les personnes que l’aide cible en premier. On observe un renoncement à certaines prestations motivé par la crainte d'être accusé de profiter du système et stigmatisé. Il y a aussi la complexité des systèmes administratifs pour y avoir accès. L’exemple 6 Non, ce n’était pas le printemps… Pourtant un grand nettoyage et rangement du stockage des unités de soins La tour et Les Flamants a été effectué courant Août. Le rangement du stockage des produits pharmaceutiques s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité et la sécurisation du circuit des médicaments. Il a consisté à harmoniser les conditions de stockage des produits pharmaceutiques, en un classement pour voie d’abord ou de soins, et mettre à jour la liste des dotations de commande des services. Les principaux enjeux étant : d’homogénéiser celui-ci sur les 2 unités pour veiller aux bonnes conditions de stockage et conservation, de faciliter la gestion des stocks et des commandes pour les soignants, d’éviter le risque de confusion et prévenir les erreurs, de permettre une adaptabilité plus rapide du personnel soignant, du fait que d’un service à l’autre les produits soient rangés de façon identique et au même endroit, de contribuer à la qualité de vie au travail. de la tarification sociale de l’énergie est particulièrement révélateur : pour obtenir une tarification sociale, il faut être bénéficiaire de la CMU C. Il revient à la caisse primaire d’assurance maladie d’en informer l’entreprise qui fournit l’énergie, de faire les calculs et le cas échéant d’accorder le tarif social. Si bien que seul 47 % des ménages éligibles ont effectivement eu accès à cette aide. D’après les observations, les nonrequérants sont d’abord les personnes les plus précaires économiquement et socialement : elles sont mal informées, à distance des services sociaux, parfois lassées par rapport aux contrôles répétés dont elles font l’objet... Un facteur "âge" rentre aussi en compte : certaines personnes, notamment les plus jeunes, ont perdu l’idée d’avoir des droits, car les systèmes se complexifient et la transmission de la conscience de ces droits s’exerce moins au sein de la famille. Autre exemple qui concerne également les personnes âgées 9% des personnes éligibles n'ont pas l'APA et ne la demandent pas. Les dispositifs "site informatique et plate-forme d’appel" ne remplacent pas le contact direct personnalisé. Une enquête du CREDOC, destinée à cerner les personnes pouvant être considérées comme socialement précaires et/ou médicalement vulnérables, a établi que « les personnes en situation de précarité sociale sont deux fois plus vulnérables médicalement que les autres ; les personnes médicalement vulnérables sont deux fois plus souvent en situation de précarité sociale que les autres » Ce constat général conduit à remarquer que l’accès de tous aux droits sociaux et aux droits de santé n’a rien de systématique. En attendant l’achat d’armoires de stockage plus adaptées à la gestion des dispositifs médicaux, solutés, pansements… les 2 unités de soins sont désormais "copies conformes". Lydia CHEVAT Préparateur en pharmacie Isabelle HOCDE Cadre de Santé Pour autant il n’est pas inutile de rappeler que : Le code de la Santé publique garantit l'égal accès aux soins pour tous, en particulier les personnes les plus démunies (articles L1110-1 et L1110-3). Ce droit est réaffirmé dans la " Charte de la personne hospitalisée ". Il existe par ailleurs, dans chaque établissement hospitalier et notamment au Centre hospitalier de Crest, une Permanence d'Accès aux Soins et à la Santé (PASS). Son rôle est d'accueillir, orienter et soigner toute personne présentant un problème de santé, en même temps qu'une absence ou une insuffisance de couverture sociale. La permanence d’accès aux soins et à la santé est accessible à partir des urgences et du service social : tél. 04 75 25 37 00. Jean-Claude BRUGERE Cadre Supérieur de Santé Concours de soupes Le 1er concours de soupes a été organisé par le clic du Val de Drôme et les animatrices des maisons de retraite. Neuf groupes de candidats étaient inscrits. Le règlement à respecter était strict. J’ai proposé à FATHIA, aidesoignante/animatrice de l’accueil de jour, de préparer et participer à ce concours. Ce projet était lié au thème de la poulet ainsi que les oignons semaine bleue et au projet de de sécurité et d’hygiène, la soupe pouvait être transporcoupés en dés. service. tée vers Loriol. A midi, munis INGREDIENTS : 4 cuisses de poulet, Ajouter le poivron, les Au préalable, les résidents de leur bol et cuillère à soupe, tous les convives sont passés carottes, puis les courgettes. 1 oignon, ont choisi plusieurs recettes à table. Les membres du jury Remuer régulièrement jus1 poivron, de soupes, les ont préparées ont testé avec professionnaqu’à ce que les légumes ré2 carottes, et goûtées, puis ont décidé de lisme les soupes en lice. Seul duisent. 2 courgettes, réaliser "la chorba" pour le 2 poignées de poisconcours. Le jour J, dès 8h, les le nom du met leur était communiqué. Les résidents de Ajouter les tomates conchiches, résidents se sont mis à la l’accueil de jour, tous précassées, la tomate concen1 boite de concassé de tâche, aidée de Mélanie. sents, accompagnés de Fatrée, les pois chiches. tomates, 1 c à soupe de concentré C’est à 11h, le lundi 15 thia, ont pu entendre haut et Couvrir d’eau les légumes tomate, octobre que les soupes de- fort le nom du gagnant : LA CHORBA. Tous très fiers et sans oublier les feuilles de 4 feuilles de menthe, vaient être présentées à la heureux sont repartis avec menthe et le bouquet de co1 bouquet de coriandre, salle des fêtes de Loriol, afin une magnifique soupière en riandre préalablement haché. 2 à 3 poignées de semoule d’être dégustées et notées terre cuite et sa louche, pièce Saler, poivrer. d’orge blanc (grain par un jury. Les Conseillers unique de la potière Julie Laisser cuire la soupe à feu moyen). Généraux et Maires, Mrs SERCHARLIN. doux pendant environ 40 miRET et LADEGAILLERIE, Mme nutes. Laver les légumes, les séBREYTON, M. BONNEFON Puisse cette nouvelle ancher puis les découper en CRAPONNE, Mme CARTIER, née réaliser tous vos souhaits Dès que le poulet est cuit petits dés ; mettre de côté composaient ce jury sous l’œil et rendre réalité vos rêves les ne pas oublier d’ajouter 2 dans un saladier. protecteur de Mme Annie plus secrets. poignées de semoule d’orge TOLLAIRE, directrice du CLIC. et laisser mijoter à feu doux Mettre une cuillère à Meilleurs vœux. encore 15 minutes sans cessoupe d’huile dans un faitout A 10h45, tout était prêt et Dominique DURAND ser de remuer. et faire dorer les cuisses de tout en respectant les règles Animatrice Comme le temps passe ! Les ateliers "déco" en donnent toute la mesure puisqu’on est passé, en quelques semaines, des oiseaux et tournesols aux fruits et légumes (pour la semaine bleue) puis aux boules de Noël tout cela très coloré voire même scintillant. Heureusement les souvenirs restent : aussi nos pensées vont vers ceux, trop nombreux, auxquels nous nous étions attachés et qui nous ont quittés. Au chapitre des bonnes nouvelles, citons : - La participation active de trois d’entre nous au forum des associations. - La victoire de nos résidents au concours de soupe, grâce à la chorba de Fatiha. - Quelques moments très conviviaux lors des animations de la semaine bleue. - Les 30 ans de l’Association, fêtés de façon inoubliable lors du gala des lits blancs (nous sommes toujours très sensibles à la disponibilité et l’aide du personnel de l’hôpital). - L’arrivée, vraiment bienvenue, de deux nouvelles bénévoles : Marie-Pierre BRAVOT et Danièle ROCH. - Le bon fonctionnement de nos activités hebdomadaires, grâce à l’engagement fidèle de celles et ceux qui les animent, même pendant l’été parfois. Pourvu que ça dure ! Cécile Raynal La Présidente. 7 Préparation : 45 mn Cuisson : sans Ingrédients pour 8 pers. : 100 g de chocolat blanc 200 g de pralin 2 jaunes d'œufs 80 g de chocolat noir 40 g de beurre 20 g de sucre 4 cuil. à soupe de chantilly Préparation : Recette à préparer à l'avance Faire fondre le chocolat blanc ; le mélanger au pralin Beurrer un moule et tapisser le fond avec ce mélange. Mettre au frais Faire fondre le chocolat noir avec le beurre. Fouetter les jaunes et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajouter le chocolat et le beurre et laisser refroidir. Ajouter la chantilly (ou les 2 blancs battus en neige) Bien fouetter puis verser sur le pralin Mettre 12 heures au frais La Pouponnière Alan le 13/06 de Camille MURE , IDE, Médecine Lucas le 26/06 de Dominique DYE , préparatrice PUI HAD Noémie le 18/09 de Marie-Laure AUBERT, AS Flamants, nouvellement diplômé IDE Juliette le 26/10 de Sylvie BOUIX, Adjoint Administratif, secrétariat de direction Calie le 24/12 de Amanda DUNIERE , Adjoint Administratif, secrétariat de direction Mathéo le 21/10 de Sandy GRIVEAU, AS HAD Louis le 27/11 de Laetitia LEBLANC , IDE en chirurgie Les Arrivées Véronique DOYELLE, Pharmacien PUI HAD, le 09/07 Aurélie CIESLIK, Adjoint Administratif HAD, le 14/09 Isabelle JEANSELME, ASHQ, Rochecourbe, le 10/07 Véronique LEPRETRE, IDE Armorin, le 01/08 Houssem MEDJI, Médecin, gériatrie, le 13/08 Hugo PERRIN, OPQ, Atelier, le 08/10 Fabienne TURCO, IDE Consultations, le 20/08 Carole MATHIEU, secrétariat médical, le 19/11 Les Départs Marie BANET PEROT, Aide Soignante Médecine, le 31/12 Emmanuelle CAUWEL, Adjoint Administratif, HAD le 16/10 Véronique CAYUELA, ASHQ La Tour, le 08/12 Stéphanie CHAREYRE, ASHQ La Tour, le 19/08 Christelle CHAUZI, IDE Armorin, le 31/07 Christiane COUTURIER, Directeur Adjoint, le 15/07 Marjolaine DRAGON, Aide Soignante La Tour, le 31/08 Dominique DYE, Préparatrice PUI HAD le 31/12 Pauline GILLES, IDE Médecine, le 31/07 Elisabeth LATINIER, IDE Consultations, le 09/09 Charline MERCIER, IDE HAD, le 31/12 Benjamin MERILLAT, Aide Soignant, Les Flamants, le 31/12 Brigitte MOUREAU, IDE USP, le 31/07 Marine RABOIS, Aide Soignante HAD, le 31/12 Anne RAMONET, Assistante Sociale, le 01/09 Liza ROZAS GARRIDO, IDE Armorin, le 09/09 François TOMAS, Aide Soignant Les Flamants, le 15/07 En retraite Françoise BOSSART, ASHQ Rochecourbe, le 01/10 Jean Claude FERRIOL, Aide Soignant, Rochecourbe, le 01/01/2013 Joëlle GUILHOT, ASHQ la Tour, le 01/01/2013 Katia PINARD, ASHQ les Flamants, le 30/11/2012 REDACTION : J.M DAUBOS - R. MONTEL - D. DURAND - V. BERTEMES - J.C. BRUGERE - T. GAUCHERAND - C. GOURDIN Ont en outre collaboré à ce numéro : M.C JOURDAN - J. VIAL - Dr. M. GRANIER - L. CHEVAT - I. HOCDE - F. MELLAL - C RAYNAL - Le Chef BONELLI - A. MAGNON. 8