S O M M A I R E - Centre Hospitalier de Crest

publicité
Ce numéro 54 est le dernier que j’ai l’honneur de soumettre à votre lecture. À travers lui, j’ai essayé durant presque trois
ans et à raison d’un numéro par trimestre,
à la seule exception du mois septembre dernier, de
vous communiquer ma détermination, ma conviction
et ajouterai-je, ma foi, dans notre mission.
Détermination à porter des projets, souvent compliqués pour notre établissement précisément parce
qu’issus de notre spécificité territoriale.
Conviction qu’il fallait rester opiniâtre et s’efforcer
sinon de convaincre, à tout le moins arriver à faire
entendre la petite voix de notre hôpital. Car, point
n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. D’où la recherche institutionnelle
de partenariats pertinents.
La foi enfin, dans notre mission et sa légitimité
historique, respectable et largement reconnue.
C’est pourquoi je vous sais gré de m’avoir accompagné sans faillir durant toute cette période à travers
les moments satisfaisants comme les plus difficiles. À
tous, personnels, administrateurs et membres des
instances, tutelles et institutions partenaires, j’exprime mes vœux de pleine réussite et je souhaite à
notre hôpital d’accoster vers des rives sereines, sécurisées, apaisées ; d’où il pourra alors se consacrer
pleinement à ses missions d’accueil, d’hébergement
et de soins des patients comme des personnes âgées
et malades, répondre aux besoins de la population et
permettre à l’offre de soins d’évoluer en établissement et à domicile et cela sans interruption, d’un
bout à l’autre de l’année, d’un bout à l’autre de la
vie. Merci encore et bonne continuité.
Jean-Marc Daubos
Décembre 1992 ! Voilà 20 ans
que s’ouvrait une unité de soins
palliatifs dans les locaux d’une
maternité que l’hôpital avait dû
fermer pour un nombre annuel
insuffisant d‘accouchements.
Aujourd’hui, les professionnels
des soins palliatifs se préparent à
quitter cette unité de 5 lits, pour
un service neuf de 8 à 10 lits avec
un mélange des regrets et d’appréhension au regard d’une architecture et d’organisations nouCette unité doit beaucoup à 3 velles.
femmes qui l’ont conçues, fait
naitre et grandir : Madame DaIl était important de signifier
nièle BREYTON, Directrice de l’hô- cet anniversaire et de rassembler
pital et Madame Joëlle BOURDE le plus grand nombre, de se souvecar elles ont été visionnaires : les nir qu’il y a 20 ans, les traitements
besoins des personnes âgées, ma- de la douleur n’étaient quasiment
lades, douloureuses ont été des pas connus, de rappeler les vaéléments moteurs et elles ont tout leurs humanistes portées par le
mis en œuvre pour obtenir les mouvement des soins palliatifs, et
accords de cette création, inno- d’une certaine façon, de se souvevante pour l’époque ! (Madame le nir des patients soignés à l’Unité
Dr. VINCENT, M. le Dr. BRAILLON, et de leurs proches.
médecins libéraux se formaient
également au Diplôme Universi"Alimentation - nutrition,
taire de Soins Palliatifs).
Au risque de la vie…"
Et puis Madame le Dr. DINNEMATIN qui a apporté ses compétences médicales et pédagogiques
en poursuivant la formation des
professionnels de santé hospitaliers ou non, des médecins libéraux, en informant le public au
cours de nombreuses conférences
et en constituant une équipe de
bénévoles de l’association ACTES.
Ce fut un énorme travail, que nous
poursuivons et qui se prolonge par
le rôle et les missions de l’E.M.S.P.
Le choix du thème de réflexion
tenait à cœur au Dr. CERUETTO,
celui de cette délicate question de
l’alimentation et de la nutrition
lorsque la vie devient de plus en
plus précaire : faut-il, doiton mettre en œuvre les techniques d’alimentation artificielle
(par voie entérale ou parentérale)
qui sont à la disposition des médecins et des patients ? Quel sens ?
Quels bénéfices, quels risques ?
(Suite page 2)
S O M M A I R E
Édito
Gros plan : 20 ans USP
Journée diabète
Mains propres
Scores ICALIN
Vœux 2013
p
p
p
p
p
p
1
1 et 2
3
3
4
4
Document Unique
G.E.D.
A.E.S.
Non-Recours
Nettoyage d'automne
Gériatrie
p
p
p
p
p
p
4
5
5
5
6
7
À l'Ombre de la Tour
La recette du Chef
Association des accidentés de la vie
Les Carnets d'Annick
p
p
p
p
7
8
9
8
1
(Suite de la page 1)
Pour les soignants : que faire, que
dire ? Comment agir devant le refus du
patient ? L’insistance et le désarroi des
familles face à la perte d’appétit ? Manger…. ne plus manger… faire des fausses
routes…quel risque pour la vie ?
Voilà en quelques mots les questions
principales de ce débat.
Questions également relayées par les
professionnels au cours des formations
de sensibilisation aux soins palliatifs, ou
par des équipes au cours de rencontres
avec l’E.M.S.P., et bien sûr par les malades eux-mêmes ou les proches.
M. le Pr. DUPONT a évoqué les progrès d’une médecine technique et cité
les philosophes HIPPOCRATE et Paul RICOEUR ramenant à l’humain et au sujet,
que tout acte de soins se doit d’être
éthique, y compris dans les gestes les
plus simples, et rappelé que la solidarité
et le bénévolat sont d’autant plus fondaIl était bien entendu dès le départ mentaux dans une société où tout va si
précisé que la réflexion éthique ouvre à vite, et risque de perdre du sens ….
davantage de questions qu’elle n’apporte de réponses ou de recettes !
M. DAUBOS a repris les fondements
des soins palliatifs et des points essentiels de la Loi LEONETTI, M. MARITON a
pu préciser que le loi ne décrit ni ne
règle tout, et que les hommes ont à faire
preuve de discernement.
Le Dr. CERUETTO1 a présenté son
approche de la problématique à partir
de son expérience. Il a ainsi posé une à
deux questions à chacun des intervenants les interpellant du point de vue de
leur compétences : à M. le Pr. BernardMarie DUPONT, médecin généticien,
éthicien, et philosophe, à M. Hervé MARITON, législateur, à M. DAUBOS, titulaire d’un DESS en droit de la santé et
d’un DU de droit médical, au Père RUCHON, représentant l’église catholique
au comité départemental d’Ethique de la
Drôme et accompagnateur de la Pastorale de la Santé, et à Mme BLONDEL,
psychologue clinicienne à l'USP.
Le père RUCHON a fait part de la position de l’église sur les moyens ordinaires pour alimenter et hydrater une
personne, mais précisé qu’elle discerne
aussi les situations d’obstination déraisonnable, privilégiant alors la présence
solidaire auprès du malade.
Madame le Dr. Annick ANDRE a eu le
rôle de modérateur lors de la table
ronde.
Ce public (220 personnes environ)
était composé de nombreux professionnels de santé ou du secteur médicosocial et éducatif, et de citoyens euxmêmes accompagnants naturels. Les
échanges ont été denses et riches.
Tout au long de l’après midi, M. JeanClaude PERTUZÉ , « illustrateur en tous
sens » (c’est lui qui l’écrit !), a imagé les
propos avec humour et bienveillance !
Un stand de l’association Actes en Val
de DRÔME permettait aux visiteurs de
découvrir le bénévolat d’accompagnement et d’échanger avec des bénévoles :
M. B HABIG (Président) et Mme V.
ELAIN, (trésorière).
L’accueil, le service lors des pauses et
du buffet ont été assurés par des
membres de l’équipe de soins palliatifs
qui arboraient un magnifique badge coloré cousu main par Aurore LATTARD qui
a d’autres talents que son efficacité de
secrétaire (car il faut de la méthodologie
et de l’efficacité pour organiser une telle
manifestation !)
Les services logistiques tels que la
cuisine, les transports et la lingerie, et le
secrétariat de direction ont été des aides
précieuses et tout aussi indispensables
qu’efficaces. Merci à eux !
Enfin Mme BLONDEL2 a évoqué le
Merci également à la Mairie de Crest
lien entre nourriture et relation et l’im- pour la mise à disposition des salles Coportance du goût du sel de la vie à tout loriage et Moulinage, au CLIC et à l’assoâge ; elle a ému le public.
ciation RE VI TAL S.P. Val de Drome pour
leur contribution financière.
Marie-Claude JOURDAN
Cadre de Santé USP/EMSP
1
Texte de la conférence de M. le Dr. CERUETTO
disponible sur demande par mail :
secré[email protected]
2
Texte de Mme Blondel disponible sur le site
www.safirh26.com
et sur demande :
secré[email protected]
2
Mercredi 14 novembre a
eu lieu, dans nos murs, la
journée mondiale du diabète.
Cette journée nous a permis de sensibiliser 69 personnes au dépistage du diabète, des soignants pour la
majorité. La présence du Dr.
EMIN RICHARD, diabétologue
et de plusieurs membres de
réseau DROMARDIAB ainsi
que des représentants des
associations de patients, a
permis que cette première
soit une réussite.
L’hôpital de Crest adhère
au Réseau
DROMARDIAB et plus i e u r s
membres du
personnel
(IDE, diététicienne)
sont formés
à l’Education Thérapeutique
du patient qui fait partie intégrante du soin. Le patient
diabétique ne pouvant éviter
l’impact de la maladie au
quotidien, un accompagnement dans le choix et la mise
en place du projet personnel,
: La conception et la parution de
l'ECHO DE LA TOUR ont été perturbées
par l'actualité chargée et préoccupante
de cette fin d'année 2012. Une majorité
des articles était prête depuis plusieurs
semaines, dès avant le départ de M.
DAUBOS, ce qui explique qu'il n'est fait
aucune place aux décisions importantes
de ces toutes dernières semaines.
est fait par
les professionnels en
soutenant
la motivation du patient.
Tout au long
du parcours
de soin, en lien avec le réseau
professionnel, une évaluation
des acquis du patient, des
outils de suivi et des partages
d’informations sont élaborés
pour permettre des prises de
décisions entre les différents
intervenants.
mination et l'arrivée de M. Jean-Pierre
BERNARD, actuel Directeur du Centre
Hospitalier de Valence, en tant que Directeur par intérim des CH de Crest et de
Die, intérim dont la durée devrait être
allongée après le report de la nomination
d'un directeur. C'est cette même actualité qui n'a pas encore permis à M. BERNARD de se présenter à tous les personnels de l'établissement. À suivre. Nous
Toutefois, nous pouvons évoquer la no- lui souhaitons cependant bienvenue.
Les professionnels formés sont capables de mener
des séances éducatives individuelles ou en groupe pour
poser un diagnostique éducatif et formaliser des objectifs
éducatifs. Le patient devient
acteur de son projet personnel et accepte un contrat
éducatif.
DROMARDIAB : Organiser
Ensemble une réponse face
au Diabète.
La suite, prochainement…
Jocelyne VIAL
Cadre de santé
Pour H9 : L'état d'avancement de certaines finitions à fin octobre, n'a pas permis le passage de la Commission de Sécurité et de fait, a rendu impossible le
déménagement programmé fin novembre. C'est malheureusement toujours
le cas en ce début d'année et une nouvelle date ne sera envisagée que lorsque
tout sera au point.
surtout pour leur aide
à organiser cette journée et animer tous les
ateliers (lavage de
mains, boite à coucou,
projection de films,
sets de table, audit,
livre d’or, dégustation et performance).
Telle était la devise cette
année pour la journée des
mains propres. Tout le monde
l’aura remarqué, elle ne s'est
pas déroulée le 5 mai, mais le
27 novembre lors de la semaine sécurité patient. Lors
de cette semaine, les thèmes
abordés étaient la douleur, la
communication, le médicament et bien sûr l’hygiène des
mains.
Un autre merci à toutes les prochaine pour un nouveau
personnes qui se sont dépla- défi.
cées soit plus de 80 personnes
« Main ç’alors », ça recomposition d’œuvres d’artistes qui ont laissé leurs empreintes
mence
?!
extérieurs mais surtout in- sur les toiles de notre Sunset
ternes à l’hôpital ayant pour Crest Boulevard.
Meilleurs vœux à tous.
thème "Main Nue", a eu lieu
salle Anna Bâché. Un grand
L’équipe
opérationnelle
Catherine GOURDIN
A cette occasion, une ex- merci à ces artistes pour leur
d’hygiène vous dit, à l’année
EOH
participation et pour ne pas
les citer : le service Armorin 1
et 2, la chirurgie, la cuisine, la
lingerie, la radiologie, Camille
Mure (médecine), Jocelyne
Vial (urgence, bloc), Claude
Morin (économat), Fernand
Greco (médecine).
Un grand merci également
aux correspondants en hygiène pour leur œuvre, mais
3
Le document unique est une obligation pour
toutes les entreprises depuis 2001. Il transcrit les
résultats de l’évaluation des risques professionnels
et liste les solutions à mettre en œuvre. Plus qu’un
simple inventaire, ce document obligatoire est un
outil essentiel pour lancer une démarche de prévention dans l’entreprise et la pérenniser. Il doit être
mis à jour au minimum chaque année.
La loi ne définit pas le contenu in extenso de ce
document, mais précise qu’il doit favoriser une certaine cohérence en regroupant sur un même support les données issues de l’analyse des risques. Il
réunit les résultats des différentes analyses réalisées
sous la responsabilité de l’employeur, ce qui facilite
le suivi de la démarche de prévention dans l’entreprise. Lors du dernier CHSCT (comité d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail), une méthodologie a été présentée par l’Ingénieur qualité. Elle
consiste en :
Une identification des dangers : il s’agit de
repérer les dangers et les risques au travers de visites sur le terrain et d’entretiens avec le personnel.
Cette phase débutera au 1er trimestre 2013 par les
services d’EHPAD puis par les autres services lorsque
le déménagement sur le nouveau bâtiment sera
réalisé.
LA CÉRÉMONIE DES VŒUX
SE DEROULERA
VENDREDI 11 JANVIER,
À PARTIR DE 14H30
À LA SALLE ANNA BACHÉ
EN PRESENCE DE
M. JEAN-PIERRE BERNARD, DIRECTEUR PAR INTERIM
ET DE
M. HERVÉ MARITON, DEPUTÉ-MAIRE ET PRESIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU CH CREST.
4
Une hiérarchisation des risques : les risques
identifiés, notés selon les critères définis dans la
méthodologie (probabilité d’occurrence, gravité,
fréquence, nombre de personnes concernées…),
sont ensuite classés, ce qui permet d’établir les priorités et de planifier les actions de prévention.
Des propositions d’actions de prévention : toute
mesure de prévention pertinente est discutée. Elle
s’appuie sur la compréhension des situations de
travail à risque et sur les résultats de l’évaluation.
Après avis du CHSCT, le choix des actions, qui sont
de la responsabilité du chef d’entreprise, est formalisé.
Cette démarche s’étalera sur une période d’environ 1 an. Une fois rédigé puis validé, le document
unique sera mis à disposition des représentants du
personnel, du médecin du travail, mais aussi de
l’inspecteur du travail sur simple demande. L’employeur devra également le rendre accessible aux
travailleurs et placer une affiche sur le lieu de travail
pour indiquer où il est possible de le consulter.
Vincent BERTEMES
Gestionnaire des risques
Le logiciel de gestion documentaire,
ENNOV DOC, est continuellement alimenté en procédures, protocoles, enregistrements, … par le service qualité et le
service d’hygiène hospitalière. Ce travail
consiste en la reprise de la base de données existante, la révision ou la création
de nouveaux documents, comme en
témoignent les graphes ci-après :
La difficulté actuelle exprimée par les
professionnels réside dans la recherche
de documents, ces derniers étant présents sur différents supports (ENNOV,
classeurs, réseau). Un tableur Excel nommé « sommaire général - base de données documentaire » présent dans le
lecteur réseau « PROCÉDURE » dresse
On définit comme AES
(Accident d’Exposition au
Sang) tout contact percutané
(piqure ou coupure), muqueux
(œil, bouche), ou sur peau
lésée (eczéma, plaie) avec du
sang ou un produit biologique
contenant du sang. Sur les 3
dernières années 26 AES sont
survenus au Centre Hospitalier de CREST dont 15 pour la
seule année 2011. Il ne s’agit
donc pas d’évènements exceptionnels.
Ces accidents peuvent être
à l’origine d’une contamination du personnel si le patient
est lui-même porteur d’une
infection virale notamment
d’une hépatite B ou C ou d’un
virus du SIDA, (Il faut savoir
que d’autres infections peuvent être transmises lors
d’une contamination avec du
sang infecté, par exemple le
paludisme et peut-être aussi
des agents infectieux encore
non connus).
L’hépatite B est le virus qui
se transmet le plus facilement
et fort heureusement il existe
une vaccination qui protège le
personnel de santé de façon
très efficace. Le personnel est
bien vacciné et le service de
santé au travail s’assure que
un inventaire exhaustif et apparaît l ’ i n t ra n e t
dans
la
r u b r iq u e
comme une solution alternative, mais « informations complémentaires / gesprovisoire…
tion documentaire ou gestion des
risques ». Les identifiants et mots de
Le logiciel de gestion documentaire, passe pour ENNOV sont les mêmes que
ENNOV PROCESS, permet quant à lui, la pour la mise en route des postes infordéclaration des évènements indésirables matiques.
et la déclaration des chutes. Les formulaires électroniques sont d’ores et déjà
Une formation à ENNOV DOC et ENapplicables et peuvent être utilisés. NOV PROCESS sera dispensée par l’IngéD’autres modules peuvent être déployés nieur qualité dans le 1er semestre 2013.
mais une réflexion collégiale devra être
entreprise.
Vincent BERTEMES
Gestionnaire risques
Ces deux outils sont accessibles sur
l’ensemble des agents est
immunisé (dosage des Anticorps anti HBs > 10 ou 100 UI/
l selon les cas).
Les infirmières et aidessoignantes sont les personnels
les plus souvent victimes
d’AES, mais les chirurgiens et
les anesthésistes réalisent
aussi des gestes à risque.
2/3 des AES sont des piqûres qui surviennent essentiellement lors d’injections
1/3 des AES sont
des coupures qui
surviennent
bien
souvent avec des
lames de rasoir
quelques rares
cas de morsures,
griffures, ou projections
Près de 75 % des AES sont
EVITABLES selon l’analyse
détaillée réalisée sur ces 3
dernières années
En effet environ 1 AES sur
4 se produit en dehors de
tout contact direct avec le
patient (par exemple rangement d’une trousse de toilette
ou évacuation d’un sac à déchets) et 2 AES sur 3 surviennent après avoir réalisé le
geste à risque (par exemple
en débarrassant des aiguilles à
suture après la chirurgie ou
en désadaptant une aiguille
de stylo injecteur). Les stylos
injecteurs d’insuline sont très
fréquemment en cause car ne
disposant pas pour le moment
d’aiguilles sécurisées, la désadaptation est souvent effectuée manuellement !
Les précautions standards
font partie des bases de la
prévention mais elles ne sont
pas toujours respectées : 2/3
seulement
des
agents
portaient
des gants lors de
l’accident, un peu
plus (70%) avaient
un container à
proximité
immédiate.
La procédure en cas d’AES
devrait être connue de tous :
elle n’est cependant pas toujours bien suivie :
1/Priorité au lavage et
désinfection (trempage 5 minutes dans une solution de
DAKIN)
2/ Demande en urgence
des sérologies du patient
« Source » (résultats en 1 h)
puis consultation du médecin
des urgences pour décider
d’un traitement éventuel et
de la surveillance ultérieure
de l’agent et déclaration en
accident du travail
3/ Contact dans les jours
suivants avec le médecin ou
l’infirmière de santé au travail
pour analyser les circonstances
de
l’accident
(questionnaire à compléter)
et planifier la surveillance.
Parmi les mesures préventives préconisées :
Mise en service d’aiguilles sécurisées automatiques pour les stylos injecteurs d’insuline
Mise à disposition de
boites aimantées pour le recueil des aiguilles au Bloc et
aux Urgences
Utilisation de rasoirs
électriques ou dispositifs de
protection pour rasoirs mécaniques
Amélioration des fixations de containers sur les
chariots de soins
ET TOUJOURS RESPECT DES
PRECAUTIONS STANDARDS et
DES REGLES D’UTILISATION
DES CONTAINERS.
Dr. Monique GRANIER
Service de Santé au Travail
5
C'était le thème de la conférence-débat
qui s’est déroulée à l’Ecosite d’EURRE, le
jeudi 29 novembre.
Conférence sur le non-recours de Pierre
MAZET, chargé d’études à l’ODENORE
(Observatoire des non-recours aux droits et
services)
Qu'est-ce que le non-recours ?
A l’origine, la question du non recours
renvoie à toute personne éligible à une prestation sociale, qui – en tout état de cause –
ne la perçoit pas. Son
approche s’élargit aujourd’hui à une diversité de
domaines d’intervention.
Entre non connaissance,
non réception et non
demande, les situations de non recours interrogent l’effectivité et la pertinence de l’offre
publique, et représentent un enjeu fondamental pour son évaluation.
Le non-recours aux aides sociales
est bien plus important que la
fraude
Les travaux sur le non recours qui sont
apparus dans les années 1990, sont à mettre
en lien avec un discours récurrent sur la
fraude aux prestations sociales, discours qui
se développe encore plus dans cette actualité
de rationalisation des moyens.
Or, pour Pierre Mazet, le non recours est
bien supérieur à la fraude. Dans un rapport,
l’Assemblée Nationale a estimé la « fraude
sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont
15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux
prestations sociales, soit environ 1 % du
montant total des sommes versées. Ces 4
milliards de fraudes aux prestations sociales
sont à mettre en regard des 5,3 milliards
d’euros de non dépenses produits par le non
recours au seul RSA. Pour la CMU complémentaire, 24 % des ménages éligibles n’en
bénéficient pas alors que les fraudes à la
CMU ont représenté, en 2010, 800 000 euros.
Quelles sont les causes de ce non
recours ?
Il y a tout d’abord la stigmatisation des
publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant véhicule une
norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve
de faiblesse. Le discours sur la fraude et
l’assistanat a ainsi tendance à dissuader davantage les personnes que l’aide cible en
premier. On observe un renoncement à certaines prestations motivé par la crainte d'être
accusé de profiter du système et stigmatisé.
Il y a aussi la complexité des systèmes
administratifs pour y avoir accès. L’exemple
6
Non, ce n’était pas le printemps…
Pourtant un grand nettoyage et rangement du stockage des unités de soins
La tour et Les Flamants a été effectué
courant Août.
Le rangement du stockage des produits pharmaceutiques s’inscrit dans le
cadre de l’amélioration continue de la
qualité et la sécurisation du circuit des
médicaments.
Il a consisté à harmoniser les conditions de stockage des produits pharmaceutiques, en un classement pour voie
d’abord ou de soins, et mettre à jour la
liste des dotations de commande des
services.
Les principaux enjeux étant :
d’homogénéiser celui-ci sur les
2 unités pour veiller aux bonnes conditions de stockage et conservation,
de faciliter la gestion des
stocks et des commandes pour les soignants,
d’éviter le risque de confusion
et prévenir les erreurs,
de permettre une adaptabilité
plus rapide du personnel soignant, du
fait que d’un service à l’autre les produits soient rangés de façon identique
et au même endroit,
de contribuer à la qualité de
vie au travail.
de la tarification sociale de l’énergie est particulièrement révélateur : pour obtenir une
tarification sociale, il faut être bénéficiaire de
la CMU C. Il revient à la caisse primaire
d’assurance maladie d’en informer l’entreprise qui fournit l’énergie, de faire les calculs
et le cas échéant d’accorder le tarif social. Si
bien que seul 47 % des ménages éligibles ont
effectivement eu accès à cette aide.
D’après les observations, les nonrequérants sont d’abord les personnes les
plus précaires économiquement et socialement : elles sont mal informées, à distance
des services sociaux, parfois lassées par rapport aux contrôles répétés dont elles font
l’objet... Un facteur "âge" rentre aussi en
compte : certaines personnes, notamment
les plus jeunes, ont perdu l’idée d’avoir des
droits, car les systèmes se complexifient et la
transmission de la conscience de ces droits
s’exerce moins au sein de la famille. Autre
exemple qui concerne également les personnes âgées 9% des personnes éligibles
n'ont pas l'APA et ne la demandent pas. Les
dispositifs "site informatique et plate-forme
d’appel" ne remplacent pas le contact direct
personnalisé.
Une enquête du CREDOC, destinée à
cerner les personnes pouvant être considérées comme socialement précaires et/ou
médicalement vulnérables, a établi que
« les personnes en
situation de précarité sociale sont deux
fois plus vulnérables
médicalement que
les autres ; les personnes médicalement
vulnérables sont deux fois plus souvent en
situation de précarité sociale que les autres »
Ce constat général conduit à remarquer que
l’accès de tous aux droits sociaux et aux
droits de santé n’a rien de systématique.

En attendant l’achat d’armoires de
stockage plus adaptées à la gestion des
dispositifs médicaux, solutés, pansements… les 2 unités de soins sont désormais "copies conformes".
Lydia CHEVAT
Préparateur en
pharmacie
Isabelle HOCDE
Cadre de Santé
Pour autant il n’est pas inutile de
rappeler que :
Le code de la Santé publique garantit
l'égal accès aux soins pour tous, en particulier
les personnes les plus démunies (articles
L1110-1 et L1110-3). Ce droit est réaffirmé
dans la " Charte de la personne hospitalisée
".
Il existe par ailleurs, dans chaque établissement hospitalier et notamment au Centre
hospitalier de Crest, une Permanence d'Accès
aux Soins et à la Santé (PASS). Son rôle est
d'accueillir, orienter et soigner toute personne présentant un problème de santé, en
même temps qu'une absence ou une insuffisance de couverture sociale.
La permanence d’accès aux soins et à la
santé est accessible à partir des urgences et
du service social : tél. 04 75 25 37 00.
Jean-Claude BRUGERE
Cadre Supérieur de Santé
Concours de
soupes
Le 1er concours de soupes
a été organisé par le clic du
Val de Drôme et les animatrices des maisons de retraite.
Neuf groupes de candidats
étaient inscrits. Le règlement
à respecter était strict. J’ai
proposé à FATHIA, aidesoignante/animatrice de l’accueil de jour, de préparer et
participer à ce concours. Ce
projet était lié au thème de la
poulet ainsi que les oignons
semaine bleue et au projet de de sécurité et d’hygiène, la
soupe
pouvait
être
transporcoupés en dés.
service.
tée vers Loriol. A midi, munis INGREDIENTS :
4 cuisses de poulet,
Ajouter le poivron, les
Au préalable, les résidents de leur bol et cuillère à soupe,
tous
les
convives
sont
passés
carottes,
puis les courgettes.
1
oignon,
ont choisi plusieurs recettes
à
table.
Les
membres
du
jury
Remuer
régulièrement jus1
poivron,
de soupes, les ont préparées
ont
testé
avec
professionnaqu’à
ce
que
les légumes ré2
carottes,
et goûtées, puis ont décidé de
lisme
les
soupes
en
lice.
Seul
duisent.
2
courgettes,
réaliser "la chorba" pour le
2 poignées de poisconcours. Le jour J, dès 8h, les le nom du met leur était communiqué.
Les
résidents
de
Ajouter les tomates conchiches,
résidents se sont mis à la
l’accueil
de
jour,
tous
précassées,
la tomate concen1
boite
de
concassé
de
tâche, aidée de Mélanie.
sents, accompagnés de Fatrée, les pois chiches.
tomates,
1 c à soupe de concentré
C’est à 11h, le lundi 15 thia, ont pu entendre haut et
Couvrir d’eau les légumes
tomate,
octobre que les soupes de- fort le nom du gagnant : LA
CHORBA.
Tous
très
fiers
et
sans
oublier les feuilles de
4 feuilles de menthe,
vaient être présentées à la
heureux
sont
repartis
avec
menthe
et le bouquet de co1 bouquet de coriandre,
salle des fêtes de Loriol, afin
une
magnifique
soupière
en
riandre
préalablement
haché.
2 à 3 poignées de semoule
d’être dégustées et notées
terre
cuite
et
sa
louche,
pièce
Saler,
poivrer.
d’orge
blanc
(grain
par un jury. Les Conseillers
unique
de
la
potière
Julie
Laisser cuire la soupe à feu
moyen).
Généraux et Maires, Mrs SERCHARLIN.
doux
pendant environ 40 miRET et LADEGAILLERIE, Mme
nutes.
Laver les légumes, les séBREYTON, M. BONNEFON
Puisse
cette
nouvelle
ancher
puis les découper en
CRAPONNE, Mme CARTIER,
née
réaliser
tous
vos
souhaits
Dès que le poulet est cuit
petits
dés ; mettre de côté
composaient ce jury sous l’œil
et
rendre
réalité
vos
rêves
les
ne
pas oublier d’ajouter 2
dans
un
saladier.
protecteur de Mme Annie
plus
secrets.
poignées
de semoule d’orge
TOLLAIRE, directrice du CLIC.
et
laisser
mijoter à feu doux
Mettre une cuillère à
Meilleurs
vœux.
encore
15
minutes sans cessoupe d’huile dans un faitout
A 10h45, tout était prêt et
Dominique
DURAND
ser
de
remuer.
et faire dorer les cuisses de
tout en respectant les règles
Animatrice
Comme le temps passe !
Les ateliers "déco" en donnent toute
la mesure puisqu’on est passé, en
quelques semaines, des oiseaux et tournesols aux fruits et légumes (pour la semaine bleue) puis aux boules de Noël tout cela très coloré voire même scintillant.
Heureusement les souvenirs restent :
aussi nos pensées vont vers ceux, trop
nombreux, auxquels nous nous étions
attachés et qui nous ont quittés.
Au chapitre des bonnes nouvelles,
citons :
- La participation active de trois
d’entre nous au forum des associations.
- La victoire de nos résidents au concours de soupe, grâce à la chorba de
Fatiha.
- Quelques moments très conviviaux
lors des animations de la semaine bleue.
- Les 30 ans de l’Association, fêtés de
façon inoubliable lors du gala des lits
blancs (nous sommes toujours très sensibles à la disponibilité et l’aide du personnel de l’hôpital).
- L’arrivée, vraiment bienvenue, de
deux nouvelles bénévoles : Marie-Pierre
BRAVOT et Danièle ROCH.
- Le bon fonctionnement de nos activités hebdomadaires, grâce à l’engagement fidèle de celles et ceux qui les animent, même pendant l’été parfois.
Pourvu que ça dure !
Cécile Raynal
La Présidente.
7
Préparation : 45 mn
Cuisson : sans
Ingrédients pour 8 pers. :
100 g de chocolat blanc
200 g de pralin
2 jaunes d'œufs
80 g de chocolat noir
40 g de beurre
20 g de sucre
4 cuil. à soupe de chantilly
Préparation :
Recette à préparer à l'avance
Faire fondre le chocolat blanc ; le mélanger au pralin
Beurrer un moule et tapisser le fond avec ce mélange.
Mettre au frais
Faire fondre le chocolat noir avec le beurre. Fouetter les
jaunes et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent.
Ajouter le chocolat et le beurre et laisser refroidir.
Ajouter la chantilly (ou les 2 blancs
battus en neige)
Bien fouetter puis verser sur le pralin
Mettre 12 heures au frais
La Pouponnière
Alan le 13/06 de Camille MURE , IDE, Médecine
Lucas le 26/06 de Dominique DYE , préparatrice PUI
HAD
Noémie le 18/09 de Marie-Laure AUBERT, AS Flamants, nouvellement diplômé IDE
Juliette le 26/10 de Sylvie BOUIX, Adjoint Administratif, secrétariat de direction
Calie le 24/12 de Amanda DUNIERE , Adjoint Administratif,
secrétariat de direction
Mathéo le 21/10 de Sandy GRIVEAU, AS HAD
Louis le 27/11 de Laetitia LEBLANC , IDE en chirurgie
Les Arrivées
Véronique DOYELLE, Pharmacien PUI HAD, le 09/07
Aurélie CIESLIK, Adjoint Administratif HAD, le 14/09
Isabelle JEANSELME, ASHQ, Rochecourbe, le 10/07
Véronique LEPRETRE, IDE Armorin, le 01/08
Houssem MEDJI, Médecin, gériatrie, le 13/08
Hugo PERRIN, OPQ, Atelier, le 08/10
Fabienne TURCO, IDE Consultations, le 20/08
Carole MATHIEU, secrétariat médical, le 19/11
Les Départs
Marie BANET PEROT, Aide Soignante Médecine, le 31/12
Emmanuelle CAUWEL, Adjoint Administratif, HAD le 16/10
Véronique CAYUELA, ASHQ La Tour, le 08/12
Stéphanie CHAREYRE, ASHQ La Tour, le 19/08
Christelle CHAUZI, IDE Armorin, le 31/07
Christiane COUTURIER, Directeur Adjoint, le 15/07
Marjolaine DRAGON, Aide Soignante La Tour, le 31/08
Dominique DYE, Préparatrice PUI HAD le 31/12
Pauline GILLES, IDE Médecine, le 31/07
Elisabeth LATINIER, IDE Consultations, le 09/09
Charline MERCIER, IDE HAD, le 31/12
Benjamin MERILLAT, Aide Soignant, Les Flamants, le 31/12
Brigitte MOUREAU, IDE USP, le 31/07
Marine RABOIS, Aide Soignante HAD, le 31/12
Anne RAMONET, Assistante Sociale, le 01/09
Liza ROZAS GARRIDO, IDE Armorin, le 09/09
François TOMAS, Aide Soignant Les Flamants, le 15/07
En retraite
Françoise BOSSART, ASHQ Rochecourbe, le 01/10
Jean Claude FERRIOL, Aide Soignant, Rochecourbe, le 01/01/2013
Joëlle GUILHOT, ASHQ la Tour, le 01/01/2013
Katia PINARD, ASHQ les Flamants, le 30/11/2012
REDACTION : J.M DAUBOS - R. MONTEL - D. DURAND - V. BERTEMES - J.C. BRUGERE - T. GAUCHERAND - C. GOURDIN
Ont en outre collaboré à ce numéro : M.C JOURDAN - J. VIAL - Dr. M. GRANIER - L. CHEVAT - I. HOCDE - F. MELLAL - C RAYNAL - Le Chef BONELLI
- A. MAGNON.
8
Téléchargement