Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 1 3 LA MESURE EN MECANIQUE QUANTIQUE I-/ On considère le mouvement d’une particule sans spin régi par un Hamiltonien Ĥ . On suppose connue l’équation aux valeurs propres de Ĥ : Ĥ n1 , n2 = ( n12 + n22 ) n1 , n2 avec : n '1 , n '2 n1 , n2 = δ n1 ,n2 δ n '1 ,n '2 Où n1 et n2 sont des entiers positifs. On suppose qu’à l’instant t = 0 la particule est dans l’état normalisé à l’unité : ψ t = 0 = a 11 , + b 1,2 Où a et b sont des constantes réelles positives. b g 1-/ Déterminer a et b sachant que la valeur moyenne de l’énergie à l’instant t = 0 est 3. bg 2-/ Déterminer l’état ψ t de la particule à un instant t > 0. ⎧  n1 , n2 = n1 n1 , n2 ˆ et B ˆ deux observables de la particule telles que : ⎪⎨ 3-/ Soient A ⎪⎩ B̂ n1 , n2 = n2 n1 , n2 Quelles sont, à un instantt > 0 , les valeurs possibles des résultats de mesures de A et B et leurs probabilités respectives ? II-/ On considère un système physique S dont une grandeur P1 est représenté dans une base orthonormée lψ 1 , ψ2 , ψ3 q par la matrice F0 3 A = G 3 −2 GH 0 0 I JJ K 0 0 1 1-/ On mesure P1 , quelles valeurs peut-on trouver ? 2-/ Si l’on prépare le système S dans l’état ψ 1 , qu’obtient-on comme résultat de mesure et avec quelle probabilité ? 3-/ Une seconde grandeur P2 du système S est représentée dans la même base lψ 1 , ψ2 , ψ3 q par la matrice F1 GG 2 3 B=G GG 02 H I JJ JJ JK 3 0 2 1 0 − 2 0 −1 On mesure P2 , quelles valeurs peut-on obtenir ? 4-/ On mesure P1 , dans quel état se trouve le système ? On mesure ensuite P2 , qu’obtient-on suivant le résultat de mesure de P1 ? 5-/ On mesure P2 , dans quel état se trouve le système ? On mesure ensuite P1 , qu’obtient-on suivant le résultat de mesure de P2 ? D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 2 3 6-/ On considère une troisième grandeur P3 représentée dans la base matrice F1 C=G 0 GH −1 lψ 1 , ψ2 , ψ3 q par la I JJ K 0 −1 1 3 3 1 On mesure P3 , qu’obtient-on ? Dans quels états se trouve le système ? Puis on mesure P2 , qu’obtient-on ? 7-/ On mesure P3 puis P1 , qu’obtient-on ? 8-/ On mesure P3 , quelle est la valeur moyenne de P1 dans chacun des états possibles du système ? 9-/ On considère une 4ème grandeur P4 représentée dans la base ψ 1 , ψ 2 , ψ 3 par la matrice l F1 D = G2 GH 0 Peut-on mesurer P4 ? D.Marchand I JJ K 0 0 0 0 0 1 q Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 3 3 Les outils... 1-/ Description de l’état d’un système : A un instant donné t0 fixé, l’état d’un système est défini par la donnée d’un ket ψ t0 appartenant à l’espace des états E. bg Remarque : E étant un espace vectoriel, ce postulat implique un principe de superposition : une combinaison linéaire de vecteurs d’état est un vecteur d’état. 2-/ Description des grandeurs physiques : Toute grandeur physique mesurable A est décrite par un opérateur  agissant dans E ; cet opérateur est une observable. 3-/ Mesure des grandeurs physiques : a) résultats possibles La mesure d’une grandeur physique A ne peut donner comme résultat qu’une des valeurs propres de l’observable  correspondante. Remarque : une mesure de A donnera toujours une valeur réelle puisque  est par définition hermitique. b) principe de décomposition spectrale b-1) cas d’un spectre discret non dégénéré : Lorsqu’on mesure la grandeur physique A sur un système dans l’état ψ normé, la probabilité P an d’obtenir comme résultat la valeur propre b g b g non dégénérée an de l’observable  correspondante est : P an = un ψ 2 où un est le vecteur propre normé de  associé à la valeur propre an . b-2) cas où an est dégénérée : (de degré de dégénérescence gn ) b g gn P an = ∑ uni ψ 2 o t bi = 1… g g est un système orthonormé de vecteurs où uni i =1 n formant une base dans le sous-espace propre En associé à la valeur propre an . b-3) cas d’un spectre continu non dégénéré : La probabilité dP α d’obtenir un résultat compris entre α et α + dα vaut : bg dP α = vα ψ bg 2 dα où vα est le vecteur propre correspondant à la valeur propre α de l’observable  associée à A. D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 4 3 4-/ Réduction du paquet d’ondes : Si la mesure de la grandeur physique A sur le système dans l’état ψ donne le résultatan , l’état du système immédiatement après la mesure est la projection normée P̂n ψ de ψ sur le sous espace propre associé à an . ψ Pn ψ 5-/ Evolution dans le temps : L’évolution dans le temps du vecteur d’état ψ t est régie par l’équation de Schrödinger : d i ψ ( t ) = Ĥ ( t ) ψ ( t ) où Ĥ ( t ) est l’observable associée à l’énergie totale du système. dt bg 6-/ Règles de quantification : Pour une particule sans spin soumise à un potentiel scalaire : b g ( ˆ ˆ ˆ ˆ * à la position r x , y, z de la particule est associée l’observable R X,Y,Z d ) ( i ˆ * à l’impulsion p px , p y , pz de la particule est associée l’observable P Pˆ X ,Pˆ Y ,Pˆ Z ) ⎧ ⎡ Rˆ i ,Rˆ j ⎤ = ⎡ Pˆi ,Pˆ j ⎤ = 0 ⎪⎣ ⎦ ⎣ ⎦ telles que : ⎨ ⎪⎩ ⎡⎣ Rˆ i ,Pˆ j ⎤⎦ = i δ ij L’observable  qui décrit une grandeur physique A définie classiquement, s’obtient en remplaçant dans l’expression convenablement symétrisée de A, r et p par les observables ˆ ˆ R et P respectivement. 7-/ Principe de superposition et prévisions physiques : a) Soient ψ 1 et ψ 2 deux états normés et orthogonaux : R| ψ S| ψ T 1 ψ1 = ψ 2 ψ 2 =1 1 ψ2 = 0 ψ 1 et ψ 2 sont par exemple deux états propres d’une même observable B̂ associés à deux valeurs propres différentes b1 et b2 . Considérons un état normé ψ , superposition linéaire de ψ 1 et ψ 2 : ψ = λ 1 ψ 1 + λ 2 ψ 2 eλ 2 1 j + λ 2 = 1 ; alors la probabilité de trouver b1 lors d’une mesure de B est λ 1 , celle de 2 2 trouver b2 est λ 2 . 2 ˆ et B ˆ (correspondant à deux grandeurs physiques A et B) b) Si deux observables A commutent ⎧ ψ n = α n ψ n ˆ ˆ ⎤ = 0 alors ∃ une base commune ψ , soit : ⎪⎨ ⎡ A,B n ⎣ ⎦ ⎪⎩B̂ ψ n = β n ψ n Pour prédire les résultats de mesure de A et B, on développe l’état ψ du système sur la ˆ et B ˆ : ψ = ∑a ψ . base ψ des états propres communs à A m r m r n n n D.Marchand n Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD bg 5 3 Si mesure A → α i avec la probabilité ai 2 , le système immédiatement après la mesure est dans l’état ψ i , état propre de B̂ . La mesure de B donnera donc β i avec la probabilité ai et réciproquement. ⇒ la prédiction des résultats de mesures est alors indépendante de l’ordre des mesures. 2 ˆ ˆ⎤≠0 c) Si ⎡⎣ A,B ⎦ ˆ ou B ˆ Il faut alors décomposer l’état ψ du système sur la base des vecteurs propres de A selon que l’on mesure d’abord A ou B . ⎧⎪ ψ n = α n ψ n et ψ = ∑ an ψ n = ∑ bn Φ n ⎨ n n ⎪⎩B̂ Φ n = β n Φ n 2 Si mesure A → α i avec la probabilité ai , le système immédiatement après la mesure est bg dans l’état ψ i . Comme ψ i n’est pas un vecteur propre de B̂ , il faut décomposer ψ i sur la m r base Φ n , soit : ψ i = ∑ cn Φ n . La mesure de B donnera donc β i avec la probabilité ci 2 n et le système, immédiatement après la mesure sera dans l’état Φ i . Si on mesure à nouveau A , il faudra de nouveau décomposer Φ i sur la base ψ n . ⇒ La prédiction des résultats de mesures est donc dépendante cette fois de l’ordre des mesures. m r d) E.C.O.C. On appelle « Ensemble Complet d’Observables qui Commutent » un ensemble minimal d’observables qui commutent deux à deux et tel que la donnée d’un jeux de leurs valeurs propres suffit à déterminer sans ambiguïté un vecteur propre unique de leur base commune de vecteurs propres. D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 6 3 C orrigé I-/ ˆ ψ ( t=0 ) 1-/ valeur moyenne de l’énergie : ψ ( t = 0 ) H ˆ ψ ( t=0 ) = H ˆ ( a 1,1 + b 1, 2 ) = a (12 + 12 ) 1,1 + b (12 + 22 ) 1, 2 or H ˆ ψ ( t=0 ) = 2a 2 + 5b 2 = 3 d’où : ψ ( t = 0 ) H b g (1) b g b g d’autre part, ψ t = 0 est normé à l’unité : ψ t = 0 ψ t = 0 = 1 = a 2 + b2 R|a = | (1) et (2) ⇒ S ||b = T 2 3 b g d’où ψ t = 0 = 1 3 b2g b3g 2 1 11 , + 1,2 3 3 2-/ 11 , est état propre de Ĥ avec la valeur propre 2 ; 1,2 est état propre de Ĥ avec la valeur propre 5. D’autre part Ĥ est indépendant du temps. 2 − i 2t 1 − i 5t e , + e 11 1,2 Par conséquent (3) ⇒ ψ t = 3 3 bg b 4g 3-/ 11 , et 1,2 sont états propres de  avec la valeur propre 1, par conséquent la mesure de A au temps t donnera 1 comme résultat, avec la probabilité : 2 2 2 1 ψ t 11 , + ψ t 1,2 = + = 1 3 3 11 , est état propre de B̂ avec la valeur propre 1, par conséquent la mesure de B au temps 2 2 , = t donnera 1 comme résultat, avec la probabilité : ψ t 11 3 1,2 est état propre de B̂ avec la valeur propre 2, par conséquent la mesure de B au temps 2 1 t donnera 2 comme résultat, avec la probabilité : ψ t 1,2 = 3 bg bg bg bg II-/ 1-/ Le résultat d’une mesure de P1 est nécessairement une des valeurs propres de la matrice A soit : −3 ou 1 2-/ Les vecteurs propres normés de A sont : (notations évidentes) : R| a = ψ |S a' = 3 ψ || 21 Ta =−2 ψ 1 3 1 −3 On prépare le système S dans l’état On développe D.Marchand 1 1 1 ψ 2 2 3 ψ + 2 2 + ψ 1 , qui n’est pas état propre de P1 . ψ 1 sur la base des états propres de P1 : Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 7 3 ψ 1 = a1 ψ 1 a1 + a'1 ψ 1 a'1 + a−3 ψ 1 a−3 soit : =0 ψ1 = = 3 2 =− 1 2 3 1 a'1 − a−3 2 2 Le système S étant préparé dans l’état ψ 1 , la mesure de P1 donnera : 3 ⎧ ⎪⎪ 1 avec la probabilité 4 ⎨ ⎪−3 avec la probabilité 1 ⎪⎩ 4 3-/ De même une mesure de P2 donnera 1 ou − 1, valeurs propres de la matrice hermitique B. Les vecteurs propres normés correspondants étant : (notations évidentes) : R| b = 3 ψ + 1 ψ |S b = 2ψ 2 || b' = − 1 ψ + 3 ψ 2 2 T 1 1 −1 2 3 −1 1 2 4-/ On mesure P1 : supposons que la mesure ait donné 1 comme résultat. Immédiatement après la mesure, le système S se trouve nécessairement dans un état appartenant au sousespace de dégénérescence de la valeur propre 1, sous-tendu par les deux vecteurs de base 3 1 ψ 1 + ψ 2 = b1 (d’après le théorème de projection). 2 2 α 2 + β 2 = 1 est donc un état possible Toute combinaison linéaire normée α b−1 + β b1 du système S . b−1 et b1 étant états propres de P2 , une mesure de P2 donnera comme résultat : a1 = ψ 3 = b−1 et a'1 = a f ⎧⎪−1 avec la probabilité α 2 ⎨ 2 ⎪⎩ 1 avec la probabilité β supposons maintenant que la mesure de P1 ait donné -3 comme résultat. 1 3 Le système S se trouve alors dans l’état a−3 = − ψ 1 + ψ 2 = b'−1 , état propre de P2 . 2 2 La mesure de P2 donnera donc -1 avec certitude. 5-/ On mesure maintenant P2 . On peut donc trouver : • soit 1 et le système se trouve alors dans l’état 3 1 ψ 1 + ψ 2 = a '1 2 2 + δ b'−1 = γ a1 + δ a−3 b1 = • soit -1 et l’état normé du système est alors γ b−1 cγ 2 h +δ2 =1 Dans le premier cas la mesure de P1 donnera 1 avec certitude. Dans le second cas la mesure de P1 donnera 1 avec la probabilité γ 2 ou –3 avec la probabilité δ2. D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 8 3 6-/ Les valeurs propres de C étant –1, 3 et 1, une mesure de P3 donnera –1, 3 et 1 comme résultats possibles. Les états propres correspondants sont : ⎧ 3 1 ψ 1 + ψ 2 = b1 = a '1 ⎪ c1 = 2 2 ⎪ ⎪⎪ 1 3 1 ψ1 − ψ2 + ψ3 ⎨ c−1 = 2 2 2 2 2 ⎪ ⎪ 1 3 1 ⎪ c3 = − ψ1 + ψ2 + ψ3 ⎪⎩ 2 2 2 2 2 • Supposons que la mesure de P3 ait donné 1 comme résultat. Le système est alors dans l’état c1 = b1 , état propre de P2 correspondant à la valeur propre 1. Une mesure de P2 donnera donc 1 avec certitude. • Supposons que la mesure de P3 ait donné -1 comme résultat. Le système est alors dans l’état 1 3 1 ψ1 − ψ2 + ψ 3 . Développons c1 sur la base des états propres de P2 c−1 = 2 2 2 2 2 c−1 = b1 b1 c−1 + b−1 b−1 c−1 + b '−1 b '−1 c−1 0 1 2 − 1 2 1 1 b−1 − b '−1 2 2 1 1 Une mesure de P2 donnera donc : -1 avec la probabilité + = 1 2 2 P Supposons que la mesure de ait donné 3 comme résultat. Le système est alors dans l’état • 3 c−1 = 3 1 ψ2 + ψ 3 . Développons c3 sur la base des états propres de P2 2 2 2 2 2 c3 = b1 b1 c3 + b−1 b−1 c3 + b '−1 b '−1 c3 c3 = − 1 ψ1 + 0 1 2 1 2 1 1 b−1 + b '−1 2 2 Une mesure de P2 donnera donc : -1 avec certitude. c3 = 7-/ • Supposons que la mesure de P3 ait donné +1 comme résultat. Le système est alors dans l’état c1 = a '1 , état propre de P1 correspondant à la valeur propre 1. Une mesure de P1 donnera donc 1 avec certitude. • Supposons que la mesure de P3 ait donné -1 comme résultat. Le système est alors dans l’état 1 3 1 c−1 = ψ1 − ψ2 + ψ 3 . Développons c−1 sur la base des états propres de P1 2 2 2 2 2 D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 9 3 c−1 = a1 a1 c−1 + a '1 a '1 c−1 + a−3 a−3 c−1 1 2 0 − 1 2 1 1 a1 − a−3 2 2 1 1 Une mesure de P1 donnera donc : 1 avec la probabilité ou –3 avec la probabilité 2 2 • Supposons que la mesure de P3 ait donné 3 comme résultat. Le système est alors dans l’état c−1 = 3 1 ψ2 + ψ 3 . Développons c3 sur la base des états propres de P1 2 2 2 2 2 c3 = a1 a1 c3 + a '1 a '1 c3 + a−3 a−3 c3 c3 = − 1 ψ1 + 1 2 0 1 2 1 1 a1 + a−3 2 2 1 1 Une mesure de P1 donnera donc :1 avec la probabilité ou –3 avec la probabilité . 2 2 8-/ • Supposons que la mesure de P3 ait donné +1 comme résultat. Le système est alors dans c3 = l’état c−1 = a '1 , état propre de P1 correspondant à la valeur propre 1. La valeur moyenne de P1 est alors : a '1 A a '1 = a '1 a '1 = 1 • Supposons que la mesure de P3 ait donné -1 l’état 1 1 c−1 = a1 − a−3 . La valeur moyenne de 2 2 1 ⎛ 1 ⎞ ⎛ a1 − a−3 ⎟ Aˆ ⎜ ⎜ 2 ⎝ 2 ⎠ ⎝ comme résultat. Le système est alors dans P1 est alors : c−1 Aˆ c−1 , soit : 1 1 ⎞ a1 − a−3 ⎟ 2 2 ⎠ 1 3 ⎛ 1 ⎞⎛ 1 ⎞ =⎜ a1 − a−3 ⎟⎜ a1 + a−3 ⎟ 2 2 ⎝ 2 ⎠⎝ 2 ⎠ 1 3 = − = −1 2 2 • Supposons que la mesure de P3 ait donné 3 comme résultat. Le système est alors dans l’état 1 1 c3 = a1 + a−3 . La valeur moyenne de P1 est alors : c3 Aˆ c3 , soit : 2 2 1 1 1 3 a1 + a−3 ) Aˆ ( a1 + a−3 ) = ( a1 + a−3 )( a1 − 3 a−3 ) = − = −1 ( 2 2 2 2 Remarque : Les calculs précédents de P1 n’ont pour but que de manipuler la notion de valeur moyenne car les résultats étaient donnés par la question précédente où l’on a calculé les résultats de mesures de P1 avec leur probabilités : D.Marchand Travaux Dirigés de Physique Quantique : TD 10 3 Résultat de mesure de P1 Avec la probabilité P1 1 1 1 2 1x1=1 1 -3 1 -3 1 2 1 2 1 2 1x 1 1 -3x = −1 2 2 1x 1 1 -3x = - 1 2 2 9-/ P4 n’est pas une observable puisque la matrice D n’est pas hermitique. D.Marchand