cahier des clauses techniques particulieres (cctp)

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REPUBLIQUE FRANCAISE
DEPARTEMENT DE LA MARTINIQUE
MAÎTRE D'OUVRAGE
SYNDYCAT MIXTE D'ELECTRICITE DE LA MARTINIQUE
Siège : Centre d'Affaires AGORA – Bât A – 3ème étage
Adresse postale : BP 528 – 97206 Fort de France Cedex
Tél : 0596 48 40 86
Fax :0596 50 63 04
[email protected]
MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE
MARCHE DE TRAVAUX POUR
LA FOURNITURE, LA POSE ET LA MISE EN SERVICE
D'INSTALLATIONS PHOTOVOLTAIQUES EN SITES ISOLES
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES
(C.C.T.P.)
N° de marché
010 -10
Date limite de remise des offres
Lundi 21 mars 2011 à 12h00, délai de rigueur
1
SOMMAIRE
ARTICLE I : GENERALITES
I.1
I.2
I.3
I.4
I.5
I.6
CONTEXTE DES TRAVAUX
OBJET DES TRAVAUX
CONSISTANCE DES TRAVAUX
CONCEPTION DE L'INSTALLATION
ASPECTS REGLEMENTAIRES
OBLIBATIONS DE L'ENTREPRISE
ARTICLE II : DESCRIPTIONS TECHNIQUES ET PRESCRIPTIONS
II.1
II.2
OBJECTIF DES TRAVAUX
DESCRIPTIONS TECHNIQUES ET GENERALES
ARTICLE III : TRAVAUX A REALISER
III.1
III.2
III.3
III.4
III.5
9
11
11
11
32
32
33
36
37
38
SITE 1
SITE 2
SITE 3
SITE 4
SITE 5
ARTICLE IV : HYGIENE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
IV.1
IV.2
3
3
3
3
6
8
MESURES GENERALES DE SCURITE
MESURES SPECIFIQUES DE SECURITE
2
40
40
40
ARTICLE I GENERALITES
I.1 CONTEXTE DES TRAVAUX.
Ce projet s'inscrit dans la politique de développement des énergies renouvelables du Syndicat Mixte
d'Electricité de La Martinique
I.2 OBJET DES TRAVAUX.
Le présent CCTP a pour objet de définir les conditions techniques de l'appel d'offre relatif à la :
– Fourniture, pose et mise en service de générateurs photovoltaïques en sites isolés, y compris
locaux techniques,
– Fourniture, pose et mise en service d'équipements basse consommation y compris chauffeeau solaire.
Il s'agit des cinq sites suivants :
– Madame Karina ALSENA, au Gros Morne
– Monsieur Hubert HILLION, au Gros Morne
– Monsieur Lucien PULVAL-DADY, au François
– Monsieur Jean-Marc PULVAL-DADY, au François
– Monsieur Roger TOTO au François
I.3 CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux comprennent, outre les fournitures et les prestations prévues au présent CCTP, tous les
travaux de la profession nécessaires au parfait et complet fonctionnement des installations.
Les travaux à réaliser comprennent :
– Le fourniture et la pose de tous les éléments de l'installation (matériels et matériaux)
– leur transport jusqu'au chantier
– leur mise en place et leur raccordement
– le réglage et la mise au point de tous les organes et appareils nécessaires au bon
fonctionnement de l'installation
– les vérifications et les essais préalables à la réception
– l'entretien gratuit de l'installation durant la période de garantie
– la fourniture des plans et des schémas des installations, avec plan de passage des câblages
L’entrepreneur aura à sa charge la fourniture et la pose des équipements en concession :
− champ de modules photovoltaïques,
− structure d'assemblage et de fixation des modules en alu anodisé, structure solidement
ancrée,
− boites de jonction fixées sur structure au niveau du champ de modules,
− parc batterie posé à l'intérieur de bac de rétention d'acide, y compris les accessoires associés,
− coffret de protection et de sectionnement batterie (CPSB),
− tableau général courant continu (TGDC ou TG TBT) regroupant régulation et système
d'acquisition de données/modem (y compris logiciel d’exploitation),
3
− tablette murale pour poser un ordinateur portable type PC (à fixer à proximité de TGDC),
− tableau général courant alternatif (TGCA), mesures dédiées au 230 V, prise de courant 230V
pour faciliter la maintenance,
− onduleur chargeur réversible (avec mise du neutre à la terre, dispositif de découplage du
neutre onduleur en présence de la source groupe électrogène, dispositif de sauvegarde des
paramètres, limitation de décharge en aval de l'onduleur, etc.),
− boîtier de protection et de coupure pour la source "groupe électrogène" à insérer en amont
de l'onduleur réversible (se reporter en annexe fiche SYNOPTIQUE DE L’INSTALLATION),
− 1 point lumineux dans le local technique avec interrupteur type « inter » et protection,
− disjoncteur général de limite de concession (disjoncteur d'abonné "DJAB") à poser à
proximité du Tableau Distribution Intérieure (TDI) situé à l'extérieur du local technique,
− report d'information "état de charge batterie" à poser à proximité de TDI,
− circuit de terre générateur solaire à créer (prise de terre "champ solaire et prise de terre
"local technique" à créer et à interconnecter), interconnexion des masses "champ solaire" et
"équipements local technique solaire" et mise à la terre, interconnexion avec terre
"habitation" et prise de terre "groupe électrogène",
− câblage et diverses liaisons, etc.
L’entrepreneur aura aussi à sa charge la fourniture et la pose des équipements hors concession :
- commutateur de sources manuel en amont du tableau de distribution électrique intérieure
générale (TDI),
- câblage et diverses liaisons vers tableau distribution (TDI) et tableau divisionnaire groupe
électrogène (TDGE), etc.
Local technique.
Le local technique sera prévu pour abriter les éléments de stockage et de gestion de l'énergie
(onduleur, chargeur, appareils de mesures courant continu et alternatif).
L'Entrepreneur aura à sa charge :
- les travaux de génie civil pour réaliser les longrines en béton sur lesquelles seront coulées la
dalle (y compris terrassement et nivellement du sol), et montés les murs
- l'ouverture et la fermeture de la tranchée pour le cheminement des câbles de liaisons sous
fourreaux en souterrain entre le "champ solaire" et "local technique (bâtiment d'habitation),
- la réalisation de 2 regards en extérieur (mini) et divers percements dans les murs et le sol
(dalle béton) du local technique pour la pénétration des câbles provenant du champ solaire et
des câbles aboutissant dans l'habitation.
Le local technique devra respecter la législation en vigueur sur les risques sismiques et cycloniques.
Deux cas se présentent :
- Le local ne possède qu'une seule pièce :
o Les batteries seront alors installées dans un coffre. L'éclairage du local est à la charge
de l'entreprise et sera réalisé par une réglette fluorescente de 18W. Le point lumineux
sera asservi par un interrupteur temporisé (type électromécanique) ou par un
interrupteur de type « contact de porte » (point lumineux allumé lorsque porte du
local ouverte). L'alimentation de ce luminaire fera l'objet d'un circuit spécifique
correspondant à la tension du générateur (12V, 24V ou 48V) prélevée en aval de la
limitation de décharge. La protection contre les courts-circuits sera installée dans
l'armoire TGTBT.
4
-
Le local possède deux pièces :
o Local batterie : la batterie sera installée dans un bac de rétention et la porte de ce
local s'ouvrira sur l'extérieur. L'éclairage du local contenant la batterie sera de type
antidéflagrant et sera commandé par un interrupteur temporisé (type
électromécanique) ou un interrupteur de type « contact de porte » placé dans le local
électrique.
o Local électrique : les équipements électriques seront installés dans le local électrique.
L’éclairage du local électrique se fera par une réglette fluorescente 18W. Le point
lumineux sera asservi par un interrupteur temporisé (type électromécanique) ou par
un interrupteur type « contact de porte » (point lumineux allumé lorsque la porte du
local électrique sera ouverte).
o L'alimentation de ces deux luminaires fera l'objet d'un circuit spécifique
o correspondant à la tension du générateur (12V, 24V ou 48V) prélevée en aval de la
limitation de décharge. La protection contre les courts-circuits sera installée dans
l'armoire TGTBT.
Dans les deux cas, les équipements seront fixés au mur à une hauteur comprise entre 1,50m et
1,80m pour faciliter le contrôle des installations et les appareils de gestion ou de conversion de
l'énergie seront placés le plus près possible de la batterie pour limiter les chutes de tension.
Ce local sera fermé à clé avec serrure type DENY EDF.
Sur la porte du local ou sur le coffre seront signalés :
- l'interdiction de fumer
- le danger d'explosion
- le risque de "chocs électriques"
Accessoires mis à disposition dans le local.
Après les travaux, il devra être tenu à disposition les accessoires suivants :
- densimètre
- thermomètre
- rince œil
- extincteur de 5 kg protégé des intempéries de type CO2 :
o signalé
o accompagné d’une consigne d’utilisation
o vérifié périodiquement par un organisme agrée
La fourniture et la pose des accessoires sont à la charge de l'installateur.
Le(s) titulaires (s) du marché doi(ven)t se mettre en relation avec le maître d'ouvrage afin
d'obtenir tous les renseignements utiles à l'exécution des travaux.
5
I.4 CONCEPTION DE L'INSTALLATION
L’installation
Le champ photovoltaïque alimente les récepteurs en service et assure la charge de la batterie en
fonction de l'ensoleillement.
La batterie assure le stockage d'énergie.
Le régulateur de charge solaire évite la surcharge éventuelle de la batterie.
La distribution électrique sera de type centralisé.
La distribution électrique intérieure est du ressort de l'usager : remise d'une attestation de
conformité CONSUEL par le demandeur à EDF lors de la réception.
Les circuits électriques de l'habitation sont alimentés par l'onduleur réversible tant que la batterie
n'est pas en tension basse (délestage de sécurité pour éviter la décharge profonde).
En fonctionnement normal, lorsque le groupe électrogène est à l'arrêt, l'onduleur réversible est en
fonctionnement et assure la conversion d'énergie du courant continu en alternatif.
L’ensemble des récepteurs raccordés au système, est sous tension.
Dans le cas d’un groupe électrogène …
Lorsqu’un groupe électrogène raccordé, est en fonctionnement, l'onduleur réversible se synchronise
sur la tension du groupe :
− si la puissance consommée par les récepteurs est inférieure à la puissance pouvant être
fournie par le groupe électrogène, le groupe alimente en priorité l'utilisation et l'excédent est
utilisé pour la recharge de la batterie,
− si la puissance consommée par les récepteurs en sortie onduleur est supérieure à la puissance
pouvant être fournie par le groupe électrogène, le groupe alimente l'utilisation et le
complément est fourni par l'onduleur, via la production et le stockage solaire. Les 2 sources
alternatives fonctionnant en parallèle (en phase, en tension et fréquence). L'onduleur retenu
par l'Entrepreneur devra tenir compte de ce mode de fonctionnement.
Le groupe électrogène est systématiquement utilisé par l'usager dans les conditions suivantes :
− batterie insuffisamment chargée,
− alimentation de récepteurs dit de "forte puissance",
− en appoint pendant les périodes de déficit production solaire par rapport consommation.
En cas de panne de l'onduleur réversible, un commutateur de sources manuel peut-être manœuvré
par l'usager de manière à alimenter l'habitation directement par le groupe électrogène.
Afin de faciliter la gestion de l'énergie solaire disponible, un report d'information est installé dans
un local couramment occupé par l'usager. De la sorte, l'usager est averti avant que l'état de charge de
la batterie impose de délester l'alimentation de l'habitation.
6
Ordre de délestage (coupure de l'alimentation)
En cas d’insuffisance de production d’énergie solaire et/ou de contribution en appoint du groupe
électrogène à la recharge de la batterie par rapport à la consommation, une alarme visuelle indique à
l'usager la nécessité de démarrer le groupe électrogène, ce qui résout le problème si le groupe est
opérationnel et qu’il fonctionne suffisamment longtemps pour compenser le déficit énergétique. En
cas d’indisponibilité d’un groupe électrogène, un délestage de la desserte électrique des récepteurs
interviendra sur ordre du régulateur (asservissement via télécommande "marche/arrêt" onduleur ou
par pilotage d'un dispositif de coupure en aval de l'onduleur sur la partie AC). Le délestage complet
de l’installation correspond à une coupure de tous les circuits desservant les récepteurs AC afin de
protéger la batterie contre une décharge profonde qui pourrait être préjudiciable pour sa durée de
vie.
Fonctionnement du système en cas de défaillance d’un composant
L’ensemble des dispositions préconisées doit permettre d’assurer un maximum de disponibilité
d’énergie électrique, et ceci étant tout à fait indispensable pour le confort d'une habitation.
Le système est conçu pour permettre une sécurité d’approvisionnement électrique maximale.
Le dimensionnement est effectué de telle sorte que la production solaire compense la consommation
des récepteurs pendant une partie significative de l'année, sans faire appel à une source extérieure
d'appoint.
Au cours de périodes de déficit entre production solaire et consommation prévisionnelle, le
fonctionnement en appoint d'un groupe électrogène est nécessaire. En cas de défaillance du groupe
électrogène, l'usager sera contraint de limiter sa consommation aux besoins de base : éclairage et
froid domestique. Le respect par l'usager de ses consignes doit éviter le délestage.
En cas de défaillance de l’onduleur réversible ou d'un autre composant "vital" du générateur
photovoltaïque, un commutateur de sources manuel situé à proximité du tableau de distribution
intérieur (TDI) permet à l'usager d'alimenter son habitation à partir d'un groupe électrogène.
7
I.5 ASPECTS REGLEMENTAIRES
L'entrepreneur est tenu de se conformer aux lois, aux textes réglementaires, arrêtés, décrets et
additifs en vigueur à la date de la soumission, ainsi qu'aux Documents Techniques Unifiés et aux
règles de l'Art.
Seront appliqués les textes suivants, y compris leur mise à jour (liste non limitative):
■ Normes françaises P (bâtiment), C (électricité), documents techniques unifiés
(D.T.U.), documents du C.S.T.B., documents de l’U.T.E., recommandations
techniques d’EDF,
■ Norme U.T.E – classe C concernant les installations électriques (NF C 13.100,
NF C 14.100, NF C 15.100) et additifs ;
■ Décret n°88.1056 du 14 novembre 1988 relatif à l’exécution des dispositions du Livre II du Code
du Travail (Protection des travailleurs dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques) ;
■ Arrêté du 26 février 2003 relatif aux installations de sécurité ;
■ Code du Travail – Titre II – hygiène et sécurité – Section III – relatif à la
prévention des incendies ;
■ NF C 15-100 (décembre 2002) : installations électriques à basse tension :
■ Guide UTE C 15-712 (février 2008) : Installation électriques à Basse tension –
Guide pratique Installations photovoltaïques
■ UTE C 57-300 (mai 1987) : paramètres descriptifs d’un système
photovoltaïque,
■ UTE C 57-310 (octobre 1988) : transformation directe de l’énergie solaire en
énergie électrique,
■ C 18 530 (mai 1990) : carnet de prescriptions de sécurité électrique destiné au
personnel habilité,
■ NF EN 61727 (septembre 1996) : Systèmes photovoltaïques (PV) Caractéristiques de l'interface de raccordement au réseau,
■ CEI 60364-7-712 : Installations électriques dans le bâtiment – Partie 7-712
Règles pour les installations et emplacements spéciaux – Alimentations
photovoltaïques solaires (PV) (mai 2002)
■ NF EN 61173 (Février 1995) : Protection contre les surtensions des systèmes photovoltaïques
(PV) de production d'énergie
■ NF C 17-100 (Décembre 1997) Protection contre la foudre – Installation de
paratonnerres :
■ NF C 17-102 (Juillet 1995) : Protection contre la foudre – Protection des structures et des zones
ouvertes contre la foudre par paratonnerre à dispositif d'amorçage tension
■NF EN 61643-11(2002) Parafoudres basse tension connectés aux systèmes de
distribution basse tension – Prescriptions et essais,
Il devra être également respecté les textes réglementaires et guides suivants :
■ le décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988 et ses arrêtés pour la protection
des travailleurs qui mettent en œuvre des courants électriques,
■ le décret n° 92-587 du 26 juin 1997 relatif à la compatibilité
électromagnétique des appareils électriques et électroniques,
■ la circulaire DRT 89-2, 6 février 189, Application du décret 88-1056,
■ les règles Neige et Vents,
■ le Guide de l’ADEME (2001) : Protection contre les effets de la foudre dans les
installations faisant appel aux énergies renouvelables
8
I.6 OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE.
Qualités du matériel
La conception, les matériaux et la qualité de fabrication des équipements devront être en
conformité, dans la mesure du possible, avec les normes correspondantes nationales ou
internationales les plus récentes. On se référera aux directives générales pour l’utilisation des
énergies renouvelables dans l’électrification rurale décentralisée (spécifications ERD - juin 97).
En règle générale, tous les matériels, matériaux et équipements seront soumis à l’agrément du
maître d’œuvre.
Tous les matériaux, appareils et accessoires divers utilisés dans les installations doivent être neufs et
de première qualité.
En cours d’exécution, aucun changement de matériels ne pourra être apporté sans autorisation du
Maître d’œuvre. Les frais résultants de changements non autorisés ainsi que tout travail
supplémentaire exécuté sans ordre écrit seront à la charge de l’Entrepreneur.
Garanties de l'entreprise
En toutes circonstances, l'entrepreneur demeure seul responsable, de tous les dommages et
accidents causés à des tiers, lors ou par la suite de l'exécution des travaux, soit de son propre fait,
soit de son personnel.
L'entrepreneur devra fournir une copie de son attestation d'assurance Responsabilité Civile, son
assurance de garantie décennale et les qualifications requises pour l'exécution des travaux.
Documents à fournir
Avant le commencement des travaux.
L’entreprise devra remettre, à l’approbation du maître d’œuvre, les documents suivants :
■ Les qualifications requises
■ Attestation d’assurance justifiant d’une couverture en garantie décennale relative au chantier
spécifique.
■ Le planning de commande et d’approvisionnement
■ Les plans d’exécution, de façonnage et de fabrication :
■Les caractéristiques des différents composants du générateur (modules, onduleurs,
coffrets de protection, etc.…)
■Les schémas de câblages, raccordement des coffrets et des armoires électriques
■Les schémas d’assemblage mécanique des modules
■La localisation et la nature des divers cheminements
■La nature, la disposition, les longueurs, et les sections des conducteurs électriques en
courants continu et alternatif
■Les schémas d’implantation des équipements
■Les notes de calculs
o du dimensionnement des protections électriques
o des chutes de tension AC et DC
o de la tenue mécanique des structures porteuses
o de la productivité potentielle du système photovoltaïque (calcul des pertes en
lignes à puissance nominale du générateur photovoltaïque ; simulation de production mensuelle)
9
■Les notices des constructeurs des équipements fournis (dont le certificat de conformité
à la norme relative à l’onduleur)
■ Le planning prévisionnel des travaux.
■ Le Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (P.P.S.P.S.) au coordinateur de
Sécurité ou Plan de Prévention.
Tous ces documents devront être communiqués en temps utile par l’entreprise au maître d’œuvre
afin de recevoir son accord avant toute exécution
A la fin du chantier (avant réception des travaux) en 3 exemplaires
■ un dossier des ouvrages exécutés (DOE) en 3 exemplaires comportant les éléments suivants :
Les certificats de garantie des matériels avec leur durée
La série de tous les plans et schémas de recollement avec le CD Rom desdits plans en
formats DWG ou DXF (les plans architectes fournis sous format DWG ou DXF seront
renseignés par l’entrepreneur).
■ un manuel technique destiné à l’exploitant en 3 exemplaires et comprenant :
le descriptif de l’installation et de son principe de fonctionnement.
les limites de fonctionnement normal du système,
la nomenclature de tous les matériels installés avec fiches techniques et coordonnées
des fournisseurs (adresses, numéros de téléphone, noms des personnes à contacter),
avec les numéros de série des principaux équipements (modules, onduleur...),
les schémas de principe,
les schémas électriques détaillés et normalisés,
les plans de câblage de l’installation et des équipements fournis,
les spécifications et documentations techniques en français,
le DIUO : consignes d'exploitation, d’entretien et de maintenance avec descriptif des
opérations à effectuer et leur périodicité, les instructions pour le diagnostic des pannes
courantes,
la procédure de consignation (précisant les fonctions et moyens d’accès aux organes de
consignation) de l’installation et de mise en service,
la liste des pièces détachées de rechange nécessaires,
la liste d'outils spéciaux ou de tout équipement nécessaire pour le montage, le réglage,
le fonctionnement et l'entretien des matériels,
logiciel d’exploitation de la centrale d’acquisition de données
À réception des travaux
Dans le cas où un SPS aura pré-rédigé un Dossier d’Intervention Ultérieur sur Ouvrage (DIUO),
l’entrepreneur devra compléter le dossier et le soumettre au CSPS pour validation.
Le DIUO sera remis au Maître d’Ouvrage en format papier et informatique.
Essais
Après installation de l'ensemble du système photovoltaïque, il sera procédé à une mise en service du
matériel en présence du Maître d’Œuvre et du Maître d'Ouvrage.
10
ARTICLE II. DESCRIPTIONS TECHNIQUES ET PRESCRIPTIONS.
II.1 OBJECTIF DES TRAVAUX
Il s'agit d'équiper les cinq sites précités au I.2, non raccordés au réseau électrique, d'installations
photovoltaïques autonomes, y compris local technique.
Seront installés en outre, des équipements MDE et des chauffe-eau solaire.
L'ensemble de ces équipements ont été énumérés et dimensionnés lors de l'étude technique.
II.2 DESCRIPTIONS TECHNIQUES ET GENERALES.
MODULES PHOTOVOLTAÏQUES
L’entrepreneur titulaire devra la fourniture et pose de modules photovoltaïques de technologie
de type silicium mono ou poly-cristallin
Les modules avec leurs cellules photovoltaïques devront résister aux conditions ambiantes
climatiques décrites ci-après :
- Température : - 40° à + 85°C
- Humidité relative : jusqu'à 100%
- Vitesse du vent : jusqu'à 190 Km/h (bourrasques)
- Précipitations : pluie battante continue ou grêle (grêlons < 25 mm)
- Conditions particulières (climat marin, climat tropical, etc.)
Les modules photovoltaïques doivent respecter les normes suivantes
- CEI : 61215 pour des modules de type cristallin
- CEI : 61646 pour des modules de type film mince
- CEI : 61730 pour tout type de module
Dans le cas de produits d’intégration, les modules laminés devront être issus d’une fabrication
dérivée de module standard disposant des normes indiquées ci-dessus.
L’ensemble des modules constituant le générateur photovoltaïque doivent avoir des caractéristiques
identiques avec une tolérance de +/- 5% (idéalement 3%) sur la valeur de la puissance crête.
L’utilisation de modules classe II est imposée avec certification établie par un laboratoire agréé (ex :
TUV).
Les modules photovoltaïques proposés devront être interchangeables,
La tension de fonctionnement maximum devra être clairement spécifiée dans la documentation
technique et sur l’étiquette apposée au dos du module. Elle devra être compatible avec les niveaux
de tension mis en jeu dans le champ photovoltaïque.
Le module devra comporter :
- une boite de connexion ou des connecteurs appropriés au moins IP54.
- des diodes by-pass (diodes de dérivation)
Toutes les précautions seront prises de manière à éviter tout risque de corrosion par couple
électrolytique entre les modules photovoltaïques et selon le cas :
- les structures porteuses
- les profils de toiture
- les éléments porteurs de la charpente, etc.
Les modules seront interconnectés entre eux de façon à obtenir plusieurs branches, dont la tension
nominale globale sera compatible avec la tension nominale de service de l'onduleur.
11
Pendant les premières semaines de fonctionnement, les modules équipés de cellules en silicium
amorphe produisent une puissance électrique plus élevée que la puissance nominale. Cette
particularité doit être incluse dans le dimensionnement des équipements annexes, notamment pour
dimensionner les onduleurs.
Au cours des 10 premières années, toute baisse de puissance supérieure à 10% (puissance nominale
mini garantie par fabricant) ou l'apparition de tous défauts tels que stipulés dans les spécifications
du JRC ISPRA n° 503 implique l'échange par l’entreprise et sans contrepartie financière, des
modules
L’entreprise fournira un plan de calepinage des modules et panneaux en toiture.
L’entrepreneur devra fournir les notes de calcul justifiant la production de son installation. Pour
ce faire, il se basera sur les données météorologiques du lieu d'installation et il fournira les
résultats issus directement de son logiciel de dimensionnement.
L’entreprise devra nécessairement prendre en compte l’impact des effets de masque proches
(autre pan de toiture, lanterneaux, acrotères, etc.) dans son calcul de productible. Elle
considérera qu’il n’y a pas de masque lointain.
Le système photovoltaïque doit être conçu pour permettre une installation dans des conditions de
sécurité optimale. En conséquence, le câblage doit pouvoir se réaliser sans risque de choc électrique
si la procédure d'intervention est respectée.
Inclinaison
L'inclinaison devra permettre une production optimale du générateur suivant le profil de
consommation de l'utilisateur et les conditions locales d'ensoleillement. Elle sera réglée une fois
pour toute lors du montage sauf nécessité particulière (exemple : refuge de montagne).
Une inclinaison et/ou une orientation différente peut s'imposer par des contraintes d'intégration dans
l'environnement ou de micro-climat dans la mesure où celle-ci aura été prise en compte dans le
dimensionnement.
Emplacement et fixation
Le site d'installation des modules photovoltaïques sera choisi en fonction des critères suivants :
- les modules devront être installés en toiture du bâtiment à électrifier.
- l'installateur veillera à ce que l'ombre portée éventuelle sur les modules due aux arbres
environnants ou obstacles divers, soit la plus faible possible. Il procédera à l'élagage si
nécessaire lors de l'installation du générateur.
Structures supports des modules photovoltaïques.
Les structures support des modules devront êtres réalisés dans un (des) matériau (x) résistant (s) à
la corrosion de type aluminium ou acier galvanisé ou inoxydable. L'entreprise veillera à supprimer
tout risque de corrosion par couple électrolytique. Toutes les pièces en acier à installer seront
réalisés en acier galvanisé à chaud.
12
Les structures seront solidement ancrées sur leur support à l'aide de systèmes de fixation résistant à
l'arrachement et à la corrosion, les structures seront réalisées pour que la planéité du champ de
modules soit respectée (absence de gauchissement) et que les eaux de pluie de puissent s'y
accumuler. Les ancrages devront êtres réalisés avec le plus grand soin, afin de se prémunir de tout
risque ultérieur de gauchissement ultérieur du champ de modules.
Dans le cas d’un champ photovoltaïque au sol, les structures seront fixées sur des plots ou longrines
en béton ancrées au sol.
Etanchéité
Une attention particulière devra être portée à l'étanchéité, au niveau de l'ancrage.
Parc batteries
Le parc batterie sera placé dans un ou plusieurs coffres fermés et ventilés vers l'extérieur (coffre
faisant office de bac de rétention d'acide).
Sa capacité de rétention sera au moins égale à 30% de la quantité totale d'électrolyte des éléments
renfermés en son sein.
Le formatage complet du parc batterie devra être réalisé par l’entrepreneur avant la réception des
travaux.
L’entrepreneur devra fournir :
− un lot d’entretien (pèse acide, lunette, gants),
− le cahier d’entretien,
− les plaques signalétiques avec les références du matériel
Onduleur réversible.
De manière à optimiser le fonctionnement du groupe électrogène, un onduleur-chargeur réversible
est préconisé sur l'installation photovoltaïque.
L'onduleur proposé par l'Entrepreneur devra satisfaire pour les critères suivants :
− limitation de puissance en entrée "source groupe électrogène" ; plage réglable minimale
entre 5A à 15A,
− limitation du courant en sortie "chargeur batterie"; plage ajustable mini entre 0 et 35A mini,
− en sortie du "commutateur de transfert" synchronisant les sources "onduleur" et "groupe
électrogène" être capable de supporter des surcharges brèves répétitives afin de permettre le
démarrage simultané de plusieurs récepteurs (par exemple, desservir en électricité un lavelinge avec résistance 2,3kW et moteur 0,3kW + 2 compresseurs d'appareils de froid).
Dans tous les cas, l'onduleur sera protégé contre les surcharges de longue durée ou contre les courtscircuits.
Si besoin, un système de sauvegarde des paramètres devra être mis en œuvre de manière à ce que la
valeur des seuils ne soit pas modifiée après coupure éventuelle de l’alimentation "batterie" de
l'onduleur.
13
LIAISONS PRINCIPALES
Du champ photovoltaïque au TGDC (local technique)
Les boîtes de jonction seront fixées sur la structure du champ de modules. Elles seront facilement
accessibles pour les personnels chargés de l’exploitation du générateur.
Le cheminement des câbles de liaison entre le champ de modules et le local technique se fera en
souterrain sous tranchée et conduits réglementaires (avec grillage avertisseur rouge). Les prestations
inhérentes aux cheminement des câbles en souterrain (tranchée, regards de tirage) et à la pénétration
des câbles à l'intérieur du local technique (regard, percement, reprise sur dalle béton, etc.) sont à la
charge de l'Entrepreneur.
A l'intérieur du local technique
Les tableaux électriques (TGDC, TGCA, CPSB) et l'onduleur réversible seront installés dans le
local technique (salle électrique).
A l’intérieur du local technique, le cheminement des liaisons se fera sur chemin de câbles.
TGDC à DJAB / Commutateur de sources / TDI (habitation).
Le disjoncteur d'abonné (limite de concession) sera posé à l'extérieur du local technique, à
proximité du tableau de distribution intérieure (TDI). Le commutateur de sources sera posé à
proximité du tableau de distribution intérieure générale (TDI) (TDI "mitoyen" du local technique
solaire). Le câble de liaison entre le disjoncteur d'abonné et le commutateur de sources cheminera
sous un conduit adapté et repéré "liaison sous concession EDF".
Du TGDC (local technique) au Boîtier report d'information "état de charge" batterie
(habitation)
Le boîtier report d'information "état de charge batterie" sera posé par l'Entrepreneur à proximité de
TDI. Le câble "report d'information" cheminera sous conduit adapté (liaison à la charge de
l'Entrepreneur).
14
DIMENSIONNEMENT DES COMPOSANTS DC
Tous les composants DC (câbles, interrupteurs, connecteurs, etc.,…) du système doivent être choisis
en fonction de la valeur de courant et tension maximum des modules connectés en série/parallèle
constituant le champ PV.
Modules en silicium mono et multi-cristallin :
Tous les composants CC seront calibrés, au minimum :
- En tension : Vco (stc) x 1,15
- En courant : Icc (stc) x 1,25
Autres types de modules (exemple : silicium amorphe) :
Tous les composants CC seront calibrés, au minimum :
- Par calcul spécifique des conditions les plus sévères de Vco et Icc à partir des données
constructeur (plage de température de module de –15°C à + 80°C, un éclairement maximum de
1250W/m2)
- Par calcul d’un accroissement de Vco et Icc appliqué sur les valeurs déjà calculées précédemment.
CABLAGE ET PROTECTION DC
Câbles
Les câbles cheminant derrière les modules photovoltaïques doivent être dimensionnés pour une
température ambiante de 70°C.
Le choix des câbles doit être effectué en fonction des courants et tensions déterminés selon les
précisions apportées par le paragraphe «Dimensionnement des composants DC» On fera référence à
la norme NFC 15-100 pour dimensionner les câbles.
Tous les câbles seront sélectionnés de manière à ce que les risques de défaut à la terre ou de courts
circuits soient minimisés après installation.
Ceci peut être réalisé par renforcement de la protection du câblage de 2 manières :
- Câble simple conducteur avec double isolation
- Câble simple conducteur simple isolation cheminant dans un conduit spécifique
Les câbles doivent être dimensionnés de telle sorte que la chute de tension entre le champ PV (aux
conditions STC) et l’onduleur soit inférieure à 3% (idéalement 1%).
Les câbles extérieurs doivent être à la fois, flexibles, stables aux UV, résistant aux intempéries, à la
corrosion (pollution, brouillard salin…) et compatibles avec la connectique rapide le cas échéant.
Câblage des chaînes
Il y a lieu de dimensionner les câbles des chaînes en fonction du courant de défaut maximum
éventuel et de la présence ou non d’une protection par fusible.
La norme CEI 60364 admet qu’une protection contre les surcharges peut être omise sur les câbles
des chaînes si le courant admissible du câble est égal ou supérieur à 1,25 Icc(stc) en tout point.
Pour des systèmes comportant davantage de chaînes en parallèle, la protection par fusibles (sur
chaque polarité de chaque chaîne) est indispensable pour les systèmes ne répondant pas aux
exigences ci dessus.
Dans tous les cas, les câbles seront dimensionnés en appliquant les facteurs classiques multiplicatifs
de correction en courant (coefficient de mode de pose, coefficient prenant en compte le nombre de
câbles posés ensemble, coefficient tenant compte de la température ambiante et du type de câble).
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PRECAUTIONS DE CABLAGE
Tous les câbles, mécanismes, fixations et assemblages électriques seront installés en application des
normes NF, CEI et autres règles appropriées.
L’ensemble des câbles de liaison utilisés en extérieur ou à l’intérieur du bâtiment répondra aux
normes en vigueur (isolement, résistance aux ultraviolets, résistance mécanique, etc.), de même que
les conduits utilisés pour le cheminement des câbles.
Les câblages extérieurs seront réalisés en câbles résistants aux influences externes pour le site
concerné :
- AA 7 : Extérieur abrité – 25° à +55° C
- AB 8 : Conditions climatiques
- AC 1 : altitude < 2000 mètres
- AD 4 : Projection d’eau
- AE 1 : Présence de corps solides étrangers
- AF 2 : Substances corrosives ou polluantes atmosphériques
- AG 2 : Chocs mécaniques
- AH 1 : Vibrations
- AL 1 : Présence de faune
- AN 3 : Rayonnements solaires importants
- AP : Effets sismiques suivant la région concernée
- AQ 2 : Niveau kéraunique = 40
- AR 1 : Mouvement de l’air
- AS 1 : Vent faible
- Sans halogènes
Dès lors qu'une probabilité de sectionnement ou de dommages aux câbles apparaît, des câbles ou
des conduits renforcés seront employés.
Les fils électriques respecteront le code normalisé des couleurs (en courant continu le fil bleu sera la
polarité négative ; en courant alternatif phase : rouge/marron/noir, neutre : bleu, PE : vert-jaune)
Les connexions électriques seront réalisées de manière à éviter tout faux contact et tout risque de
déconnexion par suite par exemple, de traction exercée sur les câbles électriques.
Dispositions de câblage
Pour limiter les surtensions dues à la foudre, les conducteurs de polarité positive et négative des
modules photovoltaïques doivent être jointifs avec la liaison équipotentielle.
En conséquence, on veillera à ce que les câbles de liaison entre le champ photovoltaïque et les
équipements électriques soient plaqués sur toute leur longueur contre le câble de masse. Une
protection complémentaire, type blindage permet d'augmenter le degré de protection. Ce blindage
peut être réalisé en utilisant des goulottes métalliques raccordées à la masse côté capteurs et côté
bâtiment.
16
Cheminement des câbles
Le cheminement des câbles électriques ainsi que leur fixation et celle des autres éléments comme
par exemple les boîtes de jonction seront réalisés de manière à s'intégrer, au mieux, aux bâtiments
concernés, tout en cherchant à réduire les longueurs.
Les câbles doivent être fixés correctement, en particulier ceux exposés au vent. Les câbles doivent
cheminer dans des zones préalablement définies ou à l’intérieur de protections mécaniques. Ils
doivent aussi être protégés des bords anguleux.
Une protection mécanique renforcée est exigée pour les câbles électriques (classe II) cheminant à
l’intérieur du bâtiment entre les modules photovoltaïques et les onduleurs. Cela concerne le
cheminement des câbles depuis les points de pénétration dans le bâtiment vers les onduleurs. La
protection mécanique renforcée interdira l’accès à ces câbles sous tension DC : câbles cheminant
sous fourreaux fermés et non démontable de type gaines « PVC pression » collées.
Des étiquettes (type dilophane ou équivalent) seront apposées tous les 1m sur ces fourreaux avec
mention « attention DANGER, installation photovoltaïque, câbles actifs sous tension durant la
journée ».
Le cheminement devra être tel que la longueur soit la plus faible possible entre le champ
photovoltaïque et l’onduleur. Les câbles (+) et (-) ainsi que la liaison équipotentielle devront être
jointifs pour éviter des boucles de câblage préjudiciable en cas de surtensions dues à la foudre.
Connexions
Pour des raisons de fiabilité de la connexion dans le temps, le nombre de connexions sur les liaisons
DC sera réduit au minimum et celles-ci devront être réalisées par des connecteurs débrochables ou
boîtes de jonction adaptées.
Connecteurs DC
Des connecteurs débrochables peuvent être utilisés au niveau des modules photovoltaïques,
onduleurs, etc.… pour simplifier la procédure d’installation.
Ces connecteurs sont également un bon moyen de protection contre les risques de choc électrique
de l’installateur. De tels connecteurs sont recommandés en particulier pour toute installation mise en
œuvre par un installateur non familiarisé avec le PV, par exemple par un couvreur.
Les connecteurs doivent être spécifiés pour le courant continu.
Les connecteurs doivent être dimensionnés pour des valeurs de tensions et courants identiques ou
supérieures à celles des câbles qui en sont équipées.
Une étiquette « ne pas déconnecter en charge » doit être fixée à proximité des connecteurs
Les connecteurs doivent :
- assurer une protection contre les contacts directs (> IP21)
- être de classe II
- résister aux conditions extérieures (UV, humidité, température,…) (> IP54)
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Boîte de jonction DC
Si le système est constitué de plusieurs chaînes, la boîte de jonction permet leur mise en parallèle.
Celle-ci peut contenir aussi d’autres composants tels que fusibles, interrupteurs, sectionneurs,
parafoudres et points de tests.
La boîte de jonction devra être implantée en un lieu accessible pour les exploitants, et comportant
des étiquettes de repérage et de signalisation de danger :
« Boîte de jonction panneau PV : BJPV N°» avec une étiquette « danger, conducteurs actifs sous
tension durant la journée »
Les étiquettes devront être facilement visibles et fixées d’une manière durable pour résister aux
conditions ambiantes (température, humidité, UV,…)
Chaque chaîne du champ photovoltaïque doit pouvoir être déconnectée et isolée individuellement.
Ceci peut être réalisé par le biais de porte fusible ou d’autres liaisons déconnectables mais sans
risque pour l’opérateur. En aucun cas, le sectionnement ne doit être réalisé en charge et ceci doit
être clairement indiqué par une étiquette apposée à l’intérieur de la boîte de jonction.
Un interrupteur général DC sera intégré dans chaque boîte de jonction sur le départ de la liaison
principale.
Afin de garantir un bon niveau de sécurité, il est préconisé les dispositions constructives suivantes :
- choix d’une enveloppe non-propagatrice de la flamme
- protection contre les contacts directs par utilisation des appareils possédant au moins un degré
de protection IP2X ou IPXXB.
- ouverture possible seulement à l’aide d’un outil
- séparation des borniers positifs et négatifs avec une isolation appropriée
- disposition des bornes terminales de telle sorte que les risques de courts-circuits durant
l’installation ou la maintenance soit improbables
Fusibles
Lorsque la protection par fusibles s’impose (couplage parallèle de 3 chaînes ou +) et compte tenu
du principe de ne pas relier à la terre une des polarités DC, des fusibles doivent être installés à la
fois sur la polarité positive et négative de chaque chaîne :
- Les fusibles doivent être appropriés pour le courant continu
- Les fusibles doivent être calibrés pour une valeur de courant comprise entre 1,5 Icc et 2 Icc (stc).
- Les fusibles doivent être dimensionnés pour fonctionner à une tension égale à Vco (stc) x M x
1,15
Liaison principale DC
Pour un système de N chaînes connectées en parallèle, chacune d’elle étant constituée de M
modules
connectés en série, les liaisons principales DC seront dimensionnées de la manière suivante :
- Tension : Vco (stc) x M x 1,15
- Courant : Icc (stc) x N x 1,25
La liaison principale sera réalisée par 2 câbles unipolaires double isolation et de section suffisante
pour limiter les chutes de tension au minimum.
18
Interrupteur DC
Le sectionneur DC sur la liaison principale, en amont de l’onduleur, est un moyen d’isoler
électriquement le champ PV tout entier.
Il sera mis en place un interrupteur/sectionneur remplissant à la fois la fonction de coupure en
charge et de sectionnement.
- L’interrupteur DC doit être dimensionné pour la tension et le courant maximum déterminés selon
les précisions apportées au paragraphe « Dimensionnement des composants DC »
- L’interrupteur doit être étiqueté « Interrupteur Sectionneur principal champ PV » avec un
repérage clair des positions ON/OFF.
- Le coffret comportant l’interrupteur/sectionneur doit être étiqueté « danger, conducteurs actifs
sous tension durant la journée ». Les étiquettes devront être très visibles et fixées d’une manière
durable pour résister aux conditions ambiantes (température, humidité, …)
Régulateur de charge/décharge
Il doit être adapté à la puissance du champ photovoltaïque afin d'adapter de façon optimale
l'électricité produite par le champ photovoltaïque et assurer une protection efficace des
accumulateurs.
Généralités
Le régulateur de charge/décharge installé dans le coffret de gestion de l'énergie courant continu aura
pour fonction de protéger la batterie contre la surcharge et les décharges profondes.
Le régulateur devra présenter les caractéristiques minimales suivantes :
- régulation séquentielle type tout ou rien sur au moins deux entrées ou régulation type PWM.
- seuils de charge/décharge, compensés en température, réglés aux valeurs préconisées par le
fabricant de batterie avec une tolérance de + ou - 0,5%, (les moyens de réglage des seuils
seront accessibles par le concessionnaire et inaccessibles pour les usagers). N.B. : les seuils
de tension préconisés seront précisés.
- la mesure de la tension batterie devra être obligatoirement effectuée aux bornes même de la
batterie par deux câbles unipolaires spécifiques avec double isolation classe II, dans le cas
d’une régulation type tout ou rien
- protection contre les inversions de polarité et les surtensions parasites,
- interchangeabilité des composants électroniques sans intervention sur le câblage
- signalisation permettant à l'exploitant de visualiser l'état fonctionnel du régulateur, par
afficheur alphanumérique et/ou par diodes électroluminescentes, par exemple :
- voyant vert : régulation de charge (batterie chargée)
- voyant orange : alarme tension batterie basse voyant rouge : limitation de décharge (batterie
déchargée)
- voyant jaune : charge d'égalisation (charge forcée)
19
Régulation de charge
Dans le cas d’une régulation de charge de type "tout ou rien", plusieurs seuils de régulation en
charge seront privilégiés pour permettre une régulation plus fine de la charge : par exemple, avec un
système à double seuil de régulation de charge (lorsque la batterie atteint sa charge intermédiaire,
une partie du champ photovoltaïque est déconnectée par l'électronique de gestion - soit 50% à 75%
du champ -, puis lorsque la batterie atteint sa pleine charge, l'autre partie du champ photovoltaïque
est déconnectée).
La remise en charge de la batterie sera automatique.
Charge d'égalisation (charge forcée)
Un dispositif de charge d'égalisation automatique sera systématiquement prévu pour pouvoir
réaliser des charges d'égalisation (fonction d'égalisation intervenant à minima une fois par semaine
ou après survenance d'un seuil d'alarme batterie basse).
La suppression de la régulation de charge d'égalisation de la batterie sera automatique. En
complément, un dispositif permettra d'agir manuellement sur la charge d'égalisation pour l'activer
ou la supprimer.
Limitation de décharge
Plusieurs seuils de régulation de décharge peuvent être prévus pour permettre plusieurs niveaux de
priorité dans l'approvisionnement en énergie des récepteurs.
La fonction de limitation de décharge sera assurée par l'électronique de gestion :
- du régulateur pour couper l'alimentation (via relais de délestage) du circuit alimentant les
usages non prioritaires,
- du régulateur pour couper l'alimentation générale des récepteurs afin de protéger la batterie,
lorsque qu'elle atteindra un seuil de décharge critique (environ 80% de décharge).
La reconnexion interviendra automatiquement lorsque le parc de stockage aura récupéré un
état de charge satisfaisant.
20
Onduleurs.
La puissance nominale de (des) l'onduleur (s) doit être choisie de manière à couvrir à chaque instant
le besoin en puissance maximum des appareils électriques.
Ils devront présenter les caractéristiques suivantes :
–
–
–
–
–
–
–
–
Courant alternatif le plus proche possible de la forme sinusoïdale,
Stabilité de la fréquence,
Tolérance vis à vis des variations de tension de la réserve de l'accumulateur,
Protection des accumulateurs contre la décharge profonde,
Tension de sortie stable 230V et 50/60 Hz
Alimentation fiable et continue des appareils électriques,
Grande fiabilité,
faible consommation en veille
Ses performances devront respecter les points suivants :
-
Signal sinusoïdal avec très faible taux de distorsion harmonique : THD < 4%
Tension de sortie: tension nominale . 230V P+N マavec tolérance de +/- 5%
Fréquence : 50 Hz avec tolérance de +/- 1%
Rendement . Puissance nominale (Pn) : > 95% . la puissance nominale
Consommation à vide < 1% de la puissance nominale
Consommation en Stand by < 1,5W
Ses caractéristiques devront être précisées :
Tension nominale d'entrée avec tolérance
Puissance nominale en régime permanent
Rendement en fonction de la charge
Consommation à vide
Fréquence de sortie avec tolérance
Tension de sortie avec tolérance
Capacité de surcharge en fonction de la durée
Dans le cas de seuils paramétrables, ceux-ci doivent être maintenues constants même par coupure
de l'alimentation courant continu. La limitation de décharge de la batterie peut-être assurée par
l'onduleur à condition que les seuils soient compatibles avec le niveau de protection de la batterie.
Le réglage du seuil bas de mise en veille devra être compatible avec les équipements électriques
utilisés.
Chaque onduleur doit comporter un contrôleur d’isolement coté DC permettant de prévenir d’un
défaut éventuel d’isolement (entre chaque polarité et la masse).
21
Le soumissionnaire devra préciser dans son offre technique, pour les onduleurs choisis, les
caractéristiques suivantes :
- Puissance nominale en régime permanent ;
- Tension nominale d'entrée avec tolérance ;
- Courant d’entrée max
- Tension de sortie avec tolérance ;
- Courbe de rendement en fonction de la charge et le rendement maximum ;
- Capacité de surcharge en fonction de la durée ;
- Taux de distorsion harmonique ;
- Facteur de puissance ;
- Type de raccordement des entrées DC ;
- Type d’isolation (galvanique ou autre, …) ;
- Signalisation
- Classe de protection IP
- Autoconsommation en service
Adéquation champ photovoltaïque / onduleur
L’Entrepreneur veillera à la bonne adéquation de la puissance de l’onduleur et de la puissance du
champ photovoltaïque pour garantir :
- Un fonctionnement correct sur la plage de tension du champ photovoltaïque (PV) tout au long de
la journée. L’onduleur doit être capable d’accepter le courant et la tension maximum du champ
photovoltaïque.
- Un compromis optimal en termes de rendement. En particulier on devra privilégier les onduleurs
dont les courbes de rendement sont les plus élevées sur une plage de taux de charge la plus
large
- L’évaluation du rendement global de l’onduleur devra être calculée conformément à la norme CEI
61683
Batteries d'accumulateurs
Le parc batteries sera posé sur la dalle béton du local technique dans un ou plusieurs coffres.
Les accumulateurs doivent être absolument protégés contre les courts-circuits. Pour cela, un fusible
doit être installé à proximité immédiate du pôle plus. Ce fusible sera calculé de façon à ce
qu'aucune surtension n'apparaisse dans les composants pouvant être court-circuités.
Ils devront être résistants aux cycles répétés, en outre un bon rendement de charge même pour les
courants de charge faibles, ainsi qu'une autodécharge faible, sont primordiaux.
Les coûts de maintenance doivent être le plus bas possibles.
Les éléments d'accumulateurs seront de type stationnaire, au plomb ouvert. Il sera préféré les
accumulateurs à grande réserve d'électrolyte, à plaques positives tubulaires afin de garantir une
meilleure durée de vie. Pour faciliter la surveillance des niveaux d'électrolyte, les bacs seront soit
transparents, soit translucides.
22
La capacité de la batterie sera précisée selon 3 régimes de décharge (C/10, C/100 et C/120).
Pour une batterie neuve, le taux d'autodécharge mensuelle ne devra pas excéder 5% de la capacité
nominale (C/10) à une température ambiante de 25°C. Elle devra accepter des décharges profondes
allant jusqu'à 80% de la capacité nominale (C/10). Il sera précisé les caractéristiques de la batterie
en particulier en matière de cyclage.
Les caractéristiques des accumulateurs seront conformes à celle de la norme NFC 58 510. Les
cosses des batteries et les barrettes de connexions entre les éléments seront isolées électriquement.
Si les bacs se présentent sur plusieurs rangées, on prendra en compte une surélévation des rangées
masquées afin de permettre une parfaite lisibilité des niveaux d’électrolyte ou un agencement de la
batterie tel que les niveaux d'électrolyte de tous les bacs puissent être lus aisément.
Enfin, tous les éléments seront numérotés de 1 à n sur des supports résistant à l'acide.
Dans le cas où la batterie est installée dans un local spécifique (local batterie), celui-ci sera réalisé
avec les caractéristiques suivantes :
- construction avec matériaux incombustibles ;
- porte s'ouvrant sur l'extérieur et fermant à clé ;
- ventilation en partie haute et basse des parois verticales tout en interdisant l’accès des petits
animaux ;
- local sans autre affectation ;
- sol imperméable ;
- bac de rétention de capacité au minimum égale au 1/6 de la quantité totale d'électrolyte.
- Si la batterie est installée dans un coffre, celui-ci devra respecter les caractéristiques
suivantes :
- construction avec matériaux incombustibles ;
- ventilation par partie inférieure et supérieure du coffre et évacuation des gaz à l'extérieur du
local par des conduites adaptées (ventilation facilement démontable pour permettre
l'ouverture du coffre et l'accès au parc batterie) ;
- étanchéité du coffre et des conduits de ventilation
- coffre fermant à clé
Dans les deux cas les aérations interdiront tout contact de l'extérieur et l'accès des animaux
(grillage anti-insecte) et les deux aérations en partie haute et basse auront un diamètre
minimum de 150mm.
La fourniture, la pose ainsi que toutes les prestations induites pour la réalisation de ces
aérations sont à la charge de l'installateur.
Mise en service
Très important : la première charge de la batterie avant sa mise en service conditionne sa durée de
vie.
On se reportera aux instructions du fournisseur de batterie pour sa mise en service. Si nécessaire,
une charge forcée de la batterie sera réalisée à l'aide du champ photovoltaïque ou chargeur de
batterie jusqu'à la remontée complète de la densité pour tous les éléments, sans exception, à la
valeur de la densité nominale à 25°C au niveau moyen.
23
La batterie sera pourvue d'un marquage extérieur indiquant le type de batterie (plomb ouvert ou
étanche), la tension, la capacité de la batterie et la date de première mise en service. Les éléments de
batterie seront repérés par numéros inscrits sur des supports résistant à l'acide.
Chargeur
Le chargeur devra être approprié au type de batterie à recharger. Le dimensionnement du chargeur
devra être effectué en veillant à ce que le courant total de charge (chargeur + champ solaire + autre
source éventuelle) ne dépasse pas le dixième de la capacité de la batterie à C10. Le temps de
recharge de la batterie, complètement déchargée, avec chargeur seul ne devra pas excéder 24h.
Le chargeur devra intégrer sa propre régulation de charge avec 3 niveaux de tension : phase
d’égalisation, phase d'absorption et phase de floating, dont les seuils répondront aux
recommandations du fabricant de la batterie (les seuils de tension seront précisés).
La plage de tension d'alimentation devra être suffisamment large pour permettre son
fonctionnement sur groupe électrogène.
SOURCES ANNEXES D’ENERGIE
Une autre source d'énergie peut-être associée au générateur photovoltaïque, soit en secours de
l’installation photovoltaïque si celle-ci est défaillante soit en appoint au générateur photovoltaïque.
Groupe électrogène.
Le groupe électrogène sera utilisé soit en appoint soit en secours de l’installation photovoltaïque. Il
pourvoira également à l’alimentation directe de certains récepteurs, gros consommateurs d'énergie.
Un inverseur manuel permettra l'alimentation sur groupe électrogène du circuit habituellement
alimenté par l'onduleur en cas d'arrêt de fonctionnement de celui-ci.
INTERCONNEXION DES ELEMENTS COTE COURANT CONTINU
Boîtes de Jonction Parallèles (BJP)
Fourniture et pose de coffrets de raccordement pour couplage parallèle des chaînes de
modules connectées à un seul et même onduleur (boîtes de Jonction Parallèle ou BJP)
■ Coffrets de classe II
■ Dispositif de protection contre les surtensions transitoires adapté aux installations
photovoltaïques (procédure de test faisant foi). Utilisation de parafoudres de type 2
avec signalisation de défaut et déconnexion thermique intégrée (mise en court-circuit
en fin de vie)
■ Inclus interrupteur général « courant continu » pour coupure en charge
■ Inclus bornes dispositif de sectionnement en amont des coffrets par connecteurs
débrochables ou porte-fusible
■ Inclus fusibles adaptés au courant continu sur chaque polarités (+) et (-) de chaque
chaîne, pour sectionnement individuel des chaînes si mise en parallèle de trois (3)
chaînes de modules ou plus.
■ Inclus étiquettes de repérage « Boîte de Jonction Parallèle – BJP PV n°## » et de
signalisation « danger, conducteurs actifs sous tension durant la journée - sectionnement en charge
interdit »
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Câblage courant continu (DC)
Liaisons modules-modules :
Mise en série des modules photovoltaïques permettant d’atteindre des niveaux de
tension adaptés aux onduleurs (création de « chaînes » ou « strings »)
■ Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe II), ignifugés et sans
halogènes de type RADOX Solar ou équivalent
■ Câbles munis de connecteurs débrochables.
■ Etiquetage des câbles « attention, câbles courant-continu sous tension durant la
journée »
Localisation : En toiture, face arrière des modules photovoltaïques
Câbles de chaîne (Liaisons Modules-BJP) :
Fourniture et pose des liaisons électriques entre chaînes de modules photovoltaïques et
Boîtes de Jonction Parallèle (BJP)
■ Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe II), ignifugés et sans
halogènes de type RADOX Solar ou équivalent, munis de connecteurs débrochables appropriés.
■ Etiquetage des câbles « attention, câbles courant-continu sous tension durant la
journée »
■ Repérage de chaque chaîne avant l’entrée dans la BJP par étiquette « Ci,k+ » ou
« Ci,k- » (i étant le numéro de la BJP / k étant le numéro de la chaîne / + et – correspondant à la
polarité du câble)
Liaisons Principales (Liaisons BJP-Onduleurs) :
Fourniture et pose des liaisons électriques entre Boîtes de Jonction Parallèle (BJP) et
onduleurs
■ Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe II), ignifugés et sans
halogènes de type RADOX Solar ou équivalent, munis de connecteurs débrochables
appropriés.
■ Etiquetage des câbles « Danger : électricité solaire courant continu »
■ Repérage des champs de modules en sortie des BJP par étiquettes « BJPi+ » ou
« BJPi- » (i étant le numéro de la BJP / + et – correspondant à la polarité du câble)
Prise de terre et équipotentialité des masses
Interconnexion de l’ensemble des masses métalliques des équipements constituant
l’installation de production et de distribution d’électricité
■ utilisation de conducteurs de protection vert/jaune de section minimale 16 mm² ou
câble cuivre nu de section minimale 25mm² pour interconnexion de l’ensemble des
masses métalliques (liaison équipotentielle)
■ utilisation de conducteurs de section minimale 4 mm² entre cadres des modules
photovoltaïques et liaison équipotentielle ; 10mm² si liaison équipotentielle reliée à
un paratonnerre (cas où la distance entre paratonnerre et modules photovoltaïques est inférieure à 1
m).
■ Connexion de la liaison équipotentielle à une prise de terre unique
■ Mise à la terre de l’ensemble des canalisations métalliques à proximité de leur point d’entrée dans
le bâtiment (ex : goulottes métalliques, câbles blindés)
25
SYSTEME DE GESTION DE L'ENERGIE COURANT CONTINU
L'ensemble des composants assurant la gestion de l'énergie courant continu sera regroupé dans un
coffret (tableau général courant continu : TGTBT ou TGDC) fermant à clé et comprenant :
- le régulateur de charge et de décharge,
- l'acquisition des mesures et les composants pour la transmission de données,
- la visualisation de l'état de fonctionnement de l'installation,
- les organes de protection électrique, de coupure et de sectionnement.
Les caractéristiques et les fonctions assurées par le système de gestion de l'énergie courant continu
seront à minima les suivantes :
- sectionnement individualisé des sources et des départs par disjoncteurs ou interrupteursectionneurs ou sectionneur-fusibles (coupure omnipolaire, sauf PEN),
- protection de la batterie contre les décharges profondes et contre les surcharges,
- protection contre les surintensités en sortie de distribution par disjoncteurs ou fusibles,
- protection contre les surtensions transitoires, en particulier celles dues aux orages, par
parafoudre,
- capacité à supporter la tension générateur en circuit ouvert,
- autoconsommation inférieure à 50mA sous 24V,
- visualisation par voyants ou LED de l'état de fonctionnement de l'installation
Les composants et plus particulièrement les organes de protection devront être clairement identifiés
à l’aide de repères conformes aux plans.
LOCAL TECHNIQUE.
Il doit être bien aéré et sec, le plus frais possible. La ventilation doit-être la plus naturelle possible.
A cause de l'électrolyte, les murs et le sol doivent être résistants à l'acide. Il ne doit pas être
inondable,la dalle sera en béton armé.
Il sera thermiquement isolé afin de limiter l'apport de chaleur nécessaire à un fonctionnement
optimal des équipements.
L'intérieur et l'extérieur du local seront peints, la nuance choisie en accord avec le maître d'ouvrage
devra être en harmonie avec l'environnement du local technique. Dans tous les cas la peinture devra
être résistante aux conditions climatiques, en particulier l'humidité.
La porte grillagée, munie d'une serrure, doit s'ouvrir vers l'extérieur. Les seuils des portes doivent
être surélevés d'au moins 10 cm. Un panneau doit avertir du danger, il doit être interdit de fumer
dans le local et le maniement des flammes ouvertes proscrit.
L'accumulateur doit être installé de façon à ce qu'il soit accessible par au moins un côté, afin de
pouvoir contrôler l'électrolyte et réaliser les opérations de maintenance.
Toutes les mesures de protection contre les incendies et les explosions doivent être prises.
11 ACQUISITION DE DONNEES ET COMMUNICATION
11.1 Acquisition de données (coffret central de mesures)
Fourniture et pose d’une centrale d’acquisition de données (enregistreur de données dit
« Datalogger ») installée dans un coffret monitoring y compris :
26
■ Fourniture, pose et raccordement des sondes d’ensoleillement et de température
(température ambiante + température des modules de référence)
■ Fourniture d’un logiciel d’acquisition de données.
■ Mise en place d’un modem, raccordé à l’enregistreur de données, permettant
d’assurer le monitoring de l’installation à distance (accès WEB).
■ Raccordement sur une ligne téléphonique RTC.
■ Paramétrage du système de monitoring et test avant réception du générateur.
■ Inclus étiquettes de repérage « Télésuivi Générateur PV »
■ Inclus toute fourniture, pose et raccordement des équipements nécessaires au bon
fonctionnement du système de surveillance
NOTA : Le système d’acquisition et traitement de données permettra de recueillir (à
minima) :
Les données mesurées seront notamment :
- L’irradiation sur la surface inclinée
- La température ambiante
- La température d’un module de référence
- La valeur du courant DC
- La tension DC
- La valeur du courant AC
- La tension AC
Le soumissionnaire mettra en œuvre le Datalogger et les instruments de mesures nécessaires.
Les mesures devront être réalisées par période de 1 minute maxi. Une moyenne sera calculée toutes
les heures et toutes les valeurs horaires devront être disponibles pour un mois complet. La capacité
de stockage du dispositif d’acquisition sera au minimum d’un an.
Les informations pourront être récupérées localement par vidange de la mémoire de la centrale
d'acquisition de données à l'aide d'un portable type PC. Pour ce faire, le logiciel d'exploitation
(dépouillement et traitement des données) devra être fourni ainsi que le(s) câble(s) permettant de
connecter le portable type PC sur la centrale d'acquisition. Selon le type de portable PC dont il
dispose,l'opérateur pourra à l'aide du (des) câble(s) fourni(s) se raccorder via un "port série 232" et
un "port USB" sur la centrale d'acquisition de données.
Si le site bénéficie de la présence d’une ligne téléphonique, un modem sera installé pour permettre
un traitement des informations à distance (le numéro de la ligne téléphonique devra être paramétré
dans le menu correspondant). Avant la réception des travaux, l'entrepreneur devra vérifier que la
télétransmission via le modem est opérationnelle.
Panneau de communication
Le panneau devra être équipé d’afficheurs dont la technologie (LED, LCD rétro-éclairé ou LCD
transflectif) et la hauteur seront adaptés à l’emplacement retenu pour la pose du panneau, afin
d’assurer la meilleure visibilité possible.
Le soumissionnaire doit prévoir dans son offre les équipements nécessaires à la pose de ce panneau
(y compris les éventuelles interfaces complémentaires entre la centrale d’acquisition de données et
le panneau à sa charge).
Ce type de panneau peut présenter le synoptique de principe de l’installation photovoltaïque.
27
Le panneau est généralement équipé d’un système d’affichage permettant de visualiser à minima :
- la production d’électricité solaire, valeurs « instantanée » et « cumulée depuis la mise en
service »,
- l’économie cumulée en CO2 depuis la mise en service,
- l’ensoleillement (valeur instantanée).
La transmission des données se fera par radio ou par liaison filaire RS232 ou RS 485 (liaison radio
ou liaison filaire à la charge du présent lot).
Si le panneau de communication est placé en extérieur, il devra être conçu pour résister aux
conditions climatiques extérieures (UV, intempéries, ….).
Equipements LBC
Ils seront adaptés aux besoins quant au niveau d'éclairement nécessaire, la fourniture et la pose étant
à la charge de l'entrepreneur.
Ils seront de classe A+ (ou A++)
Protection et sectionnement
Les installations des matériels et équipements seront réalisées selon les règles de l'art et
conformément à la norme NFC-15 100.
En particulier il sera prévu :
– Un sectionnement bipolaire des branches de modules en entrée onduleur (côté CC). Il
pourra être réalisé par de la connectique rapide à condition qu'une signalisation claire
soit mise en place pour interdire l'ouverture en charge.
– Un contrôleur permanent d'isolement côté CC. Cette fonction pourra être réalisée par
l'onduleur à condition qu'un voyant clairement identifié sur celui-ci signale tout défaut
d'isolement.
– Un sectionnement bipolaire en sortie de l'onduleur
PROTECTION ELECTRIQUE
Les fonctions de commande, de sectionnement à coupure omnipolaire (sauf PEN) et de protection
des circuits électriques devront être conformes aux règles de la NF-C- 15100.
Les installations de matériels et équipements seront réalisées selon les règles de l'art. Il sera
notamment apporté une attention particulière à la protection :
- des usagers contre tout risque d'électrocution ou autre risque d'origine accidentelle, en
particulier dû à la batterie ;
- contre toute fausse manœuvre éventuelle de l'utilisateur ou contre tout défaut de
fonctionnement inopiné qui pourrait entraîner une détérioration prématurée ou irréversible
des matériels ou équipements tels que court-circuit, inversion de polarité, surtensions,...
- des bâtiments contre tout risque d'incendie accidentel dû à des défauts de fonctionnement de
l'installation.
28
L'Entrepreneur fournira un manuel décrivant clairement les procédures d'installation, d'exploitation
et de maintenance (coffrets électriques, onduleur, chargeur, etc.). Ce manuel devra être présent dans
le local technique.
RAPPELS
Très basse tension (TBT) : domaine de tension de 0 à 50 Veff en alternatif et 0 à 120 V en continu.
Basse Tension (BTA) : domaines de tension de 50 à 500Veff en alternatif et 120 à 175V en continu.
PROTECTION CONTRE LES CONTACTS DIRECTS
La protection contre les contacts directs sera assurée quel que soit le domaine de tension (TBT et
BTA). L'IP minimum des appareils est IP xx B (ou IP 2x).
PROTECTION CONTRE LES CONTACTS INDIRECTS
Protection dans les circuits TBT
La protection contre les contacts indirects est assurée de façon intrinsèque.
La polarité "+" sera commune aux différents équipements et reliés à la masse et à la terre.
Protection dans les circuits BTA
a) Schéma mise au neutre avec neutre séparé du conducteur de protection et dispositif différentiel
sur réseau BTA en alternatif.
Le neutre des sources (onduleur et groupe électrogène) est reliée à la prise de terre, les masses
métalliques accessibles susceptibles d'être mises sous tension en cas de défaut d'isolement sont
reliées à cette prise de terre. Le conducteur de protection doit avoir la même section que les
conducteurs des phases. La coupure lors de l'apparition d'un défaut est assurée par un dispositif
différentiel.
N.B. Attention, la mise du neutre à la terre ne doit pas se faire dans l’onduleur mais sur les bornes
d’entrées du disjoncteur aval pour éviter :
- la perte de la garantie constructeur sur l’onduleur suite à sa modification.
- un oubli de cette connexion suite à un dépannage et changement de l’onduleur.
Remarque : Sur certains appareils réversibles, la mise à la terre du neutre entraîne une disjonction
systématique du dispositif différentiel situé en aval du groupe électrogène, lorsque celui-ci est en
fonctionnement. Dans ce cas, le disjoncteur sera non différentiel entre le groupe et le chargeur tout
en réalisant la mise à la terre du neutre au niveau du groupe (la liaison entre le groupe et le TGCA
devra être de type classe 2)
b) Circuits prises de courant sur réseau alternatif
Les prises de courant doivent être protégées par un dispositif à courant différentiel résiduel de
calibre 30 mA.
29
PROTECTION CONTRE LES SURINTENSITES
Les caractéristiques à respecter sont données au chapitre 43 de la norme NF C 15-100.
En courant continu, la protection contre les surintensités des circuits de distribution sera réalisée sur
la polarité non reliée à la terre. Les règles de protection contre les surcharges en courant alternatif et
continu des canalisations sont définies dans la norme NF C 15-100 (section 433). Les
caractéristiques à respecter pour la protection contre les courts-circuits sont données à la section 434
de la norme NF C 15-100.
Circuits BTA
En raison des faibles courants de court-circuit des générateurs (onduleurs, groupes électrogènes,
réseau de distribution BTA), nous pouvons considérer qu'une canalisation protégée contre les
surcharges peut être dispensée de protection contre les courts-circuits.
Circuits TBT
Il est nécessaire de connaître :
1. Icc maximum à l'origine de la canalisation pour vérifier l'adaptation du pouvoir de coupure
du dispositif de protection ;
2. Icc intermédiaire pour garantir la tenue thermique de la canalisation. Il faut vérifier :
a. que le courant est suffisant pour faire fonctionner les protections ;
b. que le temps de fonctionnement du dispositif de protection est inférieur au temps
maximal admissible par la canalisation pour toute valeur de courant de court-circuit.
Note 1 :
Les deux vérifications de 2/ ne sont pas nécessaires pour les fusibles gl, si ceux-ci sont calibrés pour
assurer la protection contre les surcharges conformément aux règles de la norme NF C
15-100.
- Note 2 :
Les caractéristiques des disjoncteurs doivent être adaptées au courant continu.
- Note 3 :
Pour les installations en courant continu dont la tension nominale est inférieure ou égale à 120 V, le
point 2.a/ est vérifié si, pour le courant nominal de la protection, la chute de tension à l'extrémité de
la canalisation est inférieure à 3%.
Détermination des courants de court-circuit
Le calcul du courant de court-circuit en un point d'une installation se fait par déterminations
successives à partir de l'Icc amont (en tête de canalisation) calculé et des caractéristiques de la
canalisation (longueur, section, résistivité).
Détermination de la section des conducteurs
Les caractéristiques à respecter sont données aux chapitres 52 et 54 de la norme NF C 15-100.
30
PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS D'ORIGINE ATMOSPHERIQUE
Dans les sites exposés à la foudre, ce qui est le cas pour le présent site, les installations doivent être
protégées contre les effets :
- thermiques et électrodynamiques,
- électromagnétiques (induction de courant),
dus à la différence de potentiel entre les circuits et le sol.
Les prescriptions qui suivent permettent de se prémunir des principaux risques.
Interconnexion des masses et prise de terre
Pour une construction existante, toutes les masses et canalisations du bâtiment et des locaux
techniques seront raccordées sur la terre existante.
Il est par ailleurs exiger d'interconnecter les différentes prises de terre pour obtenir un réseau de
terre commun (champ photovoltaïque, local technique, habitation, groupe électrogène).
Champ photovoltaïque
La distance entre le champ photovoltaïque et le local technique ENR doit être la plus petite et les
liaisons les plus directes possibles.
Les supports des modules photovoltaïques devront être également interconnectés avec les masses à
la terre générale.
Les protections par parafoudre, type varistance à oxyde de zinc avec déconnexion thermique
intégré, seront installées à chaque extrémité des câbles de liaison entre les panneaux
photovoltaïques et les équipements électriques.
Liaison à la terre de circuits TBT
Les circuits TBT auront la polarité positive reliée à la prise de terre.
Lignes extérieures
Les lignes extérieures (téléphone, réseau de distribution BTA, etc.) doivent être référencées à la
terre locale par des équipements de type parasurtenseur.
La liaison au circuit d'interconnexion des masses doit être la plus courte et la plus directe possible.
Elle doit être placée à l'entrée de la canalisation dans le bâtiment.
Pour toute précision, l'Entrepreneur devra se référer au "Guide de protection contre les effets de la
foudre dans les installations faisant appel aux énergies renouvelables" de l'ADEME.
31
SECTIONNEMENT – COUPURE
De manière générale, il est demandé un sectionnement à coupure omnipolaire (tous conducteurs
actifs sauf conducteur PEN) en amont et en aval de chaque équipement pour faciliter les opérations
de maintenance.
Sources (séparation des sources d'énergie à leur origine)La séparation doit être effectuée par
un dispositif de sectionnement à coupure omnipolaire :
- au niveau de chaque boîte de jonction du champ photovoltaïque,
- entre le groupe électrogène et le chargeur côté alternatif. (Obligatoirement un interrupteursectionneur à coupure visible et non pas seulement un disjoncteur type modulaire ou de
branchement),
- sur les câbles "batterie" (puissance et mesure).
Ces appareils de sectionnement devront permettre un cadenassage possible en position ouvert lors
de la maintenance, si l’exploitant le juge nécessaire. En outre, afin de faciliter les interventions de
l'exploitant, un dispositif de coupure sectionnement général devra être présent dans le tableau
TGDC (ou TG TBT) (par interrupteur-sectionneur). Ce dispositif sera implanté dans le tableau TG
TBT (ou coffret CPSB) et permettra l'ouverture en charge de toutes les sources en courant continu
(coupure-sectionnement des circuits "puissance" et "commande"). La commande manuelle de cet
organe de coupure se fera par une poignée "extérieure " cadenassable. Cette poignée sera facilement
accessible sur l'armoire et repérée "coupure générale". Les bornes maintenues sous tension batterie
après l'ouverture de la coupure générale seront protégées contre les contacts directs et seront
repérées par une étiquette "danger électrique" (ou "homme foudroyé").
Coupure d'urgence de tout circuit terminal (installation intérieure)
Les dispositifs de coupure en charge omnipolaire (interrupteur/sectionneur) situés en tête du tableau
général de distribution intérieure peuvent assurer la fonction coupure d'urgence de l'installation. Ces
dispositifs doivent être reconnaissable et facilement accessible.
ARTICLE III.TRAVAUX A REALISER
III.1 Site I : Madame Karina ALSENA au Gros Morne
Identification du site
Adresse : Le Calvaire – 97213 Le gros Morne
Coordonnées géographiques : 14°43 ' 40, 0'' Nord
Coordonnées téléphoniques : 0696 17 54 99
0696 17 55 06
32
61°02'43,1'' Ouest
Informations complémentaires
Références cadastrales du site : C 218
Occupation des locaux : Résidence principale
Nombre d'occupants permanents : 3 +3
Situation initiale :production électrique par groupe électrogène de 4,5 kVA 7h30 par jour.
Description de l'installation.
Installation photovoltaïque:
Besoins en énergie : 5053 Wh/j
tension de distribution : 230 V – 50 Hz
Autonomie retenue sans générateur d'appoint : 192 h
Générateur photovoltaïque
Puissance crête : 2 400 Wc
installation en toiture
orientation sud
pente 15°
Parc de batteries
Capacité (Ah C100): 1200
tension 48 V
Chargeur
25A/48V
Onduleur
3500 VA sinus
Inverseur
Local technique : De dimensions 2.5*3.5 Il sera placé idéalement à proximité de la maison côté sud
afin de minimiser les distances de raccordement.
A défaut il pourra être installé du côté nord de la maison.
Câblage : Evaluation des distances
Modules↔Armoire de gestion
15 m sous chemin de câble ou goulotte
Armoire de gestion↔Batteries
3m
Armoire de gestion↔ distribution
15 m sous goulotte ou tranchée
Chargeur↔Bornier de branchement du GE
Emplacement à définir
Distance max 15 m
33
Equipements MDE et autre source d'énergie
LBC 11W/15W/20W 230 V
17
Chauffe-eau solaire 300 litres
thermosiphon monobloc
en toiture de la maison ou du local technique si
impossibilité
1
longueur tuyauterie : 12 m aller-retour
Cheminement de la tuyauterie à réaliser de
manière discrète
III.2 Site II : Monsieur Hubert HILLION au Gros Morne
N.B. : Pour Monsieur Hillion, deux installations photovoltaïques sont à prévoir. Une installation en
toiture pour l'alimentation électrique de la maison et une centrale au sol pour l'alimentation
électrique d'une installation de pompage d'eau.
Identification du site.
Adresse : Fougères – 97213 Gros Morne
Coordonnées téléphoniques : 0696 24 90 48
Occupation des locaux : Résidence principale
Nombre d'occupants : 4
Tension de distribution : 230 V – 50 Hz
Autonomie retenue sans générateur d'appoint : 192 h
Inclinaison retenue : 15°
situation initiale : sans objet
Description de l'installation photovoltaïque pour la résidence principale.
Besoins journaliers : 4 600 Wh
Autonomie retenue sans générateur d'appoint : 192 heures
Installation photovoltaïque :
Générateur photovoltaïque
Puissance crête : 2 100Wc
En toiture
orienté sud avec pente de 25°
Chargeur
25A/48V
Onduleur
3500 VA sinus
Batteries
1000 Ah C 100 – 48 V
Inverseur
Local technique : A proximité de la maison 2.5*3.5 avec plots béton
34
Câblage : Evaluation des distances
Modules↔Armoire de gestion
15 m sous chemin de câble ou goulotte
Armoire de gestion↔Batteries
3m
Armoire de gestion↔ distribution
10 m sous goulotte ou tranchée
Chargeur↔Bornier de branchement du GE
Emplacement à définir
Distance max 15 m
Equipements MDE et autre source d'énergie
LBC 11W/15W/20W 230 V
26
Chauffe-eau solaire 200l
1
longueur tuyauterie : 12 m aller-retour
nécessite de mettre un surpresseur en amont du
chauffe-eau
Description du système photovoltaïque pour l'installation de pompage solaire
Générateur :
Puissance générateur : 2000 Wc
Inclinaison : 15°
Dénivelé :150 m
Perte de charge : 30 m
HMT : 180 m
N.B. : Le champ solaire sera installé à proximité du pompage, il sera clôturé pour le protéger
des animaux.
Local technique :
Non nécessaire.
Nature du local Armoire électrique sur socle béton.
Situation : à proximité des pompages
Régulation, armoire de gestion :
Dans l'armoire technique sous le champ solaire
NB : Accès à pied des zones d'installation de pompage solaire
Evaluation des distances : Modules↔pompage : 10 m
35
III.3 Site III : Monsieur Lucien PULVAL DADY, au François.
Identification du site
Adresse : Habitation Bellevue 97240 Le François
Coordonnées téléphoniques : 0596 65 55 74
références cadastrales : 000 0E 702
Occupation des locaux : résidence principale
Nombre d'occupants permanents : 3
Nombre d'occupants en pointe : 4
situation initiale : production électrique par groupe électrogène de 3 kVA
et par générateur photovoltaïque de 1176 Wc
Il conviendra donc d'installer un système photovoltaïque complémentaire afin de couvrir les besoins
quotidiens en énergie de 4 424 Wh, le dimensionnement des installations techniques se fera en
prenant en compte la puissance totale du générateur unique ainsi obtenu et qui est estimée à 1776
Wc.
Description du système photovoltaïque à installer
Besoins journaliers : 4 424 Wh
Autonomie retenue sans générateur d'appoint : 192 h
Générateur photovoltaïque
Puissance crête : 600 Wc
installation en toiture
orientation nord
pente : 15°
Parc de batteries
Capacité (Ah C100): 1000
tension : 48 V
Dans un coffre dans le local technique
Chargeur
25A/48V
Onduleur
3500 VA sinus
Inverseur
NB: Un système photovoltaïque est déjà installé, il s'agit donc d'augmenter la capacité de cette
installation existante.
Local technique : A proximité de la maison de dim. 2.5*3.5 avec plots béton et porte grillagée
fermée à clef.
Câblage : Evaluation des distances
Modules↔Armoire de gestion
28 m sous fourreau et sous goulotte
Armoire de gestion↔Batteries
3m
Armoire de gestion↔ distribution
28 m maximum sous fourreau et sous goulotte
Chargeur↔Bornier de branchement du GE
5m
36
Equipements MDE et autre source d'énergie
LBC 11W/15W/20W 230 V
16
Hublot+LBC 15 W 230 V
4
1
Conservateur 200 litres/ 230V CA
III.4 Site IV : Monsieur Jean-Marc PULVAL-DADY
Identification du site :
Adresse : 146 habitation Bellevue 97240 Le François
Coordonnées téléphoniques : 0696 65 55 74
Références cadastrales du site : 000 0E 702
Occupation des locaux : hangar agricole ( élevage de lapins)
Tension de distribution : 230 V
situation initiale : sans objet
Description installation photovoltaïque :
Besoins journaliers : 5 471 Wh
Autonomie retenue sans appoint : 192 h
Inclinaison retenue : 21°
Générateur photovoltaïque
Puissance crête : 2400 Wc
installation en toiture
orientation Est
pente : 21°
Parc de batteries
Capacité (Ah C100): 1250
tension : 48 V
Dans un coffre dans le local technique
Chargeur
25A/48V
Onduleur
3500 VA sinus
Inverseur
N.B. : Le champ solaire pourra être installé en toiture Est su bâtiment (110°). Une correction
d'inclinaison vers le sud, perpendiculairement à la pente de la toiture devra être réalisée (15°)
pour que la champ solaire soit incliné de 21° avec une orientation à 160°.
Local technique : Au sud du hangar, près de l'entrée, le long du mur de soutènement dim 2.7*3.9.
37
Câblage : Evaluation des distances
Modules↔Armoire de gestion
25 m sous fourreau et sous goulotte
Armoire de gestion↔Batteries
3m
Armoire de gestion↔ distribution
17 m maximum sous fourreau et sous goulotte
Chargeur↔Bornier de branchement du GE
5m
Equipements MDE et autre source d'énergie
LBC 11W/15W/20W 230 V
1
Luminaire + Tube T 21 W/230 V CA
12
1
Réfrigérateur 200 litres/ 230V CA
III.V Site de Monsieur Roger TOTO
Identification du site :
Adresse : Habitation Bellevue – BP 47 97240 Le François
Coordonnées téléphoniques : 0696 32 56 61
Occupation des locaux : Résidence principale
Occupants permanents : 2
Occupants en pointe : 4
situation initiale : résidence en construction
Description installation photovoltaïque :
Besoins journaliers : 4 365 Wh
Autonomie retenue sans générateur d'appoint : 192 h
Inclinaison retenue : 15 °
tension de distribution : 230V – 50 Hz
38
Générateur photovoltaïque
Puissance crête : 1800 Wc
installation en toiture
orientation sud
pente : 15°
Parc de batteries
Capacité (Ah C100): 1000
tension : 48 V
Dans un coffre dans le local technique
Chargeur
25A/48V
Onduleur
3500 VA sinus
Inverseur
N.B : La résidence de Monsieur TOTO est en construction, la toiture devrait disposer de deux
pans orientés sud (195° géographique) et nord (15°). Le champ solaire pourra être installé en
toiture sud du bâtiment en surimposition.
Local technique : local fermé par une porte grillagée. Situation au nord-est de la maison, entre le
flamboyant et l'arbre de Madagascar.dim 2.5*3.5
Câblage : Evaluation des distances
Modules↔Armoire de gestion
30 m sous fourreau et sous goulotte
Armoire de gestion↔Batteries
3m
Armoire de gestion↔ distribution
35 m maximum sous fourreau et sous goulotte
Chargeur↔Bornier de branchement du GE
5m
Equipements MDE et autre source d'énergie
LBC 11W/15W/20W 230 V
23
Réglette 15W/18W/ 230 V ext
1
3
Tube fluo 18W/36W 230V
Réfrigérateur 300 litres/230 V CA
1
Chauffe eau solaire 200 litres
1
39
ARTICLE IV HYGIENE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
IV.1 Mesures générales de sécurité.
Toutes dispositions réglementaires concernant l'hygiène et la sécurité des travailleurs devront être
respectées par l'entrepreneur.
Les règles d'hygiène et de sécurité des travailleurs seront conforme au code du travail, Livre2 Titre
2, décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 modifié et complété.
IV.2 Mesures spécifiques de sécurité.
Travaux de manutention :
– Utilisation d'équipements de protection individuelle (casque, vêtement, gant, chaussures
de sécurité,...),
– Utilisation de matériel de manutention approprié,
– Utilisation d'outils et d'appareils homologués pour un usage extérieur.
Travaux d'ordre électrique :
– Utilisation d'équipements de protection individuelle (gants isolants, écran facial,...)
– Utilisation de matériel de sécurité collectif
– Respect des procédures d'installation.
Travaux en hauteur :
Il sera dû par l'entreprise, toute les protections contre la chute des personnels conformément à la
réglementation en vigueur.
PERFORMANCES
Les performances du système devront pouvoir être vérifiées et donner lieu à des garanties.
Elles pourront s'effectuer à l'aide d'un appareil enregistreur, temporaire ou permanent, donnant
chaque jour tous les paramètres énergétiques de l'installation. Si besoin est, les données traitées
quotidiennement seront cumulées mensuellement et permettront la comparaison avec les données
du dimensionnement.
ENTRETIEN – DEPANNAGE
L'entrepreneur proposera, en annexe de son offre, un contrat de maintenance-dépannage de
l'installation.
Cette proposition devra stipuler, outre les coûts, les spécificités et la périodicité de la maintenance
ainsi que les délais d'intervention pour les dépannages.
Par ailleurs, les mesures retenues pour le recyclage des batteries seront précisées.
40
Mention manuscrite « lu et accepté »
Le :
A:
L'entrepreneur
(signature et cachet de l'entreprise)
41
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