Le mérou brun Clé d’identification : Corps ovale, massif et robuste Tête massive et yeux proéminents Taches claires rayonnant autour de l’œil 1 nageoire dorsale Queue arrondie à bordure blanche Parties postérieures des nageoires dorsale et anale sombres Sa taille commune dans nos eaux françaises va de 40 à 80 cm (les individus de 100 cm sont assez courants dans les zones de protection renforcée, la taille maximale étant d'environ 140 cm). Habitat : Caractérisé par sa grande sédentarité pendant la période estivale ou dans les espaces protégés, le mérou brun est présent sur des fonds rocheux accidentés avec des cavités ou des grottes pour s’abriter, même si on le trouve également sur les fonds sableux autour des posidonies. Il n’aime pas les endroits trop perturbés. Il est trouvé de 5 à 100 m de fond au moins. La fidélité aux sites est grande pour les vieux mâles et généralement faible pour les jeunes femelles. . Alimentation Le mérou brun se nourrit principalement de céphalopodes (seiches, poulpes, calmars), de crustacés et de poissons. Prédateur en fin de chaîne alimentaire, il joue le rôle de régulateur sur l’état sanitaire des populations (ce n’est pas le seul à jouer ce rôle, surtout qu’il est assez rare encore). Il chasse à l’affût attendant qu’une proie passe à sa portée. Reproduction : Espèce hermaphrodite, d’abord femelle puis mâle. Les plus grands individus peuvent atteindre les 50 ans. La fécondation a lieu en pleine eau et les œufs sont pélagiques. L’éclosion se produit une quarantaine d’heures après la fécondation, les larves commencent à se nourrir au troisième jour. Informations complémentaires : C’est une espèce patrimoniale, indicatrice de la qualité du milieu, et surtout un signe que la chaîne alimentaire qui le précède est en bonne santé, lui étant le prédateur de plus haut niveau. Ce n'est pas, comme on l'entend souvent dire, une espèce protégée au sens strict, mais sur les côtes françaises, des moratoires reconductibles tous les 5 ans lui ont été salutaires. Le GEM (Groupe d’Etude du Mérou) a été créé en 1986. Il comporte des scientifiques, des gestionnaires d’espaces protégés et des licenciés de la FFESSM. http://doris.ffessm.fr/fiche.asp?varpositionf=4&sousgroupe_numero=53&fiche_numero=474&origine=gr oupe&fiche_etat=4