De l’ œil au cerveau : quelques aspects de la vision (3) Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Comment le cerveau permet ‐ il la perception visuelle ? La rétine de chaque œil est divisée en hémi rétine temporale et hémi rétine nasale, chaque partie est distincte et est en relation avec le cortex visuel. Ainsi, les axones provenant des hémi rétines nasales se croisent au niveau du chiasma optique et se projettent du côté opposé. (ex : hémi rétine nasale droite se projette dans le cortex visuel gauche). En revanche, les axones provenant des hémi rétines temporales ne se croisent pas au niveau du chiasma optique et se projettent du même côté (ex : hémi rétine temporale gauche se projette dans le cortex visuel gauche) http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Le cerveau est divisé en 2 hémisphères cérébraux qui présentent de nombreux replis : les circonvolutions limitées par des sillons. Certains sillons plus profonds (=scissures) permettent de diviser chaque hémisphères en 4 lobes : frontal, pariétal, temporal et occipital. http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Le cortex visuel primaire (aire V1 ) reçoit les fibres nerveuses en provenance de la rétine et communique notamment avec le cortex visuel secondaire (aire V2). L’analyse des stimulus visuels se poursuit ensuite dans de nombreuses autres aires visuelles tertiaires ou aires associatives (V3, V4, V5 (ou MT), PO, etc.). http://raymond.rodriguez1.free.fr/ http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Substances chimiques et perception visuelle La communication entre neurones : les synapses svt ac-dijon http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Les synapses. Lors de l'arrivée d'un message nerveux à l'extrémité du neurone pré synaptique (N pré) les vésicules de neurotransmetteur (V) déversent une partie de leur contenu dans l'espace synaptique (ES). Le neurotransmetteur se fixe alors sur des récepteurs spécifiques portés par le neurone post synaptique (N post). Cela peut déclencher la naissance d'un nouveau message nerveux. La fixation du neurotransmetteur sur le récepteur se fait par complémentarité de conformation. http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité 1 Stockage du neurotransmetteur dans une vésicule; 2 Arrivée du message nerveux pré synaptique ; 3 Fusion de vésicules avec la membrane pré synaptique ; 4 Libération du neurotransmetteur dans l'espace synaptique ; 5 Fixation du neurotransmetteur sur les récepteurs de la membrane post synaptique par complémentarité de conformation ; 6 Naissance du message nerveux post synaptique; 7 Inactivation rapide du neurotransmetteur par des enzymes ; 8 Recapture du neurotransmetteur. L'inactivation et/ou la recapture du neurotransmetteur permettent d'interrompre le message nerveux. http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Des substances chimiques peuvent perturber la vision : exemple du LSD Certaines substances comme le LSD sont qualifiées d’hallucinogènes car elles modifient les caractéristiques des images observées (la forme, le mouvement, les couleurs). Certaines images perçues ne correspondent à aucune image réelle, il s’agit des hallucinations. Les molécules comme le LSD présentent une structure moléculaire très proche des neurotransmetteurs naturels de la synapse. Elles perturbent le fonctionnement des aires cérébrales en se fixant aux récepteurs synaptiques à la place des neurotransmetteurs naturels des synapses. http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité Aires cérébrales et plasticité • L’observation d’objets de notre environnement implique la collaboration de différentes aires visuelles spécialisées: • La mémorisation de la reconnaissance des mots repose sur un apprentissage permettant la mise en place de connexion entre neurones de ces mêmes aires. Cela est rendu possible grâce à la plasticité cérébrale. • L’ organisation de l’aire somatosensorielle est modifiée par des facteurs de l’environnement: c’est la neuroplasticité. http://www.10minschool.fr Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité La plasticité cérébrale permet l'apprentissage La mise en place du phénotype fonctionnel du système cérébral impliqué dans la vision repose à la fois sur : des structures cérébrales innées (anatomie et histologie du cerveau (fissuration, scissures, circonvolutions, nature et position des neurones), sous contrôle génétique, issues de l'évolution et communes à tous les individus de l'espèce ; la propriété de neurones à modifier leurs connections synaptiques ce qui entraîne une modification des réseaux neuronaux tout au long de l'histoire personnelle, c'est la plasticité cérébrale. La plasticité cérébrale est particulièrement active au cours du développement mais, dans une moindre mesure, elle se poursuit tout au long de la vie. La sollicitation répétée des mêmes circuits neuroniques permet notamment la mise en mémoire nécessaire à la reconnaissance des formes ou d'un mot, l'apprentissage, ainsi que la possibilité de compenser une lésion. • Le terme de neuroplasticité désigne les facultés de réorganisation que l'on a mis en évidence dans le système nerveux. Le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration. http://www.10minschool.fr CONCLUSION http://www.10minschool.fr