Congrès 2016 1er + 2 avril Marché Bonsecours Réimaginer les frontières du paysage LES RURBAINS: RÉIMAGINER LES FRONTIÈRES DU PAYSAGE L’opposition marquée entre les concepts relatifs aux paysages ruraux et urbains qui se maintiennent dans l’imaginaire collectif tend à s’amoindrir dans la réalité. Si en termes généraux on désigne la ville et la campagne comme des entités bien distinctes et fixes dans l’espace, leurs frontières, elles, ne s’incarnent certainement pas de façon aussi claire. Les archétypes sont enchevêtrés en une continuité spatiale où les transformations socioéconomiques de la campagne, de la banlieue et de la ville sont liées dans des systèmes de plus en plus mondialisés. Alors que la population agricole compte pour à peine 1 % de la population totale du Québec, que le télétravail rend de nombreux professionnels indépendants des grands centres, que l’importance de la multifonctionnalité des territoires est de plus en plus reconnue et que l’on observe plusieurs grandes villes du monde décroitre, les rôles de l’architecte paysagiste et des professionnels de l’aménagement se redessinent et se complexifient. Les Rurbains réimagine les frontières entre le paysage rural et urbain en explorant les paysages interstices, hybrides et inversés, qui, bien que cherchant à se redéfinir, portent une histoire et une culture locale qui demandent à s’affirmer dans cette réalité renouvelée. Animateur du congrès Bernard St-Denis Architecte paysagiste et professeur agrégé à l’école d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. À voir et à entendre le jour 1 du congrès LES RURBAINS Daniel Ibañez Université Harvard Caroline Gagnon Université Laval Claire Bolduc Solidarité rurale du Québec Gérald Domon Université de Montréal Stanley Lung Turenscape Remise de prix et party Et plus encore ! Salon des exposants Ouvert au public De 10 h à 15 h vendredi 1er avril 8:00 Inscription + petit déjeuner 8:45 Mots d’ouverture 9:00 Conférence internationale Au-delà de la division rural/urbain : Une théorie urbaine sans extérieur Daniel Ibañez Conférence présentée en anglais L’Urbanisation Généralisée est une hypothèse développée par Henri Lefebvre dans les années 1970 dont le postulat est l’étendue du tissu urbain à l’échelle de la planète. L’Urban Theory Lab explore, à l’échelle du globe, de quoi dépend cette extension planétaire de l’urbanisation et en quoi elle accélérerait un déploiement de diverses transformations socio-spatiales et environnementales. Cette compréhension d’une urbanisation extrapolée réduit l’emphase mise sur les conditions et les interventions urbaines et étend son intérêt à une variété d’analyses et de questions pratiques. Ces nouvelles études considèrent d’avantage l’évolution des relations entre les agglomérations urbaines et les paysages opérationnels, parfois très éloignés, qui les supportent. Daniel Ibañez a obtenu une maîtrise en architecture de l’École Supérieure d’Architecture de Madrid, une maîtrise post-professionnelle en architecture avancée de l’Institut d’Architecture de Catalogne ainsi qu’une maîtrise en Études Urbaines, Architecture de paysage et Écologie de l’école de Design de l’université Harvard. Candidat au doctorat en design et chargé de cours à l’Université Harvard, où il est directeur de recherche au Laboratoire de théorie urbaine, M. Ibanez est également fondateur et co-directeur de la firme Margen-Lab. Il est aussi membre du comité de rédaction du New Geographies Journal. Sa recherche, Metabolic Urbanism, s’applique à développer les disciplines de design plus étroitement avec leurs interdépendances socio-écologiques. 10:00 Pause au Salon des exposants Faites connaissance avec le réseau de fournisseurs qui gravitent autour du milieu de l’aménagement, les partenaires essentiels à la réussite de vos projets. Plus de 50 compagnies seront sur place pour présenter leurs produits, dont plusieurs nouveautés. Salon des exposants Ouvert au public De 10 h à 15 h vendredi 1er avril 10:30 Table ronde Projets énergétiques : Vers une approche paysagère Au-delà des préoccupations écologiques, les projets énergétiques impliquent des transformations qui questionnent nos relations culturelles et qualitatives au territoire. Qu’il s’agisse de l’implantation d’une filière de production, du transport de l’électricité ou du pétrole et de leur déploiement dans les milieux de vie, les enjeux de paysage restent souvent à interroger en filigrane des impacts environnementaux. Comment ces projets peuvent-ils être considérés sous l’angle du paysage sans amoindrir l’ensemble des questionnements qu’ils soulèvent ? Animation : Caroline Gagnon Caroline Gagnon est détentrice d’un doctorat en aménagement, d’une maîtrise en aménagement de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat en design de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal. Elle a complété un postdoctorat à la Cité du design où elle a initié une recherche sur le rôle du design dans le développement des villes. La notion de paysage implique d’intégrer dans les processus de mise en œuvre des projets, les préoccupations sociales et celles des professionnels de l’aménagement qui ont une compréhension fine du territoire d’implantation. Il devient parfois nécessaire de remettre en question les nécessités de la production, de développer des outils de définition de la « valeur » des paysages, de quantifier mais aussi de qualifier le projet énergétique au-delà des frontières physiques pour le bien de l’ensemble de la société québécoise. Le panel mettra en relation différentes perspectives sur cette question complexe qu’est le projet énergétique et participera à mieux y circonscrire le rôle de l’architecte paysagiste. Tanya Barnaby Tanya Barnaby est une Mi’gmaq de la nation Listuguj située sur le territoire de Gespe’gewa’gi, sur la rive sud de la Gaspésie. Elle est directrice de l’Unité Nm’tginen Ango’tmeg (qui signifie prendre soin de notre territoire) au Secrétariat Mi’gmawei Mawiomi (SMM). Ce secrétariat représente les 3 communautés Mi’gmaq de Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj. Tanya travaille pour le SMM depuis 15 ans au sein de divers ministères tel que la recherche, la consultation et l’hébergement. Elle est impliquée dans les consultations relatives à des projets énergétiques sur ce territoire. Elle dirige actuellement le développement du plan de gestion Gespe’gewa’gi, un plan d’utilisation des terres et des milieux marins pour les Mi’gmaq de la Gaspésie. 12:00 Diner au Salon des exposants Bernard Généreux Diplômé en service social, Bernard Généreux entreprend une carrière de travailleur social et d’organisateur communautaire au Lac St-Jean. Son engagement social le conduira à occuper la mairie de St-Prime de 1990 à 2013 ainsi que la préfecture de la MRC du Domaine-du-Roy de 1999 à 2013. Dans se mandat, il a entre autre mené le projet de mini centrale hydroélectrique dans la village historique de Val-Jalbert. Il a aussi assumé la présidence de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) de 2006 à 2014. Passionné de région, de ruralité et des enjeux de développement, monsieur Généreux assume depuis octobre 2014 la direction générale de la Municipalité du Village de Val-David. Marie-José Fortin Marie-José Fortin, professeure à l’Université du Québec à Rimouski et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement régional et territorial, a une formation en architecture de paysage, en géographie et en développement régional. Elle s’intéresse aux rapports contemporains entre économie, territoire et communautés locales. Ses recherches portent sur les dynamiques sociales et les processus de gouvernance entourant les grands projets industriels et énergétiques. Après l’examen du processus d’implantation de complexes de production d’aluminium, ses travaux récents sur l’énergie de l’éolien et du gaz de schiste s’intéressent à des enjeux touchant l’acceptabilité sociale, la gouvernance territoriale et la participation citoyenne. vendredi 1er avril 15:15Conversation Animation : Marc-André Carignan Paysages ruraux : Renouveler notre regard Alors que la pratique des architectes paysagistes est au Québec, presque uniquement concentrée en milieux urbains, les territoires ruraux demeurent méconnus. Trop souvent perçus à travers des images bucoliques dépassées, plusieurs études montrent l’ampleur des transformations qui ont marqué les milieux ruraux et leur grande diversité. L’intérêt porté aux paysages couplé à la mobilité résidentielle et à l’attrait des milieux de vie différents fait en sorte qu’ils sont à la base de la nouvelle vitalité de plusieurs communautés. Façonnés au fil de leur histoire par la géographie distincte et les activités propres aux ressources de leur territoire, les paysages ruraux sont d’une grande richesse. Toutefois, cette richesse demeure vulnérable puisque soumise à une lourde tendance à l’uniformisation. Les architectes paysagistes pourraient jouer un rôle majeur dans la protection, la mise valeur et le développement des ces paysages. Quelles sont donc les réalités des territoires ruraux actuels? Quel rôle joue le paysage dans leur développement? Quels sont les outils dont disposent les ruraux pour comprendre et agir sur les paysages? Quels sont les besoins à combler? Telles sont les principales questions qui seront abordées dans cette discussion qui vise à renouveler notre regard sur les territoires ruraux et contribuer à leur vitalité, dans le respect des réalités qui les caractérisent tant au plan culturel que naturel. Claire Bolduc Présidente de Solidarité Rurale du Québec et ancienne présidente de l’Ordre des agronomes du Québec, Claire Bolduc milite pour que soit reconnue la juste place de la ruralité dans l’ensemble de la société. Elle défend la vision d’un territoire en partage et complémentaire, où les communautés rurales ont un rôle déterminant à jouer pour l’avenir du Québec. Elle connaît bien le Québec rural, pour l’avoir parcouru afin de réfléchir avec les ruraux à la prochaine phase de développement du Québec rural. Elle connaît aussi le monde rural canadien et européen pour avoir participé à des discussions portant sur les grands enjeux ruraux de partout. 16:15Pause Gérard Domon Gérald Domon est professeur titulaire et directeur scientifique associé à la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal où il enseigne l’écologie du paysage et l’atelier Espace régional. Issu du milieu rural, il observe, documente et analyse ses transformations depuis plusieurs années. Auteur de douze ouvrages et de nombreux articles et rapports de recherche, il a développé une expertise unique tant en matière d’aménagement et de protection des paysages ruraux que de caractérisation et d’évaluation des grands paysages. Cette expertise est régulièrement mise au service des collectivités à travers les nombreuses collaborations qu’il entretient avec diverses MRC, municipalités et OSBL. Détenant un baccalauréat en architecture de l’Université McGill, Marc-André Carignan est un des rares chroniqueurs spécialisés en design urbain et en architecture dans le paysage médiatique québécois. Il partage sa passion et son expertise chaque semaine sur plusieurs tribunes, dont MAtv, Radio-Canada et le Journal Métro afin d’éveiller chez le citoyen un regard plus critique envers le développement de son milieu de vie. vendredi 1er avril 16:30 Conférence internationale Paysages productifs : La Chine et l’art de la survie Conférence présentée en anglais L’urbanisation et la population augmentent de façon exponentielle en Chine. Des millions de personnes quittent la campagne vers les villes dans l’espoir d’améliorer leur condition. En plus de la réduction drastique des ressources naturelles, l’épuisement de l’eau potable et la pénurie de terres arables, la Chine fait face à des défis environnementaux importants tels que des inondations, des sécheresses, la pollution et la perte d’habitat. Comment survivre dans ce contexte et continuer à nourrir la population grandissante des villes ? Pour faire face à cette véritable crise, la firme chinoise Turenscape développe une pratique d’aménagement ou la nature est la plus haute priorité dans les prémisses de conception, une approche révolutionnaire qui va à l’encontre des méthodes de planification conventionnelles. Par exemple, en collaboration avec 16 villes chinoises, elle développe des projets appliquant le concept de « Sponge city », qui vise la valorisation maximale de l’eau de pluie. Turenscape travaille avec les administrations pour transposer les concepts d’un urbanisme écologique en politiques municipales et offrir des services écosystémiques. Ainsi, la planification des paysages devient un moyen d’exprimer la transformation de la relation des humains avec leur territoire. Le paysage n’est alors plus uniquement voué à l’appréciation individuelle, il sert de mécanisme créatif pour la survie, « The Art of Survival ». 17:30 Cocktail + Remise de prix 19:00 Party Stanley Lung Stanley Lung est directeur et associé de la firme Turenscape ou il dirige le département de design international. Il est impliqué dans plus d’une centaine de projets allant de la stratégie des systèmes, à l’aménagement du territoire, au tourisme écologique, aux infrastructures paysagères, au design urbain, aux bâtiments et aux parcs publics. Détenteur d’un baccalauréat et d’une maitrise en architecture de l’Université Ryerson, à Toronto, il a travaillé pour les prestigieuses firmes Bjarke Ingels Group (BIG) et JET Architecture ainsi que dans l’industrie médiatique de Toronto en tant que journaliste et représentant de la communauté chinoise. Ces expériences lui ont permis d’être le plus jeune professionnel en charge d’un rôle de gestion chez Turenscape. Cette conférence est présentée en collaboration avec Jardin Botanique | Espace pour la vie À voir et à entendre le jour 2 du congrès LES RURBAINS Ellen Neises Université de Pennsylvanie Alexa Bush Ville de Détroit Christian Drouin Ville de Lévis Louis-Philippe Rousselle-Brosseau Université Blaise-Pascal Alexander Reford Jardins de Métis AGA ouverte au membres de 8h30 à 10h45 Et plus encore ! SAMEdi 2 avril 8:00 Inscription + petit déjeuner 8:30 Assemblée générale annuelle ouverte à tous les membres de l’AAPQ 10:45Pause 11:00 Conférence internationale Écologies urbaines et rurales de la production alimentaire : Le projet Hunts Point Lifelines Conférence présentée en anglais Hunts Point Lifelines est un projet qui protège le centre de distribution alimentaire de la Ville de New-York, desservant plus 22 millions d’habitants et employant environ 20 000 personnes. Le projet, mené par une équipe multidisciplinaire avec à sa tête une architecte paysagiste, comporte une panoplie de composantes pour valoriser, moderniser et réduire la précarité de cette infrastructure située dans l’un des quartiers les plus pauvres des États-Unis. L’approche systémique préconisée pour accroître la résilience de cet ensemble comprend, entre autres, l’intégration de stratégies de protection contre les inondations, la création de nouveaux paysages publics, l’installation d’infrastructures de transport, la création d’emplois verts, de même que le développement d’un système d’énergie propre et performant pour sécuriser le système de réfrigération des aliments. Une logistique d’urgence a même été conçue afin de relier, par voie maritime, les territoires agricoles pourvoyeurs à la ville, en cas d’impraticabilité des routes, et ce, sur toute la côte Est. De manière générale, cette présentation abordera l’interdépendance entre la production alimentaire rurale et les marchés alimentaires urbains et démontera comment mieux les intégrer afin d’améliorer la qualité de la nourriture aux États-Unis. Ellen Neises Ellen Neises est professeure à l’école d’architecture de paysage de l’Université de Pennsylvanie et est associée chez RANGE, une agence qui se spécialise dans les projets de design à grande échelle tel que des plans stratégiques d’aménagement pour les villes côtières ou encore des stratégies régionales d’aménagement pour les industries et l’agriculture. Ellen a dirigé le projet Hunts Point Lifelines au sein de l’équipe PennDesign/OLIN, qui a remporté le concours Rebuild by Design en 2014. Au cours de sa carrière internationale, Ellen a été impliquée dans un grand éventail de projets, dont celui de Fresh Kills Parkland à New York et celui du Lake Ontario Park à Toronto qui a remporté un prix d’excellence de l’AAPC. SAMEdi 2 avril 12:00Diner 13:15 Conférence internationale Habiter la décroissance : Le cas de Détroit Conférence présentée en anglais À la suite du profond bouleversement qu’a connu l’industrie, de la création des banlieues de l’après-guerre et de la récession de 2008, Détroit a perdu plus de la moitié de la population qu’elle comptait à son apogée, engendrant l’apparition de milliers de terrains vacants. Pour faire face à l’ampleur de cet abandon urbain et plutôt que de traiter ces lots vacants individuellement, Détroit a lancé un programme qui vise à créer des stratégies d’aménagement à grande échelle, soit par segments de 160 acres. Cette stratégie fournit un nouveau modèle de redéveloppement des villes par le paysage et créer des systèmes de gestion durables qui améliorent la valeur écologique de ces territoires. Pour traiter la problématique de la vacance à travers la ville, cette présentation abordera la notion de novel landscape pour la création de nouvelles expériences esthétiques et formes urbaines. 14:15Pause Alexa Bush Alexa Bush est architecte paysagiste et urbaniste senior au département d’aménagement de la ville de Détroit. Elle y dirige plusieurs projets dont des stratégies de transformation de terrains vacants en espaces pour la communauté qui améliorent, à travers le design, la valeur écologique et la perception du public de leur environnement. Auparavant, Alexa a travaillé chez SmithGroupJJR comme designer et chargée de projet où elle a acquis une riche expérience en design urbain et en planification au sein de plusieurs villes des États-Unis. Alexa a étudié au département de Visual and Environmental Studies à Harvard et a obtenu sa maîtrise en architecture de paysage de l’Université de Virginie. SAMEdi 2 avril 14:30 Conversation Environnements favorables : Faciliter de saines habitudes de vie par le paysage L’environnement favorable réfère à l’ensemble des éléments de nature physique, socioculturelle, politique et économique qui exerce une influence positive sur la possibilité pour les citoyens de faire des choix de vie sains. Ainsi, créer un environnement favorable implique la réalisation de conditions propices à la santé. Il y a lieu d’aborder les environnements favorables à la qualité de vie et au bien-être de la population par des approches intégrées et concertées. Pour y parvenir, il devient fort intéressant de développer des partenariats professionnels. L’architecte paysagiste est un partenaire essentiel et peut jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces projets. Cette conversation tentera de définir et de questionner les meilleures pratiques en matière d’aménagement d’environnements favorables en milieu rural et urbain. Elle cherchera aussi à cerner les nouvelles opportunités d’interventions adaptées aux différentes échelles d’habitats québécois. Christian Drouin Christian Drouin est conseiller à la planification des parcs et espaces verts à la ville de Lévis. Ayant comme objectif premier de pourvoir les citoyens d’espaces publics de qualité, il veille au sain déploiement du réseau de parcs de la ville. Il se joint aux tables multidisciplinaires de la Ville pour les projets d’envergure nécessitant une expertise en architecture de paysage. Ses expériences de travail au Québec et à l’étranger dans diverses firmes privées lui ont permis d’acquérir un bagage de connaissances diversifiées en design et en gestion de construction. Christian est gradué de l’école d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. Isabelle Giasson Isabelle Giasson est une professionnelle reconnue pour son approche dynamique et sa rigueur dans les projets stratégiques qui lui sont confiés. Consciencieuse et toujours à l’affût de connaître les enjeux politiques et sociaux liés aux projets sur lesquels elle travaille, elle a acquis une connaissance du milieu municipal qui lui assure une bonne compréhension du contexte global d’insertion des projets. Sa double compétence de récréologue et d’architecte paysagiste lui confère une vision à la fois humaine et pragmatique de l’aménagement de l’espace extérieur. Animation : Laurent Lussier Laurent Lussier est l’un des fondateurs de l’organisme Marcher la région. Il a récemment publié Le Quartier des spectacles et le chantier de l’imaginaire montréalais (PUL). Il combine une expérience approfondie de la planification urbaine, un suivi des processus de participation publique, et d’accompagnement d’une vingtaine de projets majeurs touchant au patrimoine, aux déplacements, à la culture, aux espaces verts et à la revitalisation commerciale. Il est gradué d’une maitrise en aménagement et d’un bacc. en urbanisme de l’université de Montréal. SAMEdi 2 avril 15:30 Pecha Kucha L’architecture de paysage : Une pratique multi-échelles Du jardin éphémère au paysage régional, entre la ville, la banlieue et la campagne, des problématiques universelles animent un éventail de professionnels sur lesquels les projecteurs ne sont pas souvent braqués. À travers une formule Pecha Kucha, rencontrez six invités d’horizons variés et six parcours professionnels qui vous feront explorer les franges de la pratique de l’architecture de paysage à diverses échelles. Au cœur de la discussion se pose la question du rôle de l’architecte paysagiste à travers le projet de paysage, entre ruralité et urbanité : designer, facilitateur, médiateur, ou fédérateur ? Portrait d’une profession en voie d’hybridation, en une ère de transdisciplinarité accélérée. Jennifer Bradley Jennifer Bradley est une jeune urbaniste dynamique qui aime sortir des sentiers battus. Son expertise en milieu autochtone et en développement régional l’a mené à travailler au Nunavik, en Gaspésie ainsi qu’au nord-ouest du Nouveau-Brunswick où elle habite. Son cursus atypique lui a permis notamment de développer la Charte des paysages de Gaspé, une première canadienne à l’échelle municipale. Adepte des approches participatives et sensibles, elle aime travailler à l’échelle humaine, pour les gens et par les gens, de façon à faire ressortir la richesse de l’identité régionale. Alexander Reford Alexander Reford est l’arrière-petit-fils d’Elsie Reford, la créatrice des Jardins de Métis. À titre de directeur, il en assure la préservation et le développement depuis plus de vingt ans. Il est aussi un des cofondateurs du Festival international de jardins, qu’il dirige depuis 2000. Historien de formation et diplômé des universités d’Oxford et de Toronto, il est l’auteur de plusieurs écrits. Il siège sur plusieurs conseils d’administration, dont ceux de l’Association touristique régionale de la Gaspésie, du Québec maritime, de Canadian Heritage of Québec. Il habite Saint-Octave-de-Métis. Réjean Dumas Réjean Dumas est titulaire d’un B. Sc. en biologie, spécialisation écologie, de l’université McGill. Il a travaillé plus de 10 ans en gestion de la faune pour la Société Makivik au Centre de recherche du Nunavik. Il a cumulé cinq années d’expérience à titre de gestionnaire au ministère du Loisir de la Chasse et de la pêche dans les régions des Laurentides et de Lanaudière, particulièrement au sein des forêts publiques. Il travaille depuis 20 ans en gestion, aménagement, restauration, conservation et mise en valeur des habitats de la faune dans la plaine du St-Laurent, principalement dans la région de Lanaudière. Camille Trillaud-Doppia Camille Trillaud-Doppia est architecte paysagiste diplômée de l’École d’architecture et de paysage de Bordeaux. Elle découvre le Québec à l’occasion d’un échange universitaire avec l’Université de Montréal en 2009. Particulièrement intéressée par les enjeux ruraux, elle collabore aux travaux de la Chaire de recherche en paysage et environnement. Cet attrait l’amène à rejoindre l’équipe du Laboratoire rural Agroforesterie et paysage en Gaspésie, où elle décide de s’installer. Depuis 2012, elle exerce comme travailleur autonome. Le dessin est son outil privilégié pour accompagner les projets d’aménagements sur le territoire. Animation : Louis-Philippe Rousselle-Brosseau Louis-Philippe Rousselle-Brosseau est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en architecture de paysage de l’Université de Montréal. Il est candidat au doctorat en géographie et aménagement du territoire en collaboration avec le Bien UNESCO des Causses et Cévennes, paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen, en France. Au fil du temps, il s’est forgé un champ de pratique gravitant autour des questions paysagères et patrimoniales des milieux ruraux québécois : aménagement régional, participation citoyenne, paysages culturels et humanisés, viabilité et revitalisation des communautés. Patricia Lefèvre Aussi passionnément rurale qu’amoureuse des centres-villes, Patricia Lefèvre poursuit un parcours professionnel sinueux, à la frontière de l’architecture de paysage, de l’organisation communautaire et de l’activisme social. Du cœur de Planès (40 habitants) à celui d’Abercorn (380 résidents), en passant par le Mile-End, elle persiste à promouvoir la participation informée des habitants à l’aménagement de leurs habitats, comme indispensable antidote au rouleau compresseur du mercantilisme ambiant. Cofondatrice du Groupe de réflexion et d’action sur le paysage et le patrimoine, qui a donné naissance à la Banque de terres agricoles du Québec, elle est aujourd’hui directrice générale du Parc d’environnement naturel de Sutton. Pascaline Walter Pascaline Walter est architecte paysagiste diplômée de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles/Marseille en France. Appréciée pour sa pensée analytique, conceptuelle et créative, elle a développé une vision globale de projet, du jardin au grand paysage. Son intérêt marqué envers l’aménagement du territoire l’a amené à réaliser différents mandats au sein d’instances régionales et municipales en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Soucieuse de l’appropriation citoyenne des projets, elle s’implique dans des processus de participation publique au sein de divers projets d’aménagement. À ce jour, elle est consultante en aménagement auprès d’organismes, et chargée de formation pratique à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal. SAMEdi 2 avril 17:00 Cocktail d’au-revoir Merci à nos partenaires Platine OR Commanditaire contenu Média/communication