Point d’actualité Records de faible étendue des banquises polaires Antarctique Arctique Début mars, le record d'étendue minimale de la banquise antarctique a été atteint avec une surface de 2 106 millions km2. Le précédent record de faible extension datait de 1997 avec 2 290 millions km2. L'extension de la banquise arctique n'a pas été aussi faible pour un début mars depuis 38 ans. Au 7 mars, elle atteignait 14,42 millions de km² , soit environ 100 000 km² de moins que le précédent datant du 25 février 2015 et une anomalie de 1,22 millions de km² par rapport à la moyenne 1981-2010. Source et crédit : National Snow and Ice Data Center 1 Météo-France Petit-déjeuner presse 24 mars 2017 L’Antarctique : une région clé pour la météo et le climat Contacts presse Sarah Bardis 01 77 94 71 32 Nora Hissem 01 77 94 71 36 [email protected] Twitter @meteofrance Facebook : Météo-France Instagram : meteofrance Snapchat : MeteoFranceSnap 2 Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires. Les hivernants en mission sur la base de Dumont d’Urville en Terre Adélie passent environ un an sur place dans des conditions extrêmes. En mars, avec le début de l’hiver austral, débute pour eux une longue période d’isolement qui durera huit mois. La présence de Météo-France à Dumont d’Urville est essentielle. Les météorologues ont pour mission de prévoir la météo sur place pour assurer la sécurité des scientifiques présents sur la base et préparer leurs missions. En réalisant chaque jour des observations, des radiosondages, des mesures de banquise, ils contribuent également à constituer des séries fiables nécessaires pour caractériser le climat et les évolutions de cette région particulièrement vulnérable au changement climatique. Les données recueillies sont partagées avec les scientifiques du monde entier et intégrées aux modèles de prévision et de climat de Météo-France. A près de 16 000 km de la Terre Adélie, sur le site toulousain de Météo-France, les chercheurs améliorent grâce à elles en permanence la représentation du continent antarctique dans les modèles pour affiner les projections climatiques. En vue du prochain exercice du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat prévu pour 2021, le centre de recherche de Météo-France a ainsi développé un nouveau modèle de simulation du climat à l’échelle planétaire, CNRM-CM6, qui inclut notamment une meilleure représentation de la banquise. 3 L’Antarctique en chiffres 14 millions de km2 17,5°C : température la plus élevée relevée sur le continent antarctique. Elle a été mesurée le 24 mars 2015 à la base de recherche argentine Esperanza située à l’extrémité nord de la péninsule antarctique. 19,8°C : température la plus élevée jamais relevée dans la région antarctique incluant toutes les terres et les glaces situées au sud du 60ème parallèle. Elle a été mesurée le 30 janvier 1982 à une station de recherche sur l'île Signy. - 89,2°C : température la plus basse jamais mesurée au sol dans la région antarctique - et sur le reste de la planète. Elle a été relevée à la station Vostok le 21 juillet 1983. Ces valeurs de température ont été récemment validées par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui a ainsi établi une référence pour l'analyse des changements climatiques dans cette région d'une importance cruciale. 4 Météo-France en Antarctique Météo-France est présente en Antarctique depuis 1950. Installés tout d’abord à Port Martin, les météorologues ont rejoint en 1952 l’ancienne base Marret sur l’île des Pétrels devenue base permanente Dumont d’Urville en 1956 : le premier relevé météorologique sur la base date du 18 janvier de la même année. Trois météorologues sont en permanence présents sur place grâce au soutien logistique de l’Institut polaire français Paul-Emile Victor. L’équipe est relevée midécembre après avoir passé 12 à 13 mois en Terre Adélie. Météo-France est également présent sur la base de Port-aux-Français sur l’archipel des Kerguelen. La base Dumont d’Urville est située à proximité immédiate du continent antarctique sur l’île des Pétrels, de l’archipel Pointe Géologie. Carte du continent antarctique, IPEV 5 Des prévisions pour la science et la recherche Les prévisions météorologiques sont essentielles pour organiser les expérimentations sur le terrain et assurer la sécurité des scientifiques impliqués, notamment à cause des conditions extrêmes des côtes antarctiques. L’équipe de Météo-France effectue ainsi des prévisions météorologiques pour assister les opérations logistiques de déchargement du navire ravitailleur (L'Astrolabe), présent à proximité de la base de novembre à fin février, et produit chaque jour un bulletin pour l’organisation des travaux scientifiques et logistiques toute l'année sur la base. Le traité de l'Antarctique Signé le 1er décembre 1959, entré en vigueur le 23 juin 1961, il encourage la coopération internationale en matière de recherche scientifique dans l'Antarctique et stipule que les observations et des résultats scientifiques obtenus dans l'Antarctique doivent être rendus librement disponibles à tous. Des observations in situ Les météorologues ont aussi d’observation. Les mesures sont les zones désertiques telles l'Antarctique. Il n'existe aucune moins de 1000 km à la ronde ! une mission cruciale rares et précieuses sur que les océans ou autre station météo à La station automatique mesure en temps réel les paramètres suivants : température, humidité relative de l’air, vitesse et direction du vent, rayonnement global et durée d’insolation. Ces données sont complétées par l’observation humaine du type de nuages, de la visibilité et du temps présent. L’équipe effectue également chaque jour un radiosondage qui ausculte l'atmosphère en altitude, jusqu'à 30 km environ. Pendant le vol, la sonde envoie par radio les mesures de vent, température, humidité et altitude relevées chaque seconde. On obtient ainsi ce qu'on appelle un "profil" de l'atmosphère en un point. Les données enregistrées par la sonde sont envoyées par satellite grâce à un message codé (message TEMP) à Météo-France Toulouse. L’ensemble de ces données alimente les modèles de prévision numérique des services de prévision, leur permettant de bien prendre en compte les caractéristiques de l'atmosphère sur cette partie du globe. Toutes les données observées en Terre Adélie sont partagées avec les autres services météorologiques nationaux via le réseau mondial de télécommunications de l'Organisation météorologique mondiale. 6 Etudier le climat austral Faire progresser la connaissance et la compréhension du climat passé, caractériser le climat présent, et modéliser le climat futur figurent parmi les missions prioritaires de Météo-France. Archiver les données climatologiques L'équipe météo de la base de Dumont D’Urville archive les données climatologiques quotidiennes de la station depuis plus de 60 ans, ce qui constitue une base de données essentielle pour l’étude des évolutions du climat dans cette région. Suivre l’évolution de la banquise australe L’équipe observe également l’évolution de la banquise. Les météorologues réalisent une synthèse mensuelle de son extension, notamment à proximité de la base, afin d'avoir des archives disponibles en continu. Ils tiennent à jour un dossier mis à disposition de l'ensemble du personnel de la base comportant des images satellites et des cartes de sondages de glace effectués sur le terrain. Mesurer l’ozone stratosphérique Des mesures d'ozone stratosphérique sont réalisées ponctuellement durant l'hivernage en collaboration avec le LATMOS1, grâce à des ballons sondes spécialement conçus pour détecter l'ozone. Participer à la vie de la base La vie en communauté dans un milieu confiné demande une organisation rigoureuse. Au-delà de leur mission scientifique, ils contribuent aux tâches de la vie quotidienne : entretien des locaux, aide à la préparation des repas et aide aux opérations logistiques. 1 Le Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales est une unité mixte de recherche relevant du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) de l'Université de Versailles SaintQuentin-en-Yvelines (UVSQ)de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) à Paris. Il fait partie de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL). 7 Découvrez en images la vie sur la base Prévisionniste à Météo-France, Alexandre Flouttard a rejoint la base scientifique Dumont d'Urville en Antarctique le 26 décembre 2016 en tant que chef de station météo. Il partage ses plus belles photos du continent blanc et raconte la vie quotidienne sur place sur ce Tumblr : https://laventureantarctique.tumblr.com/ 8 L’Antarctique face au changement climatique Un réchauffement rapide L'Antarctique est un continent froid, sec et venteux. La moyenne annuelle de la température varie entre -10 °C environ sur le littoral et -60 °C sur les régions les plus élevées de l'intérieur. L'essentiel du continent Antarctique est recouvert d'une immense calotte glaciaire qui représente 90% des réserves d'eau douce de la planète. Assez pour faire monter d'une soixantaine de mètres le niveau des océans si elle devait fondre entièrement ! La péninsule antarctique, qui s'étend au nord-ouest du continent en direction de l'Amérique du Sud, fait partie des régions du monde où le réchauffement est le plus rapide – presque 3°C sur les 50 dernières années. L’évolution de la glace de mer en Antarctique Jusqu'en 2014, l'extension hivernale de la glace de mer autour de l'Antarctique, en progression faible mais régulière, semblait pourtant faire figure d'exception dans le monde de la cryosphère. Deux raisons sont classiquement invoquées à cette progression. La première est liée au renforcement de la composante de secteur sud des vents dans cette région, en lien avec le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique, avec pour effet de faire progresser la glace vers le nord. La seconde est liée à la fonte accrue de plusieurs glaciers côtiers et de l'accélération de leur écoulement. Ces processus augmentent l'apport d'eau douce à la surface des mers australes. Les eaux de surface deviennent ainsi moins salées, donc plus légères que les eaux situées plus en profondeur, ce qui limite les courants océaniques verticaux et réduit en surface les apports d'énergie provenant de l'océan profond, plus chaud. Ce phénomène favorise in fine la formation de la banquise. 9 Une étude récente (Meehl et al., 2016, Nature Geoscience) montre à partir de modèles de climat que la progression de la banquise sur la période 1979-2014 pourrait trouver son origine dans le Pacifique tropical. Selon cette étude, cette évolution des glaces autour de l'Antarctique pourrait s'expliquer par un phénomène de variabilité climatique couplée impliquant le Pacifique tropical et les mers australes. Les deux dernières années marquent un coup d'arrêt à la progression de la banquise antarctique. Des études montrent par ailleurs qu’au cours de ce siècle, du fait du réchauffement global, le processus dominant devrait être la fonte de la banquise : la couverture de banquise diminuera probablement en Antarctique, comme c'est déjà le cas en Arctique. Calotte antarctique et contribution au niveau marin Les observations par altimétrie satellite ont commencé en 1993 et permettent une estimation précise de la hausse du niveau marin, qui s'établit à 3,4 mm/an en moyenne2. On estime que la fonte de la calotte antarctique explique près de 10 % de la hausse annuelle du niveau des mers observée depuis 1993 : entre 2003 et 2010, la contribution de la calotte antarctique a été estimée à 0,27 mm/an. Tous scénarii confondus, la hausse du niveau marin pourrait attendre 26 à 82 cm d'ici à 2100 (GIEC, 2013) par rapport à la fin du XXe siècle. Ces chiffres incluent une contribution de la calotte antarctique inférieure à 10 cm. La contribution future de l'Antarctique reste cependant incertaine. La fonte de la calotte actuellement observée dans plusieurs régions côtières devrait se poursuivre. À ce phénomène s'ajoute une éventuelle déstabilisation des ice shelves (voir lexique p. 14) liée au réchauffement de l'atmosphère et des mers qui, dans le pire des 2 Source : Collecte Localisation Satellites www.cls.fr 10 scénarii, pourrait faire monter le niveau marin d'1 m d'ici 2100. Puits de carbone dans les mers australes Les océans ont absorbé environ 40 % du CO2 émis par l'ensemble des activités humaines depuis le début de l'ère industrielle. Parmi eux, les mers australes représentent une pompe à carbone particulièrement efficace : elles ont absorbé 40 % du CO2 capté par les océans, tout en ne représentent que 25 % de leur surface totale. Sans ce puits océanique, la concentration atmosphérique de CO2 serait plus élevée que celle que nous connaissons actuellement, et le climat se serait encore plus réchauffé. Cependant, l'absorption de CO2 par les océans les rend de plus en plus acides, ce qui menace le développement de certains organismes marins. Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique commence à se combler Près de 30 ans après l'entrée en vigueur du protocole de Montréal bannissant certaines substances en raison de leur action néfaste sur la couche d'ozone stratosphérique, une étude récente montre que le trou d'ozone antarctique semble commencer à se combler. La couche d'ozone ne devrait toutefois revenir à son état d'avant les années 1980 que vers les années 2060-2070. (Rapport OMM, 2010) 11 L’Antarctique une région clé pour l’étude du climat Repères ARPEGE –Climat est un modèle d’atmosphère adapté à la simulation aux longues échéances. Couplant ARPEGE-Climat à des modèles de surface, de banquise, d’océan et d’écoulement des fleuves, le modèle de système climatique CNRM-CM permet à la fois de reconstruire des climats anciens tels que celui du dernier interglaciaire il y a 125 000 ans, de simuler le climat récent depuis 1850 ou encore de se projeter jusqu'en 2300. Sa maille est de 150 km, et une version à maille plus fine (50 km) verra le jour cette année. CNRM-CM est le cœur du modèle système Terre CNRMESM qui inclut aussi une représentation du cycle du carbone global et des poussières atmosphériques. Un tel modèle permet notamment d'estimer l'évolution de l'absorption du CO2 dans les mers australes sous l'effet du changement climatique. Le centre de recherches de Météo-France étudie l'évolution passée et future du climat depuis les années 1980. Associé au Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (CERFACS), il développe ses propres outils en collaboration avec le reste de la communauté de modélisation climatique nationale afin de simuler le climat passé et futur et de mieux comprendre le fonctionnement du système climatique. Les chercheurs du CNRM perfectionnent et enrichissent sans cesse les modèles de simulation du climat à l’échelle planétaire, pour tenir compte toujours plus finement des interactions entre les différentes composantes du système climatique : l’atmosphère, les surfaces continentales et leurs couvertures végétales et bassins hydrologiques, les océans, la banquise… Un nouveau modèle de système climatique planétaire Le modèle de système climatique CNRM-CM s'est construit progressivement autour du modèle d’atmosphère ARPEGE-Climat en s’appuyant pour partie sur des modèles développés dans d'autres laboratoires. L'utilisation de CNRM-CM pour réaliser des simulations des climats passés et futurs permet notamment à l'établissement de participer aux phases successives de l'exercice international de simulations climatiques CMIP (Coupled Model Intercomparison Project), sur lequel s'appuie le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour établir ses rapports d'évaluation du changement climatique. Le projet international CMIP6, auquel une trentaine d'organismes de recherche a prévu de contribuer, alimentera le prochain rapport du GIEC prévu pour 2021. Afin d’y participer, le CNRM a développé le nouveau modèle de système climatique planétaire CNRM-CM6 en association avec le Cerfacs et le CNRS. CNRM-CM6 inclut les modèles ARPEGE-Climat v6 (atmosphère), Surfex v8 (surfaces terrestres), Nemo 3.6 (océan), Gelato 6 (banquise) et Trip v2 (écoulement des fleuves). La mise en œuvre d'une version à haute résolution d'Arpège Climat v6 sur l'Antarctique permettra 12 notamment de participer au volet « Antarctique » de l'exercice international de simulations régionales Cordex qui alimente les rapports successifs du GIEC. CNRM-CM6 est l'aboutissement de travaux menés depuis près de 4 ans par des chercheurs, ingénieurs et techniciens dans le cadre de collaborations nationales et internationales. Ce modèle est le cœur du nouveau modèle de système terre CNRM-ESM2. Une représentation plus fine de l’Antarctique CNRM-CM6 inclut notamment une meilleure représentation de la banquise, ce qui permet d'améliorer la modélisation des mers australes, en particulier la représentation du « brassage » sur la verticale qui constitue l'un des moteurs de la circulation océanique globale. CNRM-CM6 inclut aussi une meilleure représentation du manteau neigeux de la calotte antarctique. Cela permettra à terme de produire de nouvelles estimations du bilan de masse de surface de la calotte pour le futur (c'est-à-dire le gain de masse par accumulation neigeuse moins les pertes dues à la fonte et à la sublimation). Le bilan de masse de surface est la principale « variable d'entrée » des modèles de calotte qui permettent de calculer le bilan de masse total de la calotte et donc d'en préciser l'évolution. En s'appuyant sur les travaux et l'expertise du Centre d'études de la neige de Météo-France, la représentation de la neige au sein de CNRM-CM6 a été aussi améliorée. 13 Lexique Les glaces de l'Antarctique Banquise : couche de glace formée à la surface de la mer par congélation d'eau salée. En hiver, la banquise entourant l'Antarctique recouvre jusqu'à 20 millions de km² d'océan. En été, elle disparaît presque complètement. Calotte glaciaire : glacier d'eau douce très étendu, qui recouvre 98 % du continent antarctique. Sa surface totale est d'environ 14 millions de km², et son épaisseur maximale 5000 m. Iceberg : morceau de glace (eau douce) dérivant sur la mer. Détachés des glaciers atteignant la mer ou des ice shelves, leur partie émergée représente 10 % seulement de leur volume total. Les icebergs antarctiques peuvent être de très grandes dimensions : en 2000, un iceberg de 11 000 km² – plus grand que la Corse – s'est détaché de la plate-forme de Ross. Ice shelf (plate-forme de glace) : prolongement marin de la calotte glaciaire antarctique ou d'un glacier s'écoulant en direction de la mer. Elle se forme là où un glacier rejoint la surface océanique et flotte sur la mer. Son épaisseur est comprise entre 100 et 1000 m. Polynie : zone libre de glace au milieu de la banquise. Les polynies se forment notamment lorsque des vents forts soufflant depuis le continent chassent la glace des côtes, ou à des endroits où des courants océaniques chauds empêchent la glace de se former. Elles sont de formes et de tailles variables. La plus grande polynie jamais observée (en mer de Weddell) s'est formée chaque hiver entre 1974 à 1976 et avait une surface de 300 000 km². 14 Les organismes partenaires de Météo-France en Antarctique CNRS Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche (Établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche). IGE Basé à Grenoble, l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE) est un laboratoire public de recherche en Sciences de la Planète et de l’Environnement. L’IGE mène des recherches sur le climat, le cycle de l’eau, la cryosphère et les environnements naturels et anthropisés. LEGOS Basé à Toulouse, le LEGOS (UMR 5566) est un laboratoire mixte avec une quadruple tutelle : le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), le CNRS, l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l'Université Paul Sabatier (UPS). Les activités de recherche du LEGOS portent sur l'océanographie, l'hydrologie et la dynamique des calottes glaciaires, principalement à travers l'observation spatiale. IPEV L’Institut polaire français Paul-Emile Victor (Brest) est un groupement d’intérêt public (GIP) au service de la recherche scientifique dans les régions polaires. IPSL L'Institut Pierre-Simon Laplace est une fédération de recherche du CNRS qui regroupe 9 laboratoires publics impliqués dans la recherche sur l'environnement terrestre et planétaire. Références DeConto, R. M. and Pollard, D. (2016). Nature http://dx.doi.org/10.1038/nature17145 DeVries, T., Holzer, M., & Primeau, F. (2017). Recent increase in oceanic carbon uptake driven by weaker upper-ocean overturning. Nature, 542(7640), 215-218. http://www.nature.com/nature/journal/v542/n7640/abs/nature21068.html GIEC, 2013: Résumé à l’intention des décideurs, Changements climatiques 2013: Les éléments scientifiques. Contribution du Groupe de travail I au cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [sous la direction de Stocker, T.F., D. Qin, G.K. Plattner, M. Tignor, S. K. Allen, J. Boschung, A. Nauels, Y. Xia, V. Bex et P.M. Midgley]. Cambridge University Press, Cambridge, Royaume-Uni et New York (État de New York), États-Unis d’Amérique. Meehl, G. A., Arblaster, J. M., Bitz, C. M., Chung, C. T., & Teng, H. (2016). Antarctic sea-ice expansion between 2000 and 2014 driven by tropical Pacific decadal climate variability. Nature Geoscience. Solomon, S., Ivy, D. J., Kinnison, D., Mills, M. J., Neely, R. R., & Schmidt, A. (2016). Emergence of healing in the Antarctic ozone layer. Science, 353(6296), 269-274. http://science.sciencemag.org/content/353/6296/269 WMO (OMM, Organisation Météorologique Mondiale), Scientific Assessment of Ozone Depletion: 2010, Global Ozone Research and Monitoring Project-Report No. 52, 516 pp., Geneva, Switzerland, 2011. 15