Le mandala, le Kôlam Le Mandala symbolise la beauté et le temps qui passe. Il permet par le travail de la symétrie de symboliser une meilleure perception de l’équité dans le monde. Il développe le sens artistique et décore l’entrée des maisons. Le mandala, qui signifie cercle en sanskrit, intègre différents motifs symétriques circonscrits dans un cercle sans utiliser d’instruments géométriques. Il est devenu l’art sacré par excellence du bouddhisme tibétain : on le crée avec du sable coloré ou des fleurs En Inde, c’est bien souvent l’art des femmes. La réalisation d’un Mandala ou Kôlam peut durer dix minutes à une heure et les femmes savent pertinemment que, dès qu’elles seront rentrées, un camion, un vélo va passer sur leur œuvre ou que la pluie risque de l’effacer et elles ne s’en offusquent nullement. C’est aussi une philosophie de la vie : tout est éphémère dans ce monde : c’est la loi de la nature. De plus le mandala en Inde orne le seuil des maisons ; ce seuil représente l’espace commun, c’est-à-dire le monde. L’éléphant et l’inde En Inde, les rares éléphants blancs sont les plus sacrés. Les éléphants domestiqués et décorés aux couleurs des dieux bénissent les fidèles de leur trompe dans certains temples. L’éléphant est vénéré pour sa sagesse, sa longévité, sa bienveillance, sa force, sa puissance. L’éléphant avec la trompe levée apporte la prospérité. En Inde, l’éléphant évoque la force, la puissance, l'orage (forme ronde et grise des nuages de pluie). Chaque dieu hindou chevauche un animal : Indra, dieu des Orages et de la Bataille, et Agni, dieu du Feu, se déplacent à dos d’éléphant. Dans la religion hindoue, Ganesh est un dieu à tête d’éléphant ; il est le dieu de la Sagesse et le patron des étudiants.