Chapitre 14– Exercice 14 Transition paramagnétisme-ferromagnétisme dans le nickel 1. Au cours d’une évolution réversible, le bilan énergétique du premier principe de la thermodynamique s’écrit : d U = dW + dQ = d Eem + M d B + T d S d’où M2 d F = d U − TS − Eem + MB − m0 2 = −S d T + (B − m0 M) d M = −S d T + m0 H d M car H = B/m0 − M . On en déduit l’équation d’état : ∂F ∂M = m0 H soit a(T − Tc )M + bM 3 = m0 H T 2. L’aimantation spontanée Ms , en fonction de la température, s’obtient en faisant H = 0 dans l’équation d’état : a(T − T) 1/2 c a(T − Tc ) + bMs2 = 0 d’où Ms = b Remarquons que l’aimantation spontanée n’existe qu’au dessous de la température critique. 3. On obtient l’entropie et la capacité thermique à H constant selon : S=− ∂F ∂T M M2 d F0 −a d’où S = − dT 2 et CH = T ∂S ∂T H Pour T < Tc , M = Ms d’où : S− = − a2 d F0 d2 F0 a2 − (Tc − T) et CH,− = −T +T 2 dT b dT b Pour T > Tc , M = 0 d’où : S+ = − d F0 dT et CH,+ = −T d 2 F0 d T2 À T = Tc , la capacité thermique présente donc une discontinuité. La transition est du deuxième ordre. 4. D’après ce qui précède, la discontinuité de la capacité thermique a pour expression : DCH = CH,− − CH,+ = rDcH = −Tc a2 b d’où a2 8, 8 × 103 × 135, 5 = = 1 900 b 628 soit a = 43, 6 b1/2