Fiche d`aide à l`écriture de charades _1

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Office Central de la Coopération à l’Ecole
Association 1901 reconnue d’utilité publique
Association départementale OCCE des Hautes-Alpes,
École Maternelle Paul Émile Victor - 23 avenue de Bure - 05000 GAP
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Écrire des charades dans le cadre de l’action « les trésors de mon village »
Lors des rencontres prévues en fin d’année scolaire, les élèves découvriront, sous forme de
jeux et d’ateliers, les trésors repérés par les écoles participantes sur l’ensemble du territoire de
la Communauté de Communes. Parmi ces jeux seront proposées des charades.
Chaque classe devra donc rédiger une charade pour chacun des huit trésors présentés sur son
dépliant.
Nous vous proposons cette petite fiche d’aide pour étudier les charades avec vos élèves.
Sommaire :
1. définition de la charade.
2. Pourquoi inventer des charades ?
3. Comment introduire les charades en classe ?
4. Une démarche coopérative possible.
5. Autres pistes.
6. Banque de charades.
1. Définition de la charade :
La charade vient du provençal charrado qui signifie « une causerie, une conversation, un
discours propre à tuer le temps »
C’est une devinette d’un type particulier. Pour la construire, il faut décomposer le mot en
syllabes, trouver un homonyme pour chaque syllabe puis rédiger une courte définition pour
cet homonyme.
Le Larousse la définit comme une énigme où l’on doit deviner un mot de plusieurs syllabes en
le décomposant en parties formant elles-mêmes un mot, d’après les définitions des parties et
du tout.
Elle commence rituellement par « Mon premier est… » ; « Mon second est… » ; « Mon
dernier est… » et finit toujours par « Mon tout est…. »
2. Pourquoi inventer des charades ?
Les implications linguistiques de la charade sont relativement complexes.
Construire une charade suppose en effet :
- que l’on s’approprie les mots ;
- que l’on décompose un mot ou une expression en syllabes orales (analyser, décomposer,
rapprocher et comparer des sons) ;
- que l’on rédige une brève définition pour chacune de ces syllabes, assimilée à un mot
complet. Pour cela, un des procédés les plus fréquemment utilisés est de proposer la définition
d’un homophone de la syllabe en question ;
- que l’on rédige une courte définition du mot complet.
3. Comment introduire les charades en classe ?
- Par la mise en place d’une boîte à charades (un fichier de charades autocorrectives
disponible en permanence) susceptible de créer, un moment, une ambiance ludique.
- dans le cadre d’ateliers spécifiques de manipulations linguistiques (mots croisés, rébus….)
- À la suite de lectures faites par la classe. Les élèves peuvent manipuler les titres des romans,
des nouvelles, des poèmes, les noms des personnages, les lieux, les objets….et inventer des
charades.
- Dans le cadre d’une projet de lecture ou d’écriture, susceptible de fédérer un certain nombre
d’activités différenciées sur une période plus ou moins longue. « Les trésors de mon village »
entre dans ce cadre.
- Dans le cas d’une activité justifiée et rattachée à un ensemble plus vaste permettant un
réinvestissement immédiat dans une situation pratique.
4. Une démarche coopérative possible en 10 étapes :
Les démarches pédagogiques permettant d’écrire les charades sont nombreuses.
Dans le cadre de l’action départementale OCCE, nous vous proposerons une démarche
coopérative possible. Bien entendu, ces 10 étapes peut être menées à des rythmes divers sur
plusieurs séances.
1. Demander aux élèves s’ils connaissent ce jeu. Relever les différentes définitions proposées.
2. Faire rechercher et rassembler des exemples dans des magazines, journaux ou autres
supports (carambar, emballages divers…). Jouer ensemble sur quelques exemples.
3. Diviser la classe en petits groupes. Proposer à chacun d’eux une même série de charades
simples (adaptées aux capacités des élèves, à leur niveau d’analyse…). Laisser observer et
résoudre. À l’issue de la recherche, un ou plusieurs rapporteurs de chaque groupe proposent
les réponses trouvées.
4. Faire observer les mécanismes mis en jeu et analyser le schéma, les définitions, les
amorces, etc. et analyser le processus de décomposition en syllabes orales.
5. En petits groupes : élaborer à l’oral la règle du jeu, l’expliquer et la rédiger. Échanger,
argumenter et se mettre d’accord sur une définition.
6. Diviser la classe en petits groupes. Chaque groupe rédige une ou plusieurs charades. Un
thème peut être proposé pour faciliter la recherche des réponses (par exemple, des charades
sur les mots de la classe, les métiers…). Valider l’exercice en le transformant en jeu collectif
durant lequel les élèves s’échangent leurs charades et tentent de les résoudre.
7. Étudier les trésors du village retenus par la classe et repérer ceux susceptibles de faire
l’objet d’une charade (repérer les homonymes, les homophones…). En choisir quatre d’entre
eux.
8. Diviser la classe en quatre groupes. Distribuer pour chacun une affiche avec le nom d’un
trésor retenu (quatre groupes, quatre affiches, quatre trésors différents). Chaque groupe rédige
une charade pour le trésor indiqué :
- en découpant le trésor en syllabes.
- en utilisant le dictionnaire pour rechercher les définitions.
- en rédigeant des définitions originales, d’abord approximatives puis de plus en plus fines, en
donnant des indices et en tendant des pièges.
9. À l’issue d’un temps de travail, les affiches changent de groupes. Chaque groupe est invité
à lire la proposition de charade et à y apporter des remarques, des propositions d’ajouts, de
suppressions ou de modifications. (attention, les nouvelles propositions seront inscrites sur le
côté ou l’arrière de l’affiche. Pas de ratures sur le travail initial souhaité). Faire tourner à
nouveau les affiches jusqu’à ce que l’ensemble des groupes aient vu les quatre affiches.
10. L’affiche, une fois revenue dans son groupe d’origine, est lue par les élèves qui
découvrent les remarques et propositions des autres groupes. Une réécriture est alors possible.
Elle sera proposée à la classe qui la validera (après discussions et argumentations).
Il ne reste plus qu’à mettre au propre les charades pour les rencontres.
5. Quelques idées complémentaires.
- La boîte à charades :
Dans une jolie boîte, mettez une ou plusieurs séries de charades, préalablement découpées et
pliées en deux. Chaque matin, un élève tire une charade et la propose à la classe. Laissez le
charme agir... Les élèves peuvent bien sûr proposer des charades qui enrichiront la liste.
Collez les charades sur un petit cahier ou des fiches laissé(es) en fond de classe.
Vous avez d’autres idées, communiquez-les nous pour les intégrer à ce document.
6. banque de charades (trouvées sur les sites d’école par exemple et rangées par nombre
de syllabes) :
Mon premier peut se promener sur ma tête
Mon deuxième est le féminin de beau
Mon tout sert à me débarrasser de mes ordures ménagères
La solution : la poubelle (pou – belle)
………………………………………………….
Mon premier est un prénom masculin qui commence par L
Mon deuxième est le verbe partir, conjugué à l’impératif présent 2ème personne du singulier
Mon tout est un animal sauvage
La solution : le léopard (Léo – pars)
…………………………………………………….
Mon premier est ce que font les oiseaux avec leurs ailes
Mon deuxième est l’endroit où l’on plante des tentes
On peut trouver mon tout en Sicile ou à la Réunion
La solution : un volcan (volent – camp)
…………………………………………………….
Mon premier est une danse
Mon deuxième est le contraire de faible
Mon tout est un fromage du Sud
La solution : le roquefort (rock – fort)
…………………………………………………….
Mon premier nous sert à parler
Mon deuxième nous sert à respirer
Mon tout sert à écraser les aliments
La solution : la molaire (mot – l’air)
………………………………………………….
Mon premier est un oiseau parfois bavard, qu’on dit voleur.
Mon deuxième coupe du bois.
Mon troisième aide à dire non.
Mon tout est rempli d’eau, mais pas de poissons.
Solution : la piscine (pie – scie – ne [ne...pas])
………………………………………………….
Mon premier coupe le bois.
Mon deuxième est une partie du visage.
Mon troisième porte les voiles d’un bateau.
Mon tout a été muet puis est devenu parlant.
Solution : le cinéma (scie – nez – mât)
…………………………………………………….
Mon premier voit s’arrêter les trains.
On fait mon deuxième avec une corde.
Mon troisième ne dit pas la vérité.
Mon tout est un enfant espiègle.
Solution : un garnement (gare – nœud – ment)
…………………………………………………….
Mon premier est le contraire de nuit
Mon deuxième est un morceau de national
Je fais mon troisième au moment de Noël
Mon tout est un métier
La solution : un journaliste (jour – na – liste)
…………………………………………………….
Mon premier est le bruit qu’un pistolet fait quand on tire une balle
Mon deuxième est le début de tapis
Mon troisième est le contraire de court
Mon tout est un vêtement
La solution : le pantalon (pan – ta – long)
…………………………………………………….
Mon premier sert à couper les arbres
Mon deuxième est un endroit où l’on prend le train
Mon troisième est un morceau d’allumette
Mon tout abîme la santé
La solution : la cigarette (scie – gare –ette)
…………………………………………………….
Mon premier est un animal qui vit dans une grotte
Mon deuxième est un morceau de poterie
Je respire mon troisième
Mon tout est un animal
La solution : l’ours polaire (l’ours – po – l’air)
…………………………………………………….
Mon premier est le verbe aller à l'Indicatif présent à la troisième personne du singulier.
Mon deuxième est composé de plusieurs tentes autour d'un feu de bois.
Mon troisième est un pronom démonstratif.
Mon tout commence lorsque l'école prend fin.
La solution : les vacances (va – camp – ce)
…………………………………………………….
Mon premier sert à parler
Mon deuxième est un pronom personnel, sujet de la deuxième personnel du singulier
Mon troisième est un mot de bébé
Mon tout transporte toute la famille
La solution : la voiture (voix – tu – reu)
…………………………………………………….
Mon premier je le lance pour jouer
Mon deuxième est le résultat de 10 x 10
Mon troisième est un mot qui frisonne
Mon tout est un mois de l’année
La solution : décembre (dé – cent – brrr)
…………………………………………………….
Mon premier est une note de musique
Mon deuxième enjambe les rivières
Mon troisième est un pronom personnel réfléchi de la troisième personne
Mon tout est ce que l’on dit à celui qui pose une question
La solution : la réponse (ré – pont – se)
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Ma première je la bois
Mon deuxième vaut 1000 kilogrammes
Mon troisième est une négation
Mon tout est une saison
La solution : l’automne (l’eau- tonne – ne)
…………………………………………………….
Mon premier est égal à 3,1415
Mon deuxième vit dans les égouts
Mon troisième est un pronom personnel complément, de la deuxième personne du singulier
Mon tout est redouté en mer
La solution : le pirate (pi – rat –te)
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Mon premier est la première lettre
Mon deuxième est une négation
Mon troisième est dans toutes les phrases
Mon chien et mon chat sont dans mon tout
La solution : les animaux (a – ni – mots)
…………………………………………………….
Mon premier est un cube qu’on lance
Mon deuxième est un instrument de musique à vent
Mon troisième est la première lettre de l’alphabet
Mon quatrième est le verbe scier à la première personne du pluriel à l’indicatif présent
Mon tout rend ma maison plus belle
La solution : les décorations (dé – cor – a –scions)
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Mon premier a six faces
Mon deuxième est le petit de la vache
Mon troisième est une note de musique
Mon tout est un synonyme de manger
La solution : dévorer (dé – veau – ré)
…………………………………………………….
Mon premier est la deuxième note de la gamme.
Mon deuxième sert pour écrire au tableau.
Mon troisième est la première lettre de l’alphabet.
En faisant mon quatrième nous risquons de nous couper les doigts.
Mon tout est attendu avec impatience par les enfants à l’école.
Solution : la récréation (ré – craie – a – scions)
…………………………………………………….
Mon premier est un nombre
Mon deuxième est un morceau de paradis
Mon troisième se mange beaucoup en Chine
Mon quatrième est un morceau d’addition
Mon tout est la spécialité du magicien
La solution : la disparition (dix – pa – riz – tion)
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