M aison B lanche La Lettre N° 45 septembre 2013 E S ommaire dito Actualité Certification : lancement de l’auto-évaluation à blanc. Les Programmes Hospitaliers de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP). Dossier La journée du Sport Adapté. La vie de l’établissement Accessibilité : objectif 2015. L’Equipe Opérationnelle Douleur. Le Psycom élargit son action au champ régional. Culture à l’hôpital : « Pesanteur et apesanteur aux CATTP Dollfus et La Chapelle ». Bienvenue à Mme Claudine Mercier-Kalayan à la Direction des soins. Cérémonie de remise des diplômes à l’IFITS. Retour sur le colloque « Regards Croisés ». Conférence Inter-CLUD. Un peu d’histoire Sonn Mam, de Maison Blanche à Phnom Penh. Agenda et Brève ça se passe cet automne. A lire. Qui fait quoi ? Une art-thérapeute au 26ème secteur. Directrice de la publication : Nicole Pruniaux, chef d’établissement. Service communication : Jean-Claude Péna, ingénieur en organisation, responsable communication et qualité - Christine Weber, chargée de communication - Cécilia Pommier, assistante de communication. Tirage à 650 exemplaires Diffusion sur le site Intranet et Internet de l’établissement. de gche à dte : Dr Amel Nasfi, présidente du CLAN, Danièle Martin, cadre de santé diététicienne vice-présidente du CLAN, Jean Vuillermoz, président du conseil de surveillance, Pierre Saint-Gal, conseiller technique de l’adjoint au maire de Paris chargé des sports, Pierre Laurent, responsable de secteur des animations sportives du 12e L e sport tient une place de plus en plus importante dans l’espace public, chacun s’accordant à reconnaître ses bienfaits tant au plan physique, social, psychique, culturel ou simplement récréatif. Tous les âges et toutes les populations sont concernés et peuvent bénéficier des nombreux moyens mis en place par les collectivités locales. Les usagers des hôpitaux psychiatriques ne doivent pas être oubliés dans la mise en œuvre des projets facilitant l’accès aux activités sportives. C’est donc avec un certain enthousiasme et une grande satisfaction que j’ai soutenu, cette année encore, la deuxième journée de « sport adapté » organisée par le CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition) de l’EPS Maison Blanche, en mettant à disposition des locaux et des professionnels compétents pour encadrer les activités. J’ai pu constater le franc succès de cette initiative qui a su rassembler sous les couleurs du sport : usagers, professionnels et animateurs sportifs dans une ambiance festive et conviviale. C’est pourquoi je tiens vivement à remercier le CLAN de l’EPS Maison Blanche pour son engagement au service des usagers de son établissement. Jean Vuillermoz Président du Conseil de surveillance Adjoint au Maire de Paris chargé des Sports. Elu du XIXe 2 A ctualité Certification : lancement de l’auto-évaluation à blanc Ces dernières années la qualité et la gestion des risques ont pris une importance croissante dans la stratégie des établissements de santé. Une des mesures de l’évolution de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins est donnée par le niveau du résultat de la visite de certification. Ainsi tous les 4 ans les établissements sont soumis à une procédure de certification pilotée par la Haute Autorité de Santé (HAS). Celle-ci se déroule en deux temps : - une auto-évaluation interne réalisée par l’établissement est envoyée à la HAS, - une visite d’experts visiteurs sur site permettant de valider et ajuster l’auto-évaluation lors d’échanges et rencontres avec les professionnels ; le rapport final atteste du niveau de qualité des prestations assurées. La prochaine visite de certification dans notre établissement est programmée pour le 1er trimestre 2015, ce qui nous conduit à envoyer notre auto-évaluation définitive à la HAS Calendrier de la certification : Auto-évaluation à blanc nov – déc 2013 Résultats Auto-évaluation à blanc janv 2014 durant l’été 2014, soit approximativement dans un an. Pour conduire au mieux cette démarche, le service qualité propose une méthodologie qui a fait ses preuves lors de la précédente visite ; à savoir une auto-évaluation à blanc dès maintenant afin de pouvoir établir un état des lieux du niveau actuel de notre établissement eu égard au manuel de certification. Dès novembre prochain, nous allons mettre en place des groupes d’auto-évaluation qui travailleront sur les différents critères du manuel. Les résultats attendus pour janvier 2014 serviront de base pour concentrer nos efforts sur les thématiques qu’il sera nécessaire d’améliorer, ce travail se fera au cours du 1er semestre 2014. Cette auto-évaluation à blanc est le premier pas pour réussir la visite de certification avec satisfaction, elles s’inscrit résolument dans une démarche d’amélioration continue de la qualité. De ce fait, elle nécessite l’implication de tous les professionnels de l’établissement. Docteur Galeazzi et Jean-Claude Péna - Service Qualité Actions correctives fév – juin 2014 Auto-évaluation définitive été 2014 Visite des Préparation experts-visiteurs de la visite 1er trim. 2015 4ème trim. 2014 Pour rappel, l’un des projets « DIMALCO » s’inscrit dans les pratiques infirmières du 22ème secteur au SAU Bichat et est piloté par Mme Liliane Canevet, cadre de santé FF. Il concerne « le dépistage et l’évaluation d’une intervention motivationnelle infirmière en addictologie aux urgences psychiatrique ». L’autre projet « ATIASP » est transversal. Il est piloté par M. Jean-Manuel Morvillers, cadre supérieur de santé au 24ème secteur avec l’appui pour la Direction des soins de M. JeanPierre Andrieu, cadre supérieur de santé. Ce projet concerne « la construction de l’alliance thérapeutique entre patients et infirmières et aides-soignantes en psychiatrie ». Ces deux projets ont été soutenus pour la méthodologie par l’URCH (unité de recherche clinique hospitalière) de l’APHP, sur Bichat. PHRIP ATIASP Un article du journal de juin concernait les PHRIP. Nous vous y fai- Le dépôt de la lettre sions part du dépôt de la lettre d’intention concernant deux PHRIP d’intention était fin mai, nous venons d’avoir les pour l’hôpital Maison Blanche. DIMALCO Les Programmes Hospitaliers de Recherche Infirmière et Paramédicale (PHRIP).... se poursuivent résultats de cette première étape. Nous nous félicitons que pour la première fois, un de nos projets ait été retenu ; il s’agit du projet « ATIASP » porté par M. Morvillers, et qui sollicitera largement les professionnels de l’institution sur une question majeure de la prise en charge : l’alliance thérapeutique. Il a été demandé au porteur du projet « DIMALCO », non retenu, d’approfondir l’étude de littérature préalable concernant l’entretien motivationnel. C’est partie remise. Reste maintenant à rédiger et déposer le dossier complet du programme « ATIASP ». Espérons que la qualité et l’intérêt de ce projet pour les pratiques infirmières soient définitivement retenus. Evelyne Salem, Directrice des soins, coordinatrice générale des soins L a vie de l’établissement Accessibilité : objectif 2015 3 Plateformes pour personnes à mobilité réduite, banques adaptées, les dernières structures ouvertes ont été conçues pour l’accueil de tous. Ici, l’unité d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème (Lasalle) Fixée au 1er janvier 2015, l’échéance réglementaire pour la réalisation des travaux de mise aux normes d’accessibilité des bâtiments recevant du public approche. Les Services Techniques se mobilisent sur le sujet. Le Code de l’Action Sociale et des Familles établit que « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie (…) par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » constitue un handicap. Il précise également que « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit (…) l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens ». La Loi n°2005-102 du 11 février 2005, relative à l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et ses différents décrets d’application visent à définir les modalités de cette solidarité nationale et les ajustements sociétaux nécessaires. En 2007, sur les 40 millions de français âgés de 15 à 64 ans, l’INSEE évaluait la population handicapée « au sens large » à 9,6 millions d’individus(1). Le libre accès de chacun d’entre eux aux services publics est évidemment au cœur de ces problématiques. Tous les établissements de santé et, du fait de sa spécialité et du bassin de population desservi, le nôtre en particulier, ont vocation à recevoir les individus les plus fragiles de la société. Hétérogène, notre patrimoine immobilier ne nous le permet pourtant pas, alors même que sa dispersion et son ancrage urbain en compliquent la mise en conformité. Les opérations de travaux les plus récentes tiennent néanmoins compte des questions d’accessibilité : l’unité d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème et le CMP Lespagnol ont ainsi été conçus afin de pouvoir accueillir tout usager, sans discrimination. Perspectives techniques Dans une optique de planification de travaux, des diagnostics des conditions d’accessibilité ont été effectués sur nos principales structures. D’ici quelques mois, une étude complémentaire sera initiée sur les autres adresses. Les résultats des audits déjà menés sont insatisfaisants mais ont permis à la Direction du Patrimoine, de la Logistique et des Achats de mesurer l’ampleur des travaux à prévoir et de quantifier leur coût. Une enveloppe d’un montant minimal de 300 000 € a ainsi été sollicitée dans le cadre du Projet d’Etablissement (PE) 2011-2015. En parallèle, l’ensemble des Services Techniques a organisé un séminaire interne, co-animé par un formateur spécialisé. Articulée autour d’études de cas, cette journée a permis à chacun d’appréhender le sujet au regard des enjeux de son secteur. Les connaissances acquises à cette occasion permettront de poursuivre l’effort de mise aux normes de nos sites, par la réalisation de menus travaux assurés par les équipes techniques d’une part, et par le lancement d’appel d’offres plus précis sur le volet de l’accessibilité d’autre part. Bien que l’échéance du 1er janvier 2015 semble difficile à tenir du fait des difficultés de trésorerie de l’Etablissement, les Services Techniques souhaitent mener à bien l’ensemble des opérations au terme de l’actuel PE. Vous serez naturellement informés de toute intervention sur vos structures. Mamoud Benahmed, responsable des Sces Techniques et de la Sécurité Incendie Florian Viel, chargé des marchés de maintenance Quelles obligations ? La loi contraint les différents acteurs de l’espace public et privé à repenser l’aménagement des espaces existants ou futurs de manière à faciliter la circulation de tous, qu’ils soient valides ou non. Les parties publiques des Etablissements Recevant du Public (ERP) doivent ainsi être mises partiellement ou totalement en accessibilité avant le 1er janvier 2015, sauf dérogation accordée par la Préfecture. La capacité d’accueil de la structure et sa date de création déterminent l’étendue des obligations. Ce calcul intégrait, outre celles qui affirmaient bénéficier de la reconnaissance administrative d’un handicap, toutes les personnes ayant déclaré « un problème de santé de plus de 6 mois et connaître des difficultés importantes dans le déplacement, dans les activités quotidiennes, vis-à-vis du travail ou ayant eu un ou plusieurs accidents du travail au cours de la dernière année ». INSEE, Tableaux de l'économie française édition 2011. (1) L a vie de l’établissement 4 L’Equipe Opérationnelle Douleur Praticien hospitalier dans le service de médecine générale du Dr Michel Guillard, je dirige l’Equipe Opérationnelle Douleur depuis janvier 2011, date de sa création sous l’impulsion du Dr Nabil Hallouche, président du Comité de lutte contre la douleur (CLUD) de l’EPS Maison Blanche. L’EOD a été mise en place pour améliorer la prise en charge de la douleur, pratique exigible prioritaire devenue un critère d’évaluation dans l’accréditation des établissements de santé. La mission principale de l’EOD est de faire le lien entre le CLUD et les unités d’hospitalisation. Pour cela, elle va à la rencontre des équipes dans les unités de soins et explique l’utilisation des échelles de douleur, présente les différents protocoles, informe sur les formations douleur disponibles au sein de l’établissement. Parallèlement, elle recense les besoins en formation et les difficultés rencontrées dans la pratique quotidienne pour les transmettre au CLUD afin de rechercher des solutions. En effet, il faut en permanence adapter et créer des outils innovants prenant en compte les spécificités de la prise en charge de la douleur en santé mentale : quand le ressenti ou l’expression de la douleur sont modifiés, ou quand la souffrance engendrée par la maladie mentale vient mettre à mal la relation de soin. Une véritable implication des équipes soignantes L’expérience acquise depuis bientôt trois ans montre une véritable implication de la part des équipes soignantes comme en témoigne l’accueil toujours chaleureux et le réel intérêt rencontré. L’EOD révèle d’autre part son utilité quand elle permet au CLUD de mettre à jour des protocoles jugés inadaptés, ou de répondre à des problématiques fréquemment signalées, comme par exemple en instaurant un protocole permettant la délivrance de paracétamol sans prescription médicale, sous certaines conditions, et évitant ainsi une attente inutile pour le patient ! La composition de l’EOD se veut représentative de l’ensemble des professions évoluant auprès du patient, mais aussi de la caractéristique géographique de l’établissement réparti en plusieurs sites d’hospitalisation. Notre équipe compte une dizaine de personnes (aides-soignant[e]s, infirmier[e]s et médecins), dont la diversité permet une confrontation des regards et un partage d’expérience d’une grande richesse. La prise en charge de la douleur nous concerne tous On l’aura compris, la prise en charge de la douleur en santé mentale est un combat de tous les jours, qui nous concerne tous. En effet, chacun à son niveau peut y contribuer, à condition de toujours rester en alerte et de veiller à mettre régulièrement ses connaissances à jour. L’Equipe Opérationnelle Douleur symbolise cet intérêt commun et ce rassemblement de tous dans la lutte contre la douleur, toujours dans un esprit d’écoute et d’échange mutuel. C’est en tous les cas ce à quoi nous nous attelons au sein du CLUD de l’hôpital Maison Blanche. Dr Cédric Bornes, Praticien hospitalier, membre du CLUD et du CLAN, secrétaire général adjoint de l’ANPSSSM (Association Nationale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale) Le Psycom élargit son action au champ régional Le Psycom est un organisme public d’information, de communication et de formation sur la santé mentale. Il aide à mieux comprendre les troubles psychiques, leurs traitements et l’organisation des soins psychiatriques. Ses documents, ses actions de sensibilisation et ses formations s’adressent à toute personne concernée par les questions de santé mentale (patients, proches, professionnels de santé, du social, du médico-social, de l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.). Depuis janvier 2013, le Psycom a vu son champ d’action s’élargir à l’ensemble de l’Ile de France. Dans le cadre de cette régionalisation, le Psycom étend ses actions sur l’ensemble des départements franciliens (Guides santé mentale départementaux, annuaires des structures franciliennes en ligne, ...). Deux sont prévus dès 2013, ceux de la Seine-Saint-Denis (93) et la Seine-et-Marne (77) avec l’objectif, à terme, de couvrir les huit départements de la région. Le Psycom, dont le financement est désormais assuré par l’ARS (Agence Régionale de la Santé) articulera ses missions avec celles de la plateforme régionale d’information santé de l’ARS en cours d’élaboration. Le Comité de Rédaction Pour consulter le site du psycom75 : www.psycom75.org N’hésitez pas à consulter également le nouveau site Internet Maison Blanche www.ch-maison-blanche.fr qui possède de nombreux liens avec le site du Psycom (médicaments, pathologies, recherches de structures, ...) L a vie de l’établissement 5 Pesanteur et apesanteur aux CATTP Dollfus et La chapelle D ans le cadre du dispositif Culture à l’hôpital organisé par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et l’ARS (Agence Régionale de la Santé), un atelier de danse et de photos, dirigé par Françoise Tartinville en collaboration avec Karine Pelgrims, a été créé pour les personnes côtoyant le CATTP Dollfus (22ème secteur) et le CATTP du Club 18 (23ème secteur). La réalisation de ce projet reliant culture et santé permet de nouer une collaboration pérenne entre deux structures de soins et une structure culturelle l’Etoile du Nord. Depuis avril 2013, un groupe de patients encadrés par des soignants s’initient à la danse contemporaine et à la photographie avec des artistes professionnels en résidence à l’Etoile du Nord. Le travail proposé se situe autour du sujet « Pesanteur et apesanteur une danse du quotidien ». En se basant sur une observation et un questionnement des gestes de leur quotidien, les patients participent à l’élaboration d’une chorégraphie et réalisent des œuvres photographiques. Dans un premier temps la proposition de Françoise Tartinville, chorégraphe se décline autour du poids et de la légèreté, de l’aérien et du terrien. Son lgrims Photo Karine Pe approche se fait principalement sur des mouvements d’ancrages au sol ou au contraire sur des mouvements plus aériens. Dans un second temps, Karine Pelgrims, la photographe, propose au groupe de reprendre le travail mené dans le cadre des ateliers de danse afin de composer, avec les participants, des photographies en prenant en compte le cadrage, la composition, la lumière… Les séances photos se déroulent dans l’environnement quotidien des patients, c’est à dire en lien avec leur quartier ou dans les CATTP. L’ensemble du projet contribue à la mission de soins des CATTP, il permet d’établir un lien avec l’extérieur, de valoriser une démarche individuelle dans un projet collectif et de favoriser le lâcher prise tout en prenant conscience des possibilités et des mouvements de son propre corps. Pour finaliser ce projet, une restitution sera proposée au public le lundi 21 octobre à 15h à l’Etoile du Nord. Lucie Segard, infirmière au CATTP Dollfus - 22ème secteur 6 Bien manger, bien bouger ! D ossier Pour le deuxième fois le CLAN de Maison Blanche met « les pieds dans le plat » enfin... les baskets dans l’assiette ! Le 24 juin 2013, le CLAN de Maison Blanche a organisé, en partenariat avec le Service des Sports de la Ville de Paris et la Fédération Française de Sport Adapté (FFSA), une journée consacrée à la promotion de l’activité physique, réunissant professionnels et usagers au stade Léo Lagrange dans le 12ème arrondissement. Un grand merci à M. Jean Vuillermoz, président du Conseil de surveillance, Adjoint au Maire de Paris chargé des sports, élu du XIXème arrondissement et à la direction de Maison Blanche pour leur aide dans la réalisation de ce projet ; ainsi qu’aux professionnels et usagers pour leur présence et leur entrain tout au long de cette journée de grande dépense calorique ! Football Zumba ! Pourquoi le CLAN s’intéresse à la promotion du sport ? L’activité physique régulière est reconnue comme permettant une amélioration de la condition physique générale. Les bienfaits du sport sont nombreux et spécifiquement adaptés avec les objectifs de prise en charge courants pour les soins psychiatriques : attention renforcée, agressivité mieux canalisée, diminution de l’anxiété et de la dépression, amélioration de l’estime de soi, de la mémoire, de la cognition, régulation des troubles du sommeil. Et pour les soins somatiques, des bienfaits sont également constatés : meilleur contrôle des glycémies, augmentation de la capacité cardiaque, aide efficace au contrôle du poids, diminution de la graisse viscérale abdominale, amélioration de la vascularisation, de la capacité respiratoire, réduction du risque de cancers, diminution du risque de sarcopénie, d’ostéoporose, d’arthrite… 108 participants Directrices, membres du CLAN, professionnels, usagers, représentant des usagers,... Relaxation Le sport intégré dans le soin Les activités sportives sont d’ores et déjà régulièrement intégrées dans les prises en soins notamment en ambulatoire (CATTP, hôpitaux de jour), mais également de plus en plus fréquemment lors des hospitalisations à temps plein. Depuis 2012, le CLAN s’inscrit dans cette dynamique en proposant une journée annuelle sur la promotion et la découverte de l’activité physique et sportive. Bientôt une association sportive pour les usagers Ping-Pong Après quelques séances d’entraînement chaque jeudi du mois de juin, cette année encore, professionnels et usagers de Maison Blanche, ainsi qu’un groupe de Perray-Vaucluse, se sont retrouvés pour faire tous ensemble de la zumba, du football, du tennis de table, de la pétanque et de la relaxation, sous le regard et les conseils avisés des éducateurs sportifs de la ville de Paris et de la FFSA. Les objectifs de cette deuxième journée, plus ambitieuse, étaient de réunir les partenaires impliqués autour du moyen-sport, pour pérenniser ces actions dans le quotidien de la prise en charge avec une aide structurelle et fonctionnelle adaptée. Le CLAN s’oriente désormais vers un projet de création d’une association sportive à destination des usagers. Docteur Amel Nasfi, Danièle Martin, présidente et vice-présidente du CLAN Tous étaient en baskets le 24 juin 2013 au stade Léo Lagrange... Pétanque 7 D ossier Et alors, c’était comment ? La parole aux participants « Le sport ça aide à oublier les problèmes, les angoisses ; cela évite de ruminer.» enquête réalisée par Emmanuelle Jouet du laboratoire de recherche « … c’est important de faire des muscles et des abdos … » ire ide à fa a ’ m t r o « Le sp tir les voix » par « Le sport me permet de me sentir bien, j’ai un peu de surpoids et je lutte contre….» uger….» « Cela fait bo « … j’ai besoin de me défouler… plutôt le week-end … » « … le plus dur c’est de les amener à faire des activités et après ils sont bien ... » « ... faire davantage de sport en équipe ... » « …Il était très expressif très souvent alors qu’il ne sourit pas ; je n’aurais jamais pensé à lui proposer de la danse » « Bonne journée ! » « Cela chang e, voir du mon cela me fait de, bouger » « Super je me suis libérée » à moins ça aide tir » t r o p s n « Le , à se se souffrir x i mal au a j’ e u q et de la ot parce dé le fo it du ping-pong r a g e r i i fa « J’a mais j’a genoux, n forme » e remise « Merci à la cateurs de u d é x u a i « Merc de Paris » Ville « Le sport hygiène de vi fait partie de mon teur indispen e, le sport est un facsable pour la santé ... » la FFSA » s» x directrice « Merci au Félicitations à tous les participants L a vie de l’établissement 8 Bienvenue à Madame Claudine Mercier-Kalayan Notre établissement a le plaisir d’accueillir une nouvelle cadre supérieure de santé à la Direction des soins, Mme Claudine Mercier-Kalayan. Infirmière de formation initiale à l’hôpital de Meaux, spécialisée en anesthésie, Mme Mercier-Kalayan a exercé en qualité de cadre de santé et de formatrice. A l’EPS Ville-Evrard, en mission transversale à la Direction des soins, elle a notamment participé à la préparation des outils pour la mise en place du dossier patient informatisé et des transmissions soignantes. A l’hôpital de Montfermeil, son précédent établissement, elle a effectué des missions transversales entre le Service Qualité - Gestion des risques et la CRUQPC. de Dauphine, qui lui permet d’accompagner les évolutions d’organisation dans les établissements de soins. Elle termine une formation de médiateur ; celle-ci pourra être mise à profit au sein de la CRUQPC que Mme Mercier-Kalayan vient d’intégrer. Sa riche expérience professionnelle d’un établissement MCO (Méet de la psychiatrie a renforcé le souhait de la Direction des soins d’attacher les compétences de Mme MercierKalayan, au sein de son équipe. decine, chirurgie obstétrique) Elle sera chargée de la qualité et de la sécurité des soins dans la prise en charge soignante à toutes ses étapes, de l’organisation de travail des équipes soignantes, des FSEI (fiche de signalement d’événement indésirable) et des EPP (évaluation des pratiques professionnelles). Ses missions sont complétées par sa présence au sein des commissions CLIN, CRUQPC, CHSCT et COVIRIS. Depuis son arrivée dans l’établissement, Mme Mercier-Kalayan s’attache à rencontrer les équipes soignantes des établissements et des structures afin de préciser ses missions. Nous lui souhaitons la bienvenue. Mme Mercier-Kalayan a obtenu un Master « Responsable projet de changement d’organisation dans les entreprises » à l’université Le Comité de Rédaction Cérémonie de remise des diplômes à l’IFITS 3 Promotion 2010-201 Christine Ma rchal, directric e du GIP Théo et Evelyne Sa dore Simon lem, directric e des soins s l’amphithéâtre et enseignants dan Parents, étudiants C’ est devant un public de parents et d’amis que la promotion 2010/2013 d’étudiants en soins infirmiers s’est vue remettre leur Diplôme d’Etat d’infirmier accompagné du grade licence. Mme Evelyne Salem a ouvert cette cérémonie en félicitant les nouveaux diplômés et en souhaitant la bienvenue à ceux qui vont prendre un poste à l’EPS Maison Blanche dont Mlle Dalila Jaumally, major de la promotion. 88,2 % de réussite Cette année encore les résultats pour l’Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon sont très positifs avec un pourcentage de réussite de 88, 2 % ». En tout ce sont 142 étudiants qui sortent avec leur diplôme. L’établissement en intègre 14 dont 7 en contrat de prérecrutement et 4 formations promotionnelles. Christine Marchal, directrice du GIP Théodore Simon U n peu d’histoire 9 Sonn Mam, de Maison-Blanche à Phnom Penh I nterne à Maison-Blanche en 1925, le docteur Sonn Mam (1890-1966) fut le premier psychiatre indochinois, et le fondateur de la psychiatrie au Cambodge. Il est sans doute le premier psychiatre d’origine extra-européenne, du moins dans le monde francophone. Fils de Luong Tipsena, mandarin au Palais et neveu de l’Okhna Douch, ministre de la Justice, Sonn Mam est né à Phnom-Penh dans la trente et unième année du règne de Sa Majesté Norodom. Le royaume du Cambodge est alors sous protectorat français. Après avoir obtenu le certificat d’études primaires supérieures, il se voit désigné en 1905 comme élève boursier à l’école de médecine de Hanoï. Diplômé en 1910, il exerce quelque temps au Cambodge, à Phnom-Penh, à Vœunsai, Stung-Treng puis à Pailin, localités très éloignées de la capitale où il aurait été envoyé pour avoir protesté contre la révocation de son oncle. Au début de la guerre de 1914-1918, il est engagé volontaire dans les troupes d’outre-mer, et découvre la France. La paix revenue, Sonn Mam reprend ses études à la Faculté de médecine de Paris, où il obtient le grade de docteur début 1925. Reçu au concours de médecin des asiles en 1927 Deux ans auparavant, en avril 1923, il avait réussi le concours de l’internat en médecine des asiles de la Seine. Il sera interne à la Maison de Santé de Ville-Evrard (Docteur Paul Guiraud), à MaisonBlanche (Docteur Joseph Bonnet) de mai à octobre 1925 et à SainteAnne, service de l’Admission (Docteur Marcel Briand). Naturalisé français, Sonn Mam est reçu au concours de médecin des asiles en 1927 et prend le poste de médecin en chef de l’asile de Leyme, dans le département du Lot. Les pavillons de l’asile portaient les noms de grands aliénistes français Cependant, dès l’année suivante, il retourne en Indochine, où il est nommé médecin résident de l’important asile public d’aliénés de Biên Hôa. L’asile de Biênhoàville, près de Saïgon, aujourd’hui Hô-Chi-Minh-Ville, fut le premier établissement spécialisé en Indochine française : la date officielle de sa création est le 3 mai 1918. Les pavillons de l’asile portaient les noms de grands aliénistes français (Falret, Bayle, Lasègue, Morel...). Appelé ensuite Hôpital Psychiatrique du Sud Viet-Nam, il est toujours en activité sous le nom de Bệnh viện Tâm thần Biên Hôa. [Dans les années 1990, Maison-Blanche était lié à l’hôpital de Biên Hôa par un accord de coopération : voir dans Equilibre l’article signé Jean-Pierre Batard (décembre 1995, p.15) et le récit de la visite d’une délégation de notre établissement (avril 1998, pp.5-9) qui remarquait que « le schéma général de construction n’est pas sans rappeler les CHS français, type Maison-Blanche »]. En 1936, un autre hôpital psychiatrique a ouvert à Hanoï, au Tonkin (protectorat français, tandis que l’Annam, où est situé Saïgon, est alors une colonie). De 1930 à 1939, Sonn Mam est le médecin directeur de Biên Hôa, et médecin du service de triage des aliénés de l’hôpital de Choquan, près de Saïgon (Cho Quan, à Cholon). Il prendra en 1940 la direction de l’hôpital psychiatrique de Ta Khmau (Kândal), près de Phnom-Penh (Cambodge), construit selon ses plans et dont il est le seul médecin, jusqu’à l’arrivée d’un médecin adjoint, le docteur Chamrœun Sam Eun. Sonn Mam assumera de hautes fonctions Outre ses activités d’enseignement à la Faculté Royale de Médecine de Phnom-Penh, dont il est le doyen de 1963 à 1965, Sonn Mam assume de hautes fonctions administratives et politiques : directeur du service de santé de 1945 à 1948, ministre de la santé publique de 1948 à 1952, ministre des affaires étrangères de 1950 à 1952, président du Conseil en 1950. L’hôpital de Ta Khmau, que Sonn Mam dirige jusqu’à sa mort le 22 janvier 1966, porta le nom de son fondateur jusqu’à sa fermeture sous le régime de Pol Pot. Docteur Michel Caire, Chef de service Responsable du Département d’Information Médicale - DIM Retour sur le colloque « Regards Croisés » L a vie de l’établissement 10 T out juste un an après l’arrivée des premiers infirmiers diplômés issus du référentiel 2009 de formation dans les services de l’EPS Maison Blanche, l’intention d’organiser une rencontreéchange entre professionnels autour du stage de l’étudiant, a pris la forme d’un colloque. Ce colloque « Regards Croisés » s’est tenu le 6 juin 2013 salle Van Gogh à Pierre Bayle, autour de récits d’expériences des étudiants, des formateurs et des professionnels, tout en privilégiant les échanges avec l’auditoire. La Direction des soins, en la personne de Mme Evelyne Salem et de M. Jean-Pierre Andrieu, est à l’initiative du colloque. Ils ont, avec Mme Christine Marchal, directrice de l’IFITS ouvert la journée. Les participants accueillis représentaient les personnels de 14 services de Maison Blanche, des étudiants et des formateurs de 7 IFSI partenaires (IFI Théodore Simon, Diaconesses, Croix St-Simon, Bichat, Tenon, R.Auffray, Louise Couvé). Les thématiques principales apparues lors des échanges avec l’auditoire ont porté sur l’accompagnement des étudiants, l’évaluation formative, la durée et le parcours de stage. Il se dégage de ces échanges qu’au niveau des équipes soignantes et des formateurs, le passage au nouveau référentiel a été bien engagé, même si des éléments peuvent être encore travaillés. Le point principal étant l’articulation terrain/IFSI ; les IFSI « courant » après les places de stage et les professionnels après les formateurs, dont la présence sur le terrain est jugée par tous largement insuffisante. Une journée articulée autour de témoignages : « L’évaluation et l’éthique de l’encadrement » thématiques abordées en 2014 - d’équipes de terrain présentant leurs modalités d’accueil et d’accompagnement des étudiants avec création d’outils : livret d’accueil, situation apprenante, mise en place de parcours de stage sur le secteur, cahier de suivi des étudiants, organisation des bilans de stages, ..., - de formateurs et d’étudiants présentant des nouvelles modalités pédagogiques du programme : analyse de pratique, rapport d’étonnement, projet de soin, accompagnement des tuteurs de stage, retour de stage…, - de témoignages d’étudiants et de jeunes diplômés sur leurs expériences en stage ou lors de leur prise de poste. Au terme de la journée et devant un bilan positif, le comité d’organisation formé de personnels des services, de formateurs et de la Direction des soins, a pris la décision de continuer à se rencontrer pour travailler sur les parcours de formation, sur des modalités pratiques de rencontre IFSI/services, et sur la préparation d’un nouveau colloque en 2014 autour probablement de ces 2 thématiques : l’évaluation et l’éthique de l’encadrement. ER... A U MANQ S A P NE Olivier Bertrand, cadre formateur - IFITS Antoine Cervantes, cadre de santé - 25ème secteur Jean-Pierre Andrieu, cadre supérieur de santé - Direction des soins C ONFÉRENCE I NTER -C LUD M AISON B LANCHE /V ILLE -E VRARD « Prise en charge de la douleur en santé mentale » L UNDI 21 9H - 12H30 OCTOBRE 2013 - Salle de La Chapelle à l’EPS Ville-Evrard Inscription auprès de la Formation permanente : e-mail : [email protected] Tél. : 01 49 44 40 36 PROGRAMME DE LA JOURNÉE CONSULTABLE SUR LE SITE INTRANET DE L’EPS MAISON BLANCHE 11 ça se passe cet automne Argument Programme De notre volonté de partager nos vécus et pratiques de rééducateurs naît l’opportunité d’une journée de rencontre. Sont invités à assister à cette journée : les rééducateurs mais aussi et surtout les membres médicaux, paramédicaux, socio-éducatifs et administratifs des équipes de soins de l’établissement. - 9h : Accueil des participants - 9h30 : Ouverture de la journée Evelyne SALEM, directrice coordinatrice des soins, Caroline DRUSIANI, cadre de santé 25ème secteur - 10h : « Expérience thérapeutique Shiatsu-Psychomotricité » Gabrielle GUSSO BRARDA, thérapeute en Shiatsu, Françoise SELMI, psychomotricienne 11ème secteur - 10h30 : « Quel objet ?! » Marie MICHELIN, ergothérapeute 24ème secteur - 11h : Pause - 11h15 : « Groupe à thème des 12 mardis » Sophie LEBAIL DUQUEROY, ergothérapeute 7ème secteur - 11h45 : « La survivance de l’Objet face à la destructivité » Dominique SEMENT, ergothérapeute 27ème secteur - 12h15 : Pause déjeuner - 13h45 : Accueil des participants Programme - 8h30 : Accueil - 9h : Introduction à la journée en présence de M. Gilles Echardour, Agence Régionale de la Santé, directeur de la délégation territoriale de Paris, M. Rémi Féraud, maire du 10e arr., M. Jean Vuillermoz, président du Conseil de surveillance, Mme Nicole Pruniaux, directrice de l’Etablissement, Mme le Dr Annie Msellati, présidente de la CME, Mme Evelyne Salem, coordinatrice et directrice générale des soins, Mme le Dr Dominique Brengard, médecin chef de pôle du 3ème secteur de psychiatrie infanto-juvénile et de l’Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé de Paris. - 9h30 : « Sources et origines d’une création », par son fondateur, M. le Dr René Bérouti. - 10h :Table ronde : « Nous y étions ! », avec Mme le Dr Françoise Sanchez, psychiatre, Mme Josiane Cassini, infir- mière, Mme Isabelle Cauchie, éducatrice spécialisée, M. Daniel Villa, infirmier, M. Armand Vaninetti, infirmier, Mme Danièle Gentis, assistante sociale. - 10h30 : « Les bébés à La Pomme », M. le Dr Bruno Chardonnet, pédiatre, Jeannine Seznec, puéricultrice. - 11h : Pause - 11h30 : « De la naissance de la psychiatrie périnatale aux soins en UHMB », Mme le Dr Rafaèle Cammas, médecin responsable de l’unité. - 12h : Visite filmée de la structure, puis débat avec les invités. - 12h30 - 14h Buffet - 14h : « Quand les mères ne peuvent se faire interprètes », Mme Catherine Kolko, psychanalyste. - 14h30 : « La spécificité du soin à l’unité mère-bébé », Mme le Dr Marie Champion, pédopsychiatre et l’équipe soignante. 15h45 : Pause 16h : Table ronde : « Psychiatrie périna- Rencontre entre rééducateurs d’horizons divers, rencontre animée d’une parole destinée à l’autre, acteur auprès du patient. Une rencontre comme un espace où pourront venir se raconter des vécus de psychomotriciens, des moments d‘ergothérapeutes, des histoires de kinésithérapeutes, des paroles d’orthophonistes, des expériences de diététiciens. Une rencontre orchestrée autour de celui qui nous interpelle tous : le patient. Pour ce premier Forum des Rééducateurs de Maison Blanche, ce sont les ergothérapeutes et psychomotriciens, mais aussi les autres professionnels avec lesquels ils travaillent, qui vous invitent au partage de moments thérapeutiques, occasion d’interroger ensemble nos pratiques. La quinzième édition des Rencontres vidéo en santé mentale se déroulera les 21 et 22 novembre 2013 à la Cité des sciences et de l’industrie. Pas de commémoration spéciale mais deux spectacles sur scène : un concert d’un patient qui jouera Bach et Satie au piano, et celui de l’invitée Véronique Péchin, auteur-saltimbanque comme elle se définit, avec un spectacle pour le moins surréaliste. La photo et la peinture seront aussi mises en valeur sur les écrans avec des productions du CATTP Les Cariatides, et à la Cité de la Santé qui proposera « A ma fenêtre », une exposition du CATTP de Montrouge. Le programme des films privilégie toujours, puisque c’est bien La 3ème édition de la semaine de la sécurité des patients aura lieu du 25 au 29 novembre 2013. Du 25 au 29 novembre 2013 La Semaine de la sécurité des patients a pour objectif de favoriser la communication sur la sécurité des soins et de mettre en avant le dialogue entre les usagers et les professionnels de santé. L’édition 2013 mettra à l’honneur 3 thèmes, définis en lien avec des représentants de professionnels libéraux et A genda - 14h : « Le jardinage, un outil thérapeuulée tique contre les psychoses n ann: Tranches o ti n ve sur les toits », Olivier de vietau in erjardin CHAOUCHE, ergothérapeute et Augustin LUSAKWENO, aide-soignant 29ème secteur - 14h30 : « Pertinence des thérapies médiatisées auprès de patients violents en psychiatrie », Fabienne LASCAUX, ergothérapeute 22ème secteur et Sophie OLIVIER, psychomotricienne 23ème secteur - 15h20 : Pause - 15h30 : « Dupond et Dupont », Marie VUJANOVIC, ergothérapeute 22ème secteur - 16h : Conclusion de la journée Alain FABRE, ingénieur chef chargé de la formation continue Inscription auprès de la Formation continue Tél. : 01 49 44 40 36 Email : [email protected] tale, Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé et partenariat ». Modérateur : M. le Dr Norbert Skurnik, président de la CME de la CHT. Intervenants : Mme le Dr Sonia Bouley, chef de pôle du 7ème secteur de psychiatrie générale, Mme Martine Chochon, médecin PMI d’encadrement 1er - 2ème - 8ème et 9ème arr., Mme Christine Auguin, présidente de l’association Enfant Présent, Mme Séverine Tanchou, psychologue coordinatrice du Réseau Périnatal Paris Nord. 16h45 : « Tissage de liens en rhizomes et ouvertures », Mme le Dr Dominique Brengard. 17h -19h : Concert. Inscription auprès de la Formation continue Tél. : 01 49 44 40 36 Email : [email protected] la vocation de cette manifestation, les productions réalisées par des patients dans des ateliers vidéo de structures de soins, le plus souvent extra-hospitalières. Les patients et les équipes qui présenteront leurs films et débattront avec le public viendront de toute la France, et des pays limitrophes. Les Rencontres vidéo en santé mentale sont organisées, en partenariat par l’Hôpital Maison Blanche, les CEMEA, l’Elan Retrouvé et Universcience par le biais de la Cité de la santé. Informations : [email protected] http://danielsimonnet.wix.com/videopsy Inscription auprès de la Formation continue Tél. : 01 49 44 40 36 - Email : [email protected] hospitaliers, ainsi que des représentants des usagers : - Bien utiliser les médicaments pour faire progresser leur bonne utilisation par les patients, pour garantir la sécurité de la prise en charge médicamenteuse par les professionnels ; - Favoriser la communication et apprendre de ses erreurs pour faire émerger une véritable culture de la sécurité et de la transparence entre patients et professionnels ; - Bien préparer la sortie du patient hospitalisé pour anticiper au mieux cette étape clé du parcours de soins, pour contribuer à la qualité et à la continuité de la prise en charge. Notre établissement se mobilise pour cet évènement. B ça se passe cet automne... (suite) 12 rève A lire OctObre du 16 au 18 octobre 2013 Salon Infirmier à Porte de Versailles du 14 au 20 octobre 2013 Semaine du goût NOvembre Mercredi 27 novembre La 2ème journée de l’encadrement http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/ sante-action-424.pdf et plus particulièrement les pages 16-17, 25-27 formation des professionnels : laboratoire de recherche avec Muriel Dodero, Alain Fabre et Evelyne Salem, et pages 37-38 laboratoire de recherche avec Dr Amel Nasfi et Danièle Martin, CLAN Maison Blanche. Inscriptions auprès de la Formation continue et la CliniQue du Cinéma : les 22 octobre, 21 novembre et 17 décembre 2013. Q ui fait quoi Aujourd’hui ... Peggy SAINFELD, Art-thérapeute au 26ème secteur Comité de rédaction : Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ? Peggy Sainfeld : Après une fac d’art plastique et des études d’infographie, j’ai découvert l’art-thérapie lors d’un retour en fac. C’était une vraie rencontre avec le professeur qui m’a donné la passion de ce métier. Après mon diplôme d’art-thérapie, et avant d’exercer ce métier, j’ai eu l’opportunité d’ouvrir mon propre restaurant. J’ai donc mis de côté ma passion pour l’art pendant deux ans. Cependant, en parallèle, j’animais un atelier d’art dans une association s’occupant de femmes atteintes d’un cancer. A cette période j’ai rencontré un artiste chinois, qui m’a remise sur la voie de l’art. J’ai vraiment commencé à pratiquer mon métier d’artthérapeute avec cette personne. Et depuis deux ans j’occupe, à mi-temps (2 jours et demi par semaine), la fonction d’art-thérapeute au 26ème secteur. Je partage mes activités entre les services d’hospitalisation et le CATTP Darius Milhaud. A ma connaissance, ce métier n’existe pas dans d’autres services de l’établissement. C’est un choix du chef de pôle, le Dr Le Corre, d’ouvrir un atelier d’art-thérapie dans son secteur d’hospitalisation. C’est pour cela qu’aucun ergothérapeute n’intervient dans ce service. CR : Pouvez-vous nous expliquer la différence entre l’ergothérapeute et l’art-thérapeute ? PS : La différence ne se voit pas vraiment en psychiatrie. L’ergothérapeute a pour but de réadapter les fonctions physiques et motrices à l’environnement suite à un traumatisme psychologique. L’art-thérapeute, en l’occurrence moi, grâce à la pratique d’un art et plus particulièrement les arts-plastiques, tente de favoriser par ce biais l’expression, la communication et la relation, qui fait souvent défaut, et d’accéder ainsi à un mieux-être. CR : Dites-nous comment fonctionne votre atelier ? PS : Tout d’abord, je voudrais préciser que l’atelier est parfois co-animé avec un psychologue. L’atelier touche à tout : dessin, peinture, modelage parfois et bientôt création de bijoux. Je dois être très pédagogue. Je montre la technique appliquée à l’art. L’échange peut parfois être meilleur, lorsque je deviens « professeur » et que je crée une œuvre devant et avec les patients. L’atelier se déroule les mardis et jeudis matin à l’hôpital et toute la journée du mercredi au CATTP. L’atelier est libre d’accès : ce n’est pas une activité prescrite par les médecins et psychologues. Je veux que les patients y voient une « bouffée de liberté », qu’ils puissent agir dans ce lieu sans contrainte. Je souhaite que l’atelier soit vivant, qu’il « réveille » le patient, qui lui apporte du mieux lors de son hospitalisation. J’aime participer aux réunions de services afin de me tenir au courant des pathologies et des parcours des patients présents dans le service. Je travaille étroitement avec l’équipe pluridisciplinaire des services. Ils me laissent libre de mes actions et nous échangeons énormément. L’atelier est ouvert aux patients du 26ème secteur, aux étages 3 et 4, et c’est souvent que j’emmène des patients du 4ème à l’atelier du 3ème, et plus rarement l’inverse, les patients sont donc parfois amenés à se « mélanger » s’ils le souhaitent. Parfois c’est seulement après des mois d’hospitalisation qu’un patient souhaite assister à l’atelier, après avoir observé (l’atelier se tient souvent dans une pièce visible de tous) ou après avoir discuté avec des patients participants. Le temps est important en psychiatrie, il ne s’écoule pas de la même manière. On laisse donc le temps au patient de souhaiter participer à l’atelier. J’arrive tout de même à organiser des sorties, pour aller voir des expositions, pour être « hors les murs » quelques heures. Je pense que cette technique de thérapie (sortir de son environnement social, voir des gens « normaux », etc.) est très enrichissante. Je suis très fière d’avoir appris récemment qu’un patient s’était inscrit dans un atelier de peinture, à l’extérieur, tout en continuant à assister chaque semaine à l’atelier. Je suis contente d’avoir pu donner accès à une activité qui peut apaiser le mal de l’âme. CR : Pensez-vous à une évolution de carrière ? PS : Pour le moment, je suis ravie de travailler au 26ème secteur et de pratiquer ma passion dans un établissement psychiatrique. Pourtant je n’avais pas forcément envisagé de le faire dans un service d’hospitalisation fermé et avec des personnes « privées » de liberté. Mais j’ai eu de vraies rencontres avec les patients, et j’aime vraiment le travail que j’y fait. CR : En dehors de votre activité professionnelle, avez-vous des hobbies ? PS : J’ai gardé le goût de la bonne nourriture. Je suis également caviste, spécialisée dans « le vin nature ». (vin non filtré, sans souffre à la vinification). Je tiens une boutique dans le 9ème arr. Je suis également une grande sportive et pratique assidûment et avec passion la plongée sous-marine, le vélo, la randonnée et la natation. J’essaie de voyager un maximum et j’ai un gros budget concerts. Et je peins bien sûr le plus souvent possible.