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M aison B lanche
La Lettre
N° 45
septembre
2013
E
S ommaire
dito
Actualité
Certification : lancement
de l’auto-évaluation à blanc.
Les Programmes Hospitaliers de
Recherche Infirmière et Paramédicale
(PHRIP).
Dossier
La journée du Sport Adapté.
La vie de l’établissement
Accessibilité : objectif 2015.
L’Equipe Opérationnelle Douleur.
Le Psycom élargit son action
au champ régional.
Culture à l’hôpital :
« Pesanteur et apesanteur aux
CATTP Dollfus et La Chapelle ».
Bienvenue
à Mme Claudine Mercier-Kalayan
à la Direction des soins.
Cérémonie de remise des diplômes
à l’IFITS.
Retour sur le colloque
« Regards Croisés ».
Conférence Inter-CLUD.
Un peu d’histoire
Sonn Mam, de Maison Blanche
à Phnom Penh.
Agenda et Brève
ça se passe cet automne.
A lire.
Qui fait quoi ?
Une art-thérapeute au 26ème secteur.
Directrice de la publication : Nicole Pruniaux,
chef d’établissement.
Service communication : Jean-Claude
Péna, ingénieur en organisation, responsable
communication et qualité - Christine Weber,
chargée de communication - Cécilia Pommier,
assistante de communication.
Tirage à 650 exemplaires
Diffusion sur le site Intranet et Internet
de l’établissement.
de gche à dte : Dr Amel Nasfi, présidente du CLAN, Danièle Martin, cadre de santé diététicienne vice-présidente du CLAN, Jean Vuillermoz, président du conseil de surveillance,
Pierre Saint-Gal, conseiller technique de l’adjoint au maire de Paris chargé des sports,
Pierre Laurent, responsable de secteur des animations sportives du 12e
L
e sport tient une place de plus en
plus importante dans l’espace public,
chacun s’accordant à reconnaître ses
bienfaits tant au plan physique, social,
psychique, culturel ou simplement
récréatif.
Tous les âges et toutes les populations
sont concernés et peuvent bénéficier des
nombreux moyens mis en place par les
collectivités locales.
Les usagers des hôpitaux psychiatriques
ne doivent pas être oubliés dans la mise
en œuvre des projets facilitant l’accès
aux activités sportives.
C’est donc avec un certain enthousiasme et une grande satisfaction que j’ai
soutenu, cette année encore, la deuxième
journée de « sport adapté » organisée par le
CLAN (Comité de Liaison Alimentation
Nutrition) de l’EPS Maison Blanche, en
mettant à disposition des locaux et des
professionnels compétents pour encadrer
les activités.
J’ai pu constater le franc succès de
cette initiative qui a su rassembler
sous les couleurs du sport : usagers,
professionnels et animateurs sportifs
dans une ambiance festive et conviviale.
C’est pourquoi je tiens vivement à
remercier le CLAN de l’EPS Maison
Blanche pour son engagement au service
des usagers de son établissement.
Jean Vuillermoz
Président du Conseil de surveillance
Adjoint au Maire de Paris
chargé des Sports. Elu du XIXe
2
A ctualité
Certification : lancement de l’auto-évaluation à blanc
Ces dernières années la qualité et la gestion des risques ont
pris une importance croissante dans la stratégie des établissements de santé. Une des mesures de l’évolution de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins est donnée
par le niveau du résultat de la visite de certification.
Ainsi tous les 4 ans les établissements sont soumis à une
procédure de certification pilotée par la Haute Autorité de
Santé (HAS). Celle-ci se déroule en deux temps :
- une auto-évaluation interne réalisée par l’établissement est
envoyée à la HAS,
- une visite d’experts visiteurs sur site permettant de valider et
ajuster l’auto-évaluation lors d’échanges et rencontres avec
les professionnels ; le rapport final atteste du niveau de qualité des prestations assurées.
La prochaine visite de certification dans notre établissement
est programmée pour le 1er trimestre 2015, ce qui nous
conduit à envoyer notre auto-évaluation définitive à la HAS
Calendrier
de la certification :
Auto-évaluation
à blanc
nov – déc 2013
Résultats
Auto-évaluation
à blanc
janv 2014
durant l’été 2014, soit approximativement dans un an.
Pour conduire au mieux cette démarche, le service qualité
propose une méthodologie qui a fait ses preuves lors de la
précédente visite ; à savoir une auto-évaluation à blanc dès
maintenant afin de pouvoir établir un état des lieux du niveau actuel de notre établissement eu égard au manuel de
certification.
Dès novembre prochain, nous allons mettre en place des
groupes d’auto-évaluation qui travailleront sur les différents
critères du manuel. Les résultats attendus pour janvier 2014
serviront de base pour concentrer nos efforts sur les thématiques qu’il sera nécessaire d’améliorer, ce travail se fera au
cours du 1er semestre 2014.
Cette auto-évaluation à blanc est le premier pas pour réussir la visite de certification avec satisfaction, elles s’inscrit
résolument dans une démarche d’amélioration continue de
la qualité. De ce fait, elle nécessite l’implication de tous les
professionnels de l’établissement.
Docteur Galeazzi et Jean-Claude Péna - Service Qualité
Actions
correctives
fév – juin 2014
Auto-évaluation
définitive
été 2014
Visite des
Préparation
experts-visiteurs
de la visite
1er trim. 2015
4ème trim. 2014
Pour rappel, l’un des projets « DIMALCO » s’inscrit dans
les pratiques infirmières du 22ème secteur au SAU Bichat et
est piloté par Mme Liliane Canevet, cadre de santé FF. Il
concerne « le dépistage et l’évaluation d’une intervention
motivationnelle infirmière en addictologie aux urgences
psychiatrique ».
L’autre projet « ATIASP » est transversal. Il est piloté par M.
Jean-Manuel Morvillers, cadre supérieur de santé au 24ème
secteur avec l’appui pour la Direction des soins de M. JeanPierre Andrieu, cadre supérieur de santé. Ce projet concerne
« la construction de l’alliance thérapeutique entre patients et
infirmières et aides-soignantes en psychiatrie ».
Ces deux projets ont été soutenus pour la méthodologie
par l’URCH (unité de recherche clinique hospitalière) de
l’APHP, sur Bichat.
PHRIP
ATIASP
Un article du journal de juin concernait les PHRIP. Nous vous y fai- Le dépôt de la lettre
sions part du dépôt de la lettre d’intention concernant deux PHRIP d’intention était fin mai,
nous venons d’avoir les
pour l’hôpital Maison Blanche.
DIMALCO
Les Programmes Hospitaliers de Recherche Infirmière
et Paramédicale (PHRIP).... se poursuivent
résultats de cette première étape.
Nous nous félicitons que
pour la première fois, un de nos projets ait été retenu ; il s’agit
du projet « ATIASP » porté par M. Morvillers, et qui sollicitera
largement les professionnels de l’institution sur une question
majeure de la prise en charge : l’alliance thérapeutique.
Il a été demandé au porteur du projet « DIMALCO », non
retenu, d’approfondir l’étude de littérature préalable concernant l’entretien motivationnel. C’est partie remise.
Reste maintenant à rédiger et déposer le dossier complet du
programme « ATIASP ». Espérons que la qualité et l’intérêt
de ce projet pour les pratiques infirmières soient définitivement retenus.
Evelyne Salem, Directrice des soins, coordinatrice générale des soins
L a vie de l’établissement
Accessibilité : objectif 2015
3
Plateformes pour personnes à mobilité réduite, banques adaptées, les dernières structures ouvertes ont été conçues pour l’accueil de tous.
Ici, l’unité d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème (Lasalle)
Fixée au 1er janvier 2015, l’échéance réglementaire pour la réalisation des travaux de mise aux
normes d’accessibilité des bâtiments recevant
du public approche. Les Services Techniques se
mobilisent sur le sujet.
Le Code de l’Action Sociale et des Familles établit que « toute
limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en
société subie (…) par une personne en raison d’une altération
substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions
physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un
polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » constitue un
handicap.
Il précise également que « toute personne handicapée a droit à
la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui
garantit (…) l’accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les
citoyens ».
La Loi n°2005-102 du 11 février 2005, relative à l’égalité des
droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et ses différents décrets d’application visent à
définir les modalités de cette solidarité nationale et les ajustements
sociétaux nécessaires.
En 2007, sur les 40 millions de français âgés de 15 à 64 ans,
l’INSEE évaluait la population handicapée « au sens large » à 9,6
millions d’individus(1). Le libre accès de chacun d’entre eux aux
services publics est évidemment au cœur de ces problématiques.
Tous les établissements de santé et, du fait de sa spécialité et du
bassin de population desservi, le nôtre en particulier, ont vocation
à recevoir les individus les plus fragiles de la société. Hétérogène,
notre patrimoine immobilier ne nous le permet pourtant pas, alors
même que sa dispersion et son ancrage urbain en compliquent la
mise en conformité. Les opérations de travaux les plus récentes
tiennent néanmoins compte des questions d’accessibilité : l’unité
d’hospitalisation Maison Blanche - XIXème et le CMP Lespagnol
ont ainsi été conçus afin de pouvoir accueillir tout usager, sans
discrimination.
Perspectives techniques
Dans une optique de planification de travaux, des diagnostics des
conditions d’accessibilité ont été effectués sur nos principales
structures. D’ici quelques mois, une étude complémentaire sera
initiée sur les autres adresses. Les résultats des audits déjà menés
sont insatisfaisants mais ont permis à la Direction du Patrimoine,
de la Logistique et des Achats de mesurer l’ampleur des travaux
à prévoir et de quantifier leur coût. Une enveloppe d’un montant
minimal de 300 000 € a ainsi été sollicitée dans le cadre du Projet
d’Etablissement (PE) 2011-2015.
En parallèle, l’ensemble des Services Techniques a organisé un
séminaire interne, co-animé par un formateur spécialisé. Articulée
autour d’études de cas, cette journée a permis à chacun d’appréhender le sujet au regard des enjeux de son secteur. Les connaissances acquises à cette occasion permettront de poursuivre l’effort
de mise aux normes de nos sites, par la réalisation de menus
travaux assurés par les équipes techniques d’une part, et par le
lancement d’appel d’offres plus précis sur le volet de l’accessibilité d’autre part. Bien que l’échéance du 1er janvier 2015 semble
difficile à tenir du fait des difficultés de trésorerie de l’Etablissement, les Services Techniques souhaitent mener à bien l’ensemble
des opérations au terme de l’actuel PE. Vous serez naturellement
informés de toute intervention sur vos structures.
Mamoud Benahmed, responsable des Sces Techniques
et de la Sécurité Incendie
Florian Viel, chargé des marchés de maintenance
Quelles obligations ?
La loi contraint les différents acteurs de l’espace public et privé à repenser l’aménagement des espaces existants ou futurs de manière à faciliter la circulation de tous, qu’ils
soient valides ou non. Les parties publiques des Etablissements Recevant du Public
(ERP) doivent ainsi être mises partiellement ou totalement en accessibilité avant le 1er
janvier 2015, sauf dérogation accordée par la Préfecture. La capacité d’accueil de la
structure et sa date de création déterminent l’étendue des obligations.
Ce calcul intégrait, outre celles qui affirmaient bénéficier de la reconnaissance administrative d’un handicap, toutes les personnes ayant déclaré « un problème
de santé de plus de 6 mois et connaître des difficultés
importantes dans le déplacement, dans les activités
quotidiennes, vis-à-vis du travail ou ayant eu un ou
plusieurs accidents du travail au cours de la dernière
année ». INSEE, Tableaux de l'économie française édition 2011.
(1)
L a vie de l’établissement
4
L’Equipe Opérationnelle Douleur
Praticien hospitalier
dans le service de
médecine générale du
Dr Michel Guillard, je
dirige l’Equipe Opérationnelle
Douleur
depuis janvier 2011,
date de sa création
sous l’impulsion du Dr
Nabil Hallouche, président du Comité de
lutte contre la douleur
(CLUD) de l’EPS Maison Blanche. L’EOD a
été mise en place pour
améliorer la prise en
charge de la douleur, pratique exigible prioritaire devenue un critère d’évaluation dans l’accréditation des établissements de santé.
La mission principale de l’EOD est de faire le lien entre le CLUD
et les unités d’hospitalisation. Pour cela, elle va à la rencontre
des équipes dans les unités de soins et explique l’utilisation des
échelles de douleur, présente les différents protocoles, informe sur
les formations douleur disponibles au sein de l’établissement. Parallèlement, elle recense les besoins en formation et les difficultés
rencontrées dans la pratique quotidienne pour les transmettre au
CLUD afin de rechercher des solutions. En effet, il faut en permanence adapter et créer des outils innovants prenant en compte les
spécificités de la prise en charge de la douleur en santé mentale :
quand le ressenti ou l’expression de la douleur sont modifiés, ou
quand la souffrance engendrée par la maladie mentale vient mettre
à mal la relation de soin.
Une véritable implication des équipes soignantes
L’expérience acquise depuis bientôt trois ans montre une véritable
implication de la part des équipes soignantes comme en témoigne
l’accueil toujours chaleureux et le réel intérêt rencontré. L’EOD
révèle d’autre part son utilité quand elle permet au CLUD de
mettre à jour des protocoles jugés inadaptés, ou de répondre à des
problématiques fréquemment signalées, comme par exemple en
instaurant un protocole permettant la délivrance de paracétamol
sans prescription médicale, sous certaines conditions, et évitant
ainsi une attente inutile pour le patient !
La composition de l’EOD se veut représentative de l’ensemble des
professions évoluant auprès du patient, mais aussi de la caractéristique géographique de l’établissement réparti en plusieurs sites
d’hospitalisation. Notre équipe compte une dizaine de personnes
(aides-soignant[e]s, infirmier[e]s et médecins), dont la diversité
permet une confrontation des regards et un partage d’expérience
d’une grande richesse.
La prise en charge de la douleur nous concerne tous
On l’aura compris, la prise en charge de la douleur en santé mentale est un combat de tous les jours, qui nous concerne tous. En effet, chacun à son niveau peut y contribuer, à condition de toujours
rester en alerte et de veiller à mettre régulièrement ses connaissances à jour. L’Equipe Opérationnelle Douleur symbolise cet
intérêt commun et ce rassemblement de tous dans la lutte contre
la douleur, toujours dans un esprit d’écoute et d’échange mutuel.
C’est en tous les cas ce à quoi nous nous attelons au sein du CLUD
de l’hôpital Maison Blanche.
Dr Cédric Bornes, Praticien hospitalier, membre du CLUD et du CLAN,
secrétaire général adjoint de l’ANPSSSM (Association Nationale
pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale)
Le Psycom élargit son action
au champ régional
Le Psycom est un organisme public d’information, de communication et de formation sur la santé mentale.
Il aide à mieux comprendre les troubles psychiques, leurs traitements et l’organisation des soins psychiatriques. Ses documents,
ses actions de sensibilisation et ses formations s’adressent à toute
personne concernée par les questions de santé mentale (patients,
proches, professionnels de santé, du social, du médico-social, de
l’éducatif, de la justice, élus, journalistes, etc.).
Depuis janvier 2013, le Psycom a vu son champ d’action s’élargir
à l’ensemble de l’Ile de France. Dans le cadre de cette régionalisation, le Psycom étend ses actions sur l’ensemble des départements
franciliens (Guides santé mentale départementaux, annuaires des
structures franciliennes en ligne, ...). Deux sont prévus dès 2013,
ceux de la Seine-Saint-Denis (93) et la Seine-et-Marne (77) avec
l’objectif, à terme, de couvrir les huit départements de la région.
Le Psycom, dont le financement est désormais assuré par l’ARS
(Agence Régionale de la Santé) articulera ses missions avec celles
de la plateforme régionale d’information santé de l’ARS en cours
d’élaboration.
Le Comité de Rédaction
Pour consulter le site du psycom75 : www.psycom75.org
N’hésitez pas à consulter également le nouveau
site Internet Maison Blanche
www.ch-maison-blanche.fr
qui possède de nombreux liens avec le site
du Psycom (médicaments, pathologies, recherches
de structures, ...)
L a vie de l’établissement
5
Pesanteur et apesanteur
aux CATTP Dollfus et La chapelle
D
ans le cadre du dispositif Culture à l’hôpital organisé
par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et l’ARS
(Agence Régionale de la Santé), un atelier de danse et de photos,
dirigé par Françoise Tartinville en collaboration avec
Karine Pelgrims, a été créé pour les personnes côtoyant
le CATTP Dollfus (22ème secteur) et le CATTP du Club 18
(23ème secteur). La réalisation de ce projet reliant culture et
santé permet de nouer une collaboration pérenne entre
deux structures de soins et une structure culturelle l’Etoile
du Nord.
Depuis avril 2013, un groupe de patients encadrés par des soignants
s’initient à la danse contemporaine et à la photographie avec des artistes
professionnels en résidence à l’Etoile du Nord.
Le travail proposé se situe autour du sujet « Pesanteur et apesanteur une danse du quotidien ».
En se basant sur une observation et un questionnement des gestes de leur
quotidien, les patients participent à l’élaboration d’une chorégraphie et
réalisent des œuvres photographiques.
Dans un premier temps la
proposition de
Françoise Tartinville, chorégraphe
se
décline autour
du poids et de
la légèreté, de
l’aérien et du
terrien. Son
lgrims
Photo Karine Pe
approche se
fait principalement sur des mouvements
d’ancrages au sol ou au contraire sur des mouvements plus aériens.
Dans un second temps, Karine Pelgrims, la photographe, propose au groupe de reprendre le travail mené dans le cadre des
ateliers de danse afin de composer, avec les participants, des
photographies en prenant en compte le cadrage, la composition, la lumière…
Les séances photos se déroulent dans l’environnement quotidien des patients, c’est à dire en lien avec leur quartier ou dans
les CATTP.
L’ensemble du projet contribue à la mission de soins des
CATTP, il permet d’établir un lien avec l’extérieur, de valoriser une démarche individuelle dans un projet collectif et de
favoriser le lâcher prise tout en prenant conscience des possibilités et des mouvements de son propre corps.
Pour finaliser ce projet, une restitution sera proposée
au public le lundi 21 octobre à 15h
à l’Etoile du Nord.
Lucie Segard, infirmière au CATTP Dollfus - 22ème secteur
6
Bien manger, bien bouger !
D
ossier
Pour le deuxième fois le CLAN de Maison Blanche
met « les pieds dans le plat »
enfin... les baskets dans l’assiette !
Le 24 juin 2013, le CLAN de Maison Blanche a organisé,
en partenariat avec le Service des Sports de la Ville de
Paris et la Fédération Française de Sport Adapté (FFSA),
une journée consacrée à la promotion de l’activité physique, réunissant professionnels et usagers au stade Léo
Lagrange dans le 12ème arrondissement.
Un grand merci à M. Jean Vuillermoz, président du Conseil
de surveillance, Adjoint au Maire de Paris chargé des
sports, élu du XIXème arrondissement et à la direction de
Maison Blanche pour leur aide dans la réalisation de ce
projet ; ainsi qu’aux professionnels et usagers pour leur
présence et leur entrain tout au long de cette journée de
grande dépense calorique !
Football
Zumba !
Pourquoi le CLAN s’intéresse
à la promotion du sport ?
L’activité physique régulière est reconnue comme permettant une amélioration de la condition physique générale. Les bienfaits du sport sont
nombreux et spécifiquement adaptés avec les objectifs de prise en charge
courants pour les soins psychiatriques : attention renforcée, agressivité
mieux canalisée, diminution de l’anxiété et de la dépression, amélioration
de l’estime de soi, de la mémoire, de la cognition, régulation des troubles
du sommeil. Et pour les soins somatiques, des bienfaits sont également
constatés : meilleur contrôle des glycémies, augmentation de la capacité
cardiaque, aide efficace au contrôle du poids, diminution de la graisse viscérale abdominale, amélioration de la vascularisation, de la capacité respiratoire, réduction du risque de cancers, diminution du risque de sarcopénie,
d’ostéoporose, d’arthrite…
108 participants
Directrices, membres
du CLAN, professionnels,
usagers, représentant des usagers,...
Relaxation
Le sport intégré dans le soin
Les activités sportives sont d’ores et déjà régulièrement intégrées dans les prises en soins notamment en
ambulatoire (CATTP, hôpitaux de jour), mais également de plus en plus fréquemment lors des hospitalisations à temps plein.
Depuis 2012, le CLAN s’inscrit dans cette dynamique en proposant une journée annuelle sur la
promotion et la découverte de l’activité physique et
sportive.
Bientôt une association sportive
pour les usagers
Ping-Pong
Après quelques séances d’entraînement chaque jeudi du mois de juin, cette année encore,
professionnels et usagers de Maison Blanche, ainsi qu’un groupe de Perray-Vaucluse, se sont
retrouvés pour faire tous ensemble de la zumba, du football, du tennis de table, de la pétanque
et de la relaxation, sous le regard et les conseils avisés des éducateurs sportifs de la ville de
Paris et de la FFSA. Les objectifs de cette deuxième journée, plus ambitieuse, étaient de
réunir les partenaires impliqués autour du moyen-sport, pour pérenniser ces actions dans le
quotidien de la prise en charge avec une aide structurelle et fonctionnelle adaptée. Le CLAN
s’oriente désormais vers un projet de création d’une association sportive à destination des
usagers.
Docteur Amel Nasfi, Danièle Martin, présidente et vice-présidente du CLAN
Tous étaient
en baskets
le 24 juin 2013
au stade
Léo Lagrange...
Pétanque
7
D
ossier
Et alors, c’était comment ?
La parole aux participants
« Le sport ça aide à oublier
les problèmes, les angoisses ;
cela évite de ruminer.»
enquête réalisée par Emmanuelle Jouet
du laboratoire de recherche
« … c’est important de faire
des muscles et des abdos … »
ire
ide à fa
a
’
m
t
r
o
« Le sp tir les voix »
par
« Le sport me permet de me
sentir bien, j’ai un peu de
surpoids et je lutte contre….»
uger….»
« Cela fait bo
« … j’ai besoin de me défouler…
plutôt le week-end … »
« … le plus dur c’est de les
amener à faire des activités et
après ils sont bien ... »
« ... faire davantage de sport
en équipe ... »
« …Il était très expressif
très souvent alors qu’il
ne sourit pas ; je n’aurais
jamais pensé à lui proposer
de la danse »
« Bonne journée ! »
« Cela chang
e,
voir du mon cela me fait
de, bouger »
« Super je me suis libérée »
à moins
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Ville
« Le sport
hygiène de vi fait partie de mon
teur indispen e, le sport est un facsable pour la
santé ... »
la FFSA »
s»
x directrice
« Merci au
Félicitations à tous les participants
L a vie de l’établissement
8
Bienvenue à Madame Claudine Mercier-Kalayan
Notre établissement
a le plaisir d’accueillir
une nouvelle cadre
supérieure de santé
à la Direction des
soins, Mme Claudine
Mercier-Kalayan.
Infirmière de formation initiale à l’hôpital de Meaux,
spécialisée en anesthésie,
Mme Mercier-Kalayan a
exercé en qualité de cadre
de santé et de formatrice. A
l’EPS Ville-Evrard, en mission transversale à la Direction des soins,
elle a notamment participé à la préparation des outils pour la mise en
place du dossier patient informatisé et des transmissions soignantes.
A l’hôpital de Montfermeil, son précédent établissement, elle a effectué des missions transversales entre le Service Qualité - Gestion des
risques et la CRUQPC.
de Dauphine, qui lui permet d’accompagner les évolutions d’organisation dans les établissements de soins. Elle termine une formation de médiateur ; celle-ci pourra être mise à profit au sein de la
CRUQPC que Mme Mercier-Kalayan vient d’intégrer.
Sa riche expérience professionnelle d’un établissement MCO (Méet de la psychiatrie a renforcé le souhait de la
Direction des soins d’attacher les compétences de Mme MercierKalayan, au sein de son équipe.
decine, chirurgie obstétrique)
Elle sera chargée de la qualité et de la sécurité des soins dans la
prise en charge soignante à toutes ses étapes, de l’organisation de
travail des équipes soignantes, des FSEI (fiche de signalement d’événement indésirable) et des EPP (évaluation des pratiques professionnelles).
Ses missions sont complétées par sa présence au sein des commissions CLIN, CRUQPC, CHSCT et COVIRIS.
Depuis son arrivée dans l’établissement, Mme Mercier-Kalayan
s’attache à rencontrer les équipes soignantes des établissements et
des structures afin de préciser ses missions.
Nous lui souhaitons la bienvenue.
Mme Mercier-Kalayan a obtenu un Master « Responsable projet
de changement d’organisation dans les entreprises » à l’université
Le Comité de Rédaction
Cérémonie de remise des diplômes à l’IFITS
3
Promotion 2010-201
Christine Ma
rchal, directric
e du GIP Théo
et Evelyne Sa
dore Simon
lem, directric
e des soins
s l’amphithéâtre
et enseignants dan
Parents, étudiants
C’
est devant un public de parents et d’amis que la promotion 2010/2013 d’étudiants en soins infirmiers s’est vue
remettre leur Diplôme d’Etat d’infirmier accompagné du
grade licence.
Mme Evelyne Salem a ouvert cette cérémonie en félicitant les nouveaux diplômés et en souhaitant la bienvenue à ceux qui vont prendre
un poste à l’EPS Maison Blanche dont Mlle Dalila Jaumally, major
de la promotion.
88,2 % de réussite
Cette année encore les résultats pour l’Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon sont très positifs avec un pourcentage de
réussite de 88, 2 % ». En tout ce sont 142 étudiants qui sortent avec
leur diplôme. L’établissement en intègre 14 dont 7 en contrat de prérecrutement et 4 formations promotionnelles.
Christine Marchal, directrice du GIP Théodore Simon
U n peu d’histoire
9
Sonn Mam,
de Maison-Blanche à Phnom Penh
I
nterne à Maison-Blanche en
1925, le docteur Sonn Mam
(1890-1966) fut le premier psychiatre
indochinois, et le fondateur de la
psychiatrie au Cambodge. Il est sans
doute le premier psychiatre d’origine
extra-européenne, du moins dans le
monde francophone.
Fils de Luong Tipsena, mandarin au
Palais et neveu de l’Okhna Douch, ministre de la Justice, Sonn Mam est né à
Phnom-Penh dans la trente et unième
année du règne de Sa Majesté Norodom. Le royaume du Cambodge est
alors sous protectorat français.
Après avoir obtenu le certificat d’études primaires supérieures, il
se voit désigné en 1905 comme élève boursier à l’école de médecine de Hanoï. Diplômé en 1910, il exerce quelque temps au
Cambodge, à Phnom-Penh, à Vœunsai, Stung-Treng puis à Pailin,
localités très éloignées de la capitale où il aurait été envoyé pour
avoir protesté contre la révocation de son oncle.
Au début de la guerre de 1914-1918, il est engagé volontaire dans
les troupes d’outre-mer, et découvre la France. La paix revenue,
Sonn Mam reprend ses études à la Faculté de médecine de Paris,
où il obtient le grade de docteur début 1925.
Reçu au concours de médecin des asiles en 1927
Deux ans auparavant, en avril 1923, il avait réussi le concours de
l’internat en médecine des asiles de la Seine. Il sera interne à la
Maison de Santé de Ville-Evrard (Docteur Paul Guiraud), à MaisonBlanche (Docteur Joseph Bonnet) de mai à octobre 1925 et à SainteAnne, service de l’Admission (Docteur Marcel Briand). Naturalisé
français, Sonn Mam est reçu au concours de médecin des asiles en
1927 et prend le poste de médecin en chef de l’asile de Leyme, dans
le département du Lot.
Les pavillons de l’asile portaient
les noms de grands aliénistes français
Cependant, dès l’année suivante, il retourne en Indochine, où il
est nommé médecin résident de l’important asile public d’aliénés
de Biên Hôa. L’asile de Biênhoàville, près de Saïgon, aujourd’hui
Hô-Chi-Minh-Ville, fut le premier établissement spécialisé en
Indochine française : la date officielle de sa création est le 3 mai
1918. Les pavillons de l’asile portaient les noms de grands aliénistes français (Falret, Bayle, Lasègue, Morel...). Appelé ensuite
Hôpital Psychiatrique du Sud Viet-Nam, il est toujours en activité
sous le nom de Bệnh viện Tâm thần Biên Hôa.
[Dans les années 1990, Maison-Blanche était lié à l’hôpital de
Biên Hôa par un accord de coopération : voir dans Equilibre l’article signé Jean-Pierre Batard (décembre 1995, p.15) et le récit
de la visite d’une délégation de notre établissement (avril 1998,
pp.5-9) qui remarquait que « le schéma général de construction
n’est pas sans rappeler les CHS français, type Maison-Blanche »].
En 1936, un autre hôpital psychiatrique a ouvert à Hanoï, au Tonkin (protectorat français, tandis que l’Annam, où est situé Saïgon,
est alors une colonie).
De 1930 à 1939, Sonn Mam est le médecin directeur de Biên Hôa,
et médecin du service de triage des aliénés de l’hôpital de Choquan, près de Saïgon (Cho Quan, à Cholon).
Il prendra en 1940 la direction de l’hôpital psychiatrique de
Ta Khmau (Kândal), près de Phnom-Penh (Cambodge), construit
selon ses plans et dont il est le seul médecin, jusqu’à l’arrivée d’un
médecin adjoint, le docteur Chamrœun Sam Eun.
Sonn Mam assumera de hautes fonctions
Outre ses activités d’enseignement à la Faculté Royale de Médecine de Phnom-Penh, dont il est le doyen de 1963 à 1965, Sonn
Mam assume de hautes fonctions administratives et politiques :
directeur du service de santé de 1945 à 1948, ministre de la santé
publique de 1948 à 1952, ministre des affaires étrangères de 1950
à 1952, président du Conseil en 1950.
L’hôpital de Ta Khmau, que Sonn Mam dirige jusqu’à sa mort le
22 janvier 1966, porta le nom de son fondateur jusqu’à sa fermeture sous le régime de Pol Pot.
Docteur Michel Caire, Chef de service
Responsable du Département d’Information Médicale - DIM
Retour sur le colloque « Regards Croisés »
L a vie de l’établissement
10
T
out juste un an après l’arrivée des premiers
infirmiers diplômés issus du référentiel 2009
de formation dans les services de l’EPS Maison
Blanche, l’intention d’organiser une rencontreéchange entre professionnels autour du stage de
l’étudiant, a pris la forme d’un colloque.
Ce colloque « Regards Croisés » s’est tenu le 6 juin 2013 salle
Van Gogh à Pierre Bayle, autour de récits d’expériences des étudiants, des formateurs et des professionnels, tout en privilégiant les
échanges avec l’auditoire.
La Direction des soins, en la personne de Mme Evelyne Salem et de
M. Jean-Pierre Andrieu, est à l’initiative du colloque. Ils ont, avec
Mme Christine Marchal, directrice de l’IFITS ouvert la journée.
Les participants accueillis représentaient les personnels de 14 services
de Maison Blanche, des étudiants et des formateurs de 7 IFSI partenaires (IFI Théodore Simon, Diaconesses, Croix St-Simon, Bichat,
Tenon, R.Auffray, Louise Couvé).
Les thématiques principales apparues lors des échanges avec l’auditoire ont porté sur l’accompagnement des étudiants, l’évaluation
formative, la durée et le parcours de stage.
Il se dégage de ces échanges qu’au niveau des équipes soignantes et
des formateurs, le passage au nouveau référentiel a été bien engagé,
même si des éléments peuvent être encore travaillés. Le point principal étant l’articulation terrain/IFSI ; les IFSI « courant » après les
places de stage et les professionnels après les formateurs, dont la
présence sur le terrain est jugée par tous largement insuffisante.
Une journée articulée
autour de témoignages :
« L’évaluation et l’éthique de l’encadrement »
thématiques abordées en 2014
- d’équipes de terrain présentant leurs modalités d’accueil et d’accompagnement des étudiants avec création d’outils : livret d’accueil, situation apprenante, mise en place de parcours de stage sur
le secteur, cahier de suivi des étudiants, organisation des bilans de
stages, ...,
- de formateurs et d’étudiants présentant des nouvelles modalités
pédagogiques du programme : analyse de pratique, rapport d’étonnement, projet de soin, accompagnement des tuteurs de stage, retour
de stage…,
- de témoignages d’étudiants et de jeunes diplômés sur leurs expériences en stage ou lors de leur prise de poste.
Au terme de la journée et devant un bilan positif, le comité d’organisation formé de personnels des services, de formateurs et de la Direction des soins, a pris la décision de continuer à se rencontrer pour
travailler sur les parcours de formation, sur des modalités pratiques
de rencontre IFSI/services, et sur la préparation d’un nouveau colloque en 2014 autour probablement de ces 2 thématiques : l’évaluation et l’éthique de l’encadrement.
ER...
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Olivier Bertrand, cadre formateur - IFITS
Antoine Cervantes, cadre de santé - 25ème secteur
Jean-Pierre Andrieu, cadre supérieur de santé - Direction des soins
C ONFÉRENCE I NTER -C LUD M AISON B LANCHE /V ILLE -E VRARD
« Prise en charge de la douleur en santé mentale »
L UNDI 21
9H - 12H30
OCTOBRE
2013
- Salle de La Chapelle à l’EPS Ville-Evrard
Inscription auprès de la Formation permanente :
e-mail : [email protected]
Tél. : 01 49 44 40 36
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
CONSULTABLE SUR LE SITE INTRANET
DE L’EPS
MAISON BLANCHE
11
ça se passe cet automne
Argument
Programme
De notre volonté de partager nos vécus et pratiques de rééducateurs naît l’opportunité d’une
journée de rencontre.
Sont invités à assister à cette journée : les rééducateurs mais aussi et surtout les membres
médicaux, paramédicaux, socio-éducatifs et
administratifs des équipes de soins de l’établissement.
- 9h : Accueil des participants
- 9h30 : Ouverture de la journée
Evelyne SALEM, directrice coordinatrice
des soins, Caroline DRUSIANI, cadre de
santé 25ème secteur
- 10h : « Expérience thérapeutique
Shiatsu-Psychomotricité » Gabrielle
GUSSO BRARDA, thérapeute en Shiatsu,
Françoise SELMI, psychomotricienne 11ème secteur
- 10h30 : « Quel objet ?! » Marie MICHELIN, ergothérapeute 24ème secteur
- 11h : Pause
- 11h15 : « Groupe à thème des 12
mardis » Sophie LEBAIL DUQUEROY,
ergothérapeute 7ème secteur
- 11h45 : « La survivance de l’Objet face
à la destructivité » Dominique SEMENT,
ergothérapeute 27ème secteur
- 12h15 : Pause déjeuner
- 13h45 : Accueil des participants
Programme
- 8h30 : Accueil
- 9h : Introduction à la journée en
présence de M. Gilles Echardour,
Agence Régionale de la Santé, directeur
de la délégation territoriale de Paris,
M. Rémi Féraud, maire du 10e arr., M.
Jean Vuillermoz, président du Conseil
de surveillance, Mme Nicole Pruniaux,
directrice de l’Etablissement, Mme le Dr
Annie Msellati, présidente de la CME,
Mme Evelyne Salem, coordinatrice et
directrice générale des soins, Mme le
Dr Dominique Brengard, médecin chef
de pôle du 3ème secteur de psychiatrie
infanto-juvénile et de l’Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé de Paris.
- 9h30 : « Sources et origines d’une
création »,
par son fondateur, M. le Dr René
Bérouti.
- 10h :Table ronde : « Nous y étions ! »,
avec Mme le Dr Françoise Sanchez,
psychiatre, Mme Josiane Cassini, infir-
mière, Mme Isabelle Cauchie, éducatrice
spécialisée, M. Daniel Villa, infirmier,
M. Armand Vaninetti, infirmier, Mme
Danièle Gentis, assistante sociale.
- 10h30 : « Les bébés à La Pomme »,
M. le Dr Bruno Chardonnet, pédiatre,
Jeannine Seznec, puéricultrice.
- 11h : Pause
- 11h30 : « De la naissance de la psychiatrie périnatale aux soins en UHMB »,
Mme le Dr Rafaèle Cammas, médecin
responsable de l’unité.
- 12h : Visite filmée de la structure, puis
débat avec les invités.
- 12h30 - 14h Buffet
- 14h : « Quand les mères ne peuvent
se faire interprètes », Mme Catherine
Kolko, psychanalyste.
- 14h30 : « La spécificité du soin à
l’unité mère-bébé », Mme le Dr Marie
Champion, pédopsychiatre et l’équipe
soignante.
15h45 : Pause
16h : Table ronde : « Psychiatrie périna-
Rencontre entre rééducateurs d’horizons divers, rencontre animée d’une parole destinée à
l’autre, acteur auprès du patient.
Une rencontre comme un espace où pourront
venir se raconter des vécus de psychomotriciens, des moments d‘ergothérapeutes, des
histoires de kinésithérapeutes, des paroles
d’orthophonistes, des expériences de diététiciens. Une rencontre orchestrée autour de celui
qui nous interpelle tous : le patient.
Pour ce premier Forum des Rééducateurs de
Maison Blanche, ce sont les ergothérapeutes et
psychomotriciens, mais aussi les autres professionnels avec lesquels ils travaillent, qui vous invitent au partage de moments thérapeutiques,
occasion d’interroger ensemble nos pratiques.
La quinzième édition des Rencontres vidéo en santé
mentale se déroulera les 21 et 22 novembre 2013 à la
Cité des sciences et de l’industrie.
Pas de commémoration spéciale mais deux spectacles sur scène :
un concert d’un patient qui jouera Bach et Satie au piano, et celui de l’invitée Véronique Péchin, auteur-saltimbanque comme
elle se définit, avec un spectacle pour le moins surréaliste.
La photo et la peinture seront aussi mises en valeur sur les
écrans avec des productions du CATTP Les Cariatides, et à la Cité
de la Santé qui proposera « A ma fenêtre », une exposition du
CATTP de Montrouge.
Le programme des films privilégie toujours, puisque c’est bien
La 3ème édition de la semaine de la
sécurité des patients aura lieu du
25 au 29 novembre 2013.
Du 25 au 29 novembre
2013
La Semaine de la sécurité des patients a
pour objectif de favoriser la communication sur la sécurité des soins et de mettre
en avant le dialogue entre les usagers et
les professionnels de santé.
L’édition 2013 mettra à l’honneur 3
thèmes, définis en lien avec des représentants de professionnels libéraux et
A
genda
- 14h : « Le jardinage, un outil thérapeuulée
tique contre les psychoses
n ann: Tranches
o
ti
n
ve sur les toits », Olivier
de vietau
in erjardin
CHAOUCHE, ergothérapeute et Augustin
LUSAKWENO, aide-soignant 29ème secteur
- 14h30 : « Pertinence des thérapies
médiatisées auprès de patients violents
en psychiatrie », Fabienne LASCAUX,
ergothérapeute 22ème secteur et Sophie
OLIVIER, psychomotricienne 23ème
secteur
- 15h20 : Pause
- 15h30 : « Dupond et Dupont », Marie
VUJANOVIC, ergothérapeute 22ème
secteur
- 16h : Conclusion de la journée Alain
FABRE, ingénieur chef chargé de la
formation continue
Inscription auprès
de la Formation continue
Tél. : 01 49 44 40 36
Email : [email protected]
tale, Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé
et partenariat ».
Modérateur : M. le Dr Norbert Skurnik,
président de la CME de la CHT.
Intervenants : Mme le Dr Sonia
Bouley, chef de pôle du 7ème secteur
de psychiatrie générale, Mme Martine
Chochon, médecin PMI d’encadrement
1er - 2ème - 8ème et 9ème arr., Mme Christine
Auguin, présidente de l’association
Enfant Présent, Mme Séverine Tanchou,
psychologue coordinatrice du Réseau
Périnatal Paris Nord.
16h45 : « Tissage de liens en rhizomes
et ouvertures », Mme le Dr Dominique
Brengard.
17h -19h : Concert.
Inscription auprès
de la Formation continue
Tél. : 01 49 44 40 36
Email : [email protected]
la vocation de cette manifestation, les productions réalisées par
des patients dans des ateliers vidéo de structures de soins, le
plus souvent extra-hospitalières. Les patients et les équipes qui
présenteront leurs films et débattront avec le public viendront
de toute la France, et des pays limitrophes.
Les Rencontres vidéo en santé mentale sont organisées, en partenariat par l’Hôpital Maison Blanche, les CEMEA, l’Elan Retrouvé
et Universcience par le biais de la Cité de la santé.
Informations : [email protected]
http://danielsimonnet.wix.com/videopsy
Inscription auprès de la Formation continue
Tél. : 01 49 44 40 36 - Email : [email protected]
hospitaliers, ainsi que des représentants
des usagers :
- Bien utiliser les médicaments pour
faire progresser leur bonne utilisation par
les patients, pour garantir la sécurité de
la prise en charge médicamenteuse par
les professionnels ;
- Favoriser la communication et apprendre
de ses erreurs pour faire émerger une véritable culture de la sécurité et de la transparence entre patients et professionnels ;
- Bien préparer la sortie du patient hospitalisé pour anticiper au mieux cette
étape clé du parcours de soins, pour
contribuer à la qualité et à la continuité
de la prise en charge.
Notre établissement se mobilise
pour cet évènement.
B
ça se passe cet automne... (suite)
12
rève
A lire
OctObre
du 16 au 18 octobre 2013
Salon Infirmier à Porte de Versailles
du 14 au 20 octobre 2013
Semaine du goût
NOvembre
Mercredi 27 novembre
La 2ème journée de l’encadrement
http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/
sante-action-424.pdf
et plus particulièrement
les pages 16-17, 25-27
formation des professionnels :
laboratoire de recherche
avec Muriel Dodero, Alain Fabre et Evelyne Salem,
et pages 37-38 laboratoire de recherche avec Dr Amel
Nasfi et Danièle Martin, CLAN Maison Blanche.
Inscriptions auprès de la Formation continue
et la CliniQue du Cinéma : les 22 octobre,
21 novembre et 17 décembre 2013.
Q ui fait quoi
Aujourd’hui ... Peggy SAINFELD,
Art-thérapeute au 26ème secteur
Comité de
rédaction :
Pouvez-vous
nous parler de
votre parcours
professionnel ?
Peggy Sainfeld :
Après une fac
d’art plastique
et des études d’infographie, j’ai découvert l’art-thérapie lors d’un retour
en fac. C’était une vraie rencontre avec le professeur qui m’a donné la
passion de ce métier.
Après mon diplôme d’art-thérapie, et avant d’exercer ce métier, j’ai eu
l’opportunité d’ouvrir mon propre restaurant. J’ai donc mis de côté ma
passion pour l’art pendant deux ans. Cependant, en parallèle, j’animais
un atelier d’art dans une association s’occupant de femmes atteintes d’un
cancer. A cette période j’ai rencontré un artiste chinois, qui m’a remise
sur la voie de l’art. J’ai vraiment commencé à pratiquer mon métier d’artthérapeute avec cette personne.
Et depuis deux ans j’occupe, à mi-temps (2 jours et demi par semaine),
la fonction d’art-thérapeute au 26ème secteur. Je partage mes activités
entre les services d’hospitalisation et le CATTP Darius Milhaud. A
ma connaissance, ce métier n’existe pas dans d’autres services de
l’établissement. C’est un choix du chef de pôle, le Dr Le Corre, d’ouvrir
un atelier d’art-thérapie dans son secteur d’hospitalisation. C’est pour
cela qu’aucun ergothérapeute n’intervient dans ce service.
CR : Pouvez-vous nous expliquer la différence entre l’ergothérapeute et
l’art-thérapeute ?
PS : La différence ne se voit pas vraiment en psychiatrie. L’ergothérapeute
a pour but de réadapter les fonctions physiques et motrices à
l’environnement suite à un traumatisme psychologique. L’art-thérapeute,
en l’occurrence moi, grâce à la pratique d’un art et plus particulièrement
les arts-plastiques, tente de favoriser par ce biais l’expression, la
communication et la relation, qui fait souvent défaut, et d’accéder ainsi
à un mieux-être.
CR : Dites-nous comment fonctionne votre atelier ?
PS : Tout d’abord, je voudrais préciser que l’atelier est parfois co-animé
avec un psychologue. L’atelier touche à tout : dessin, peinture, modelage
parfois et bientôt création de bijoux. Je dois être très pédagogue. Je montre
la technique appliquée à l’art. L’échange peut parfois être meilleur,
lorsque je deviens « professeur » et que je crée une œuvre devant et avec
les patients.
L’atelier se déroule les mardis et jeudis matin à l’hôpital et toute la journée
du mercredi au CATTP.
L’atelier est libre d’accès : ce n’est pas une activité prescrite par les
médecins et psychologues. Je veux que les patients y voient une « bouffée
de liberté », qu’ils puissent agir dans ce lieu sans contrainte. Je souhaite
que l’atelier soit vivant, qu’il « réveille » le patient, qui lui apporte du
mieux lors de son hospitalisation.
J’aime participer aux réunions de services afin de me tenir au courant des
pathologies et des parcours des patients présents dans le service.
Je travaille étroitement avec l’équipe pluridisciplinaire des services.
Ils me laissent libre de mes actions et nous échangeons énormément.
L’atelier est ouvert aux patients du 26ème secteur, aux étages 3 et 4, et
c’est souvent que j’emmène des patients du 4ème à l’atelier du 3ème, et plus
rarement l’inverse, les patients sont donc parfois amenés à se « mélanger »
s’ils le souhaitent.
Parfois c’est seulement après des mois d’hospitalisation qu’un patient
souhaite assister à l’atelier, après avoir observé (l’atelier se tient souvent
dans une pièce visible de tous) ou après avoir discuté avec des patients
participants.
Le temps est important en psychiatrie, il ne s’écoule pas de la même
manière. On laisse donc le temps au patient de souhaiter participer à
l’atelier.
J’arrive tout de même à organiser des sorties, pour aller voir des
expositions, pour être « hors les murs » quelques heures. Je pense que
cette technique de thérapie (sortir de son environnement social, voir des
gens « normaux », etc.) est très enrichissante.
Je suis très fière d’avoir appris récemment qu’un patient s’était inscrit
dans un atelier de peinture, à l’extérieur, tout en continuant à assister
chaque semaine à l’atelier.
Je suis contente d’avoir pu donner accès à une activité qui peut apaiser le
mal de l’âme.
CR : Pensez-vous à une évolution de carrière ?
PS : Pour le moment, je suis ravie de travailler au 26ème secteur et de
pratiquer ma passion dans un établissement psychiatrique. Pourtant je
n’avais pas forcément envisagé de le faire dans un service d’hospitalisation
fermé et avec des personnes « privées » de liberté. Mais j’ai eu de vraies
rencontres avec les patients, et j’aime vraiment le travail que j’y fait.
CR : En dehors de votre activité professionnelle, avez-vous des hobbies ?
PS : J’ai gardé le goût de la bonne nourriture. Je suis également caviste,
spécialisée dans « le vin nature ». (vin non filtré, sans souffre à la
vinification). Je tiens une boutique dans le 9ème arr.
Je suis également une grande sportive et pratique assidûment et avec
passion la plongée sous-marine, le vélo, la randonnée et la natation.
J’essaie de voyager un maximum et j’ai un gros budget concerts. Et je
peins bien sûr le plus souvent possible.
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