DEAES - Domaines de compétences 1 à 4

publicité
ITINÉRAIRES
PRO
Diplôme d’État
d’ACCOMPAGNANT
ÉDUCATIF ET SOCIAL
DEAES
1 4
DF
à
N O U VE AU
D IP LÔ M E
Préparation complète
pour réussir sa formation
66 fiches
de cours
80 exercices
corrigés
40 propositions de
notes et de projets
✔ Positionnement comme professionnel
du social
✔ Accompagnement de la personne
au quotidien
✔ Coopération avec les autres professionnels
✔ Animation de la vie sociale et citoyenne
de la personne
Danièle Lenepveu
Isabelle Sue
N°1
DIPLÔMES DU SOCIAL
ITINÉRAIRES
PRO
Diplôme d’État d’ACCOMPAGNANT
ÉDUCATIF ET SOCIAL
DEAES
DF 1 à 4
Préparation complète
pour réussir sa formation
Danièle Lenepveu
Formatrice dans le secteur médico-social
Isabelle Sue
Intervenante indépendante
pour différents organismes de formation,
établissements sociaux et médico-sociaux
Avec tous nos remerciements pour la participation d’Éric Bernabé et d’Hervé Sue.
ISBN : 978-2-311-20353-0
Conception couverture : Les PAOistes / Conception intérieure : BleuT / Réalisation intérieure : Michelle Bourgeois
La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement
réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations
dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur
ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé
que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. Le « photocopillage », c’est
l’usage abusif et collectif de la photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs. Largement répandu dans les établissements
d’enseignement, le « photocopillage » menace l’avenir du livre, car il met en danger son équilibre économique. Il prive les auteurs d’une
juste rémunération. En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproduction totale ou partielle de cet ouvrage
est interdite. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur. S’adresser au Centre
français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, F-75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70.
© Vuibert – décembre 2016 – 5, allée de la 2e D.B., 75015 Paris – Site Internet : http://www.vuibert.fr
Sommaire
Une formation, un métier
7
PARTIE 1
DF 1 Se positionner comme professionnel
Programme et certification des compétences
28
Fiches de cours
Fiche 1 Les politiques publiques
30
Fiche 2 Les DRJSCS
33
Fiche 3 Les ARS
35
Fiche 4 Les MDPH
37
Fiche 5 Les CDAPH
40
Fiche 6 Les lois du 30 juin 1975, du 2 janvier 2002, du 11 février 2005 42
Fiche 7 La protection juridique des personnes majeures
46
Fiche 8 L’obligation de discrétion et le secret professionnel
52
Fiche 9 L’éthique
56
Fiche 10 La responsabilité civile et pénale
60
Fiche 11 L’usure professionnelle
62
Fiche 12 Les établissements et publics a­ ccueillis
64
Fiche 13 La maltraitance
71
Fiche 14 La charte des droits et des libertés
74
Fiche 15 Le système nerveux
76
Fiche 16 L’appareil digestif et l­’alimentation
81
Fiche 17 L’appareil cardio-vasculaire
86
Fiche 18 Le développement du nourrisson et de l’enfant
91
Fiche 19 Le développement psycho-­affectif de la personne
94
Fiche 20 Le développement intellectuel et social de la personne
100
Fiche 21 Le narcissisme
105
Fiche 22 L’adolescence
108
Fiche 23 La contraception
111
Fiche 24 La fécondation
114
Fiche 25 Les personnes p­ olyhandicapées
116
Fiche 26 Le diabète
119
Fiche 27 L’escarre
122
Fiche 28 Les personnes cérébro-lésées
124
Fiche 29 La trisomie 21
128
– 3 –
Sommaire
Fiche 30 Les personnes souffrant de maladie mentale
Fiche 31 Les personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale
Fiche 32 La sclérose en plaques
Fiche 33 La maladie d’Alzheimer
Fiche 34 L’épilepsie
Fiche 35 La maladie de Parkinson
Fiche 36 Les troubles du spectre autistique
Fiche 37 L’inadaptation sociale et les situations d’exclusion
Entraînements
133
135
139
141
145
148
150
154
157
PARTIE 2
DF2 Accompagner les personnes au quotidien
et dans la proximité
Programme et certification des compétences
Fiches de cours
Fiche 38Les besoins fondamentaux
Fiche 39L’écoute
Fiche 40L’observation
Fiche 41 Le corps médiateur de la relation
Fiche 42 Le handicap
Fiche 43 La dépendance
Fiche 44 L’autonomie
Fiche 45 La loi du 4 mars 2002 Fiche 46 La douleur
Fiche 47 L’accompagnement en fin de vie
Fiche 48 Le soin (prendre soin)
Fiche 49 L’éducation posturale
Fiche 50 L’alimentation et les repas
Fiche 51 Les troubles de la déglutition
Fiche 52 L’anorexie
Fiche 53 La boulimie
Fiche 54 Le sommeil et le coucher
Fiche 55 Le respect de l’intimité
Fiche 56 La sexualité
–4 –
186
188
191
194
197
202
206
209
212
214
217
221
224
227
231
234
236
238
242
246
Sommaire
Fiche 57 Le vêtement et l’aide à l’habillage
Fiche 58 La communication
Fiche 59 La peau
Entraînement
249
252
258
261
PARTIE 3
DF3 Coopérer avec l’ensemble des professionnels concernés
Programme et certification des compétences
Fiches de cours
Fiche 60 L’équipe pluridisciplinaire
Fiche 61 Les outils de communication
Fiche 62 Le projet personnalisé
Entraînement
280
282
287
293
296
PARTIE 4
DF4 Participer à l’animation de la vie sociale et citoyenne
de la personne
Programme et certification des compétences
Fiches de cours
Fiche 63 Le travail avec la famille
Fiche 64 La dynamique de groupe
Fiche 65L’évaluation
Fiche 66 La création
306
308
311
313
315
Entraînement
317
Liste des sigles
322
Bibliographie324
Filmographie325
– 5 –
Partie 1
DF 1Se positionner comme
un professionnel
Programme et certification des compétences
Fiches de cours
Fiche 1 Les politiques publiques
30
Fiche 2 Les DRJSCS
33
Fiche 3 Les ARS
35
Fiche 4 Les MDPH
37
Fiche 5 Les CDAPH
40
Fiche 6 Les lois du 30 juin 1975, du 2 janvier
2002, du 11 février 2005
42
Fiche 7 La protection juridique des personnes
majeures46
Fiche 8 L’obligation de discrétion
et le secret professionnel
52
Fiche 9 L’éthique
56
Fiche 10 La responsabilité civile et
pénale
60
Fiche 11 L’usure professionnelle
62
Fiche 12 Les établissements et publics
­accueillis
64
Fiche 13 La maltraitance
71
Fiche 14 La charte des droits et
des libertés
74
Fiche 15 Le système nerveux
76
Fiche 16 L’appareil digestif et
­l’alimentation
81
Fiche 17 L’appareil cardio-vasculaire
86
Fiche 18 Le développement du nourrisson
et de l'enfant
91
Entraînements
28
30
Fiche 19 Le développement psycho-­affectif
de la personne
94
Fiche 20 Le développement intellectuel
et social de la personne
100
Fiche 21 Le narcissisme
105
Fiche 22 L’adolescence
108
Fiche 23 La contraception
111
Fiche 24 La fécondation
114
Fiche 25 Les personnes ­polyhandicapées 116
Fiche 26 Le diabète
119
Fiche 27 L’escarre
122
Fiche 28 Les personnes cérébro-lésées 124
Fiche 29 La trisomie 21
128
Fiche 30 Les personnes souffrant
de maladie mentale
133
Fiche 31 Les personnes atteintes
d'infirmité motrice cérébrale
135
Fiche 32 La sclérose en plaques
139
Fiche 33 La maladie d'Alzheimer
141
Fiche 34 L’épilepsie
145
Fiche 35 La maladie de Parkinson
148
Fiche 36 Les troubles du spectre autistique150
Fiche 37 L’inadaptation sociale
et les situations d’exclusion
154
157
Programme
et certification
des compétences
1. Le programme
➜Le référentiel de formation prévoit 126 heures d’enseignement théorique en
socle commun et 14 heures dans le cadre de la spécialisation choisie.
➜Les compétences visées sont :
– identifier le cadre de son intervention pour se situer en tant que professionnel ;
– prendre en compte les dimensions éthiques et déontologiques de son
intervention ;
– mobiliser les connaissances théoriques et pratiques pour se positionner dans
le projet de la personne.
2. La certification des compétences
❚❚ Objectifs de l’épreuve
➜Les épreuves écrites mesurent la manière dont le candidat se positionne en
tant que professionnel (prise en considération de son contexte d’intervention et
du public accompagné, analyse de son positionnement).
L’épreuve écrite est nommée note de réflexion sur le positionnement professionnel (NRPP).
➜L’évaluation pratique en situation professionnelle mesure la capacité du candidat à prendre en compte le contexte professionnel et le public accueilli dans son
lieu d’intervention.
L’évaluation pratique est une évaluation du stage ou de l’exercice professionnel.
❚❚ Évaluation
➜La validation du domaine de compétences 1 (DC1) tient à l’obtention d’une
note dont le résultat doit être supérieur ou égal à 10. Cette note est la moyenne
de deux notes : une note pour l’épreuve écrite et une note pour la pratique
professionnelle.
– 28 –
Programme et certification des compétences
➜ Les notes pour l’épreuve écrite sont la moyenne d’un contrôle continu et d’une
épreuve de fin de formation (coefficient 1). Le contrôle continu est organisé par
l’établissement de formation.
L’épreuve écrite est organisée par les DRJSCS en établissement de formation. Elle
est d’une durée de 2 heures, validée par la DRJSCS.
➜ La note de pratique professionnelle est la moyenne de toutes les notes de stage
sur ce DC (coefficient 1).
– 29 –
FICHE
1
Les politiques publiques
1. Une connaissance nécessaire
Les professionnels des champs sanitaire, social et médico-social interviennent
dans des secteurs souffrant de fragmentations et de cloisonnements, pouvant
constituer autant d’obstacles à la fluidité et à la continuité des parcours des
personnes qu’ils accompagnent. Les professionnels exerçant en établissements
connaissent mal ceux qui interviennent à domicile et/ou en milieu ouvert, et
inversement. Pourtant, la bonne articulation des lieux d’accueil est plus que
jamais nécessaire pour conjuguer les projets de vie et les projets de soins.
Ces professionnels appréhendent très mal les intervenants des champs
auxquels ils n’appartiennent pas. Bien que la « coupure » entre le sanitaire et le
social ait pratiquement disparu des textes législatifs, cette scission est toujours
très présente sur les terrains professionnels.
Il est donc important d’avoir une connaissance générale du paysage qu’offrent
les différents services et établissements qui constituent l’ensemble des possibilités
de prise en charge des personnes en situation de dépendance.
2. L’organisation du secteur social et médico-social
L’organisation du secteur social et médico-social commence avec la loi du 30 juin
1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales.
Elle est entièrement refondée par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action
sociale et médico-sociale.
Elle est complétée par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des
chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Elle est précisée par la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et
relative aux patients, à la santé et aux territoires. Elle coordonne dans le cadre
territorial l’ensemble des politiques de santé et réorganise le secteur sanitaire
(exemple : création des ARS, les agences régionales de santé).
❚❚ Les établissements et services
L’ensemble des établissements et services relevant de la loi du 2 janvier 2002
est soumis à une réglementation spécifique en termes d’ouverture, de transformation, d’extension, d’habilitations, de finances, de contrôle, de fermeture, de
coopération et d’évaluation.
– 30 –
FICHE 1
Les modalités de financement et de tarification sont différentes et surtout le
fondement de l’accompagnement repose sur le projet de vie des personnes en
situation de dépendance.
Le champ des établissements et services sociaux et médico-sociaux présente
30 000 structures environ, et 2,4 millions de places (chiffres ANAP 2013).
Les organismes gestionnaires sont publics, associatifs ou privés (commerciaux).
Le secteur médico-social est étroitement lié aux dispositifs de l’aide sociale.
Les acteurs des financements et de l’aide sociale :
– au niveau national : DGCS (direction générale de la cohésion sociale), CNSA
(caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) ;
– au niveau régional : ARS (agences régionales de santé) ;
– au niveau départemental : CD (conseil départemental, ancien conseil général) ;
– au niveau local : CCAS (centre communal d’action sociale) ou CIAS (centre
intercommunal d’action sociale).
❚❚ La prise en charge des publics
Les secteurs social et médico-social s’organisent par la diversité des publics
accueillis. Deux grandes catégories structurent ces différents lieux d’accueil. Le
secteur de l’enfance et le secteur des adultes. Par ailleurs nous pouvons aussi
identifier une diversité de prestations liée à la diversité des besoins des personnes
à accompagner.
Les axes de l’accompagnement sont la scolarisation avec des adaptations en
fonction des situations de handicap, l’insertion professionnelle et l’emploi, les
transports, le logement, l’environnement de la personne accompagnée.
Les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) ont un rôle
central pour l’accueil, l’information, l’accompagnement et l’évolution des besoins
de compensation des personnes et leur famille. Plusieurs types de prestations ont
été mises en place : prestations à visée réparatrice, revenus d’existence ou prestations au titre de la compensation. Pour les enfants et adolescents handicapés, le
droit à l’éducation est décliné avec l’obligation de scolarisation ou une prise en
charge adaptée. Des mesures spécifiques visent en outre l’emploi des personnes
handicapées. Certains besoins peuvent nécessiter l’accueil et l’accompagnement
par un établissement ou service médico-social.
Les textes de loi garantissent aux personnes handicapées :
– le libre choix de leur projet de vie ;
– une participation effective des personnes handicapées à la vie sociale ;
– le placement la personne handicapée au centre du dispositif.
L’orientation des personnes en situation de handicap passe en premier lieu
par une reconnaissance de la CDAPH (commission des droits et de l’autonomie
des personnes handicapées). Elle attribue les prestations et allocations, afin de
– 31 –
1
DF1 Se positionner comme un professionnel
compenser les difficultés rencontrées. Elle statue sur les renouvellements lorsqu’il
n’y a pas d’amélioration et réajuste les propositions s’il y a aggravation. Le tout est
rédigé sur notification de la CDAPH, puis la décision est prise par le gestionnaire.
Les financeurs sont :
– la caisse d’assurance maladie ;
– le conseil départemental (ancien conseil général) ;
– l’éducation nationale dans le cadre d’enseignement spécialisé ;
– la contribution financière de l’usager.
– 32 –
FICHE
17
L’appareil
cardio-vasculaire
1. Définition
Il peut aussi se nommer plus communément « système sanguin ». Il fonctionne
en circuit fermé. Il assure le transport du sang en partant du cœur vers les extrémités en passant par les différents organes pour enfin revenir vers le cœur.
Ce système est constitué de vaisseaux, de veines et d’artères. Le sang assure
la distribution de l’oxygène et des nutriments aux organes. Les artères et les
artérioles constituent le réseau de « canalisation » permettant l’oxygénation, et
les veines ramènent au cœur le sang chargé de gaz carbonique. Quant au rôle des
capillaires, ils apportent le sang nécessaire à l’intérieur de chacun des organes.
2. Commentaires
❚❚ L’appareil cardio-vasculaire
La circulation sanguine est régit par le cœur. Il est formé de quatre parties : deux
oreillettes et deux ventricules. Chaque oreillette communique avec le ventricule
du même côté par une valvule qui permet au sang de passer dans le ventricule, mais l’empêche de revenir dans l’oreillette au moment de la contraction
cardiaque.
La circulation droite contient du sang riche en gaz carbonique. La circulation
gauche contient du sang riche en oxygène.
Les vaisseaux : les artères amènent le sang du cœur aux organes, les veines
amènent le sang des organes au cœur.
Le pouls : la surveillance du rythme cardiaque se fait en prenant le pouls.
C’est le nombre de contraction cardiaque sur 1 minute. Au repos elle varie de
60 à 80 battements par minute. Mais de nombreux facteurs peuvent modifier le
nombre de battements comme le stress, l’âge, l’exercice physique, etc. Le sport
permet au cœur de se muscler et de diminuer sa fréquence au repos.
– 86 –
FICHE 17
1
Aorte
Artère
pulmonaire
Veines
pulmonaires
Veine cave
supérieure
Oreillette gauche
Veine cave
inférieure
Valve mitrale
Ventricule gauche
Oreillette droite
Endocarde
Valve tricuspide
Péricarde
Myocarde
Ventricule droit
Sens de circulation du sang riche en CO2
Sens de circulation du sang riche en O2
❚❚ Les maladies cardio-vasculaires
Elles désignent l’ensemble des maladies du cœur et des vaisseaux liées à l’athérome : infarctus du myocarde, artérite, accident vasculaire cérébral, hypertension
artérielle, phlébites, etc. Les personnes victimes de ces maladies gardent souvent
de lourdes séquelles organiques et fonctionnelles, qui nécessitent une rééducation
et une aide à la réinsertion sociale, professionnelle et familiale.
➲➲ Les principaux facteurs de risque pouvant favoriser l’apparition
des maladies cardio-vasculaires
– Ceux pour lesquels il est impossible d’agir : le sexe, l’âge, l’hérédité.
– Ceux pour lesquels il est possible d’agir : le tabagisme et l’alcool, le cholestérol
et le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, le stress, l’hygiène alimentaire,
la sédentarité.
Ces facteurs de risquent interagissent entre eux et peuvent provoquer des
accidents ou des maladies.
Un seul de ces facteurs de risque peut suffire à provoquer une maladie
cardio-vasculaire.
– 87 –
DF1 Se positionner comme un professionnel
➲➲ Prévention des maladies cardio-vasculaires
Il est important pour prévenir ces maladies d’avoir une hygiène de vie rigoureuse.
Par exemple, les consommations d’alcool et de tabac sont néfastes, donc à éviter.
Le poids reste un élément de surveillance hebdomadaire et par conséquent le
mode d’alimentation relève de la vigilance quotidienne. Certains aliments sont
à privilégier notamment les fruits, les légumes, les poissons, les viandes maigres,
les céréales et les graisses végétales, comme par exemple l’huile d’olive. L’apport
d’autres aliments comme les sucres rapides, le sel et les graisses animales sont à
surveiller.
➲➲ L’accident vasculaire cérébral (AVC)
L’accident vasculaire cérébral est dû à une modification de l’irrigation sanguine
du cerveau, impliquant le plus souvent une artère cérébrale. Il peut être ischémique ou hémorragique. Sa survenue est brutale et nécessite une prise urgente
des soins (dans les 4 heures). La précocité du traitement conditionne la récupération ultérieure.
➲➲ Les arythmies cardiaques
Ce sont des anomalies du rythme des battements du cœur. Parfois bénignes, elles
peuvent aussi générer un risque d’insuffisance cardiaque, de thrombose ou de mort
subite. Elles surviennent en cas de troubles de la naissance de l’influx nerveux
(courant électrique) ou de sa conduction. Le cœur est une pompe activée par un
courant électrique et dont le rythme au repos est régulier, 60 à 90 battements par
minute. Les troubles du rythme les plus fréquents sont :
• La fibrillation auriculaire (la plus fréquente) ou la fibrillation ventriculaire.
Elle se définit comme étant une activité électrique désynchronisée. Des stimulations multiples contractent le cœur de façon anarchique.
• L’extrasystole (auriculaire ou ventriculaire) : une zone irritative délivre une
impulsion intempestive produisant une contraction prématurée du cœur.
Les arythmies peuvent être symptomatiques. Un trouble du rythme peut
provoquer une tachycardie (>100 batt/mn) ou une bradycardie (<60 batt/mn),
un rythme irrégulier, une fatigue, des vertiges, des palpitations, sueurs, essoufflements, une douleur dans la poitrine, une perte de connaissance, etc.
➲➲ Les maladies coronariennes
Elles sont caractérisées par un caillot faisant obstruction dans les artères coronaires (artères irriguant le cœur). Si l’obstruction est partielle il s’agit d’une
crise d’angor ou d’une angine de poitrine. Si elle est totale c’est un infarctus du
myocarde. Ce sont des urgences médicales dont la prise en soins doit être la
plus rapide possible.
– 88 –
FICHE 17
3. Pratiques professionnelles de l’AES
❚❚ Savoir détecter les signes
L’accompagnant peut repérer les principaux signes d’un trouble cardio-vasculaire
cérébral ou d’un malaise cardiaque. Il est important de réagir rapidement et de
manière efficace. Dans les institutions il existe un protocole d’urgence décrivant
la démarche à suivre en cas de problème de santé. Il est important pour le professionnel d’en prendre connaissance avant d’être confronté à ce type de situation.
L’aidant doit agir dans une relative sérénité. Sa connaissance de la démarche à
suivre permet d’éviter la panique afin de ne pas aggraver la situation d’urgence.
En ce qui concerne les principaux signes de l’accident vasculaire cérébral (AVC),
ils se définissent ainsi :
– troubles de la vision ;
– céphalées brutales violentes d’intensité inhabituelle ;
– hémiplégie brachio-faciale voire de tout l’hémicorps ;
– troubles sensitifs unilatéraux ;
– troubles du langage ;
– troubles de l’orientation spatiale ;
– troubles de l’équilibre ;
– dysarthrie ;
– troubles de la déglutition.
❚❚ La prise en charge d’une personne victime d’un AVC
L’accompagnement d’une personne ayant subit un AVC se conçoit en plusieurs
étapes. Dans un premier temps, il y a une adaptation pour la personne souffrante
en fonction des séquelles laissées par l’atteinte. Par conséquent, le professionnel
proposera une aide adaptée à la situation de la personne et il restera à l’écoute
de ses demandes. Les capacités de la personne en situation de handicap étant
altérées de manière temporaire ou définitive, il conviendra d’échanger sur
l’aide à apporter. Une évaluation des besoins est nécessaire afin de permettre à
la personne de reprendre confiance en elle et surtout en ses capacités. Certaines
séquelles sont irréversibles, d’autres s’estomperont avec un travail de rééducation
(kinésithérapeute, orthophoniste). La personne doit se redécouvrir, il lui faudra
faire le deuil de ce qu’elle était avant. L’attitude empathique des professionnels
permettra des échanges constructifs. Un nouveau projet de vie est à envisager.
❚❚ L’accompagnement quotidien
L’accompagnement quotidien des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires consiste à travailler en étroite collaboration avec l’équipe médicale.
L’AES ne doit négliger aucune plainte, comme par exemple un cœur qui s’emballe,
ou des douleurs dans le bras gauche. Il est très attentif aux signes observables,
comme par exemple la pâleur inhabituelle d’une personne.
– 89 –
1
DF1 Se positionner comme un professionnel
Pour les personnes dites à risque, l’aide sera axée sur la prévention en matière
d’hygiène de vie. En effet, l’amélioration de la qualité de vie est un facteur
d’influence contre les dysfonctionnements du système cardio-vasculaire. La
consommation très modérée d’alcool, l’absence de consommation de tabac, la
pratique régulière d’une activité physique, le respect d’une alimentation équilibrée sans abus, la prise de médicaments prescrits par le médecin, les visites et
bilans de santé réguliers, tous ces paramètres sont à inclure dans la vie de ces
personnes fragiles.
❚❚ Les troubles cardiaques liés à d’autres pathologies
Dans les institutions, l’accompagnement des personnes en situation de handicap
porte fréquemment sur une pathologie autre que le dysfonctionnement cardiovasculaire. Ces problèmes de santé viennent très souvent se surajouter, créant
une situation de dépendance plus importante.
Par exemple, les personnes atteintes de trisomie 21 souffrent généralement
de pathologies cardio-vasculaires, liées à des malformations cardiaques, et/ou
des problèmes pulmonaires importants ayant une incidence respiratoire, qui
impliquent un mode de vie très sédentaire. Dans ce cas, la pratique d’une activité
physique n’est possible que sur avis médical. L’accompagnant s’informera des
activités qu’il peut proposer. Il mettra en place des activités adaptées, sensibilisera autant que possible la personne à ses choix alimentaires et à ses éventuelles
addictions.
Un autre exemple, les personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi
rencontrent des problèmes d’obésité et par conséquent souffrent très souvent de
troubles cardio-vasculaires. Dans ce cas, l’accompagnement est complexe car
un des troubles essentiels de ce syndrome se situe sur le mécanisme de satiété.
L’addiction alimentaire est la cause de la prise de poids très importante. L’obésité
interfère dans la pratique d’une activité physique, et la sédentarité cause à la fois
un problème pondéral et circulatoire. Un projet individualisé est proposé par
l’équipe de professionnels. Il sollicite une grande rigueur dans l’application des
décisions.
Dernier exemple : une personne en situation de handicap moteur comme la
tétraplégie (paralysie des quatre membres) ayant l’usage de la parole. Un accident vasculaire cérébral pourrait ôter cette capacité d’expression verbale à une
personne qui se trouvait déjà en situation de dépendance.
Pour conclure, l’équipe d’accompagnants est tenue de maintenir en santé
la personne qu’elle accompagne quotidiennement. Elle doit aussi porter une
grande attention aux risques favorisant ces pathologies cardio-vasculaires par
des actions préventives en matière de règles dans leur hygiène de vie, afin d’éviter
des situations majorant la dépendance.
– 90 –
> QCM
Cochez la (les) bonne(s)
réponse(s) possible(s).
1. Quel est le terme freudien qualifiant les
pulsions amoureuses chez l’enfant pour son
parent de sexe opposé ?
a. La fusion œdipienne
b. Le complexe d’Œdipe
c. Le mythe d’Œdipe
2. Selon Freud l’acquisition de la propreté se
situe :
a. au stade oral
b. au stade anal
c. au stade génital
3. La période des « opérations concrètes » est
un terme que l’on peut attribuer à :
a. Sigmund Freud
b. Albert Einstein
c. Jean Piaget
4. Comment Freud qualifie-t-il l’amour que l’on
se porte à soi-même ?
a.Le narcissisme
b.L’égoïsme
c.L’égocentrisme
5. La « sénescence » est un terme que l’on
emploie dans un registre :
a.pédiatrique
b.gériatrique
c.pédopsychiatrique
6. La trisomie 21 est :
a. une anomalie chromosomique
b. une maladie chromosomique
c. un syndrome génétique
7. Le terme de déficience intellectuelle est
synonyme :
a. de maladie mentale
b. d’affection psycho-affective
c. de handicap mental
8. L’anorexie se définit comme étant :
a. une diminution ou une perte de l’appétit
b. un refus volontaire de se nourrir
c. un trouble de la personnalité
9. La boulimie se définit comme étant :
a. un abus excessif de boissons
b. une consommation impérieuse et massive
et une ingestion compulsive d’aliments
c. une consommation importante d’aliments
10. On associe la maladie d’Alzheimer à :
a. la vieillesse
b. Parkinson
c. la notion de perte de mémoire
11. L’épilepsie :
a. est contagieuse
b. est infectieuse
c. peut se manifester par des convulsions
12. La définition du handicap est issue de :
a. la loi du 11 février 2005
b. la loi dite de 1975
c. la loi du 26 mars 2002
13. Le diabète peut entraîner une altération
de :
a. la vue
b. l’ensemble des articulations
c.l’estomac
14. Les infections se transmettent le plus
souvent par :
a. la salive
b. les mains (manuportées)
c. le sang
– 157 –
1
> Entraînement
Répondez aux questions
qui suivent.
QUESTION 1
Quels sont les principaux risques de l’exposition prolongée au soleil pour les personnes fragilisées ? (3 réponses attendues)
Comment l’AES contribue-t-il à la prévention de ces risques ? (4 réponses attendues)
QUESTION 2
Aujourd’hui l’obésité est un problème de santé publique. Citez trois raisons pour lesquelles l’obésité est un problème de santé.
Quelle est la contribution de l’AES dans son accompagnement quotidien ?
QUESTION 3
L’appropriation ou réappropriation du schéma corporel chez les personnes accompagnées est
souvent évoquée dans les projets personnalisés. Que signifie pour vous cette notion de schéma
corporel ? Rédigez votre réponse en quelques lignes et présentez un accompagnement issu de
votre pratique professionnelle.
QUESTION 4
Qu’est-ce que la névrose obsessionnelle ? Comment se manifeste-t-elle ? Quelles sont les conséquences de cette névrose pour la personne ? (3 réponses attendues)
Et pour son entourage ? (2 réponses attendues)
QUESTION 5
L’incontinence peut gêner les relations sociales des personnes qui en souffrent.
Précisez les deux types d’incontinences possibles.
Quelles actions peuvent être entreprises par l’AES au quotidien pour prévenir l’incontinence ?
Et quel type d’accompagnement proposez-vous à la personne afin d’éviter le risque d’isolement
et de rupture sociale.
Présentez une situation illustrant votre accompagnement auprès de ces personnes.
QUESTION 6
« Valoriser la personne », « restaurer l’estime de soi », « donner confiance à la personne », etc. sont
des objectifs inscrits dans les projets personnalisés.
Identifiez à quelle notion de la psychologie se réfèrent ces termes.
Comment l’AES, dans son accompagnement, peut-il répondre à ces objectifs ?
Citez un exemple de situation professionnelle pour illustrer votre propos.
QUESTION 7
Que savez-vous sur les complications du diabète ? Vous pouvez illustrer votre propos à l’aide
d’exemples issus de votre pratique professionnelle.
– 163 –
1
Partie 4
DF 4 P articiper à l’animation
de la vie sociale et
citoyenne de la personne
Programme et certification des compétences
306
Fiches de cours
308
Fiche 63Le travail avec la famille
308
Fiche 64
311
La dynamique de groupe
Fiche 65L’évaluation
313
Fiche 66 315
La création
Entraînement
317
FICHE
63
Le travail avec la famille
1. Définition
La famille d’une personne accompagnée comprend :
– les parents s’il s’agit d’un enfant ou d’un adulte ;
– les enfants s’il s’agit d’une personne âgée ;
– la fratrie.
Le travail avec la famille recouvre l’ensemble des initiatives que peuvent
prendre aussi bien les professionnels que la famille elle-même afin que les soins
soient prodigués dans une cohésion qui bénéficie à la personne accompagnée.
2. Commentaires
Le premier chaînon de ce travail se trouve au moment de la naissance de l’enfant
handicapé, l’annonce du handicap par les professionnels à la famille, ce moment
dont Simone Sausse dit qu’il laisse « sans voix ». Des efforts sont faits pour mieux
accompagner cette révélation du handicap, mais il reste beaucoup à faire, et ces
premiers sentiments d’extrême solitude des parents peuvent avoir des conséquences dans la qualité des relations ultérieures avec les professionnels.
Pourtant les grandes lignes de ce que l’on appelle « le travail avec la famille »
ont été définies par l’annexe XXIV et plus particulièrement par la circulaire du
30 octobre 1989 : « La famille est associée au projet éducatif et thérapeutique
individuel : elle doit être informée. Cette information vise tous les aspects de la
prise en charge et de l’éducation. Elle doit être associée, afin de permettre aux
parents, dans toute la mesure du possible, de participer au projet de soins et au
projet éducatif. Elle doit être soutenue. » Et la circulaire poursuit : « Les relations
avec les familles se font dans le strict respect du secret professionnel auquel tous
les membres du personnel sont tenus vis-à-vis des personnes extérieures à l’établissement et vis-à-vis des autres parents. »
Bien que rédigée pour le secteur de l’enfance polyhandicapée, cette circulaire
rappelle de façon générale qu’aucun travail de qualité ne peut se faire sans ou
contre l’avis et la participation de la famille. C’est une évidence si l’on songe que
la famille représente pour chacun l’ensemble des liens affectifs et des identifications qui ont permis le développement du sujet. Même si le milieu familial a pu
connaître des carences, il n’empêche que les liens précoces et durables tissés entre
la personne et sa famille sont une composante essentielle dans la compréhension
de la personne et l’élaboration des divers projets de travail individualisé.
– 308 –
FICHE 63
Pour les personnes âgées, ce sont les liens tissés tout au long de leur histoire
avec leurs propres enfants qui se trouvent réactivés lors de l’accueil dans une
maison de retraite et qu’il convient de savoir prendre en compte.
Enfin, la fratrie est trop souvent ignorée dans cette forme de travail et les
établissements et services devraient se doter des moyens nécessaires pour lui
proposer des espaces d’écoute permettant de comprendre des situations vécues en
famille (surprotection, jalousie, prise en charge mal acceptée, honte, culpabilité).
Il y a cependant des limites à garder dans le travail auprès des familles : l’objectif de ce travail demeure le bien-être de la personne aidée. Or il peut arriver que
celle-ci souhaite garder ses « jardins secrets » et que, par exemple, tout ne soit
pas dit à la maison sur ce qu’elle fait dans l’établissement et réciproquement. Les
personnes les plus handicapées savent le faire comprendre aux professionnels.
De plus, parents et professionnels sont pris dans ce que l’on appelle leur « ambivalence » : vouloir une chose et faire son contraire. Les professionnels peuvent
par exemple vouloir pour lui une autonomie, sans bien évaluer les capacités de
la personne, et ainsi favoriser le sentiment d’une dévalorisation. La famille peut
vouloir également cette autonomie, tout en la craignant. Tout progrès n’est-il pas
un risque de souffrance, celle de mieux prendre conscience de son handicap ?
Enfin, il faut rappeler qu’entre professionnels et famille se développent
souvent, quoi qu’on fasse, à la fois culpabilité et agressivité. La souffrance des
parents d’une personne handicapée, quel que soit son âge, s’offre fréquemment à
la culpabilisation, et les professionnels sont parfois tentés de jouer sur ce registre,
surtout quand eux-mêmes se trouvent en difficulté dans leur travail auprès de
cette personne handicapée ou âgée.
Le travail avec la famille est donc plutôt à comprendre comme le partage d’une
même mission : celle de contribuer au bien-être de la personne accompagnée,
sachant que le handicap ou le vieillissement peuvent pousser chacun à ses limites
de tolérance, de compréhension, d’initiatives.
3. Pratiques professionnelles de l’AES
➲ Favoriser les meilleures conditions de maintien à domicile ou d’accueil
dans un établissement ou dans un service de la personne handicapée ou âgée en
présence de sa famille.
➲ Savoir donner à la famille les informations utiles concernant la vie quotidienne de leur enfant ou parent.
➲ Savoir écouter la famille et l’orienter vers les personnes de l’équipe compétentes dans les domaines évoqués (médical, psychologique, administratif,
réglementaire).
– 309 –
4
DF4 Participer à l’animation de la vie sociale et citoyenne de la personne
➲ Communiquer aux personnes habilitées toute information utile au travail des
professionnels donnée par la famille.
➲ Veiller au devoir de réserve et de discrétion concernant les échanges avec la
famille.
➲ Au cours des réunions, être attentif à évoquer d’abord de ses propres
pratiques et à ne pas favoriser un « glissement » du discours sur les attitudes
parentales.
Pour en savoir
+…
• KORFF-SAUSSE Simone, Le Miroir brisé, Fayard, 2011.
– 310 –
> Entraînement
Projet d’animation
Exemple de grille pour l’élaboration d’un projet :
Intitulé du projet
Présentation de la personne
concernée
Référent de la personne
Objectif(s) du projet
Description rapide des
actions éducatives
Revenus actuels
4
Membres de l’équipe
accompagnant le projet
Partenaires éventuels
Calendrier prévisionnel
du projet
Commentaires :
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
Exemple de bilan (après la mise en œuvre du projet)
– Objectifs pour chacune des personnes participantes :
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
..........................................................................................................................................................
– 317 –
ITINÉRAIRES
PRO
DEAES
1 4
DF
à
Un ouvrage complet pour réussir sa formation
•T
outes les informations utiles à propos du métier, du diplôme
et de la formation
• L’ensemble des connaissances et savoir-faire pour maîtriser
les étapes clés de la professionnalisation
• Des conseils prenant en compte les enjeux des épreuves
de certification
• Des QCM et exercices corrigés
• Des propositions de sujets pour la note de réflexion
et des exemples d’études de cas et de projets d’animation
Isabelle Sue, titulaire d’un master en sciences de l’éducation, a consacré
son parcours professionnel à l’accompagnement, en tant que travailleur
social, puis comme formatrice et responsable pédagogique. Aujourd’hui,
elle est intervenante indépendante pour différents organismes de formation,
établissements sociaux et médico-sociaux.
Danièle Lenepveu, formatrice dans le secteur médico-social, a exercé
des fonctions de chef de service dans un foyer de vie et de responsable
d’établissement accueillant des personnes âgées.
Et aussi pour le DEAES
Méthode et
entraînement
ISBN : 978-2-311-20353-0
N°1
DIPLÔMES DU SOCIAL
Téléchargement