Bibliographie commentée sur l’économie du savoir Travail remis à M. Philippe Caignon Dans le cadre du cours FTRA 411 (Terminologie et mondialisation) Par Pamela Nasra (6342515) Université Concordia Département d’études françaises Le 13 février, 2014 Documents français Collectif, « Aménagement de nouveaux laboratoires à l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l'Université de Montréal », Finances et Économies Québec, 4 octobre 2011, Gouvernement du Québec, [En ligne] http://www.mdeie.gouv.qc.ca /ministere/salle-de-presse/communiques-de-presse/communique-de-presse/?tx_ttnews %5Btt_news%5D=6209&cHash=910c792e32345343808ed72327b072df (page consultée le 6 février 2014). Bien que le titre de ce communiqué de presse prête à croire qu’il ne s’agit pas d’un texte sur l’économie du savoir, il comporte d’importantes informations liées à celle-ci. Il traite de l’implication des gouvernements du Canada et du Québec dans des projets et des programmes d’innovation. La Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation (SQRI), qui a été renouvelée en 2010, et le Programme d'infrastructure du savoir, démontrent à quel point les gouvernements mettent une importance sur les avancées de la recherche. Ce communiqué visant un public cible, vient du site Internet du gouvernement du Québec, donc une source connue et fiable. Collectif, « Politique nationale de la recherche et de l'innovation 2014-2019 - Investir dans la recherche et l'innovation, c'est Investir dans le Québec », Enseignement supérieur, Recherche, Science et Technologie, 27janvier 2014, Gouvernement du Québec, [En ligne] http://www.mesrst.gouv.qc.ca/recherche-science-et-technologie/politique-nationale-de-larecherche-et-de-linnovation-pnri/politique-nationale-de-la-recherche-et-de-linnovation2014-2019-investir-dans-la-recherche-et-linnovation-cest-investir-dans-le-quebec/ (page consultée le 28 janvier 2014) Cette politique nationale présentée par madame Pauline Marois souligne l’importance de la recherche et de l’innovation dans cinq chapitres. Ceux-ci traitent du développement durable, de la formation de la relève, de la création de nouvelles chaires de recherches du Québec, de la favorisation de l'entrepreneuriat scientifique et de la valorisation de l'innovation industrielle, ainsi que de la coopération entre l’État québécois et le milieu scientifique en autre. Cette politique gouvernementale vient du site Internet du gouvernement du Québec, qui est une source connue et fiable. Desrosiers, Éric, « Perspectives - L’économie du savoir », Le Devoir, 25 février 2013, Montréal, [En ligne] http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/371754/leconomie-du-savoir (page consultée le 25 janvier 2014). Cet article provenant du Devoir offre un point de vue important sur les développements de l’économie du savoir et leurs liens avec les études universitaires. L’auteur, Éric Desrosiers, qui a écrit des centaines d’articles pour Le Devoir, offre quelques exemples pour appuyer son argument voulant que l’université ne soit pas la seule porte vers l’économie du savoir. Il affirme que « la filière professionnelle et technique pourrait aussi être une pièce majeure de cette économie du savoir ». Cet article utilise un langage soutenu et vise un grand public. Melanson, Yves et Paquette, Michèle-Jamali, « Le gouvernement du Canada investit dans l’économie du savoir axée sur la recherche », Innovation.ca, 15 janvier 2013, Ottawa, [En ligne] http://www.innovation.ca/fr/M%C3%A9dias%20/Communiqu%C3%A9s/Legouver nementduCanadainvestitdansl%E2%80%99%C3%A9conomiedusavoirax%C3%A9esurla recherche (page consultée le 25 janvier 2014). Ce communiqué démontre l’importance de l’innovation de l’économie du savoir en montrant les nombreux investissements du gouvernement du Canada dans l’infrastructure de recherche de pointe par l’entremise de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et de ses Fonds de l’avant-garde (FA) et Fonds des initiatives nouvelles (FIN). OECD (2013), Science, technologie et industrie: Tableau de bord de l'OCDE 2013: L'innovation au service de la croissance, Éditions OECD, 276 p. Ce livre touche aux tendances et aux caractéristiques de l’économie du savoir. Il traite des compétences requises pour l’innovation, de la collaboration internationale ainsi que de plusieurs autres aspects de la nouvelle économie du savoir. La table des matières explique bien le contenu des sept chapitres du livre. Les références sont indiquées à la fin de chaque chapitre. Ce livre vise un public de professionnels ainsi qu’un grand public donc il est facile à comprendre et il comprend un guide de sigles et d’abréviations pour aider le lecteur. Document anglais Atkinson, Robert, « What Emerging Knowledge Economy? », Huffington Post, 29 août 2013, Washington [En ligne] http://www.huffingtonpost.com/robert-d-atkinson-phd/whatemerging-knowledge-e_b_3819181.html (page consultée le 28 janvier 2014). Cet article remet en question l’idée de l’économie du savoir en affirmant que la notion qu’un diplôme collégiale est nécessaire pour tous les emplois est ridicule. En effet, selon l’auteur il restera toujours des emplois qui ne requièrent pas de diplôme collégiale, ni même de diplôme d’études secondaires. Ses arguments sont appuyés de tableaux montrant les statistiques sur l’emploi entre les années 2010 et 2020. Le langage est soutenu mais facile à comprendre pour un grand public. L’auteur de cet article a aussi écrit quelques livres sur le sujet et il est aussi le président et fondateur de l’Information Technology and Innovation Foundation (la fondation de la technologie de l’information et de l’innovation). Collectif (2012), « Research Universities: Networking the Knowledge Economy », OECD, Boston, 87 p. Ce séminaire, co-organisé par l’OCDE (L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques) traite de l’importance de miser sur le liens étroits entre le développement économique et social et la création d’une économie du savoir. Il traite également des stratégies proposées par l’OCDE pour améliorer la recherche dans les universités qui jouent un rôle essentiel dans la découverte de nouvelles connaissances. Le séminaire n’étant pas écrit pour un grand public, est rédigé dans un langage soutenu. Guile, David (2010), The Learning Challenge of the Knowledge Economy. Rotterdam, Netherlands: Sense Publishers, 187 p. Ce livre, divisé en dix chapitres, touche plusieurs facettes de la nouvelle économie du savoir comme les défis en éducation et l’explication du concept de l’économie de l’apprentissage. La table des matières montre que le sujet sera bien couvert dans chaque chapitre et la bibliographie exhaustive vient appuyer la crédibilité de ce livre. L’auteur est un professeur de l’université de London qui a publié plusieurs livres sur le sujet de l’économie du savoir. Livingstone, D. W. et Guile, David (2012), The knowledge economy and lifelong learning: a critical reader, Rotterdam, Netherlands: Sense Publishers, 382 p. Ce livre présente un point de vue critique sur des notions de la nouvelle économie et du besoin croissant d’une éducation supérieure. Le livre, divisé en deux parties, examine d’une part la limite des notions actuelles sur l’économie du savoir, étant donné que le sujet est relativement nouveau, en s’appuyant sur des preuves et des comparaisons historiques. La seconde partie du livre comporte des études de cas qui démontrent les défis qu’engendre cette nouvelle économie. Ce livre est intéressant parce qu’il touche aux défis et aux difficultés liés aux limites de la notion de l'économie du savoir et examine de près les enjeux de la restructuration du lieu de travail pour l'apprentissage à vie. Les auteurs sont tous deux des professeurs universitaires ayant publiés plusieurs livres. Mason, Edward, «Knowledge economy is leaving some behind », The Boston Globe, 27 octobre, 2013, Boston [En ligne] http://www.bostonglobe.com/business/2013/10/26/classdivisions-hardening-knowledge-economy/6JQhl3MZVEala25R7syRZP/story.html (page consultée le 28 janvier 2014). Cet article provenant du Boston Globe, explique les enjeux de l’économie du savoir pour les plus démunies. Plus l’économie se tourne vers la valorisation du savoir, plus de personnes ont de la difficulté à trouver un emploi. De faits, l’écart entre les riches et les pauvres s’élargit. Cet article vise un grand public. L’auteur, qui a travaillé pour plusieurs journaux, utilise de nombreuses statistiques pour appuyer ses arguments.