Des « fabriques à initiatives

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Des « fabriques
à initiatives »
pour se saisir des opportunités et
développer les entreprises sociales
CONSTATS ET BESOINS
En matière de création d’entreprises, les ressources et dispositifs d’appui relèvent tous d’une même logique : à partir d’un
porteur et d’un projet identifiés, l’étude de la faisabilité du projet, la vérification de l’adéquation « homme/projet »,
l’accompagnement du créateur. Cette approche est cohérente et généralement efficace.
Mais en matière d’entrepreneuriat social, ce sont souvent les acteurs des territoires (acteurs de l’ESS, représentants des
collectivités locales, acteurs économiques…) qui identifient des besoins socio-économiques, des opportunités de
« marchés » ou des services nouveaux à initier. Et le constat dressé par ces acteurs est souvent le même : s’il émerge
régulièrement
de
tels
besoins
et
opportunités
pouvant
constituer
le
socle
d’initiatives
socio-économiques ou d’entreprises sociales viables et pérennes (entreprises d’insertion, entreprises adaptées, services
à la personne, initiatives coopératives ou associatives, etc.), ceux-ci se révèlent souvent des « occasions manquées ».
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Deux exemples concrets
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Une communauté urbaine veut mettre en œuvre un service de « vélo stations » sur l’agglomération ; elle souhaite impliquer
un acteur de l’économie sociale et solidaire dans la mise en place de ce service (structure d’insertion, structure associative,
Scic, etc.). La démarche exploratoire se heurte à la relative « dispersion » du secteur et à l’absence d’un relais opérationnel
« dédié » à la création d’entreprises sociales.
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Le responsable d’une enseigne « leader » en matière de vente de mobilier propose à ses clients les services d’une entreprise
partenaire pour le montage des meubles à domicile ; ayant entendu parler des entreprises d’insertion, des entreprises
adaptées, des sociétés coopératives d’intérêt collectif, elle s’interroge sur la possibilité de proposer ce marché à une
entreprise sociale. Faute d’un interlocuteur repéré pouvant étudier cette opportunité et la transformer en projet concret,
susceptible après une étude de faisabilité de « recruter » un entrepreneur social ou de confier la gestion de l’activité à une
entreprise sociale existante, l’idée tombe à l’eau…
De très nombreux autres exemples pourraient être donnés, en matière de valorisation de ressources naturelles,
d’énergies alternatives, de recyclage, de revitalisation économique de zones rurales ou urbaines, etc.
QUELLE REPONSE ?
Face à ces constats, Avise se propose d’expérimenter un concept de « fabrique à initiatives » dédiées à la création
d’entreprises sociales et s’appuyant sur les ressources existantes (CRESS, Fonds territoriaux de France Active, DLA,
Fonds de confiance, DR Caisse des Dépôts, Collectivités territoriales, Réseaux de l’IAE et de l’économie sociale,
programme entreprendre autrement du Réseau Entreprendre, etc.)
Par « Fabrique à initiatives », il faut entendre non une structure lourde et consommatrice mais plutôt l’animation sur un
territoire donné de l’ensemble des ressources et outils pouvant être mobilisés et contribuer à la concrétisation
d’un projet d’entreprise sociale. La « Fabrique » doit devenir l’interlocuteur privilégié des acteurs du territoire, de ceux
qui sont susceptibles de proposer des « idées » ou des opportunités de marché, de ceux qui souhaitent développer une
offre d’insertion ou un service solidaire sur leur territoire, comme de ceux, entrepreneurs sociaux en exercice ou
potentiels, qui souhaitent développer une nouvelle activité d’intérêt collectif.
LA « FABRIQUE A INITIATIVES »
► Les étapes et fonctions qu’organise la « Fabrique »
De manière permanente, la « Fabrique » anime une démarche de sensibilisation et de communication vers les territoires
pour identifier les besoins, « capter » et faire remonter les opportunités de marchés ou d’activités pouvant relever d’une
entreprise sociale. Elle structure et anime un réseau de « capteurs d’idées ».
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La phase de validation de l’opportunité
• prise de connaissance de « l’idée » ;
• étude d’opportunité (quelle adéquation possible avec un projet d’entreprise sociale ?) ;
• mobilisation des partenaires locaux ;
• choix de la démarche : duplication ou développement d’une entreprise sociale existante, reprise,
création ex-nihilo ;
• décision d’engagement de la phase d’étude-action.
La phase d’étude-action (faisabilité)
• mise en place d’un groupe de pilotage ;
• recherche des fonds pour l’étude-action (fonds de confiance, FDI, autre) ;
• identification et recrutement d’un porteur de projet (individu ou entreprise sociale existante) ;
• réalisation de l’étude de faisabilité ;
• rédaction du business plan de l’entreprise sociale.
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La phase de lancement de l’entreprise sociale
• constitution de la structure juridique ;
• négociation des partenariats institutionnels (conventions, agréments, etc.) ;
• construction du tour de table financier (investissements, fonds propres, etc.) ;
• recherche et aménagements des locaux, réalisation des investissements de démarrage ;
• lancement de l’entreprise.
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La phase d’accompagnement
• accompagnement et suivi de l’entreprise et de l’entrepreneur (dans une logique de subsidiarité
avec les réseaux spécialisés) ; utilisation de ressources et dispositifs existants (TSF, DLA,
tutorat, parrainage d’entrepreneurs…)
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Les ressources types de la « Fabrique à initiatives »
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■ 1 animateur/coordonnateur avec un secrétariat léger
Cette animateur/coordonnateur s’appuie sur les outils et ressources existants et sur les réseaux partenaires :
CRESS, réseaux de l’IAE, de l’économie sociale et de la création d’entreprises, DR CDC, Collectivités locales
(CR, CG, Agglo, etc.), acteurs de la politique de la Ville, milieux universitaires et de la recherche, Fonds
territoriaux France Active, DLA, TSF, Réseau Entreprendre, Fonds de confiance, Fondations (Macif, FACE,
Chèque déjeuner, etc.).
■ 1 local équipé (2 bureaux, une salle de réunion)
On pourra également envisager ultérieurement, en complément de la « Fabrique », la mise sur pied d’un espace
« ressources » pour les entrepreneurs d’ESS, type projet « La Ruche » à Paris, ou d’un « hôtel ou une pépinière
d’entreprises sociales » permettant l’installation des entreprises créées et la mutualisation de moyens.
■ Des ressources externes mobilisables : experts des réseaux, cabinets de consultants, DLA, etc.
■ Un financement de base (fonctionnement) et des financements spécifiques mobilisables pour chacun des
projets « incubés » (FDI, CPE, Fonds de confiance « régional », Fonds territoriaux France Active, DLA, etc.)
L’EXPERIMENTATION PROPOSEE PAR L’AVISE
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Expérimentation du concept et du projet de « Fabrique à initiatives » sur 3 à 5 sites ;
Modélisation économique, organisationnelle, pédagogique du concept et étude des conditions de sa réussite ;
Elaboration d’outils méthodologiques et d’une démarche d’essaimage pouvant être proposés aux
« territoires » (CRESS, réseaux, collectivités territoriales, DR CDC…) ;
Accompagnement de la démarche d’essaimage ;
Promotion et valorisation des initiatives et des expériences.
Christian Valadou - Avise - 167 rue du Chevaleret - 75013 Paris - 01 53 25 02 23 - 06 80 66 09 13 - [email protected]
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