Trois pôles de la Recherche et Développement

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REVUE DE PRESSE
INTRO
I/L’innovation, moteur de croissance.
a) Définition économique (Innovation, Investissement)
 Définition de l’innovation.
 …
b) Les cycles de Schumpetter et Kondratieff.
 Schumpetter VS Kondratieff.
 Analyse des cycles de croissance.
 Destruction créatrice.
 …
c) Investissement
 Notions de risque et de rentabilité (RSI…)
 Comment investir.
II/Recherche et Développement
a) Les trois types de recherche.
 Fondamentale, appliquée, développement expérimental
 Fondamentale : particules CERN
b) Les entreprises et la recherche et développement
 Chiffre clés : tableau excel des entreprises par secteur.
 Emplois dans la R&D
c) Part de la recherche et développement dans le PIB
 Map, tableaux (eurostat)
III/ La Recherche et Développement, un investissement rentable?
a) Exemples et explications d'échecs
b) Exemples et explications de réussites
c) L’investissement de demain (marques, stockage numérique, ressources rares...)
Comment valoriser l’innovation ? tps d propagation de l’innovation, destruction créatrice.
Comment l’innovation fondamentale peut mener à des innovations appliquées ?  budget
dans chacune des parties.
CONCLUSION
Recherche et Développement
En 2005, la Chine a réalisé plus de 12 % des dépenses mondiales totales en R&D.
La R-D selon le manuel de Frascati (OCDE, 1993)
“ La recherche et le développement expérimental (R-D) englobent les travaux de création entrepris
de façon systématique en vue d’accroître la somme de connaissances, y compris la connaissance de
l’homme, de la culture, de la société, ainsi que l’utilisation de cette somme de connaissances pour de
nouvelles applications ”.  Utiliser cette définition (plus globale) mais préciser qu’on parle de plus
en plus de recherche, conception et développement.
/**Une nouvelle définition de la R-D
La recherche, la conception et le développement expérimental (R-C-D) englobent les travaux de
création entrepris de façon systématique en vue d’accroître la somme de connaissances, y compris la
connaissance de l’homme, de la culture, de la société (en particulier la connaissance du
comportement des agents économiques et celle des organisations productives), ainsi que
l’utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications (qu’il s’agisse de biens,
de services, de procédés, de méthodes ou d’organisations).”**/
1.5.3. La R-D et l’innovation technologique
21. Les activités d’innovation technologique sont l’ensemble des démarches scientifiques,
technologiques, organisationnelles, financières et commerciales, y compris l’investissement dans de
nouvelles connaissances, qui mènent ou visent à mener à la réalisation de produits et de procédés
technologiquement nouveaux ou améliorés. La R-D n’est que l’une de ces activités et peut être
réalisée à différents stades du processus d’innovation, étant utilisée non seulement comme source
d’idées inventives mais aussi pour résoudre les problèmes qui peuvent surgir à n’importe quelle
étape jusqu’à la réalisation.
23. De plus, lorsqu’il s’agit d’innovations fondées sur des programmes publics de R-D, le processus
peut comporter une importante étape de démonstration. « Une démonstration est un projet portant
sur une innovation que l’on met en œuvre pour ainsi dire en vraie grandeur dans des conditions
réalistes en vue de définir une politique nationale ou de mettre en valeur cette innovation. »
(Glennan et al., 1978) Il conviendrait de remarquer que les données recueillies et publiées par
l’Agence internationale de l’énergie de l’OCDE couvrent la recherche, le développement et la
démonstration (« R, D et D »).
24. En ce qui concerne la mesure de la R-D, la plus grande source d’erreur est probablement la
difficulté de fixer avec précision la ligne de démarcation entre le développement expérimental et les
activités connexes nécessaires à la réalisation d’une innovation. Les erreurs commises à ce niveau
sont particulièrement importantes car, bien que de nombreuses innovations puissent nécessiter une
R-D onéreuse, les coûts de préparation de l’invention en vue de la production sont souvent plus
élevés encore. Les sections 2.3.4 et 2.4.1 du chapitre 2 exposent des principes directeurs et
conventions visant à résoudre ces problèmes et donnent des exemples. Elles fournissent de
nouveaux principes directeurs au sujet de cette ligne de démarcation dans le cas de la mise au point
de logiciels et des projets à grande échelle, notamment dans le domaine de la défense. Des principes
directeurs complémentaires applicables au traitement des projets à grande échelle figurent dans
l’annexe 10, qui donne des exemples permettant d’établir une distinction entre la R-D et le
développement préalable à la production.
Trois pôles de la Recherche et Développement
La recherche Fondamentale
La recherche fondamentale regroupe les travaux de recherche scientifique n'ayant pas de
finalité économique déterminée au moment des travaux. On oppose en général la recherche
fondamentale à la recherche appliquée. Cette distinction est délicate à établir car de nombreux
projets se situent à la frontière entre les deux. De nombreuses innovations majeures ont été
développées dans une logique de recherche fondamentale, et n'auraient pas été développées
dans un cadre de recherche appliquée ; par exemple, les technologies liées au laser, ou encore
la théorie du chaos.
La recherche fondamentale n'ayant par définition pas de perspective économique, elle est
presque exclusivement le fait de laboratoires de recherche et fait rarement l'objet de
partenariats avec l'industrie ou les services. Cependant, il est fréquent que des recherches dans
le cadre d'une application, parfois en partenariat avec des entreprises, puissent avoir des
implications fondamentales — ou que les chercheurs impliqués dans le projet usent de leur
liberté académique pour mener conjointement leur recherche en direction de l'application et
une recherche plus fondamentale sur le même sujet. La frontière entre ces deux types de
recherche est donc généralement assez floue.
Recherche Fondamentale : " La Recherche Fondamentale est l'ensemble des travaux
expérimentaux ou théoriques entrepris principalement en vue d'acquérir des connaissances
scientifiques ou techniques nouvelles, sans qu'il y ait une application ou une utilisation en vue ".
Recherche Appliquée
Recherche Appliquée : " La Recherche Appliquée est l'ensemble des travaux originaux entrepris
principalement dans le but d'acquérir des connaissances scientifiques ou techniques en vue
d'applications pratiques et précises. Elle implique la prise en compte des connaissances existantes et
leur extension dans le but de résoudre des problèmes particuliers. Elle vise à discerner les applications
possibles des résultats d'une Recherche Fondamentale ou à trouver des solutions nouvelles ".
Définition fournit dans le manuel de Frascati.
La recherche fondamentale consiste en des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris
principalement en vue d’acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements des
phénomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation
particulière. La recherche appliquée consiste également en des travaux originaux entrepris en
vue d’acquérir des connaissances nouvelles. Cependant, elle est surtout dirigée vers un but ou
un objectif pratique déterminé. Le développement expérimental consiste en des travaux
systématiques fondés sur des connaissances existantes obtenues par la recherche et/ou
l’expérience pratique, en vue de lancer la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou
dispositifs, d’établir de nouveaux procédés, systèmes et services ou d’améliorer
considérablement ceux qui existent déjà. La R-D comprend à la fois la R-D formelle des
unités de R-D et la R-D informelle ou occasionnelle d’autres unités.
cf à partir de la page 87 du Manuel de Frascati.
Le rôle des entreprises dans la Recherche & Développement.
Figure 1 : INNOVATEURS NON TECHNOLOGIQUES, PAR TAILLE D’ENTREPRISE
Les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle fondamental dans l’internationalisation de
la R-D et les multinationales en sont les principaux acteurs. Plus de 95 % des 700 entreprises
mondiales qui affichent le budget de R-D le plus élevé sont des multinationales : elles contribuent à
près de la moitié des dépenses mondiales totales en R-D et à plus des 2/3 des activités de R-D des
entreprises à l’échelle internationale. Les multinationales les plus performantes en matière de R-D
investissent souvent davantage dans la recherche et le développement que de nombreux états et
leur présence est visible par le biais de leurs activités non seulement dans leur pays d’origine mais
également à l’étranger. Les informations récentes montrent que les entreprises qui dépensent le plus
en R-D consentent des investissements de plus en plus importants à l’étranger. Suite à la
fragmentation de la chaîne de valeur et à l’internationalisation de la production qu’elle a entraîné,
les multinationales tendent de plus en plus à répartir leurs centres de R-D dans plusieurs sites à
l’échelle mondiale. Selon une enquête réalisée par la Conférence des Nations Unies sur le commerce
et le développement (CNUCED) auprès des principaux investisseurs en R-D, le rythme de
l’internationalisation de la R-D s’accélère : pas moins de 69 % des entreprises ayant participé à
l’enquête ont en effet indiqué que la part de leurs activités de R-D réalisées à l’étranger allait
augmenter (contre 2 % seulement faisant état d’une baisse et 29 % anticipant une stagnation du
rythme de l’internationalisation). Ces résultats sont confirmés par des données recueillies de
manière plus systématique sur les investissements en R-D des multinationales à l’étranger. Dans les
pays pour lesquels on dispose d’informations, les activités de R-D réalisées à l’étranger ont augmenté
depuis 1995 par rapport aux travaux de R-D menés dans le pays d’origine (graphique 1). La Suisse fait
figure d’exception puisqu’elle enregistre une légère baisse mais les filiales suisses installées à
l’étranger continuent de réaliser autant de recherche que les autres entreprises en Suisse. Si la part
des investissements en R-D à l’étranger est plus limitée dans d’autres pays, elle reste supérieure à 20
% en Allemagne, en Finlande et en Suède. Cependant, certains auteurs font remarquer que les
laboratoires de R-D à l’étranger peuvent être acquis de manière « accidentelle » par le biais de
rachats n’ayant pas pour objectif premier d’accéder à de nouvelles ressources de R-D. Or il est
difficile d’évaluer l’ampleur de l’internationalisation « accidentelle » de la R-D, dans la mesure où les
données établissant une distinction entre les investissements relatifs à des fusions-acquisitions et les
investissements de création sont difficilement accessibles.
Figure 2 : Dépenses en R-D des entreprises par filiale à l’étranger, en % de la R-D nationale
Dans la plupart des pays de l’OCDE, ce sont les entreprises qui mènent la majorité des activités de RD. Les investissements qu’elles y consacrent ont augmenté au cours des dix dernières années, même
si l’on constate un net ralentissement depuis 2001. Dans l’UE27, l’intensité de la R-D des entreprises
n’a augmenté que de façon marginale entre 1996 et 2006, pour atteindre 1.11 % du PIB. Il est donc
peu probable que l’UE soit en mesure d’atteindre son objectif de DIRDE – 2 % du PIB à l’horizon 2010.
Aux États-Unis, l’intensité de R-D des entreprises a atteint 1.84 % du PIB en 2006, en baisse par
rapport à 2.05 % en 2000, alors qu’au Japon, elle a atteint un nouveau record, soit 2.62 %. En Chine,
le montant de la dépense de R-D des entreprises rapportée au PIB a augmenté rapidement,
notamment depuis 2000, et l’intensité de la R-D y a pratiquement rattrapé celle enregistrée dans
l’UE27, soit 1.02 % du PIB en 2006.
Emplois dans la R&D
La progression de l’intensité de savoir dans de nombreux pays stimule la demande de travailleurs
hautement qualifiés. L’emploi de ressources humaines de la science et de la technologie (RHST) dans
la zone OCDE a progressé plus rapidement que l’emploi en général, et souvent de très loin. Les
spécialistes étrangers contribuent de façon significative à l’offre de RHST dans de nombreux pays de
l’OCDE et le marché mondial de spécialistes hautement qualifiés devient de plus en plus
concurrentiel à mesure que s’améliorent les perspectives d’emploi dans les principaux pays d’origine
comme la Chine et l’Inde. De nombreux pays s’efforçant d’élaborer toute une palette de dispositifs
destinés à faciliter la mobilité, l’internationalisation du marché des RHST est appelée à se poursuivre.
Dans le même temps, l’intensification de la concurrence internationale que se livrent les pays pour
attirer les spécialistes les obligera de plus en plus à renforcer leurs propres investissements en
ressources humaines.
Des chercheurs de qualité, dont le renouvellement est à promouvoir
Avec 7,1 chercheurs pour mille actifs, la France se situe au-dessus de l'Allemagne (6,7 pour mille) et
de la moyenne de l'UE (5,8 pour mille). Mais elle se classe loin derrière la Finlande (15,8 pour mille),
le Japon (10,2 pour mille) et les États-Unis (8,6 pour mille). Toutefois, la croissance du nombre total
de chercheurs en France est seulement de 16 % entre 1991 et 1999, se situant nettement en deçà du
Royaume-Uni (27 %), mais assez près de la moyenne de l'UE (19 %). Cette évolution est d'autant plus
préoccupante que la pyramide des âges des chercheurs est vieillissante.
Document 41570564.pdf pour les schémas.
Part de la R&D dans le PIB
Stabilité de l’effort global de R&D (DIRD)
En 2001, la France
se caractérise par un
effort de R&D
technologique
(DIRD/PIB)
relativement
important (2,23 %
du PIB), qui se situe
au-dessus de la
moyenne de l’Union
européenne (1,93
%). Toutefois,
l'intensité de la R&D
en France reste en
retrait par rapport
aux pays leaders
dans l’UE, comme la
Suède (4,27 %), la
Finlande (3,4 %) et, à un degré moindre, l’Allemagne (2,49 %). Parmi les grands pays, seuls le
Royaume-Uni (1,90 %) et l’Italie (1,07 %) consentent un effort moins important de R&D. Comme pour
la plupart des autres pays européens, l'intensité de la R&D en France est également nettement en
retrait par rapport à celle des États-Unis (2,82 %) et du Japon (3,09 %).
De plus, la croissance des dépenses intérieures
de R&D française a été l’une des plus faibles
des pays développés sur la période 1995-2000.
Avec un taux de croissance annuel moyen de 2
% en valeur, la France se situe en dessous de
la moyenne de l’UE (+3,4%).
Dynamisme limité de l’effort de R&D des
entreprises (DIRDE)
Si l'on mesure l'intensité de la R&D réalisée
par les entreprises, par rapport au PIB, la
France se situe au-dessus de la moyenne des
pays de l'UE (1,41 % du PIB en 2001, contre
1,24 %). Cependant, la France est nettement
distancée par les États-Unis (2,10 %), le Japon
(2,28 %) et l'Allemagne (1,76 %). Certains pays
d'Europe du Nord, comme la Suède (3,31 %) et la Finlande (2,42 %), précèdent même les grands
concurrents de la Triade. Cette intensité (DIRDE/PIB) a augmenté de façon spectaculaire en Finlande,
passant de 1,16 % en 1991 à 2,42 % en 2001. Elle progresse également nettement au Japon et aux
États-Unis depuis 1994, et s’est redressée en Allemagne depuis 1996, de manière plus marquée
qu’en France. Ce n'est qu'en 1999, puis en 2001, qu'un redressement s'est opéré en France. En 2001,
les dépenses de R&D de l'ensemble des entreprises françaises ont augmenté de 5 % en valeur et de
3,2 % en volume. Cependant, en 2002, la DIRDE stagne de nouveau en valeur et connaît un recul en
volume (-1,8 %), selon les dernières estimations. De plus, entre 1995 et 2000, les dépenses de R&D
financées par les entreprises ont crû faiblement, la France n’arrivant à dépasser que le Royaume-Uni,
l’Autriche et la Grèce. Par comparaison avec le taux de croissance français de 2,8 % par an, la
Finlande, pays leader, affiche un taux de croissance de 16,1 %, les États-Unis de 6,7 %, l’Allemagne de
4,8 % et l’ensemble de l’Union européenne de 4,3 %.
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