Nouvelle Gestion Publique : quels enseignements pour le

publicité
Dynamiques du management
et
nouvelle gestion publique
Quels enseignements pour
le management du secteur éducatif ?
ESEN - 9 juin 2010 - Éric Guillot
1
Objectifs du propos
Mettre en perspective le management du service public
Identifier les forces et les faiblesses du management
pour essayer de concevoir un management public
adapté aux missions et au contexte du service public de
l ’éducation
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
2
Plan
Introduction
Petite histoire du management contemporain dans les services publics
1.
2.
3.
Le management privé aux origines de la nouvelle gestion publique
1.
New managerialism et NGP
2.
Le rôle et influence des cabinets conseils
Forces et faiblesses du management
1.
Le management moderne
2.
Les ressorts et les limites de la performance et de l’excellence
L’exemple du management de projet
1.
Un mode de pilotage performant…
2.
Management de projet 2.0
Conclusion et perspectives de l’entreprise qualifiante
/questions de la salle
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3
Introduction
Management et Service public
de la critique à la domination
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
4
La critique de la bureaucratie
par le management
Henry Fayol
l’incapacité industrielle de l’État : les PTT Dunod 1921
Michel Crozier
Petits fonctionnaires au travail CNRS 1953
La contrainte des conflits mondiaux
La contrainte des crises
La question récurrente de la modernisation de l’État
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5
L'avènement du manager
James Burnham
l'ère des organisateurs 1947 Calmann-Lévy
préface de Léon Blum
Réception en France par Raymond Aron
Managerial revolution 1940
De Trotsky à l'OSS – membre des New York Intellectuals
La nouvelle classe dirigeante des managers
L’État devient une entreprise
Une pensée anticommuniste et « contre capitaliste »
Vers une société managériale
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La conquête du service public
par le management - 1
Une longue marche
De la direction du budget au Premier Ministre 1945 - 1989
Des tentatives isolées et sans lendemain 1
– La Direction du Budget 1950-1952
• un directeur charismatique - Roger Goetze
• contexte de lutte contre les dérives budgétaires
• un cabinet conseil Paul Planus spécialiste des services publics
• succès dans la révision des tâches et l’élaboration avec les utilisateurs des
outils de gestion, initiation au calcul de coût de revient et à la comptabilité
analytique
• échec dans la réforme des structures
• poids politique des grands corps dont l’IGF
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La conquête du service public
par le management - 2 - Résistance
Des tentatives isolées et sans lendemain - 2
– La RCB – 1968/1984
• Importation du Planning Programming Budgeting System américain
• Optimiser l’allocation des ressources
–
3 axes :
–
Les études RCB
–
Les Budgets de programmes
–
La modernisation de la gestion du secteur public
• Une approche incomplète de l’outil – ABSENCE D’OBJECTIFS PRÉCIS
CHIFFRES AVEC DES DÉLAIS
• Les ministères continuent de travailler par nature de dépenses
– Un échec : celui de l’évaluation
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8
La conquête du service public
par le management - 3 - Le changement
Le gouvernement Rocard
Circulaire du 23 février 1989 relative au renouveau du
service public
relation au travail rénové
développement des responsabilités
devoir d’évaluation des politiques publiques
politique d’accueil et de service aux usagers
Mobiliser les fonctionnaires tout en rendant l’État plus performant
comité national d’évaluation non renouvelé en 2001
18 évaluations réalisées
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9
La conquête du service public
par le management - 4 - Le changement
La LOLF (2001 - 2006)
Évaluation et fongibilité asymétrique - la maîtrise de la dépense
Un impératif LE MANAGEMENT
comment imposer une logique du résultat sans en tenir compte pour la
carrière tout en restant dans le cadre d’un statut ?
conserver le statut : recrutement et promotion au mérite et non
discrétionnaire - protection de l’individu
dynamiser les logiques des corps et de leurs protections acquises
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New managerialism et NGP
Extension du domaine du
management
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Le management privé
aux origines de la nouvelle gestion publique
Du new managerialism à la NGP
Le secteur public est inefficace et coûteux
Le secteur privé dispose de méthodes de management
supérieures
Logique consumériste de l’usager qui devient client
Les Trois E : Économie, Efficacité, Efficience
Disparition du modèle Wéberien, remplacement de la
rationalité juridique par une rationalité managériale
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Le new public management :
caractéristiques
Anne Amar, Ludovic
Berthier
Le Nouveau
Management Public :
Avantages et Limites
RECEMAP IAE d’Aix-enProvence, Université
Paul Cézanne, Clos
Guiot, Chemin de la
Quille, 13 540 Puyr
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Les avantages de
la nouvelle gestion publique
La mise en concurrence comme gage d’efficacité –
l’émulation
Transparence au bénéfice du citoyen, meilleure analyse des
besoins de l’usager, contrôle des actions entreprises
Réduction des gaspillages
Dynamisation des carrières des agents de l’État
reconnaissance du travail effectué
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Les limites de
la nouvelle gestion publique
Le privé n’est pas toujours efficace, Enron, Arthur Andersen,
Parmalat, catastrophe ferroviaire de Paddington
Difficulté du comment évaluer ?
Difficulté de répondre aux objectifs très divers du service public
L’obsession du contrôle ou comment remplacer une bureaucratie
par une autre
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Le rôle des cabinets conseils
Forte présence du conseil dans la réforme de l’État
De quel type de management sont-ils porteurs ?
L’impact du livre de Peters et Waterman le prix de l’Excellence 1982
La domination du management américain et la défaite du management
britannique
Perméabilité américaine entre le public et le privé
La révolution conservatrice passe par les cabinets conseils
1979 6 millions de £ en achat de conseils, 1990 246 millions
1986 Raveleau et Sérieyx d’Euréquip par le gouvernement Chirac
Des organismes faiseur de modes ? Le réengineering de Hammer et
Champy
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Forces et faiblesse du
management
Progrès et régressions des
pratiques managériales
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Forces et faiblesses
du management des organisations
 Le management est une pratique
 À ce titre, il est sujet à des manipulations diverses selon
les contextes (crises, concurrence…) et les individus
 Dans le même temps ou dans des périodes très
rapprochées des pratiques vertueuses peuvent succéder
ou coexister avec un management pathogène
 En matière de management le pire n’est jamais sûr mais le
vertueux est d’une grande fragilité
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Le Management moderne
• Le management participatif…
• L’entreprise apprenante
• Le management de projet
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Le management participatif
Prend en compte les attentes et les aspirations du personnel
en favorisant la participation aux décisions objectifs
en cohérence avec les objectifs de l’entreprise
Le management participatif s’appuie sur cinq grands principes :
•
la mobilisation du personnel : elle consiste en l’implication du personnel dans l'atteinte des buts fixés par
l’entreprise
•
une politique active de développement du personnel : elle s’appuie d’abord sur la création des conditions de travail
favorisant la communication, l'écoute, la collaboration et le partage
- il s’agit d'une réalisation personnelle dans le cadre d'un projet commun, et par la suite sur une structure de
développement de comportement personnel au sein d'une équipe
•
la délégation du pouvoir : le pouvoir est délégué, dans la mesure où chacun prend des décisions en tenant compte
du principe de subsidiarité, selon lequel ce qui est autorisé à être décidé à un échelon inférieur, ne doit pas l'être
par l'échelon supérieur
•
tout problème doit être résolu au niveau auquel il se pose
•
des dispositifs de régulation doivent être mis en place (droit à l’erreur, auto-contrôle…)
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20
L’entreprise apprenante 1
• Organisation qualifiante, apprentissage organisationnel
• Capacité de l’entreprise à engager un processus original d’accumulation,
de consolidation et de combinaison de ses ressources et compétences clés
• Ressources et compétences constituent dès lors le socle de la position
concurrentielle de l’entreprise
• Les compétences comme la coordination de savoir-faire productifs
hétérogènes
• et l’intégration de technologies multiples
• La capacité des entreprises à réaliser un apprentissage rapide et efficace
facteur majeur de compétitivité
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
21
L’entreprise apprenante 2
• un lieu où « les personnes augmentent continuellement leurs
capacités de créer les résultats qu’ils désirent vraiment, où de
nouveaux modèles de pensée sont développés, où les aspirations
collectives sont encouragées et où les individus apprennent
continuellement comment apprendre ensemble » P. Senge
L’ENTREPRISE APPRENANTE : UNE CONCEPTUALISATION INACHEVEE ? Amaury GRIMAND, Université Jean Monnet – Saint-Etienn Chercheur EURISTIK, Upres-a CNRS 50 55, IAE Lyon 3
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L’entreprise au risque de
la performance et de l’excellence
- Qualité totale
- Zéro défaut
- Compétition
internationale
- Volonté d’excellence
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Le prix de l’Excellence 1982
• Les entreprises excellentes ont le parti pris de l’innovation
• Elles restent à l’écoute du client
• Elles favorisent l’esprit innovateur et l’autonomie
• Elles assoient la productivité sur la motivation du personnel
• Elles se mobilisent autour d’une valeur clef
• Elles s’en tiennent à ce qu’elle savent faire
• Elles préservent une structure simple et légère
• Elles allient souplesse et rigueur
La prédominance et la cohérence de la culture se sont révélées sans
exception les qualités essentielles des meilleures entreprises
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24
Quand les valeurs
ne font plus sens
• Quête permanente d’une qualité totale, de la perfection traduite par le zéro
défaut, et d’une volonté d’excellence dans un esprit compétitif
• Quête de soi au travers de l’organisation, lieu de développement individuel
des salariés à la recherche d’un idéal
• Un monde dominé par le changement permanent, la perte de sens et
l’individualisme
• L’organisation est tout à la fois productrice et produit de la société. Elle
est productrice par les nouveaux modèles sociaux et identitaires qu’elle
développe, et produite par le passage du capitalisme industriel au
capitalisme financier et dématérialisé
• l’employé n’est pas exploité mais invité à cultiver ses talents et à réaliser
un projet de réalisation personnelle
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25
Le culte de la performance
• Une conversion aux valeurs de concurrence et de compétition
• Trois changements de valeurs
•
Le chef d’entreprise érigé en modèle d’action
•
La consommation comme réalisation de soi
•
Le sportif symbole d’excellence sociale
• la justice devient le produit de la concurrence
• Ancrage des valeurs de l'autonomie en référence à l'initiative individuelle
• les idéaux d'accomplissement personnel
• La performance combine un modèle d'action (entreprendre) et de justice (le sport)
avec un style d'existence (l'épanouissement personnel d'un individu apparemment
émancipé des interdits qui l'empêchaient de choisir sa vie)
• La peur de ne pas être à la hauteur devient une constante. La dépression est un
moyen de nommer et d'agir sur ces nouveaux problèmes
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L'excellence à tout prix
• L'excellence comme une victoire définitive et un
surpassement, le degré éminent de la perfection ou
• L'excellence comme une fin en soi éphémère,
instantanée
• Comment dans ces conditions parvenir à l'excellence
permanente
• La culture de l'excellence au sein de l‘éducation
nationale ? Du prix d'excellence à l'excellence
scientifique...
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Le coût de l'excellence : le burn out
• Manipulation psychologique des individus
• Convergence des représentations du salarié et de
l'Organisation
• Système de récompense, frustration sur un modèle de
relation amoureuse
• Pierre Legendre l'Amour du censeur
• Mise en tensions entre les exigences de l’entreprise et
les aspirations personnelles des individus
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Détournement du management
• La dégradation profonde du « vivre ensemble »
• La convivialité ordinaire disparaît au profit des jeux
stratégiques qui ruinent les relations de confiance et colonisent
l'espace privé
• Premières victimes les cadres, zélés, brillants, sociables
• Très investis dans l'entreprise ils n'ont pas supporté d'être
injustement déconsidérés, rétrogradés
• Incapacité à gérer des conflits qui les opposaient à une
hiérarchie ou à des collègues
• Perte de confiance en eux, ils retournent cette violence contre
elle
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Management de projets
Du mode projet au
management 2.0
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Schéma synthétique du mode projet
Management par projets
Direction de projet
Plate-forme projet
Management & conduite de projets
Gestion de projets
Méthodes – Méthodes de résolution de problème
Outils
Équipe projet
Rapport MOA/MOE
Pilotage de projet
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Le management de projet
Une démarche spécifique qui permet de
structurer méthodiquement et
progressivement une « réalité à venir »
Un projet est défini et mis en œuvre pour
répondre au besoin d’un client (...) et implique
un objectif et des besoins à entreprendre avec
des ressources données
Définition Afitep
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Une démarche fortement contrainte
Le management de projet doit délivrer le résultat
attendu sous contrainte selon 3 axes :
• contenu / périmètre / qualité
• délai
• budget / ressources
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33
Caractéristiques du projet
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
34
Les étapes du projet
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Étude d'opportunité et de faisabilité – RSI, modèle économique
Définition du projet :
périmètre, contexte, équipes, responsabilités, découpage fonctionnel,
Étude d'impacts, identification des facteurs de risques et des facteurs
d'échecs
Planification Ordonnancement :
Définition du plan d'exécution en terme de délais, de ressources et de
responsabilité
Exécution et pilotage : jalons, livrables, gestion des dérives
Exploitation
Recette, vérification des conformités, mise en exploitation, formation
Fin : gestion des évaluations du projet, préparation des évolutions
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
35
Les acteurs projets
La MOA : c'est la maîtrise d'ouvrage, à l'origine de
l'expression d'un besoin qui est l'objectif du projet à
atteindre.
La MOE : c'est la maîtrise d'œuvre, qui prend
connaissance du besoin exprimé et qui tâche d'y
répondre.
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
36
Les acteurs du projet
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
37
Le pilotage de projets :
le suivi de la performance
Le pilotage de projet est l'activité
décisionnelle du management de projet
Pour cela, s'appuie sur la mesure d'avancement
et l'analyse des écarts par rapport au plan.
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Démarche et acteurs
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
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Dynamique du Projet
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
40
Typologie
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
41
Fonctionnement en silos
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
42
Coordination des fonctions
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
43
Direction de projet
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
44
Le projet sorti
Vincent Giard et Christophe Midler : Pilotages de projet et entreprises ECOSIP
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
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La concurrence
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La structure matricielle (ou de projet ?)
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47
Résoudre les problèmes en équipe
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Les limites du management de projet
1
• Le taux d’échec demeure entre 30 et 40 % pour les biens de grande
consommation
• 80 % si l’on inclut les extensions de gammes et modifications mineures
• 1000 nouveaux produits en 1970 pour 10 000 dans les années 1990
• 3 causes d’échec :
– définition,
– environnement et
– management du projet
• épuisement du personnel, des difficultés accrues de coordination et communication,
une tendance à l’escalade de l’engagement et des difficultés à acquérir de nouvelles
compétences nécessaires aux innovations radicales
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
49
Les limites du management de projet
2
•
Une ingénierie concourante exigeante pour les participants en raison
de la pression temporelle et des interactions requises qui peuvent
conduire les membres de l’équipe à travailler jusqu’à l’épuisement
•
Tensions liées aux commandements multiples typiques des
organisations matricielles
•
Stress généré par le caractère temporaire de l’activité (intégration
dans l’équipe, réintégration dans un département fonctionnel, statut
et évaluation individuelle).
•
Équipes multifonctions avec des problèmes accrus de coordination, de
communication et de compréhension entre les participants
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
50
Les limites du management de projet
3
• Focalisé sur un objectif précis avec des délais courts, la concurrence
permet une recombinaison rapide des connaissances existantes
favorables à des innovations incrémentales mais pas des innovations de
rupture
• la sélection des projets et le choix des priorités
• l’évaluation d’un projet dans un contexte d’incertitude
• inflation de méthodologies - CMMi, Six Sigma…
• Excès de formalisme, taylorisation des tâches , obsession du zéro défaut
• Une organisation qui éprouve des difficultés à mener à bien des projets,
aura pour réflexe naturel d'édicter une nouvelle procédure plutôt que de
régler les problèmes sur le fond !
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
51
Management de projet 2.0 :
humaniser la technologie ?
• Des projets dotés des outils des réseaux sociaux du WEB 2.0 blogs ,
wikis , logiciels collaboratifs
• Des équipes virtuelles, mais bien réelles
• Manager les individus, manager encore, manager toujours !
• Le changement : pour le rôle de chef de projet et dans l'interaction avec
les clients et la MOA
• Avec obligation pour le chef de projet de remettre l'humain au centre de
la Toile
Exemple : penser une formation centrée non pas sur les outils
collaboratifs , mais sur l'organisation et la gestion du travail personnel
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
52
Outils collaboratifs du web 2.0
et progrès managérial
• Passage d’un fonctionnement centralisé à un fonctionnement
collaboratif, autrement dit participatif mais en ligne et
synchrone, asynchrone
• Déléguer plus, contrôler moins, piloter mieux, manager en
permanence
• Autonomie et progression des individus en compétences et
savoir-faire
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
53
Projet 2.0
et capitalisation des connaissances
• Chaque acteur projet apporte et bénéficie du dispositif de
capitalisation
• La résolution de problèmes devient un acte commun à l’équipe et non
plus le problème de « l’autre »
• Le chef de projet devient animateur du retour d’expérience et peut
valider la progression des acteurs en temps réel
• Problème : il faut encore plus manager qu’auparavant…
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
54
L’organisation qualifiante
En guise de conclusion
quelques éléments de réflexion pour
le service public de l’éducation
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
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Projet 2.0 : vers l’organisation qualifiante
• Les entreprises les plus innovantes ne se contentent plus d'apprendre en
permanence :
– elles partagent et restituent leurs idées avec leurs concurrents, leurs clients et leurs partenaires
Une démarche pragmatique et réfléchie qui offre quatre bénéfices :
• mettre la pression sur la concurrence
• apparaître comme le leader d'opinion de son marché
• développer une communauté,
• forcer son organisation à apprendre sans cesse, car les apprentissages d'hier ne restent
plus un avantage compétitif, dès lors qu'ils sont partagés
– organisent de manière proactive l’ écosystème de l’entreprise (clients, partenaires, concurrents)
en l’alignant sur leurs propres lignes de force, renforçant ainsi leur avantage et leur leadership.
• Le projet est alors l’instance centrale de l’apprentissage collaboratif
http://www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/ecollab/144-de-l-entreprise-apprenante-a-l-entreprise-enseignante
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
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Projet 2.0 : le rêve du social learning
l’enseignement en version bêta perpétuelle
• Les collaborateurs enseignent « je participe donc je suis »
• L’entreprise les amène à :
–
formaliser et
–
restituer leurs apprentissages
–
les confronter à leurs pairs
–
recueillir l’avis de ces derniers
• Développer la notoriété de l’entreprise
• Les médias sociaux tels que les blogs, Delicious ou Twitter, permettent
aujourd’hui de multiplier et d’accélérer les boucles interactives de
formalisation, d’apprentissage et d’enseignement, et de se mettre en
mode de bêta perpétuel
http://www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/ecollab/144-de-l-entreprise-apprenante-a-l-entreprise-enseignante
ESEN - 9 juin 2010 - Eric Guillot
57
QUESTIONS
MERCI DE VOTRE ATTENTION
http://www.entreprisecollaborative.com/index.php/fr/ecollab/144-de-l-entreprise-apprenante-a-l-entreprise-enseignante
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