CR rencontre Hancquard - Accueil des réfugies dans l`Uzège

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COMITÉ RÉFUGIÉS-UZÈGE CR - Ingrid Capellmann
Compte rendu de la rencontre du 6 novembre 2015 avec le coordonnateur du
département, Monsieur HANCQUART, à la Direction Départementale de la Cohésion
Sociale du Gard.
Le comité est representé par Odile PERNIN-VIDAL, Françoise LETTO et Ingrid
CAPELLMANN.
Odile PERNIN-VIDAL rappelle brièvement à M. Hancquard l'historique du comité réfugiés
Uzège.
M. HANCQUARD nous expose ensuite sa mission, les critères d'accueil, les circulaires en
attente, les financements prévus et la composition de son équipe projet.
La mission:
Placer dans les communes de France des réfugiés statutaires pour une durée minimum
d'un an avec pour objectif: l'insertion socioprofessionnelle, l'apprentissage de la langue,
scolarisation des enfants, les soins.
Il s'agit des réfugies Syriens, Irakiens et Erythréens dans le cadre du plan européen de
répartition des réfugiés. Le gouvernement attend environ 30 000 personnes en deux ans.
Ces personnes sont enregistrées officiellement par les officiers français soit en Italie ou
en Grèce. Ils sont ensuite acheminés à Paris ou à Nantes (voir l'article du Midi Libre du 7
novembre; page Société-France) où les démarches administratives sont accomplies:
obtention du statut de réfugiés, l'accès au droits sociaux etc…
Pour le département du Gard le chiffre de 300 personnes accueillies entre 2015 et 2016
est confirmé par le coordonnateur.
Les conditions d'accueil:
M. Hancquard a envoyé à chaque commune du département une fiche d'accueil. A
ce jour cette fiche a été renvoyée remplie par une quinzaine de communes. Elle
indique la capacité d'accueil, les conditions d'hébergement, la proximité d’une école,
d’un centre de soins etc.
Pour le moment des offres émanant des communes sont privilégiées aux offres des
particuliers. M. Hancquard insiste pour dire que son interlocuteur priviligé reste la
commune; le particulier qui souhaite participer au dispositif est invité de se faire
connaître auprès de sa commune (pourquoi pas auprès du comité?). Les critères
d'accueil se déclinent en terme de norme de sécurité, de disponibilité imminente et
pour une durée d'un à deux ans et d'un accompagnement social (CCAS, service social
de proximité).
Le coordonnateur envoie son fichier à Paris et une plate-forme spécifique au dispositif
gouvernemental informe celui-ci d'un accueil futur dans le département.
A ce jour un premier accueil est prévu pour la semaine prochaine. Il s'agit d'une fratrie.
M. Hancquard souhaite préparer cet accueil pour éviter
Les circulaires en attente, les financements prévus:
M. Hancquard est en attente de 2 circulaires sur les aides données aux maires faisant
l'effort d'accueillir des réfugiés et une circulaire sur l'aide forfaitaire octroyée aux
réfugiés et l'aide alimentaire. A ce jour, l'aide alimentaire est fixée à 4 euros par jour par
personne. L’enveloppe globale prévisionnelle pour 2016 est de 270 millions d’euros.
La composition de son équipe projet:
Dans l'équipe, au niveau de la préfecture, il y aura un représentant de l'éducation
nationale, de l'accès aux droits, de l'insertion professionnelle, de l'accès aux soins et un
référent CAF. Il cherche encore un représentant parmi les bailleurs sociaux pour faciliter
l'accès au logement des réfugiés.
Lors de la dernière rencontre les membres du comité ont souhaité poser des questions
au coordonnateur départemental. Ingrid reprend les questions.
• Y a t’il des réfugiés déjà recensés et comment sont-ils aiguillés ?
Voir point 1: la mission: Le coordonnateur ne s'occupe que des réfugiés irakiens, syriens
et érythréens issus du dispositif gouvernemental. Chaque personne venant à Nîmes hors
de ce dispositif doit faire le parcours classique du demandeur d'asile auprès de la
préfecture et passe par un CADA (centre d’accueil pour les demandeurs d’asile).
Le coordonnateur envoie ses disponibilités d'hébergement à la plate-forme de Paris qui
lui adresse des familles, ensuite réparties en fonction des fiches d'accueil émanant des
mairies.
• Y a t’il des chiffres prévisionnels sur les flux qui seraient destinés à être accueillis
dans le Gard ?
Le chiffre de 300 sur 2 ans pour le Gard reste confirmé.
• Quel serait le profil type des candidats et en particulier en terme d’emploi?
Le coordonnateur est à ce jour dans l'incapacité de le préciser.
• Est-ce qu’une société HLM peut être opérateur d’une installation d’un mobil home sur
un terrain communal?
La question a été posée par Odile et M. Hancquard va se renseigner sur la manière de
procéder. La possibilité n'est pas à exclure et un financement serait possible.
• Comment les particuliers peuvent se faire connaître auprès du coordonnateur ? Le
particulier se fait connaître auprès de sa commune afin que par la suite la préfecture
soit en mesure de traiter toutes les questions possibles avec la commune en question.
• Est-ce qu’une commune peut émettre un souhait pour l’accueil d’un réfugié ?
Exemple artiste boulanger, agriculteur, maçon etc.?
M. Hancquard est sensible à cette question d'insertion dans le mileu socio-professionel
de la commune d'accueil. Cependant, à ce jour il n'a pas encore de la maîtrise totale
du dispositif.
En conclusion: Monsieur Hancquart est tout à fait d'accord pour rencontrer le comité et
les élus de l'Uzège dès que les circulaires précisant les aides aux maires (Ministère de
l’Intérieur) et aux réfugiés (Ministère des affaires sociales) seront parues et que la mise
en oeuvre du dispositif dans le Gard pourra être engagée.
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Pour faire suite à cette démarche, nous proposons une prochaine réunion du
Comité à la mi-décembre. Marcel peux-tu diffuser le CR et faire circuler un
doodle pour fixer une date entre le 7 et le 17 décembre (18h – Vallabrix ou StQuentin par ex. si on peut disposer d’une salle)
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