Chapitre III- 4RÉGIME SINUSOÏDAL ASSOCIATION DE DIPÔLES 2- Montage pour les associations "parallèle" Y1 Y2 uGBF OBJECTIFS Il s'agit d'étudier la relation courant-tension ( impédance Z = [ Z ; ϕ ] ) dans des associations de dipôles linéaires élémentaires (résistances , inductances et condensateurs). c Association série ( "RL série", "RC série" et "RLC série" ). d Association parallèle ( "RL parallèle", "RC parallèle" et "RLC parallèle" ). Dans le cas d'une association "RLC", la phénomène de résonance sera mis en évidence et interprété. c Mesure des valeurs efficaces U et I Un voltmètre "AC" branché aux bornes du dipôle donnera U. Un voltmètre "AC" branché aux bornes du GBF donnera la tension UGBF directement proportionnelle au courant I ( 1V → 1mA ). 1- Montage pour les associations "série" i uGBF GBF r u Dipôle GBF Source de courant commandée par une tension ( i proportionnel à uGBF : 1mA → 1V ) I- GÉNÉRALITÉS Dipôle i Y1 d Mesure du déphasage ϕ ( retard de i par rapport à u ) u ≈ uGBF La voie Y1 de l'oscilloscope visualise directement la tension u. La voie Y2 de l'oscilloscope visualise la tension uGBF qui est proportionnelle à i. Y2 ur << u ⇒ Le déphasage ϕ se visualise directement ( u → Y1 et i → Y2 ). II- CIRCUIT "RL SÉRIE" c Mesure des valeurs efficaces U et I Un voltmètre "AC" branché aux bornes du dipôle donnera U. Un voltmètre "AC" branché aux bornes de la résistance r donnera Ur = rI et il suffira de faire I = Ur / r. d Mesure du déphasage ϕ ( retard de i par rapport à u ) La voie Y2 de l'oscilloscope visualise la tension ur qui est proportionnelle à i. La voie Y1 de l'oscilloscope visualise la tension uGBF qui est très proche de la tension u car ur est négligeable devant u. ⇒ Le déphasage ϕ se visualise directement ( u → Y1 et i → Y2 ). 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr 1- Montage i Le dipôle est constitué d'une résistance en série avec une inductance : R L uR uL u 2- Essai à basse fréquence Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de faible fréquence. On mesure une tension UR proche de U et une tension UL petite devant U. L'oscillogramme est donné à la page suivante : Page 1 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" On constate un déphasage ϕ positif et de faible valeur ( i est en retard par rapport à u ). La longueur des vecteurs donne UR = RI et UL = LωI. En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : U2 = U2R + U2L ur ⇒ (ZRLsérieI )2 = (RI )2 + (LωI )2 u Le courant I est proche de la valeur U / R. ⇒ ZRLsérie2 = R 2 + (Lω)2 ⇒ L'inductance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. 2 ⇒ ZRLsérie = R 2 + (Lω) . ( ) 3- Essai à haute fréquence On a aussi ϕRLsérie = tan −1 Lω . R Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de haute fréquence. On mesure une tension UL proche de U et une tension UR petite devant U. En basse fréquence, on a Lω << R ce qui donne ZRLsérie ≈ R et ϕRLsérie ≈ 0. En haute fréquence, on a R << Lω ce qui donne ZRLsérie ≈ Lω et ϕRLsérie ≈ +π/2. L'oscillogramme est indiqué ci-contre : On constate un déphasage ϕ positif et proche de π / 2 ( i est en retard par rapport à u ). d Impédance complexe u Les impédances s'ajoutent car les dipôles sont en série : ⇒ ZRLsérie = ZR + ZL = R + jLω = [ZRLsérie; ϕRLsérie ] ur Le courant I est proche de la valeur U . Lω ( ) 2 avec ZRLsérie = R 2 + (Lω) et ϕRLsérie = tan −1 Lω . R ⇒ La résistance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. En basse fréquence, on a Lω << R ce qui donne ZRLsérie ≈ R . En haute fréquence, on a R << Lω ce qui donne ZRLsérie ≈ jLω . 4- Interprétation c Représentation de Fresnel III- CIRCUIT "RC SÉRIE" La relation vectorielle donne U = UR + UL avec : 1- Montage UR colinéaire à I car uR et i sont "en phase". UL en avance de π/2 par rapport à I car uL est en "quadrature avance" sur i. i Le dipôle est constitué d'une résistance en série avec un condensateur : u 2- Essai à basse fréquence Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de faible fréquence. On mesure une tension UC proche de U et une tension UR petite devant U. ϕ I 0 uC uR U UL C R x L'oscillogramme est donné à la page suivante : UR 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 2 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" On constate un déphasage ϕ négatif et proche de –π/2 ( i est en avance par rapport à u ). La longueur des vecteurs donne UR = RI et UC = 1 I . Cω u Le courant I est proche de la valeur CωU . En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : U2 = U2R + UC2 ur ( ) =R +( 1 ) Cω = R +( 1 ) . Cω 2 ⇒ (ZRCsérieI )2 = (RI )2 + 1 I Cω ⇒ La résistance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. ⇒ ZRCsérie2 2 2 2 2 3- Essai à haute fréquence ⇒ ZRCsérie Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de haute fréquence. On mesure une tension UR proche de U et une tension UC petite devant U. On a aussi ϕRCsérie = − tan −1 L'oscillogramme est indiqué ci-contre : En basse fréquence, on a R << 1 ce qui donne ZRCsérie ≈ 1 et ϕRCsérie ≈ -π/2. Cω Cω 1 << R ce qui donne ZRCsérie ≈ R et ϕRCsérie ≈ 0. En haute fréquence, on a Cω On constate un déphasage ϕ positif et de faible valeur ( i est en avance par rapport à u ). (RC1ω ) . ur u d Impédance complexe Le courant I est proche de la valeur U . R Les impédances s'ajoutent car les dipôles sont en série : ⇒ ZRCsérie = ZR + ZC = R − j 1 = [ZRCsérie; ϕRCsérie ] Cω ⇒ Le condensateur semble avoir une action négligeable à cette fréquence. ( ) 4- Interprétation ) ( 2 avec ZRCsérie = R 2 + 1 et ϕRCsérie = − tan −1 1 . RCω Cω c Représentation de Fresnel En basse fréquence, on a R << 1 ce qui donne ZRCsérie ≈ −j 1 . Cω Cω 1 << R ce qui donne ZRCsérie ≈ R . En haute fréquence, on a Cω La relation vectorielle donne U = UR + UC avec : UR colinéaire à I car uR et i sont "en phase". UC en retard de π/2 par rapport à I car i est en "quadrature avance" sur uC . IV- CIRCUIT "RLC SÉRIE" UR 0 UC I x ϕ 1- Montage Le dipôle est constitué d'une résistance en série avec une inductance et en série avec un condensateur : i R L uR uL u C uC U 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 3 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" 5- Interprétation 2- Essai à basse fréquence c Représentation de Fresnel Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de faible fréquence. On mesure une tension UC supérieure à UL . La relation vectorielle donne U = UR + UL + UC avec : L'oscillogramme est représenté ci-contre : UR colinéaire à I car uR et i sont "en phase". On constate un déphasage ϕ négatif ( i est en avance par rapport à u ). u UL en avance de π/2 par rapport à I car uL est en "quadrature avance" sur i. ur UC en retard de π/2 par rapport à I car i est en "quadrature avance" sur uC . Basse fréquence Haute fréquence UL étant supérieur à UC, le vecteur U se UC étant supérieur à UL, le vecteur U se ⇒ Le condensateur semble avoir une action prépondérante face à l'inductance. situe "du côté" de UC avec un déphasage situe "du côté" de UL avec un déphasage négatif. positif. 3- Essai à haute fréquence UL Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de haute fréquence. On mesure une tension UL supérieure à UC . UR 0 L'oscillogramme est indiqué ci-contre : On constate un déphasage ϕ positif ( i est en retard par rapport à u ). UL I UC x U ϕ<0 u ur UL UC UL UC ϕ>0 U ⇒ L'inductance semble avoir une action prépondérante face au condensateur. 0 UL I UR UC UC 4- Essai à la fréquence telle que ϕ=0 ( résonance ) Le dipôle est alimenté avec une tension sinusoïdale de fréquence telle que ϕ = 0. On mesure une tension UL égale à UC et on constate que le courant I est maximum par rapports aux autres fréquences. L'oscillogramme est indiqué ci-contre : Fréquence de résonance ( ϕ = 0 ) UC étant égal à UL, le vecteur U se retrouve colinéaire au vecteur I ( ϕ = 0 ) ur UL u 0 On a réglé la fréquence jusqu'à avoir ϕ = 0. ϕ=0 U UR I x UC 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 4 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" x 6- Etude particulière de la résonance La longueur des vecteurs donne UR = RI ; UL = LωI et UC = 1 I . Cω En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : U2 = U2R + (UL − UC )2 ( c Expérience On alimente un circuit RLC série avec une tension sinusoïdale de tension efficace 5V et de fréquence f0 telle que ϕ = 0 ( résonance ). On mesure aux bornes du condensateur et aux bornes de la bobine, une tension efficace de 12V. ⇒ Il y a donc une surtension aux bornes de la bobine et aux bornes du condensateur à la résonance. ) 2 ⇒ (ZRLCsérieI ) = (RI ) + LωI − 1 I Cω 2 2 ( ) 2 ⇒ ZRLCsérie2 = R 2 + Lω − 1 Cω ( ) 2 2 ⇒ ZRLCsérie = R + Lω − C1ω . d Interprétation Lω − 1 −1 Cω . ϕ = tan On a aussi RLCsérie R A la fréquence f0, l'impédance du circuit est minimale et égale à R; le courant est donc maximal ( on dit qu'il y a résonance en courant ). L'intensité du courant à la résonance est donc I0 = U et la tension aux bornes du R U 1 I = ( avec ω0 = 2πf0 ). condensateur est UC = Cω0 0 RCω0 U Le rapport entre la tension UC et la tension U est donc C = 1 et ce rapport peut U RCω être supérieur à 1 d'où le phénomène de surtension lié au phénomène de surintensité. En basse fréquence, on a Lω << 1 ce qui donne ZRLCsérie ≈ ZRCsérie et ϕRLCsérie < 0 . Cω 1 << Lω ce qui donne ZRLCsérie ≈ ZRLsérie et ϕRLCsérie > 0. En haute fréquence, on a Cω A la fréquence telle que ϕRLCsérie = 0, on a Lω = 1 ce qui donne ZRLCsérie = R. Cω 1 1 On a aussi : LCω02 = 1 ⇒ ω0 = ou f0 = LC 2π LC On définit le coefficient de surtension à la résonance Q0 = 1 = Lω0 . RCω0 R d Impédance complexe Les impédances s'ajoutent car les dipôles sont en série : ⇒ ZRCsérie = ZR + ZL + ZC = R + j Lω − 1 = [ZRCsérie; ϕRCsérie ] Cω ( ( avec ZRCsérie = R 2 + Lω − 1 Cω ) 2 ) et ϕRCsérie Lω − 1 Cω . = tan −1 R En basse fréquence, on a Lω << 1 ce qui donne ZRLCsérie ≈ R − j 1 . Cω Cω 1 << Lω ce qui donne ZRLCsérie ≈ R + jLω . En haute fréquence, on a Cω A la fréquence telle que ϕRLCsérie = 0, on a Lω0 = 1 ce qui donne ZRLCsérie = R. Cω0 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr V- CIRCUIT "RL PARALLÈLE" 1- Montage Le dipôle est constitué d'une résistance en parallèle avec une inductance : iR R iL L i u 2- Essai à basse fréquence Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de basse fréquence. On mesure un courant IL proche de I et un courant IR petit devant I. u u GBF L'oscillogramme est indiqué ci-contre : u GBF est proportionnel à i (1V Page 5 sur 9 : 1m A ) Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" On constate un déphasage ϕ positif et proche de π / 2 ( i est en retard par rapport à u ). La longueur des vecteurs donne IR = U et IL = 1 U . R Lω La tension U est proche de la valeur Lω.I . En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : I2 = I2R + I2L ⇒ La résistance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. 2 2 ⇒ YRLparallU 2 = 1 U + 1 U R Lω 3- Essai à haute fréquence ⇒ YRLparall2 Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de haute fréquence. On mesure un courant IR proche de I et un courant IL petit devant I. ⇒ YRLparall L'oscillogramme est donné à la page suivante : On a aussi ϕRLparall = tan −1 R . Lω ( ) ( ) = (1 ) + ( 1 ) R Lω = (1 ) + ( 1 ) . R Lω ) ( 2 2 2 2 ( ) On constate un déphasage ϕ positif et de faible valeur ( i est en retard par rapport à u ). En basse fréquence, on a 1 << 1 ce qui donne YRLparall ≈ 1 soit ZRLparall ≈ Lω R Lω Lω et ϕRLparall ≈ +π/2. En haute fréquence, on a 1 << 1 ce qui donne YRLparall ≈ 1 soit ZRLparall ≈ R et R R Lω ϕRLparall ≈ 0. u GBF La tension U est proche de la valeur R.I . u ⇒ L'inductance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. d Admittance complexe u GBF est proportionnel à i (1V : 1m A ) Les admittances s'ajoutent car les dipôles sont en parallèle : ⇒ YRLparall = YR + YL = 1 − j 1 = YRLparall;−ϕRLparall R Lω [ 4- Interprétation c Représentation de Fresnel avec YRLparall = La relation vectorielle donne I = IR + IL avec : IR colinéaire à U car iR et u sont "en phase". 0 U En haute fréquence, on a x ϕ 2 2 1 << 1 ce qui donne Y 1 RLparall ≈ R soit ZRLparall ≈ R . Lω R VI- CIRCUIT "RC PARALLÈLE" Le dipôle est constitué d'une résistance en parallèle avec un condensateur : IL ( ) et ϕRLparall = tan −1 R . Lω En basse fréquence, on a 1 << 1 ce qui donne YRLparall ≈ −j 1 soit R Lω Lω ZRLparall ≈ jLω . IL en retard de π/2 par rapport à U car iL est en "quadrature retard" sur u. IR (R1 ) + (L1ω ) ] I iR i IC R C u 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 6 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" 2- Essai à basse fréquence La longueur des vecteurs donne IR = U et IC = CωU . R En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : I2 = I2R + IC2 Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de basse fréquence. On mesure un courant IR proche de I et un courant IC petit devant I. ( L'oscillogramme est indiqué ci-contre : u GBF On constate un déphasage ϕ positif et de faible valeur ( i est en avance par rapport à u ). u ⇒ YRCparall La tension U est proche de la valeur R.I . ⇒ Le condensateur semble avoir une action négligeable à cette fréquence. u GBF est proportionnel à i (1V ) ( ) = ( 1 ) + (Cω) R 2 2 . On a aussi ϕRCparall = − tan −1(RCω) . : 1m A ) En basse fréquence, on a Cω << 1 ce qui donne YRCparall ≈ 1 soit ZRCparall ≈ R et R R ϕRCparall ≈ 0. En haute fréquence, on a 1 << Cω ce qui donne YRCparall ≈ Cω soit ZRCparall ≈ 1 et R Cω ϕRCparall ≈ -π/2. 3- Essai à haute fréquence Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de haute fréquence. On mesure un courant IC proche de I et un courant IR petit devant I. On constate un déphasage ϕ négatif et proche de –π/2 ( i est en avance par rapport à u ). ) ( 2 ⇒ YRCparallU 2 = 1 U + (CωU )2 R 2 ⇒ YRCparall2 = 1 + (Cω)2 R u d Admittance complexe u GBF Les admittances s'ajoutent car les dipôles sont en parallèle : ⇒ YRCparall = YR + YC = 1 + jCω = YRCparall;−ϕRCparall R [ La tension U est proche de la valeur 1 I . Cω ⇒ La résistance semble avoir une action négligeable à cette fréquence. u GBF est proportionnel à i (1V : 1m A ) avec YRCparall = 4- Interprétation (R1 ) + (Cω) 2 2 ] et ϕRCparall = − tan −1(RCω) . En basse fréquence, on a Cω << 1 ce qui donne YRCparall ≈ 1 soit ZRCparall ≈ R . R R 1 En haute fréquence, on a << Cω ce qui donne YRCparall ≈ jCω soit R ZRCparall ≈ −j 1 et ϕRCparall ≈ -π/2. Cω c Représentation de Fresnel La relation vectorielle donne I = IR + IC avec : IR colinéaire à U car iR et u sont "en phase". IC en avance de π/2 par rapport à U car iC est en "quadrature avance" sur u. I IC ϕ<0 U 0 x 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr IR Page 7 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" IV- CIRCUIT "RLC PARALLÈLE" iR R iL L iC C L'oscillogramme est indiqué ci-contre : u u GBF 1- Montage Le dipôle est constitué de l'association en parallèle d'une résistance d'une inductance et d'un condensateur : i 2- Essai à basse fréquence On a réglé la fréquence jusqu'à avoir ϕ = 0. u GBF est proportionnel à i (1V 5- Interprétation u c Représentation de Fresnel Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de faible fréquence. On mesure un courant IL supérieur à IC . On constate un déphasage ϕ positif ( i est en retard par rapport à u ). ⇒ L'inductance semble avoir une action prépondérante face au condensateur. La relation vectorielle donne I = IR + IL + IC avec : u GBF L'oscillogramme est représenté ci-contre : : 1m A ) IR colinéaire à U car iR et u sont "en phase". u IL en retard de π/2 par rapport à U car iL est en "quadrature retard" sur u. IC en avance de π/2 par rapport à U car iC est en "quadrature avance" sur u. u GBF est proportionnel à i (1V : 1m A ) Basse fréquence Haute fréquence IL étant supérieur à IC, le vecteur I se IC étant supérieur à IL, le vecteur I se situe situe "du côté" de IL avec un déphasage positif. "du côté" de IC avec un déphasage négatif. 3- Essai à haute fréquence Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de haute fréquence. On mesure une tension IC supérieur à IL . L'oscillogramme est indiqué ci-contre : On constate un déphasage ϕ négatif ( i est en avance par rapport à u ). IC IC u GBF IR 0 u U I ϕ<0 IL IC ⇒ Le condensateur semble avoir une action prépondérante face à l'inductance. IL x u GBF est proportionnel à i (1V IC IL ϕ>0 : 1m A ) I IC 4- Essai à la fréquence telle que ϕ=0 ( résonance ) IL 0 U IR IL Le dipôle est alimenté avec un courant sinusoïdal de fréquence telle que ϕ = 0. On mesure un courant IL égale à IC et on constate que la tension U est maximale par rapports aux autres fréquences. 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 8 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles" x d Admittance complexe Fréquence de résonance ( ϕ = 0 ) Les admittances s'ajoutent car les dipôles sont en parallèle : ⇒ YLRCparall = YR + YL + YC = 1 + j Cω − 1 = YRLCparall;−ϕRLCparall R Lω ( IC étant égal à IL, le vecteur I se retrouve colinéaire au vecteur U ( ϕ = 0 ) IC I ϕ=0 0 IR U x avec YRLCparall = IL En appliquant le théorème de Pythagore, on obtient : I2 = I2R + (IL − IC )2 ( ) ) ( ) ( ( ) + (L1ω − Cω) = ( 1 ) + ( 1 − Cω ) R Lω ⇒ YRLCparall2 = 1 R ⇒ YRLCparall 2 2 Cω − 1 Lω . et ϕRLCparall = − tan −1 1 / R c Expérience . On alimente un circuit RLC parallèle avec un courant sinusoïdal d'intensité efficace 10mA et de fréquence f0 telle que ϕ = 0 ( résonance ). On mesure aux bornes du condensateur et aux bornes de la bobine, un courant efficace de 50mA. ⇒ Il y a donc une surintensité dans la bobine et dans le condensateur à la résonance. 1 − Cω −1 Lω tan ϕ = On a aussi RLCparall 1/ R . En basse fréquence, on a 1 >> Cω ce qui donne YRLCparall ≈ YRLparall et ϕRLCparall > 0. Lω En haute fréquence, on a Cω >> 1 ce qui donne YRLCparall ≈ YRCparall et ϕRLCparall < 0. Lω A la fréquence telle que ϕRLCparall = 0, on a 1 = Lω ce qui donne YRLCparall = 1 . R Cω On a aussi : LCω02 = 1 ⇒ ω0 = 2 6- Etude particulière de la résonance 2 2 2 ] En basse fréquence, on a 1 >> Cω ce qui donne YRLCparall ≈ 1 − j 1 . Lω R Lω 1 1 ce qui donne YRLCparall ≈ + jCω . En haute fréquence, on a Cω >> R Lω 1 = Lω ce qui donne YRLCparall = 1 . A la fréquence telle que ϕRLCparall = 0, on a R Cω La longueur des vecteurs donne IR = 1 U ; IL = 1 U et IC = CωI . R Lω 2 2 ⇒ YRLCparallI 2 = 1 I + 1 I − CωI R Lω (R1 ) + (Cω − L1ω ) ) [ 1 LC ou f0 = d Interprétation A la fréquence f0, l'admittance du circuit est minimale et égale à 1 ; la tension est donc R maximale ( on dit qu'il y a résonance en tension ). La tension à la résonance est donc U0 = RI et le courant dans le condensateur est IC = Cω0U0 = Cω0RI ( avec ω0 = 2πf0 ). 1 2π LC IC = RCω0 et ce rapport peut être I supérieur à 1 d'où le phénomène de surintensité lié au phénomène de surtension. Le rapport entre le courant IC et le courant I est donc On définit le coefficient de surintensité à la résonance Q0 = RCω0 = R . Lω0 1° STI Electronique ( Physique Appliquée ) Christian BISSIERES http://cbissprof.free.fr Page 9 sur 9 Chapitre III-4- "Régime sinusoïdal-Association de dipôles"