croûte continentale

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La Terre dans l'Univers,
la vie, l'évolution du vivant
Partie 1-B : Le domaine continental et sa dynamique
Chap. 1 : Caractéristiques du
domaine continental
Distribution bimodale des altitudes, en pourcentage de la surface terrestre
solide occupé par des terrains d'altitudes données.
Les altitudes sont regroupées par tranches de 1 kilomètre. Pour se limiter à des valeurs
significatives, les tranches extrêmes intègrent les valeurs maximales peu représentées.
Terres émergées / terres immergées
Courbe hypsométrique simplifiée de la surface de la Terre
Limite océan/continent
Limite CC / CO
Carte géologique du monde
 Les parties émergées sont pratiquement toutes
de nature continentale.
 Les différences d’altitude moyenne entre les
continents et les océans s’expliquent par des
différences crustales.
Pb : en quoi les caractéristiques
de la croûte continentale expliquent-elles
sa situation / croûte océanique ?
I - Lithosphère continentale, reliefs et
épaisseur crustale
A. Rappels : épaisseur de la CC
1S  calcul de la profondeur du Moho grâce à la
sismologie (voir aussi Bordas doc 1 p146)
Carte de la profondeur du Moho en France métropolitaine
(image numérique)
http://www.svt.ac-versailles.fr/spip.php?article704?article164
-70 km
-50 km
Coupe synthétique simplifiée de l'Himalaya
(d'après Himalaya-Tibet, le choc des continents - collectif - Eds CNRS)
http://rigaudvelt.free.fr/BAC_ecrit/2004/04_noumea.htm
Sous les océans : Moho  -10 km
Sous les continents : Moho  -30 km
Sous les montagnes : Moho  -70 km
On cherche à comprendre pourquoi la
croûte continentale est plus épaisse sous
les montagnes.
B. Comportement de la CC au niveau des reliefs
1. Un peu d’histoire des sciences
Le
Lephénomène
phénomèned’isostasie
d’isostasiefut
futmis
misen
en
évidence,
évidence,pour
pourlalapremière
premièrefois,
fois,ililyyaa
plus
plusde
de250
250ans,
ans,par
parl’astronome
l’astronome
français
françaisPierre
PierreBouguer.
Bouguer.Lors
Lorsde
de
l’expédition
l’expéditionau
auPérou
Péroude
de1736-1743.
1736-1743.
Bouguer
Bouguerreleva,
releva,ààcette
cetteoccasion,
occasion,une
une
différence
différence(dite
(diteanomalie)
anomalie)
significative
significativeentre
entrepesanteur
pesanteurmesurée
mesurée
et
etcelle
cellecalculée
calculéepour
pourun
unmême
mêmelieu
lieu
des
desAndes
Andes
Mêmes
Mêmesobservations
observationsdans
dansl’Himalaya
l’Himalaya
100
100ans
ansaprès
après(George
(GeorgeEverest)
Everest)::
l’attraction
l’attractiongravitationnelle
gravitationnelledes
des
montagnes
montagnesest
esttoujours
toujoursinférieure
inférieureàà
celle
cellecalculée
calculéetenant
tenantcompte
comptede
del’excès
l’excès
de
demasse
massede
decelles-ci.
celles-ci.
IlIlyyaaanomalie
anomalie
gravimétrique
gravimétrique!!
Comme
Commesisilala
montagne
montagneétait
était
creuse
creuse!!!
!!!
Montagne
Montagnecreuse…
creuse…puis
puis
quoi
quoiencore
encore!!
Lisez
Lisezplutôt
plutôtles
les
hypothèses
hypothèsesproposées
proposées
pour
pourexpliquer
expliquerce
ce
phénomène…
phénomène…
On doit aux Britanniques George Biddell Airy (1801-1892) et
John Henry Pratt (1809-1871) les premières tentatives
d’explication du phénomène observé (cf. Bordas p 145).
Modèle de Pratt : la compensation est assurée par une
variation latérale de la densité dans la lithosphère.
Modèle d’Airy : la compensation du relief topographique est
assurée par la présence d’une racine légère causée par
l’épaississement de la croute.
Le modèle d’Airy correspond à ce qui est détecté par les études
sismiques, c’est à dire la présence de croûte continentale profonde
sous les chaînes de montagnes, nommée « racine crustale ».
2. La compensation isostatique
•
•
•
•
•
Le manteau asthénosphérique (MA, solide ductile) se comporte
comme un fluide visqueux et se déforme sous le poids de la
lithosphère  celle-ci est soumise à une poussée équivalente à la
poussée d’Archimède.
Quand poussée et force de gravitation sont égales, la lithosphère est
en équilibre isostatique.
L’état d’équilibre est réalisé à une profondeur variable : la
profondeur de compensation = surface de compensation.
Surface de compensation : profondeur au niveau de laquelle la
pression est identique quel que soit le relief au-dessus.
La masse de toutes les colonnes de roches (de même section) de
hauteur atteignant la prof de compensation est égale en tout point du
globe.
La lithosphère océanique (LO), plus dense que la lithosphère
continentale (LC), s’enfonce plus profondément dans le MA, ce qui
explique qu’elle soit située sous le niveau des mers.
Pour
Pourfaire
faire
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• La lithosphère est en équilibre isostatique sur
l’asthénosphère.
• Les différences d’altitude moyenne entre les
continents et les océans s’expliquent par des
différences crustales : les variations
d'altitude sont compensées par des
variations verticales de l'épaisseur de la
croûte.
• A un relief positif correspond donc une racine
de croûte continentale importante
permettant de supporter la charge pondérale
en surplus.
C. La densité de la Croute continentale
Croute continentale : majorité de roches
métamorphiques (type gneiss) et de roches
plutoniques (granitoïdes) d’âge variable qui
constituent le socle des continents. Ce socle
est souvent masqué par une pellicule de
roches sédimentaires (1 à 3 km d’épaisseur)
2,5 < d granite < 2,7
2,6 < d gneiss < 2,8
3,2 < d péridotite < 3,4
Ces mesures de densités permettent de valider
le modèle d’Airy :
c’est bien la différence de densité entre la
croute et le manteau qui permet à une
profondeur donnée l’équilibre des pressions
La densité de la CC est liée à la composition
minéralogique, donc chimique, des roches la
constituant
Ca AlSi3O8
2
1
Si ; Al ; O ; Na ; K ; Ca ; Fe ; Mg
La croûte continentale (CC) a une
composition granitique :
silicatée riche en Si, Na et K
pauvre en Fe, Mg et Ca
• La croute continentale est constituée à 95 % de
granite et de gneiss. Ces roches représentatives
de la croute continentale, les granitoïdes, sont
composées de quartz, de micas et de feldspath.
Leur densité est de 2,7 en moyenne.
• Les différences de densité entre la croute
continentale et le manteau permettent à la
lithosphère d’être en équilibre (isostasie) sur
l’asthénosphère.
• Ainsi, la croute continentale est d’une épaisseur
plus grande que la croute océanique. Sous les
montagnes, qui sont des reliefs positifs, on
trouve en profondeur une importante racine
crustale.
II - L’âge de la croute continentale
IlIlfallut
fallutattendre
attendrela
ladécouverte
découvertede
de la
la
radioactivité
radioactivitépar
parMarie
Marieet
etPierre
PierreCurie,
Curie,au
au
début
débutdu
du20
20eesiècle,
siècle,pour
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unoutil
outil
permettant
permettantd’obtenir
d’obtenirdes
desâges
âgesabsolus,
absolus,et
et
de
dedéterminer
déterminerl’âge
l’âgede
denotre
notreplanète.
planète.Cet
Cet
outil :
outil :la
ladatation
datationradiométrique
radiométrique==
méthode
méthodede
dedatation
datationabsolue.
absolue.
A. Rappels
• Noyau = protons + neutrons
 toute la masse de l’atome
• Z = nb d’électrons = nb de protons = n° atomique
• A = nb de masse = nb de nucléons (p + n)
• Isotopes :  formes d’un même élément, de
même Z mais de masse atomique différente.
• Exemple : le C a 3 isotopes : 12C, 13C et 14C ; seul
le 14C est un isotope radioactif.
B. Le principe de la datation radiométrique
• La datation absolue des roches magmatiques et
métamorphiques repose sur la présence
d’éléments radioactifs incorporés dans les
minéraux lors de la formation de la roche.
• A partir de là, les éléments évoluent sans
interaction avec l’extérieur (système fermé).
• Date obtenue = date de la fermeture du
système.
Réaction de désintégration : un élément père Po se
transforme progressivement en un élément fils F.
 La valeur du rapport F sur P est donc
fonction du temps de désintégration
Principe général : mesurer la quantité d’élément père restant (P)
et de l’élément fils (F) présent dans le minéral ou la roche. Quel
que soit le couple utilisé, la désintégration suit une courbe
exponentielle de la forme :
P = Po.exp(-
t)
Or, Po est inconnu, mais Po = P + F ; donc : P = (P + F).exp(-
t)  exp(
t) = 1 + F/P d’où :
t = 1 /. ln (1 + F/P)
• = constante de désintégration : traduit la
vitesse à laquelle se fait la désintégration.
Dire que celle du 87Rb est de 1,42.10 -11 /an signifie
que pour 1g de 87Rb 1,42.10 -11 grammes se
désintègrent par an.
• Demi-vie = période = temps nécessaire pour que
la moitié de l'élément parent soit désintégrée.
• Réalisation et qualité de la datation dépendent :
– de la qualité et la pertinence de l’échantillon utilisé
(période de l’isotope choisi)
– La datation n’est valide que si : (1/100).T < t < 10.T
C. La méthode Rubidium-Strontium • 87Rb*  87Sr stable
• Période presque 50 Ga  datation des roches
les plus anciennes.
• Problème : présence de 87Sr à t=0 (87Sro)
 dans l’équation : t = 1 /. ln (1 + 87Srd/87Rb)
Srd = 87Sr issu de la désintégration du Rb
87
Srd = 87Sr mesuré - 87Sro
87
Donc on a 2 inconnues : 87Sro et t
Résolution
On utilise 86Sr, stable au cours du temps.
Pour chaque minéral deux rapports
évoluent parallèlement :
Sr/86Sr  par suite de l’enrichissement en 87Sr
87
Rb/86Sr du fait de la désintégration du 87Rb
87
• On mesure 87Rb/86Sr et 87Sr/86Sr dans plusieurs
minéraux de la même roche à dater
 graphe 87Sr/86Sr = f(87Rb/86Sr)
 droite isochrone, d’équation :
[87Sr/86Sr] = 
t.[87Rb/86Sr] + [87Sro/86Sr]
Sro/86Sr, rapport initial des deux isotopes du
Strontium, nous est donné par l’ordonnée à
l’origine (à t=0, il n’y avait pas de 87Sr issu de la
désintégration du 87Rb).
• La pente de la droite a permet de calculer t :
a =
t  t=a/
•
87
Exemple :
a = 0.004 et = 1,42.10 -11 /an  t = 281,7 Ma
La datation des roches par radiochronologie a permis de voir que
l’âge de la croûte océanique n’excède pas 200 Ma alors que la
croûte continentale date, a certains endroits, de plus de 4 Ga.
III - Un raccourcissement de la croute
continentale à l’origine des reliefs
Pelvoux, Massif des Ecrins
A. Des indices tectoniques
Ama Dablam, massif de l'Himalaya
Les chaines de montagnes sont caractérisées par des reliefs
élevés…
Reliefs compensés en prof par une racine crustale
Profil ECORS des Alpes et schéma d'interprétation (Bordas, SVT TS 2003)
Plis et failles inverses entraînent un raccourcissement
horizontal des terrains et un épaississement de la CC.
Le chapeau de Gendarme - Jura
Faille inverse, Roche Blanche, Jura
Des curiosités…
Le champignon de La Cernaise, Jura…
Et sa faille…
Interprétation
••Plis
Plis==déformations
déformationscontinues
continueset
etsouples
souples
réalisées
réaliséesààhaute
hautetempérature
températurec.à.d.
c.à.d.en
en
profondeur.
profondeur.
••Failles
Failles==déformations
déformationsdiscontinues
discontinueset
et
cassantes
cassantesréalisées
réaliséesàà basse
bassetempérature,
température,
c.à.d.
c.à.d.vers
versla
lasurface.
surface.Elles
Ellessont
sont
responsables
responsablesdu
dudéplacement
déplacementrelatif
relatifde
de
deux
deuxcompartiments.
compartiments.Les
Lesfailles
faillesinverses
inverses
témoignent
témoignentd’un
d’unraccourcissement
raccourcissementde
dela
la
croûte…
croûte…
Faille de chevauchement
Pli simple
(déversés)
Raccourcissement
Charnière
Anticlinal
Rejet horizontal
Synclinal
Pli faille
Faille de décrochement
Rejet horizontal
Faille inverse
Axe des plis
Faille inverse de faible pendage  l’un des
compartiments peut recouvrir l’autre 
chevauchement
 des couches plus anciennes se superposent à des
couches plus jeunes  contact anormal.
Charriage = chevauchement de grande ampleur :
plusieurs dizaines de km.
Le compartiment chevauchant est la nappe de charriage.
Panorama du Lautaret – Hautes Alpes
http://christian.nicollet.free.fr/page/Alpes/lautaret.html
Plis, failles inverses et charriages se
forment sous l’action de forces
convergentes entrainant une
compression.
B. Des indices pétrographiques
Roches métamorphiques proviennent de la
transformation de R préexistantes sous l’effet
de changement des conditions du milieu(P et/ou
T° avec/sans eau)
 formation de nouveaux minéraux à partir des
anciens, qui ne sont plus stables dans les
nouvelles conditions.
Ces transformations se réalisent à l’état solide,
sans fusion.
RAPPEL :
Granite
Quartz
feldspaths
mica noir (biotite)
Laboratoire SVT
NDG
Dans les chaines de montagnes, les roches métamorphiques
présentent des indices de compression :
 Litage : minéraux disposés en lits //
 Foliation : déformation (aplatissement) qui se manifeste par
une orientation préférentielle de certains minéraux.
Rq : lits eux-mêmes parfois plissés du fait de la compression
Gneiss œillé
Laboratoire SVT
NDG
Echantillon de gneiss
1  lit quartzo-feldspathique 2  lit micacé
Blocs de roches
métamorphiques
près du barrage de
la Verne (Var)
Certains minéraux peuvent être utilisés
comme marqueurs pour déterminer les
conditions de formation d’une roche.
Ex. la coésite, une forme de quartz, ne se
forme qu’à THP et HT, conditions réunies
seulement à grandes profondeurs.
 sa présence dans certaines roches
métamorphiques témoigne de leur
enfouissement important.
Dans
Danscertaines
certaineschaines
chainesde
de
montagnes,
montagnes,des
desroches
rochescomme
comme les
les
migmatites
migmatites témoignent
témoignentd’une
d’une
fusion
fusionpartielle
partielle(anatexie)
(anatexie) avec
avec
formation
formationd’un
d’unmagma
magmaqui
qui
recristallise.
recristallise.
Ceci
Cecise
seproduit
produitsous
sousdes
desconditions
conditions
de
deP,
P,T°
T°correspondant
correspondantàà ++de
de15
15
km
kmde
deprof.
prof.(+
(+de
de600°C).
600°C).
C’est
C’estquoi
quoiune
une
migmatite
migmatite??
Le mot “migmatite” fut créé en 1907 par
Jakob Johannes Sederholm et signifie
littéralement “roche mélangée”
(du grec μιγμα migma, mélange)
Migmatite = roche hétérogène, à la fois
magmatique et métamorphique
Elle contient alternativement des niveaux clairs (leucosome)
contenant des minéraux pâles (quartz, feldspaths, mica blanc)
et des niveaux sombres (mélanosome) composés de minéraux
foncés (biotite et amphiboles).
http://christian.nicollet.free.fr
La nature hétérogène de cette roche
peut se rencontrer à toutes les
échelles d’observation :
• lame mince
• échantillon
• affleurement
Migmatites micro-plissées en Afrique du Sud
Ces migmatites montrent clairement leucosomes et mélanosomes.
La foliation est ici complètement plissée (plis centimétriques à
métriques).
http://planet-terre.ens-lyon.fr
Comment
Commentse
seforment
formentces
ces
roches
roches??
Leur
Leurgenèse
genèseest
estliée
liéeààune
unefusion
fusion
partielle
partielle(= anatexie)
(= anatexie)de
deroches
roches
type
typegneiss
gneissou
oumicaschistes.
micaschistes.
Pourquoi
Pourquoiça
çafond
fond??
Et
Etça
çadonne
donnequoi
quoi??
L’épaississement
L’épaississementde
dela
la croûte
croûte
continentale
continentaleest
esttel
telque
queles
leszones
zones
profondes
profondessont
sontààdes
desT°
T°élevées
élevées;;de
de
plus
plusla
laT°
T°augmente
augmenteaussi
aussidu
dufait
faitde
delala
désintégration
désintégrationde
dela
lagrande
grandeqté
qtéde
de
radioéléments.
radioéléments.Cette
Cetteaugmentation
augmentationde
de
T°
T°va
vainduire
induirela
lafusion
fusionpartielle
partiellede
dela
la
roche-mère
roche-mère
L’ordre
L’ordrede
defusion
fusiondes
desminéraux
minérauxétant
étant
l’inverse
l’inversede
deleur
leurordre
ordrede
decristallisation*,
cristallisation*,
les
lesparties
partiesfondues
fonduesconstituent
constituentun
un
magma
magmade
decomposition
compositiongranitique
granitiquequi
qui
migre
migrepeu
peuet
eten
enrefroidissant
refroidissant 
zones
zones
claires
clairesriches
richesen
enquartz
quartz++feldspaths.
feldspaths.
Les
Lesparties
partiesrestant
restantsolides
solidesconstituent
constituentle
le
restat
restat(mélanosome)
(mélanosome)appauvri
appauvrien
enquartz
quartz
et
etfeldspaths
feldspathset
etenrichi
enrichi(par
(pardifférence)
différence)
en
enminéraux
minérauxferromagnésiens
ferromagnésienssombres
sombres
(biotites
(biotiteset/ou
et/ouamphiboles)…
amphiboles)…
*Voir suite réactionnelle de Bowen, ci-après…
Les
Les migmatites
migmatites sont
sont donc
donc des
des
roches
roches métamorphiques
métamorphiques issues
issues
d'anatexie
d'anatexie crustale
crustale partielle.
partielle.
On
On les
les appelle
appelle aussi
aussi
anatexites.
anatexites.
Remarques
• Le début de la fusion dépend de nombreux facteurs :
–
–
–
–
T° bien sûr
Composition chimique des roches en présence
Pression totale
Présence + quantité de vapeur d'eau (baisse du point de
fusion)
• La destinée du liquide formé peut être diverse :
– il reste avec les résidus solides  formation de migmatites
– il peut, dans certains cas, se séparer du résidu non fondu
et migrer vers le haut, s'injecter en « diapirs » dans les
roches encaissantes : formation de granites d’anatexie.
En
Enrésumé
résumé
Epaississement
Epaississementcrustal
crustal

perturbations
perturbationsthermiques
thermiques 
 T°
T°

fusion
fusionpartielle
partielle
liquide
liquide
magmatique
magmatique
11partie
partiese
sesolidifie
solidifiedans
dansla
laroche
roche
d’origine
d’origine
migmatites.
migmatites.
11autre
autrepartie
partiemigre
migrevers
versla
la surface
surface

granites
granitesplus
plussuperficiels
superficiels
(granites
(granitesd’anatexie).
d’anatexie).
Sous l’effet de contraintes convergentes, la
CC est déformée et cassée en écailles qui
s’empilent ; son raccourcissement et son
épaississement sont à l’origine des reliefs et
des racines crustales. Dans celle-ci les roches
portées en profondeur à HP et HT subissent
des transformations minéralogiques.
Ces contraintes résultent de l’affrontement
de 2 Lithosphères continentales c.à.d. d’une
collision entre 2 plaques convergentes.
On
On peut
peut donc
donc se
se demander
demander
dans
dans quel
quel contexte
contexte se
se
forment
forment les
les chaînes
chaînes de
de
montagnes
montagnes ??
Ce
Ce sera
sera le
le sujet
sujet du
du prochain
prochain chapitre…
chapitre…
Sources
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
http://svt.ac-montpellier.fr/spip/spip.php
http://www.svt.ac-versailles.fr
http://rigaudvelt.free.fr/BAC_ecrit/2004/04_noumea.htm
http://www.globalchange.umich.edu/globalchange1/current/lectures/topography/isostas
http://planet-terre.ens-lyon.fr
http://christian.nicollet.free.fr
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html
http://www.svt.ac-versailles.fr/
http://gloubiweb.free.fr/cliparts.htm
C. Pomerol et al., Eléments de Géologie, Dunod, 12 e éd., 2000
P. Peycru et al., Géologie BCPST 1ère et 2ème année, Dunod, 2008
A. Foucault et JF Raoult, Dictionnaire de Géologie, Dunod, 2005
L. Emmanuel et al., Géologie Maxi-Fiches, Dunod, 2011
M. Mattauer, Ce que disent les pierres, Belin, 1998
Caractéristiques du domaine continental
Réalisation Sylvie Magdelaine
Avec (ordre alphabétique)
Ama Dablam
Briançonnais
Gneiss
Granite
Himalaya
Massif du Jura
Massif du Mt Blanc
Migmatite
Parc des Ecrins
Pelvoux
Photos de l’auteur sauf diapos 37, 47, 52, 58 et 60
AAbientôt
bientôt!!
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