Initiation à la sociologie

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Initiation à la sociologie
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Définition de la sociologie : étude des sociétés.
La société ne correspond pas seulement à un agrégat
d’individu mais qu’émerge d’elle, de cette addition
d’individus des phénomènes extérieurs aux individus euxmêmes.
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Père de la sociologie : Auguste Comte (1798-1857)
Positiviste : revendication scientifique de la discipline, la
sociologie cherche les lois qui régissent les phénomènes
sociaux.
Les différents courants :
la socialisation entre holisme et
individualisme
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Le fonctionnalisme : Emile Durkheim (1858-1917)
- la société détermine l'homme (= holisme)
- deux types de solidarité
Mécanique : lien social traditionnel, similarité des
personnes, peu spécialisées.
Organique : lien social moderne, complémentarité des
individus avec des compétences spécifiques
EX : équipe soignante est dans une solidarité
organique
- trois types de suicide fonction du degré d'intégration
altruiste : très forte intégration dans un corps de référence
comme les sectes, les militaires. abnégation de soi
égoiste : individu replié sur lui même qui n'est pas intégré à la
société (sans famille, sans pratique religieuse, sans
travail....)
anomique : période de crise, de guerre où les institutions de
la société comme l'école, les commerces... n'assurent plus
le relais de l'intégration sociale des individus.
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Talcott Parsons (1902-1979)
- L'homme est déterminé par la société qui dicte des rôles
très structurés à chacun
Ex : le médecin a pour rôle de légitimer la
maladie
le rôle du patient consiste à aller voir le
médecin, pour vouloir guérir. Il est
vulnérable
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3 types de maladie selon Parsons (1951)
- La maladie libératrice : levée des contraintes sociales,
revendication du non conformisme de la situation, la
maladie devient une défense contre l’ordre imposé. Le
refuge et l’évasion dans la maladie donne alors accès à
sa véritable identité.
- La maladie destructrice : ne permet plus l'activité au sein
de la société, entraîne l'exclusion que le malade refuse,
négation de la maladie.
- La maladie métier : s'oppose aux deux précédantes
refus de l'association entre maladie et exclusion
sociale. Mobilisation de la maladie pour être un acteur.
Construction de nouvelles normes, militantisme.
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Georg Simmel (1858-1918)
- Traditionnellement (ruralement) l'individu possède une
identité concentrique. L'unité de lieu oblique à une
cohérence identitaire.
La fille de la boulangère est aussi ma voisine,
ma camarade de classe, mon acolyte à
l'église...
- La modernité et l'urbain transforme l'identité en des identités
fragmentées. La diversité des scènes permet une
multiplication des rôles paradoxaux.
Je peux maintenant être étudiante studieuse de
l'amphi et ce soir être jeune fille délurée ou
amie hystérique ou ....
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Zygmunt Bauman parle d'identité fluide dans une société
qu'il qualifie de liquide : la cohérence de l'identité passeraitelle aujourd'hui par la transversalité de la communication ?
Ex : téléphone portable permet d'être partout
tout le temps...
Claude Dubar distingue deux types d'identité :
l'une personnelle l'autre sociale.
- L’axe biographique renvoie à la construction de
soi par la personne elle-même. Il s’agit de
l’interprétation
subjective
d’un
parcours.
Renégociation permanente.
- L'identité sociale peut être qualifiée d'objective et
renvoie à tout ce qui permet d'identifier l'individu
de l'extérieur, grâce à ses statuts, à ses
appartenances (sexe, âge, métier, relations
familiales...) souvent assigné (stigmates)
L'identité est l’inverse d’une donnée en soi. Elle est un
processus d’altération permanent, de changements dans la
continuité.
Ex : Je reste moi tout en étant autre que ce que je n’étais
auparavant.
Interpénétration et intériorisation de l'identité sociale et
personnelle.
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L'interactionnisme : Erving Goffman (1922-1982)
- L'individu joue des rôles prescrits par la société. La mise
en scène de la vie quotidienne montre que la vie
sociale est comparable à une scène de théâtre
avec les coulisses, les rôles des acteurs
interchangeable, les costumes.
EX : En tant qu'étudiant infirmier vous êtes
aussi en train d'apprendre à bouger,
parler, écouter... Vous êtes en train
d'apprendre le rôle de soignant.
- L'étiquetage consiste à assigner un rôle en fonction des
attentes tacites que l'on a envers la personne. Vous
attendez d'un patient qu'il coopère. Ces attentes sont
intériorisées et participe à l'identité de chacun.
Quand il y a décalage entre attente et réalité on parle de
stigmate.
Ex : le handicap est une construction sociale
liée au regard que l'autre porte sur soi et
intériorisé comme principe stigmatisant.
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L'interactionniste : Anselm Strauss (1916 -1996)
- L'homme peut négocier ses rôles. Négociation où chacun
joue de son identité. L’ordre social comme à l’hôpital est
le résultat de formes contractuelles (contrats
règlements…) mais aussi d’interactions qui laissent de la
place à l’informel.
Ex : Dans les faits, qui franchit une porte
interdite aux membres extérieurs au service
? Les professionnels et... certaines autres
personnes
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Le culturalisme : Magareth Mead (1901 - 1978)
- L'homme est déterminé par sa culture. Dans chaque
société, il existerait une personnalité de base distincte
de toutes les autres sociétés, avec son système de
valeurs propre
- Courant anglo-saxon, cette posture peut conduire à des
propos racistes qui attribueraient un comportement à un
individu en fonction de sa culture (considérée comme
surdéterminante).
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Le culturaliste : Zborowski (1908 -1990)
Ex : l'étude faite en 1952 sur la douleur :
Les américains d'origine italienne ou juive
manifestent de façon plus ostentatoire leur
douleur que les américains d'origine
irlandaise ou protestante.
- Pour les « italiens » la douleur a un sens
immédiat et ils gardent peut de souvenir
de celle ci quand cela cesse.
- Les « juifs » ont une appréhension de la
douleur sur le long terme.
- Les « irlandais », stoïques, gèrent leur
douleur avec plus de pragmatisme et se
montrent surtout inquiets pour le futur.
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L'individualisme méthodologique : Raymond Boudon
(1934...)
- Il faut appréhender les phénomènes sociaux par les
motivations des individus, qui s'aggrègent. Ces motivations
sont rationnelles (dictées par la raison).
J'allume ma lumière je découvre un voleur,
mais toute lumière allumée n'aboutit pas à
mettre un voleur en prison.
- La notion d'effet pervers montre bien qu'une série d'actions
peut aboutir à un résultat contraire à celui souhaité
Ex : La multiplication du nombre de diplomés
diminue la valeur des diplômes
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Le constructivisme structuraliste : Pierre Bourdieu (1930 –
2002)
- L’habitus, sorte de matrice de vision du monde (grille de
lecture du monde) guiderait nos actions, comportements,
goûts, et choix sans que l’homme en soit tout à fait
conscient. L'habitus est individuel et collectif.
Individuel : tous les membres de la même classe ne font pas
les mêmes expériences et pas dans le même ordre.
Adolescente, je me suis fais hospitalisée et depuis
je considère l'hôpital comme un lieu de soin
efficace auquel j'ai aujourdh'ui recours pour
mes enfants.
Collectif : L’individu est déterminé socialement car il a
incorporé des dispositions qui dépendent de sa position dans
la hiérarchie sociale qui vont orienter ses pratiques et
représentations.
Je suis née dans les années 40, issue d'un milieu
ouvrier, j'ai vu les soins et la recherche médicale
transformer les conditions de vie des personnes.
L'hopital est l'institution à laquelle j'ai recours.
Cet habitus se traduit corporellement par un hexis individuel
et de classe.
EX : Pour un individu issu d'une classe sociale
défavorisée, un rhume ne necessitera pas d'aller
consulter chez le médecin tant qu'il peut
travailler avec son corps, tandis qu'un individu
de classe sociale aisée ira consulter.
EX : Des études (dont celle de G. Dambuyantwargny) montrent que les SDF ont recours au
soin quand leur mobilité est touchée et
repartent dés qu'ils peuvent à nouveau circuler.
Leurs comportements sont liés à leurs positions
sociales de SDF.
Nota Bene
Concepts abordés lors de cette intervention :
Socialisation (tous)
Solidarité (Durkheim)
Stigmate (Goffman)
Identité (Durkheim, Goffman, Simmel, Bauman)
Représentation du corps (Bourdieu, Parsons)
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Bibliographie relative à ce cours
Raymond Aron, Les étapes de la pensée sociologique, Gallimard, (1967) 1988
Pierre Bourdieu, Le sens pratique. Paris, Minuit, 1980.
Philippe Corcuff, Les nouvelles sociologies, Armand Colin, 2007
Gisèle Dambuyant-Wargny, Quand on a plus que son corps: soin et non soin de soi en
situation de précarité, Armand Colin, 2006
Emile Durkheim, De la division du travail social, PUF, 1967 (1893)
Emile Durkheim, Le suicide, PUF, 2007 (1897)
Erwing Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps. Paris, Minuit, 1975.
Erwing Goffman, La mise en scène de la vie quotidienne. Paris, Minuit, 1973 (1959)
Magareth Mead, Mœurs et sexualité en Océanie, Plon, 1977
Talcott Parsons, « The social system » New-York, 1951, traduction in François
Bourricaud, Eléments pour une sociologie de l’action, Plon, 1955
Anselm Strauss, La trame de la négociation, L’Harmattan, 2002 (1992)
M Zborowski, People in pain, Jossey-Bass, San Francisco, 1969
I. Kenneth Zola, « culture et symptômes : analyse des plaintes du malade », in Claudine
Herzlich, Médecine, Maladie et Société, EHESS et Mouton, 1970, pp. 27 à 42
La Communication
Echange entre un émétteur, un récepteur et feed back
1 – La communication verbale
Il existe 3 types de communication verbale possible
● Le réseau en chaine
A
↔ B ↔
C ↔
D ↔
E
La communication est linéaire dans les deux sens. La vitesse
d’exécution est rapide, la précision des résultats est bonne
par contre l’adaptation à un changement brutal est mauvaise.
La satisfaction au travail est bonne mais la créativité est
limitée.
●
le réseau en étoile
B
E
A
C
D
La communication converge vers le centre. La personne qui
occupe cette place peut communiquer avec toutes les autres.
C’est un modèle autocratique, la personne centrale détient la
majorité des informations. La vitesse de travail est très
rapide, ainsi que la précision du résultat par contre
l’adaptation à un changement imprévu est mauvaise ainsi que
la satisfaction au travail. Innovation et créativité sont nulles.
● Le réseau en cercle
La situation de démocratie dans laquelle nous sommes en
France a pour corolaire la mise en valeur de relations de
communications sous le modèle du cercle.
A parle avec B, C et D, qui eux aussi communiquent entre
eux. Dans ce type de communication, la vitesse du résultat
est lente, l’adaptation à un brusque changement est efficace
et la satisfaction au travail est bonne. L’innovation et la
créativité est aussi excellente.
A
E
B
D
C
Théories sociologiques
Ecole de Palo Alto : communiquer s'inscrit dans un contexte
social.
Noam Chomski : maitriser ces compétences donnent du
pouvoir car hierarchie des niveaux linguistiques
Pierre Bourdieu : compétences linguistiques inégalement
réparties en fonction des catégories sociales
La place des orthophonistes dans la maitrise du langage
légitime.
Espaces du dicible
Selon les lieux, la présence de personnes ou non, le
sujet abordé, mais aussi la subjectivité de chacun, ce
qui peut être dit ou non diffère. La société
d'aujourd'hui codifie ce dicible.
EX : les lieux de la hchouma
EX : A l'hôpital, on considère que les
parents – la famille – sont le support de la
communication.
On peut donc aussi s'interroger sur les interlocuteurs.
EX : une étude auprés de
atteintes du VIH montre que
personnes
44% ont révélée leur séropositivité
12% l’ont dissimulée à leur famille
8% l’ont dissimulée à leurs amis
17% l’ont dissimulée aux collègues
19% l’ont dissimulée à plusieurs de ces
catégories précédentes.
La question de la confidentialité et du secret médical à
propos des dires du patient.
EX : Qu'est ce qu'on transmet aux collègues ou pas ?
Communiquer entre soignants à propos de ressentis :
Une socialisation émotionnelle accomplie aboutit à la
maitrise des affects. Toutes les émotions sont soumises à
une norme. La norme sociale à l'hôpital est le silence : ne
pas dire.
- Les mots renvoient à des représentations parfois différentes
qui peuvent générer du conflit, d'autant plus qu'ils sont
chargés d'affect.
EX : Le Président est à gauche
- La langue un marqueur identitaire
Identité culturelle : la revendication de l’apprentissage d’une
langue comme le breton montre des enjeux idéologiques
constitutifs de l’identité.
Identité professionnelle : l’utilisation d’acronymes spécifiques
qui permettent des procédés de distinction.
EX : « elle a une CRP à 10... »
2 - Communication non verbale
La question du caractère inné du paralangage ?
Naturellement l'être humain et l'animal communique sans
aucun apprentissage.
Ex : Le chat se frotte pour réclamer à manger, le
bébé pleure.
Il existerait donc un langage instinctif.
• E.T HALL
Les différentes bulles d'interactions : intime, personnelle,
sociale et publique
de 0 à 0,45m
de 0,45 à 1,25m
de 1,25 à 3,5m
+de 3,5m
• E. GOFFMAN
Les rites d'interactions, de rencontre, de séparation.
La notion de “garder la face” organise nos modes de
communication.
• J.C. KAUFMANN
Le regard que pose les hommes sur les seins nus à la
plage esdt codifié.
La communication est donc un tout. Selon une étude 7%
passerait par le verbal, 38% par le vocal et 55% par le
paralangage.
Nota bene : concepts abordés
Communication
Intimité
Rite
Bibliographie
Noam Chomski, Réflexions sur le langage, Flammarion, 1997
Aude Girier, Espaces privé et public dans l'intégration des femmes de l'immigration maghrébine,
Editions du Septentrion, 1997
Erwing GOFFMAN, Asiles : Études sur la condition sociale des malades mentaux, Paris, Éditions de
minuit, 1968
Erwing Goffman, Les Rites d’interaction, Minuit, 1967, (France 1974)
E. T. Hall, La dimension cachée, Seuil, 1971
Jean Claude Kaufmann, Corps de femmes, regards d’hommes : sociologie des seins nus, Nathan,
1995
Jeanine Pierret, 2006,
infectées, PUF
Vivre avec le VIH : enquête de longue durée auprès des personnes
Yves Winkin, Anthropologie de la communication, De Boeck, 1996
Le conflit dans la relation de soin
1 - Des situations de violence
● Michel Foucault (1926-1984) : le châtiment corporel fut
longtemps le moyen de réprimer dans les sociétés. La
douleur (comme sacrifice, châtiment, torture, punition…) est
alors l’archétype du pouvoir.
Ex : l'IDE a en sa possession le moyen de
soulager la douleur
2 - Des situations de conflit
● Définition du terme de conflit :
" l'expression d'antagonismes entre des individus ou des
groupes pour l'acquisition, la possession et l'utilisation de
biens matériels ou symboliques (richesse, pouvoirs,
prestige...); l'objet de tout conflit ouvert étant de modifier le
rapport de forces existant entre les parties. "
● Conflit = expression de la violence
● En sociologie, le conflit est une réalité incontournable de la
société et moteur du changement social.
On peut distinguer les conflits en fonction :
- de leur intensité : les conflits les plus violents sont souvent
ceux où l'affectif est engagé (EX : conflits familiaux..) ;
- du nombre d'acteurs : un plus grand nombre d'acteurs
permettant des alliances ou l'émergence d'arbitres ;
- de leurs modes de résolution qui peut aller de la victoire de
l'une des parties à la destruction de tous les acteurs en
passant, situation la plus fréquente, par la mise en œuvre de
solutions négociées.
● Georges Simmel : " le conflit rétablit l'unité de ce qui a été
rompu. ".
● Max Weber : le conflit est une forme "normale " de toute
relation sociale.
● Henri Mendras (1927-2003): " l'ordre social est fondé sur
des conflits résolus. "
● Alain Touraine (1925-): le conflit est une donnée
permanente des pratiques sociales et donne du sens aux
stratégies des acteurs.
3 - La gestion des situations de conflit dans l'équipe
soignante
Pour résoudre les conflits, on peut d'abord penser à l'objectif
à atteindre et ainsi se distancer de son émotion
Ex : si une info n'est pas passée, l'objectif est
d'informer et non de vider sa colère alors se
distancer de son émotion.
Autre résolution possible, chercher les causes du conflit pour
comprendre les enjeux.
- Les causes internes des conflits
● Selon Josette Hart et Alex Mucchielli, les conflits sont
organisés par 3 types de logiques qui se confrontent dans
une équipe soignante : la logique médicale, la logique
administrative et la logique soignante.
● désaccords sur le plan de l'organisation professionnelle
(méthodes, outils de travail, répartition des rôles...)
EX : toujours la même qui arrive en retard.
● conflits d'intérêt personnel
Ex : Vouloir prendre un jour de congé en même
temps
- Les causes externes des conflits
● conflit lié à l'organisation du soin (planifications
insuffisantes, manque de ressources, enchevêtrement des
fonctions et responsabilités...)
EX : CF : les revendications et manifestations
infirmières de 1995
● conflit lié une clarification insuffisante de certaines
questions
EX : une collègue a oublié de dire que la
patiente de la chambre 7 sortait finalement
aujourd'hui, ce qui vous oblige à vous assurer
dans la précipitation de l'état de son dossier
administratif.
● conflit lié à des systèmes de valeurs différents
EX
:
un
soignant
considère
que
l'on
doit
prévenir le patient d'un risque encouru, l'autre
soignant considère qu'il faut le taire.
● conflit lié à des caractères, personnalités.
Ex : La timide exaspère l'extravertie qui en a
marre de toujours s'exposer.
La violence à l'hopital
La violence peut se décliner en fonction des
protagonistes, des faits et actions :
Entre soignants, de soignants à patients, de patients
à soignants, entre pensionnaires.
Ex : Entre pensionnaires : les institutions
de long séjour pour personnes âgées sont
souvent
le
théâtre
de
démonstrations
d'hostilité, de rejet, de violence verbale et
de menaces entre les pensionnaires. Cette
violence entre patients, contrairement à
la
croyance
populaire,
n'est
pas
marquée à l'hôpital psychiatrique.
plus
Ex : Patients contre soignants : Les situations
engendrant
la
violence
sont
identifiées
comme étant : mauvais accueil, attente
prolongée,
défaut
de
communication,
barrages culturels, tensions internes... Les
agressions les plus fréquentes se produisent
aux urgences « porte d‘entrée de la violence
à l‘hôpital», en psychiatrie, dans les services
de médecine et de long séjour pour personnes
âgées. Côté soignants, les principales victimes
en
sont
les
soignant(e)s
infirmier(e)s,
et
les
agents
les
aides-
de
service
hospitalier. Les plus proches physiquement
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