Dossier de présentation - Theatre

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Ecriture et mise en scène
Hélène Schweitzer
Distribution
Charles Meunier
Eleonore Arnaud
Hélène Schweitzer
Cie Pilocatabase
Production
Contact
Nicolas Lovatin
+33 (0)6 80 77 88 65
[email protected]
[email protected]
www.pilocatabase.fr
RÉSUMÉ
Diane L est metteur en scène. Que dis-je, c’est une jeune et
talentueuse metteure en scène nominée pour la deuxième fois aux
Molières (et qui aimerait beaucoup l’avoir cette année, ce Molière !).
C’est donc à la toute jeune et prometteuse Diane L que le
Théâtre Chaillot propose de créer une forme courte sur le thème :
« Les femmes à travers le théâtre classique français ». Qu’à cela ne
tienne, c’est parfait ! Diane à beaucoup d’idées sur le sujet !
Le classique, elle aime par principe, même si elle connaît peu
! D’ailleurs, si on lui a demandé, à elle, connue pour ses mises en
scènes modernes et expérimentales de relever ce défi, c’est qu’on
l’en croit capable ! Et elle a un angle impeccable pour pimenter le sujet : le féminisme chez les auteurs classiques français. Elle fera donc
de ces personnages des walkyries des temps modernes ! Quand on
cherche, on trouve, donc elle trouvera !
Pour cela, elle va s’armer des deux comédiens les plus en vus
du moment : Jean Philippe K, jeune sociétaire à la Comédie Française
qui commence à percer au cinéma, et Marie P, récompensée du Molière de la meilleure actrice dans un premier rôle pour son personnage de Nina dans La Mouette l’année dernière et très en vue pour
le césar du meilleur espoir féminin le mois prochain. Seulement voilà,
tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait. Entre un comédien de bonne volonté mais très volontaire, et une comédienne pas
toujours très fine…
Cette première répétition promet d’être épique et de frôler le
désastre !
NOTE D’INTENTION,
ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE
De l’humour, de l’amour, et encore de l’humour ! Tels sont les
mots d’ordre que nous nous sommes imposés.
De l’humour d’abord, car « Répétition » est une vraie comédie.
Une comédie où l’on rit, se moque, réfléchit ensemble, puis de tout
ceci émane un constat amusant...quoique.
L’idée du projet part de l’amour que nous portons envers le
théâtre classique, ce théâtre flamboyant et audacieux avec lequel
nous avons fait nos gammes. J’ai toujours eu une fascination pour
l’écriture classique, que j’ai trouvé parfois extrêmement contraignante, parfois libératrice, mais toujours très exigeante.
Il m’est aussi malheureusement arrivé parfois, je le concède,
de maudire ces auteurs classiques qui écrivaient ces rôles magnifiques… d’homme ! En effet, je m’identifiais aux personnages masculins, à leurs enjeux, je bavais d’envie de jouer ces tirades complexes
et longues à n’en plus finir (quelle comédienne n’a jamais rêvée de
jouer Hamlet ?), mais rien ne pouvait changer ma faible condition de
femme ! Je jouerais donc les personnages féminins, beaux certes,
très bien écrits souvent mais rarement riches et bien plus faibles en
nombre.
Toute cette réflexion mérite, bien entendu, de lourds bémols
mais tel fut longtemps mon ressenti et je ne peux l’effacer. En ayant
discuté avec nombres de comédien(ne)s et lecteurs amateurs de classique, il était évident que c’était un ressenti partagé, et pour cause,
l’histoire est ce qu’elle est, loin de nous l’idée de blâmer ces auteurs.
Cependant, nous avons décidé d’en rire ! Et quitte à en rire, autant
le faire avec panache et affection. Le théâtre classique proposant
un choix très large (trop peut être pour un seul projet ?), nous nous
concentrerons sur le théâtre classique français.
Mais l’envie m’a pris de mélanger deux autres de mes envies et
passions théâtrales : L’écriture et l’improvisation.
L’écriture de cette pièce se fera donc en trois temps. Dans
un premier temps, l’équipe se réunit et propose autour de l’histoire
et des personnages, leurs idées, débats, envies absurdes et/ou légitimes. Une fois tout noté, une première version de la pièce sera
écrite, qui sera mise à l’épreuve du jeu durant une première résidence
de travail au plateau. Durant cette résidence, il nous sera possible
d’improviser, de proposer encore et d’affiner le propos. À la suite
de cette résidence, une dernière version écrite de la pièce verra le
jour, et sera consolidée lors de la deuxième résidence de travail au
plateau. L’idée, ici, est de permettre une certaine maturation dans
l’écriture, et de créer un projet à mi-chemin entre l’écriture plateau et
le texte écrit et ciselé.
Mon envie de mise en scène est la même que pour celle de
mes voyages : Voyager léger pour aller le plus loin possible.
Pour ceci, une scénographie minimaliste avec une table, trois chaises
(peut-être quatre ?), quelques livres, des feuilles et éventuellement
quelques costumes éparses. La scène et la salle elle-même (quelle
qu’en soit la configuration) feront partie intégrante de notre matériel
de jeu. L’idée est d’être le plus libre possible de toute contrainte et
au plus près possible des spectateurs, en leur donnant l’impression
d’être des petites souris curieuses, assistant au travail plateau d’une
nouvelle troupe.
Pour le reste, ce sera le jeu des comédiens, les situations et
les textes classiques incorporés dans l’histoire de cette répétition.
Nous allons chercher la justesse du jeu, certes, mais aussi la ligne ténue entre folie douce et retenue ou non-dits. Nous alternerons aussi
entre des moments de liberté de jeu presque totale et des moments
au cordeau, réglés comme du papier à musique, espérant ainsi emporter le public d’un bout à l’autre de notre réflexion et surtout les
inciter à un véritable et joyeux lâcher prise.
Hélène Schweitzer
Ecriture, mise en scène, rôle de Marie
Jeune auteur/comédienne de 29 ans, je me prends de passion
pour la scène et le jeu dès l’âge de 9 ans. Après neuf années de formation basées sur l’improvisation, je décide d’intégrer ma première
école professionnelle, « Au QG », dirigée par Yves Pignot.
Dès la fin de cette formation de trois ans, je décide de monter
la pièce Fera-t-il beau demain, co-écrite avec Claire Payen Schweitzer, qui sera mise en scène par Hélène Lebarbier et jouée une trentaine de dates sur Paris.
Dès lors, je passe trois années à multiplier les expériences de
comédienne au contact de diverses compagnies dans des rôles très
variés. Cependant, l’envie d’écrire ne me quitte pas, et le désir de
monter mes propres projets refait très vite surface.
Je ressens alors le besoin de compléter et d’améliorer ma formation afin d’aller plus loin. C’est ainsi que j’intègre la formation du
Studio d’Asnières, sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz et
Hervé Van der Meulen, directement en dernière année.
C’est enrichie de toutes ces expériences théâtrales, bonnes et
mauvaises, que je me lance dans l’écriture de A l’imparfait du conditionnel, avec la ferme intention de la mettre en scène. Cette précieuse
aventure, associée à une envie viscérale de comédie ont exprimé en
moi le besoin de créer et de monter Répétition.
Charles Meunier
Rôle de Jean-Philippe K.
Après une première formation dans la Master Class de Karin
Catala au Enfants de la Comédie, il passe un an aux Ateliers du Sudden puis une autre année au Cours Florent avant de suivre les cours
de l’École Internationale de Théâtre de Jacques Lecoq à Paris en
2009.
Il a notamment joué Macbett de Ionesco mis en scène par
Duncan Evenou au festival d’Aurillac 2008, en 2010 dans Scènes de la
vie conjugale de Bergman mis en scène par Karin Catala au SEL pour
Amnesty International et dans Le Mariage Forcé de Molière mis en
scène par Karin Catala, créé dans le cadre du Festival Jeu de Scène
au SEL puis repris au Festival off d’Avignon 2010, Tes yeux se voilent
de et par Laurent Cazanave en 2011 et 2012 ainsi que Rentrez chez
vous et racontez ! de Claudia Monge dans le cadre de l’association
Voix/es Alternatives.
Installé à Londres depuis fin 2012, il revient régulièrement à
Paris pour y travailler dans de nouveaux projets comme A l’imparfait
du conditionnel écrit et mis en scène par Hélène Schweitzer dans le
cadre du festival « Mises en demeure » au Studio Théâtre d’Asnières
en 2014.
Eléonore Arnaud
Rôle de Diane L.
Après une formation au Cours Florent et au Studio-Théâtre
d’Asnières, elle entre au Conservatoire national d’Art dramatique de
Paris en 2011. Elle joue en mars 2015 dans La discrète amoureuse de
Lope de Vega mis en scène par Justine Heynemann au Théâtre 13,
qui lui vaut d’être nominée aux Molières dans la catégorie «révélation
féminine 2015».
Dans le Festival d’Avignon Off 2015, elle joue dans On ne l’attendait pas de Stig Larsson mis en scène par Jorge Lavelli, ainsi que
dans Pour un prélude, une création du « Birgit Ensemble », fondé par
Julie Bertin et Jade Herbulot. Depuis 2011, elle crée avec son Collectif
49701, « Les Trois Mousquetaires-La Série », une adaptation du roman d’Alexandre Dumas en format « série théâtrale ».
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