version pdf - Cliniques universitaires Saint-Luc

Bulletin d’information des Cliniques universitaires Saint-Luc novembre - décembre 2007 Trimestriel
sommaire
Belgique - België
P.P. - P.B.
Bruxelles
Brussel
BC 10553
Expéditeur : Cliniques universitaires Saint-Luc, 10 av. Hippocrate à 1200 Bruxelles.
Bureau de dépôt : Bruxelles X - Agréation : P501195
Magazine d’information destiné aux médecins référents
Clinique de l’asthme  3
assurer un suivi au long cours
Transplantation de tissu
ovarien  7
bientôt maman
Recherche 16
la musique inuence-t-elle
notre cerveau ?
Thérapie cellulaire       17
l’avenir en rose
Imagerie médicale:
renforcer les
chances de guérison
07
Pzer Educational Grants 13
Les Maccs récompensés
Gériatrie :
quel patient pour quelle unité ?
Maladies rénales génétiques :
une clinique ouvre ses portes
Hospitalisation :
l’accueil, une de nos priorités
Dossier
Edito
Du nouveau, encore
du nouveau…
Offrir les meilleurs soins à vos patients, voilà l’objectif que nous
poursuivons.
C’est dans cette optique que nous avons ont fait l’acquisition d’une
caméra PET-CT de toute dernière génération. Ce nouvel outil fait
maintenant partie de la stratégie diagnostique et représente un
maillon important dans la mise au point de certaines maladies
comme le cancer ou d’autres pathologies sévères. Un dossier fait le
point sur ce sujet et aborde cette nouvelle technologie ultra perfor-
mante sous tous les angles (lire p. 8). Ce dossier nous offre l’occa-
sion d’élargir le propos et de se pencher sur l’apport de la médecine
nucléaire dans certaines maladies telles que l’épilepsie.
Offrir les meilleurs soins aux patients, c’est aussi développer la
prise en charge des personnes âgées. La population vieillit et fort
logiquement, de plus en plus de personnes âgées fréquentent les
Cliniques. Ce qui nécessite un dispositif particulier. Aiguë,
subaiguë, vous découvrirez (en p.4), les multiples facettes de la
gériatrie à Saint-Luc.
De nouvelles plates-formes de soins, lieux de prise en charge
concertée, ont été créées au l de ces derniers mois : une Clini-
que de l’asthme veille au suivi et à l’éducation des patients asth-
matiques, le Centre de médecine du sommeil prend en charge les
patients somnolents ou insomniaques (p. 3), la Cliniques des Mala-
dies Rénales Génétiques (MRG) rassemble des spécialistes autour de
pathologies rares et nombreuses (p. 6), etc.
Quant aux soins prodigués demain ? On y travaille ! Les assistants
mènent des projets de recherche dans différents domaines dans le
but de mieux comprendre les processus responsables de certaines
pathologies et de mettre au point une stratégie thérapeutique ef-
cace. Les meilleurs assistants ont été primés par la Société Pzer
qui leur remettra une bourse en décembre (lire p. 13).
Bonne lecture et rendez-vous en 2008 pour de nouvelles découvertes !
Xavière Lucas
Page 2novembre - décembre 2007
Lucarne : Bulletin d’informations destiné
aux médecins référents.
Lucarne est une publication du Service de
communication des Cliniques universtai-
res Saint-Luc.
Éditeur responsable
Jacques Melin, Médecin-chef,
Coordonnateur général,
Avenue Hippocrate, 10
1200 Bruxelles
Coordination
Xavière Lucas
(xaviere.lucas@uclouvain.be)
Tél. 02 764 11 99
Fax. 02 764 89 02
Supervision
Thomas De Nayer (TDN)
Rédaction
Service de communication
Géraldine Fontaine (GF)
Xavière Lucas (XL)
Secrétariat
Véronique Dansart
Tél : 02 764 11 58
Fax : 02 764 89 02
Photos
Couverture : © Hugues Depasse/CAV
Intérieur : © Hugues Depasse/CAV
© DR (Document Reçu)
Mise en page
Tilt Factory
Si vous avez des idées d’articles ou des suggestions
pour améliorer cette publication, n’hésitez pas à
contacter la rédaction.
Toute reproduction, même partielle, est interdite
sauf accord préalable de la rédaction.
Lucarne # 04
Page 3
novembre - décembre 2007
Lucarne # 07
Vous
L
L
Assurer un suivi au long cours
Comme pour
toute pathologie
chronique, il est
essentiel que le
patient asthmatique
bénéficie d’une prise
en charge continue.
Et qui d’autre que
le médecin traitant
peut lui offrir un tel
suivi ?
L’asthme est une maladie chronique qui tou-
che environ 10% de la population belge. Il
entraîne des symptômes épisodiques varia-
bles et peut être responsable d’une morbidité
importante. Travailler avec les généralistes
constitue vraiment un plus pour le patient,
souligne le Dr Charles Pilette, pneumologue
à la Clinique de l’asthme. Si des progrès sont
faits pour améliorer les traitements, la prise en
charge au long cours continue de poser problè-
me. Souvent, le patient asthmatique s’implique
peu dans sa prise en charge et plus de 50% res-
tent symptomatiques alors que les traitements
actuels permettent un très bon contrôle de la
maladie dans la plupart des cas.
A la Clinique de l’asthme, le patient (envoyé
par son médecin traitant ou sur sa propre ini-
tiative) rencontre un pneumologue pour un
bilan complet et pour l’élaboration d’un plan
d’action. Un kinésithérapeute formé à l’éduca-
tion thérapeutique l’informera sur l’asthme,
l’utilisation des inhalateurs et la gestion de la
maladie au quotidien.
Le patient est ensuite coné à son médecin
généraliste qui assure le suivi. [GF]
Clinique de l’asthme
Dr Charles Pilette,
tél. : 02 764 28 32,
Charles.Pilette@clin.ucl.ac.be
Dr Françoise Pirson,
tél. : 02 764 28 01,
Francoise.Pirson@clin.ucl.ac.be
Plus d’infos
Au terme de la consultation, le patient reçoit
un carnet qui contiendra les paramètres
du suivi de l’asthme et les adaptations du
traitement. De quoi le motiver et faciliter
l’interaction entre le médecin généraliste et le
pneumologue.
(Plus) envie de compter les moutons ?
Ouverture d’un centre de médecine du sommeil
Les spécialistes des Cliniques Saint-Luc s’occupent, depuis de nombreuses
années, des patients atteints de pathologies respiratoires liées au som-
meil : le syndrome d’apnées du sommeil, le ronement simple et l’insuf-
sance respiratoire associée aux maladies neuro-musculaires. Aujourd’hui,
Saint-Luc franchit un pas supplémentaire en ouvrant un Centre du som-
meil. Lobjectif est d’améliorer les soins aux patients somnolents ou in-
somniaques. Le Centre réunit des neurologues, ORL, pédiatres, psycholo-
gues, kinésithérapeutes et techniciens qui prennent en charge chaque pa-
tient de façon concertée. Les plages de consultation au Centre du sommeil
ont été élargies et l’offre médicotechnique (examens du sommeil, bilans
de la fonction respiratoire, etc.) adaptée an de proposer des délais de ren-
dez-vous très courts. [XL]
Pour certaines personnes dormir reste une utopie. Pour
d’autres en revanche, rester éveillé est un calvaire. Il existe
pourtant des solutions médicales aux pathologies du
sommeil.
Centre du sommeil des Cliniques
universitaires Saint-Luc,
10 av.Hippocrate, 1200 Bruxelles.
Personne de contact : Pr Daniel Rodenstein,
chef du Service de pneumologie,
tél. 02 764 28 86, [email protected]
ou Pr Geneviève Aubert, 02 764 19 29
Rendez-vous et consultations :
02 764 19 02 - 02 764 28 32
http ://www.saintluc.be/consult/consultation.pdf.
Plus d’infos
© HDepasse / CAV
D
Deux unités de soins accueillent les patients
âgés : l’Unité de gériatrie aiguë (unité 23 située
dans la tour d’hospitalisation des Cliniques) et
l’Unité de gériatrie subaiguë appelée aussi Unité
de revalidation gériatrique (localisée à l’Institut
Albert Ier et Reine Elisabeth/ IAE). Complémen-
taires, ces deux unités dépendent sur le plan hié-
rarchique de la médecine interne (placée sous la
responsabilité du Pr Philippe Hainaut). Ce sont
toutefois des gériatres qui gèrent les soins au
quotidien dans ces deux unités : les Drs Pascale
Cornette et Benoît Boland.
Stabiliser le problème aigu
Globalement, les deux unités gériatriques
accueillent le même type de patient : une per-
sonne âgée, en perte d’autonomie et nécessitant
des soins spécialisés. En fonction de son état de
sanet de la pathologie qui l’a amené à l’hôpital,
le patient sera hospitalisé dans l’unité de soins qui
répond le mieux à son problème de san, expli-
que le Dr Cornette. L’Unité de gériatrie aiguë peut
être une de ces unités au même titre que d’autres
unités (cardiologie, orthopédie, pneumologie, …) .
Une fois le problème aigu stabili - si l’état du
patient lecessite -, ce dernier peut être transféré
en gériatrie subaiguë à l’Institut Albert Ier et Reine
Elisabeth. L’admission en revalidation (à l’IAE) n’a
donc jamais lieu directement, mais seulement au
détour d’un épisode d’hospitalisation aiguë .
Prol spécique
Le prol type du patient hospitalisé en médecin
interne (Unité 23) ? Il s’agit d’un patient (très) âgé
(85 ans en moyenne) qui arrive en salle d’urgence
suite à une chute, une altération de l’état général,
un syndrome infectieux. Il provient aussi d’une
maison de repos (un quart des patients) ou de son
domicile. En perte d’autonomie, ce patient a sou-
vent besoin d’aide au quotidien. Il a également
d’autres problèmes de santé. En gériatrie aiguë,
les aspects diagnostique, thérapeutique et de re-
validation coexistent. Léquipe pluridisciplinaire
assure une prise en charge globale du patient. Le
problème aigu conduisant le patient à l’hôpital est
replacé dans un contexte plus large. Ces différents
Quel patient pour quelle unité ?
Gériatrie
Aiguë, subaiguë,
la gériatrie à
Saint-Luc possède
de multiples
facettes. Si
vous devez
hospitaliser un
patient âgé, vous
pouvez contacter
directement
les médecins
responsables :
les Drs Pascale
Cornette et
Benoît Boland.
points caractérisent la gériatrie par rapport à la
médecine interne par exemple .
Contact direct
Plus de 8 patients sur 10 hospitalisés en decine
interne (U23) proviennent de la salle d’urgence. La
plupart des patients âgés sont envoyés par leur
decin traitant. Dans certains cas, une admis sion
directe en gériatrie aiguë peut être organisée, ce qui
évitera le passage par la salle d’urgence. Quand
elle est possible, cette solution est idéale ! , déclare
Pascale Cornette. Un contact direct entre le médecin
traitant et le gériatre a lieu. Les objectifs de l’hospita-
lisation sont demblée dénis, le patient sait qu’une
équipe l’attend. De quoi éviter le stress et l’incerti-
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Vous
© HDepasse / CAV
La prise en charge des personnes âgées
à Saint-Luc est le fruit de la collaboration
de nombreux intervenants.
Lucarne # 04
Soins et surveillance
“rapprochée
Néonatologie
U
tude d’un passage en salle d’urgence . Pour ce faire, il
faut joindre directement le Dr Boland ou le Dr Cornet-
te, an d’envisager l’admission du patient à l’U23. Le
lai habituel d’admission est de 24 à 48h. La durée de
jour est de 17 à 18 jours. L’unité compte 28 lits. Il y a
en moyenne 40 entrées et sorties chaque mois.
Gériatrie subaiguë
Quant à l’Unité de gériatrie subaiguë, localisée à l’Ins-
titut Albert Ier et Reine Elisabeth, celle-ci accueille
les patients qui ont été hospitalisés à Saint-Luc en
decine interne ou en chirurgie. Une fois traités au
sein de ces unités, les patients nécessitant une reva-
lidation peuvent poursuivre le traitement à Saint-Luc
l’IAE) en gériatrie subaiguë ou dans d’autres struc-
tures offrant un programme de revalidation (services
Sp ou services de gériatrie subaiguë du CHAL). Cette
demande de revalidation est réalisée par le méde-
cin spécialiste qui a traité le patient. Les conditions
d’admission et les critères pris en compte pour cette
admission sont clairement détaillés sur le site inter-
net des Cliniques (http ://www.saintluc.be/hospita-
lisation/dpts-serv/a-e/index.html). Le Dr Denis van
der Vaeren ou le Dr Cornette rencontrent le patient
et l’équipe qui le soigne avant l’admission. Il n’y a
pas d’admission directe du domicile ou de la salle d’ur-
gence dans cette unité de gériatrie subaiguë . La durée
de séjour à l’IAE est de 40 jours, en moyenne. Après
quoi, une majorité des patients rentre chez eux, avec
la possibilité d’une aide à domicile ; les autres seront
admis en maison de repos et de soins. [XL]
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Lucarne # 07
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novembre - décembre 2007
Dr Pascale Cornette, tél. : 02 764 23 07
Pascale.Cornette@uclouvain.be
Dr Benoît Boland, tél. : 02 764 10 57
Benoit.Boland@uclouvain.be
Personnes de contact
Une Unité N* de soins
néonatals non intensifs
a ouvert ses portes au
dixième étage des Clini-
ques. Cette unité de cinq
lits accueille les nou-
veaux-nés nécessitant
des soins spéciques
ainsi qu’une surveillance
continue, mais dont les
problèmes ne justient
pas une prise en charge dans l’Unité de néonatologie intensive. Tout
est mis en œuvre pour procurer sécurité, confort et proximité avec
la maman. La durée de séjour varie de quelques heures à quelques
semaines, selon la pathologie de l’enfant (faible poids, problèmes de
nutrition, respiratoires, suspicion d’infection, jaunisse, etc.).
chirurgie pédiatrique
Saint-Luc et Skopje, partenaires
Un partenariat médical et scientique a été établi en septembre
entre l’Unité de chirurgie pédiatrique des Cliniques universitaires
Saint-Luc et son homologue à Skopje (ancienne république
Yougoslave de Macédoine). Léquipe du Pr Raymond Reding
accueillera des enfants macédoniens nécessitant une
transplantation du foie par donneur vivant parental. Les
soignants de l’institution macédonienne bénécieront quant à
eux d’une formation à la transplantation hépatique par les
spécialistes de Saint-Luc. L’idée étant de leur permettre d’acquérir
progressivement l’expertise nécessaire pour développer un
programme de transplantation hépatique pédiatrique au sein de
leur propre structure.
Personne de contact :
Pr Raymond Reding, Chef de l’Unité de chirurgie et transplanta-
tion pédiatriques, tél. 02 764 14 01, raymond.reding@uclouvain.be
Pr Christian Debauche, chef du Service de néonatologie
tél. 02 764 91 08/bip 9108
Christian.Debauche@uclouvain.be
Personne de contact
© HDepasse / CAV
© HDepasse / CAV
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