Direction Communication 63 rue de Villiers, 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. 01 56 57 58 59 Communiqué de presse Contact : Elodie Gaillard, 01 56 57 10 42, [email protected] Neuilly-sur-Seine, le 28 juin 2016 Direction des systèmes d’information : la maîtrise et le pilotage des coûts, un enjeu à l’heure de la ‘DSI as a service’ Dans sa dernière étude portant sur les Directions des systèmes d’information (DSI), PwC révèle que le pilotage de la performance économique est au cœur des préoccupations des DSI, à l’heure où les Directions Générales et les Directions Métiers lui demandent toujours plus de services tout en cherchant à restreindre ses coûts. En 2016, 71% des DSI ont pour objectif de maîtriser et piloter leurs coûts. Pour entrer dans une logique de performance économique, les DSI doivent progresser sur le terrain du pilotage des coûts de services et faire évoluer leurs modèles de financement : d’un modèle par allocation vers un modèle de refacturation à l’usage, pour faire de la DSI une véritable entreprise au cœur de l’entreprise. La maîtrise des coûts comme principal enjeu pour les DSI Les DSI font aujourd’hui face à un enjeu de taille : trouver un équilibre entre création de valeur et maîtrise budgétaire. Aussi, une large majorité des DSI interrogées (71%) considère la maîtrise et le pilotage des coûts comme le premier objectif stratégique de leur département. Mais on note également l’émergence forte du besoin d’agilité, qui pose la question de l’adaptation des processus de la DSI et de la « performance agile ». Après une augmentation des dépenses informatiques au cours des 3 dernières années, la majorité des DSI présentent des intentions budgétaires à la baisse. Près de 3 DSI sur 4 affirment avoir mis en place un plan de réduction des coûts. Si l’un des répondants indique s’être fixé comme objectif d’atteindre le meilleur ratio budget IT/CA de son secteur d’activité, un autre affirme vouloir revenir à la moyenne de son secteur. La stratégie de maîtrise des coûts peut varier d’une DSI à une autre, mais on note des leviers communs comme l’optimisation du sourcing, le recours à des solutions plus innovantes et la standardisation / l’automatisation des services et des processus IT. L’optimisation des achats de prestations et de services informatiques est le premier levier de réduction des coûts : 95% des répondants du panel affirment avoir activé ou initié le levier d’optimisation du sourcing. Certaines DSI choisissent de mettre en place des partenariats avec le département Achats de l’entreprise, d’autres DSI optent en revanche pour la création d’une équipe Achat au sein même de la DSI. Le second levier le plus partagé par les DSI interrogés est celui de l’évolution du modèle économique via la mise en place de solutions innovantes : plus de 75% des répondants ont déjà déployé des solutions type SaaS, Cloud ou virtualisation de serveurs. D’après Gilbert Grenié, associé responsable des activités de conseil aux DSI chez PwC : « Le SaaS (Software as a Service) et la virtualisation sont les deux solutions qui sont plébiscitées par les DSI, car elles y voient des moyens d’alléger leurs investissements en applications d’une part et leurs coûts d’infrastructures d’autre part. Le Cloud privé commence également à voir le jour au sein des grands groupes qui accèdent ainsi à des solutions de mutualisation d’infrastructures et qui en tirent des gains de coûts. En revanche, plusieurs DSI indiquent ne pas utiliser le Byod (Bring your own device), principalement pour des raisons de sécurité et de confidentialité. » Mieux mesurer les coûts de services pour entrer dans une logique de performance Pour mieux maîtriser leurs coûts, les DSI doivent progresser au niveau du pilotage des coûts de services. Tout d’abord, le catalogue de services n’est pas encore assez formalisé. Il permettrait pourtant de définir des modèles de coûts par service et de favoriser la standardisation des demandes. Ensuite, les inventaires restent également un point de blocage pour les DSI, qui ont du mal à industrialiser ce processus. Enfin, l’implémentation plus large d’outils de « service management » permettrait de gagner en efficacité et en fluidité. Aujourd’hui, la majorité des DSI ne calcule que les coûts des ressources, voire des activités. En se penchant sur les axes d’analyse des coûts utilisés par les DSI du panel PwC, on observe que la nature comptable, l’entité organisationnelle et les activités sont des axes utilisés par 75% des répondants, tandis que les axes services et clients sont les moins utilisés (respectivement 62% et 58%). Selon les experts de PwC, les DSI doivent désormais adopter un modèle de mesure des coûts de services. Celui-ci présente de nombreux avantages, tels qu’une plus grande transparence, une communication plus fluide entre les Métiers, la Direction Générale et la DSI, une maîtrise des coûts unitaires, ou encore un suivi de la productivité de la DSI. De plus, il permet de faire entrer la DSI dans une logique de performance et de maîtrise des leviers de réduction des coûts. « La diffusion de la culture financière est un préalable à une plus grande maîtrise des coûts. Désormais chaque DSI et chef de projet informatique doit avoir une double casquette, celle de responsable informatique mais aussi de gestionnaire des coûts. C’est pourquoi il doit travailler main dans la main avec les équipes de contrôle de gestion, qui doivent quant à elles faire l’effort de sortir de leur tour d’ivoire pour accompagner les équipes informatiques dans le pilotage des coûts », estime Gilbert Grenié. D’un modèle de financement par allocation vers un modèle de financement à l’usage L’étude de PwC révèle deux modèles de financement distincts qui peuvent parfois coexister au sein des organisations : dans près d’un tiers des DSI interrogées, ces deux modèles coexistent dans un même groupe. • Le modèle d’allocation : chaque entité cliente de la DSI finance une partie du budget de la clef d’allocation définie de manière arbitraire, en se basant sur des indicateurs comme le chiffre d’affaires ou la masse salariale. Plus de la moitié des DSI du panel sont financées sur ce modèle, soit en définissant un budget global, soit en réallouant ses coûts via des clefs de répartition. • Le modèle de refacturation à l’usage : les Métiers décident du budget informatique en consommant les services informatiques mis à leur disposition, et donc de ce qu’ils considèrent comme étant créateur de valeur, c’est à la DSI de s’adapter pour répondre aux besoins de ses clients. Ce modèle concerne seulement 18% des DSI interrogées, mais est en plein essor. Selon Gilbert Grenié : « La facturation à l’usage permet de sensibiliser les clients à leur consommation de services et ainsi d’influer sur les usages, par exemple en privilégiant les solutions standardisées, ce qui doit permettre de mieux maîtriser les coûts. Selon une DSI que nous avons interrogé, la refacturation téléphonique directe aux Métiers lui a permis de faire baisser ses factures de 40%. S’il est préférable d’aller vers un modèle de facturation à l’usage afin de mettre en place un cercle vertueux d’amélioration de la création de valeur de la DSI et des services informatiques, ce modèle nécessite une forte préparation avec des processus matures et industrialisés. Le coût de cette mise en œuvre peut être lourd. Il peut parfois être souhaitable de rester sur des clefs d’allocation s’il n’y a pas une taille critique de la DSI ou encore une dépense informatique qui n’est pas jugée comme conséquente par la Direction Générale. » Méthodologie Pour réaliser cette étude, PwC a mené des entretiens qualitatifs auprès de 21 responsables DSI, DAF en responsabilité de la fonction informatique et Contrôleurs de Gestion, issus d’entreprises du secteur de la distribution, du luxe, de l’industrie, des télécommunications et des services financiers. A propos de PwC France et pays francophones d'Afrique PwC développe en France et dans les pays francophones d'Afrique des missions de conseil, d’audit et d’expertise comptable, privilégiant des approches sectorielles. Plus de 208 000 personnes dans 157 pays à travers le réseau international de PwC partagent solutions, expertises et perspectives innovantes au bénéfice de la qualité de service pour clients et partenaires. Les entités françaises et des pays francophones d'Afrique membres de PwC rassemblent 5 000 personnes couvrant 23 pays. Rendez-vous sur www.pwc.fr En se mobilisant au quotidien pour conseiller et accompagner ses clients dans leur réussite, PwC contribue à la dynamique de l’économie française. A travers ses études et ses analyses d’experts, PwC s’engage également à anticiper les économies du futur et à développer les nouveaux usages technologiques. Enfin, en apportant des solutions pour maîtriser les risques, PwC crée de la confiance entre les acteurs et sécurise le cœur de l’économie française. PwC France a lancé le mouvement #LetsgoFrance pour valoriser tous ceux qui travaillent à la réussite de l'économie française. Rejoignez-nous et agissons ensemble : letsgofrance.fr « PwC » fait référence au réseau PwC et/ou à une ou plusieurs de ses entités membres, dont chacune constitue une entité juridique distincte. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.pwc.com/structure