Compétence 9 « Organiser et coordonner les interventions soignantes

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Promotion 2011-2014
2ème année -
Compétence 9 « Organiser et coordonner les interventions soignantes »
UE 3.3
Rôles infirmiers, organisation du travail et inter professionnalité
CORRIGE
Objectif
Elaborer les conditions de mise en œuvre et de suivi du projet de soins dans le cadre de la pluriprofessionnalité à partir du cas clinique « AVC »
Objectifs pédagogiques
A partir du cas clinique « AVC »
Citer les professionnels de santé impliqués dans le projet de soins
Présenter leur champ d’intervention (rôle, fonction, missions et compétences)
Repérer leurs objectifs dans la prise en charge de la personne soignée de ce cas clinique
Présenter leur modalité de prise en charge
Situer l’infirmier(e) dans ce projet de soins vis-à-vis des autres professionnels de santé (rôle, outils
de suivi de soins, au regard de la législation,…)
1. Professionnels impliqués dans la prise en charge
Orthophoniste
Kinésithérapeute
Assistante sociale
Médecin / interne
Aide-soignant(e)
IDE
2. Champ d’intervention
Orthophoniste (Orthophoniste rééducateur en dyslexie/aphasie/troubles de la voix, Logopède,
Logopédiste)
Mission : Prévient, évalue et prend en charge les troubles de la voix, de l'articulation, de la parole, de
compréhension et d'expression du langage oral et écrit par des actes de rééducation constituant un traitement.
Autonomie et responsabilités :
- Autonomie dans la prise en charge et la relation aux personnes
- Garant de la qualité des soins délivrés, l'orthophoniste reste seul responsable des techniques utilisées dans sa
pratique professionnelle, conformément aux données reconnues de la science
- Une erreur dans la mise en œuvre des prescriptions médicales, une mauvaise appréhension d'une situation
d'urgence, des situations à risques dans le domaine de la protection de l'enfance et de la maltraitance à mineurs,
des erreurs matérielles dans les actes, un non-respect des règles et procédures médico-techniques, administratives
dans la mise en œuvre des protocoles, peuvent avoir des conséquences politiques négatives en termes d'image
pour la collectivité
- Ces erreurs peuvent engager la responsabilité disciplinaire, civile et pénale de l'agent
- Activités définies, suivies et évaluées par le supérieur hiérarchique
Compétences
Réalisation de bilans orthophoniques
Savoir-faire
• Conduire un entretien avec un patient et/ou sa famille afin de recueillir des données cliniques
• Analyser la plainte du patient
• Evaluer les capacités et diagnostiquer un trouble ou une pathologie à partir de tests d'orthophonie
• Evaluer le besoin d'investigations complémentaires
• Communiquer un compte-rendu du bilan au médecin prescripteur
Savoirs
• Techniques de questionnement et d'écoute
• Physiologie et psychologie
• Neurologie, stomatologie
• Anatomie
B. Guillerme
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2ème année • Tests d'orthophonie (PEA, exploration de l'audition, audiogrammes, etc.)
• Méthodes d'analyse et de diagnostic
Elaboration d'un plan de soins
Savoir-faire
• Définir les objectifs et le plan de soins
• Choisir les techniques de rééducation et de communication les plus adaptées au trouble et à la
pathologie, la personnalité, l'âge, l'origine sociale du patient
Savoirs
• Troubles de langage oral (aphasie, bégaiement, etc.)
• Troubles de langage écrit (dyslexie, déficience de l'orthographe)
• Troubles organiques (laryngotomie, cordes vocales)
• Troubles centraux et cognitifs
Actes et activités
Savoir-faire
• Réaliser une rééducation des anomalies de l'expression orale, des pathologies oto-rhino-laryngologiques
et des pathologies neurologiques
• Assurer le maintien et l'adaptation des fonctions de communication du patient
• Conduire des exercices de logique, de mémoire, de techniques de voix, de parole, de langage oral et
• écrit en individuel ou en groupe
• Apprendre au patient d'autres formes de communication non verbale
• Créer une relation de confiance avec les patients
• Evaluer régulièrement la qualité des pratiques et les résultats des actes d'orthophonie
Savoirs
• Syntaxe et grammaire de la langue française
• Activités et tests logicomathématiques
• Activités et tests de mémoire et mémorisation
• Tests comportementaux
• Principes de la relation d'aide
• Notions de pédagogie
Kinésithérapeute
Mission
La profession de masseur-kinésithérapeute consiste à pratiquer habituellement le massage et la gymnastique
médicale.
La définition du massage et de la gymnastique médicale est précisée par un décret en Conseil d'Etat, après avis
de l'Académie nationale de médecine.
Lorsqu'ils agissent dans un but thérapeutique, les masseurs-kinésithérapeutes pratiquent sur ordonnance
médicale et peuvent prescrire, sauf indication contraire du médecin, les dispositifs médicaux nécessaires à
l'exercice de leur profession.
La profession est régie par le CSP, Art. L4321-1 à -21
L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes se décline du conseil national au conseil régional et fixe le montant de la
cotisation annuelle.
Rôle du kinésithérapeute
Assurer la rééducation des personnes atteintes de paralysies, de troubles neurologiques, accidentées de la route,
du travail ou du sport; aider les enfants et les adultes souffrant d’affections respiratoires, circulatoires ou
rhumatismales à retrouver leurs capacités physiques ; soulager leur douleur ;
Ce praticien occupe une profession paramédicale règlementée. La possession du diplôme d'état est obligatoire.
Résistant physiquement, à l’écoute, il encourage ses patients au cours de soins parfois longs et douloureux.
Activités et outils de travail
Son activité s'exerce le plus souvent sur prescription médicale dans un but thérapeutique.
Le kinésithérapeute réalise de façon manuelle ou instrumentée, des actes destinés à rétablir les capacités
fonctionnelles (musculaires, articulaires, organiques) ou à en prévenir l’altération.
Il traite les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement.
Il soigne les affections bénignes (lombalgies, torticolis, entorses).
Entièrement responsable de ses actes, il choisit les méthodes et les techniques à employer. Celles-ci sont
variées et adaptées à chaque cas : massothérapie, physiothérapie (eau, chaleur, électricité), gymnastique
médicale, drainage lymphatique, kinésithérapie respiratoire, articulaire, fonctionnelle ou motrice.
Ce professionnel exécute également des tâches administratives (suivi des dossiers des patients, relation avec les
caisses d’assurance maladie) et comptables (gestion des recettes et des frais engagés pour pratiquer l’activité
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2ème année libérale).
Le kinésithérapeute participe à la prévention : il conseille les patients afin qu’ils puissent éviter de rencontrer
les mêmes difficultés (hygiène, maintien).
Il peut aussi établir des bilans de capacité (évaluation du degré de mobilité, des capacités physiques et
transmission du bilan de rééducation aux services concernés).
Il collabore avec d’autres professionnels de la santé : médecin-prescripteur, personnel soignant, autres
spécialistes de la rééducation (ergothérapeute).
Le Code de la sécurité sociale (décret du 6/04/2006) donne au kinésithérapeute la possibilité de prescrire
certains dispositifs médicaux (appareils destinés au soulèvement des malades, d’aide à la déambulation).cf.
annexe 1. La liste de ces dispositifs médicaux est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la
sécurité sociale après avis de l'Académie nationale de médecine.
Il peut pratiquer sans prescription médicale dans un but esthétique, hygiénique ou sportif.
Il procède à des soins d'entretien et de bien-être corporel dans le domaine sportif (remise en forme, gymnastique
de groupe, relaxation), esthétique (amincissement, palper-rouler) et en thalassothérapie.
Différentes étapes : Diagnostic, traitement, compte-rendu.
Il accueille le malade, s’entretient avec lui, consulte les documents relatifs au traitement (dossier médical,
ordonnance, radiographies) et l’examine. Ce diagnostic lui permet de définir les moyens appropriés pour
effectuer la rééducation. Commence alors la phase du traitement : massages répétés sur la zone douloureuse, à la
main ou à l'aide d'appareillages, exécution par les patients, sous son contrôle, de mouvements (en piscine, avec
des altères). Il peut également utiliser les infrarouges, les ultrasons, la boue ou différentes crèmes. Il établit enfin
un compte rendu du traitement et peut signaler au médecin-prescripteur ou à l'équipe de rééducation les troubles
survenus ou éventuellement modifier la rééducation.
Deux statuts et des lieux d’exercice multiples.
Le kinésithérapeute peut travailler en tant que libéral, seul ou avec des associés dans un cabinet, au domicile des
malades, en clinique privée, en maison de retraite ou sur les terrains de sport. Il organise alors son travail en
fonction des besoins de sa clientèle.
Il peut aussi exercer en tant que salarié dans des établissements hospitaliers publics ou privés, des centres de
rééducation fonctionnelle, des établissements thermaux ou des dispensaires.
Ce métier requiert une bonne santé physique voire de la force même si les conditions de travail sont variables
selon les techniques utilisées et le mode d'exercice. Station debout prolongée, manipulation de personnes
lourdement handicapées ou âgées, ce professionnel doit pouvoir soutenir des efforts intenses. En hydrothérapie,
les kinésithérapeutes exercent dans une atmosphère souvent humide
La formation : Le diplôme d'Etat de masseur-kinésithérapeute est délivré après des études préparatoires et des
épreuves dont la durée et le programme sont fixés par décret.
L’admission : Les écoles recrutent au niveau bac, mais le concours d’accès est très sélectif, car limité par un
numerus clausus : 5% des admis sont bacheliers. Une prépa d’un an est indispensable, voire obligatoire dans
certains instituts.
La formation dure trois ans. 3300 heures = études, 1460 heures = stages dans les services hospitaliers et en
cabinet libéral.
Le programme = cours d’anatomie, de morphologie, de physiologie humaine, de pathologie, de psychosociologie... Les étudiants sont aussi initiés à la rééducation et la réadaptation en traumatologie, orthopédie,
neurologie, rhumatologie, pathologie cardio-vasculaire, pathologie respiratoire ainsi qu’à la kinésithérapie en
médecine, gériatrie et chirurgie.
Des modalités particulières sont prévues pour permettre aux candidats aveugles de s'y préparer et de s'y présenter
dans des conditions équivalentes à celles des voyants.
Diplômés, ils peuvent se spécialiser (kiné du sport, pédiatrique, respiratoire, gériatrique...) ou acquérir une
formation supplémentaire en ostéopathie ou chiropraxie.
L’assistant de service social
Mission : L’assistant de service social agit avec les personnes, les familles, les groupes par une approche globale
pour :
- améliorer leurs conditions de vie sur le plan social, sanitaire, familial, économique, culturel et professionnel ;
- développer leurs propres capacités à maintenir ou restaurer leur autonomie et faciliter leur place dans la
société ;
- mener avec eux toute action susceptible de prévenir ou de surmonter leurs difficultés.
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L'assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d'un mandat et de missions spécifiques à
chaque emploi, une profession d'aide définie et réglementée (art. L. 411-1 et suivants du code de l'action sociale
et des familles) dans une diversité d'institutions, de lieux et de champs d'intervention. Les assistants de service
social et les étudiants se préparant à l'exercice de cette profession sont tenus au secret professionnel dans les
conditions et sous les réserves énoncées aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal (art. L. 411-3 du code de
l'action sociale et des familles).
Dans le cadre des missions qui lui sont confiées, l'assistant de service social accomplit des actes professionnels
engageant sa responsabilité par ses choix et ses prises de décision qui tiennent compte de la loi et des politiques
sociales, de l'intérêt des usagers, de la profession et de ses repères pratiques et théoriques construits au fil de
l'histoire, de lui-même en tant qu'individu et citoyen.
Dans une démarche éthique et déontologique, il contribue à créer les conditions pour que les personnes, les
familles et les groupes avec lesquels il travaille, aient les moyens d'être acteurs de leur développement et de
renforcer les liens sociaux et les solidarités dans leurs lieux de vie
La Formation
Le diplôme d'Etat d'assistant de service social (DEASS) est accessible en formation initiale, mais également par
la validation des acquis de l'expérience (VAE).
Pour préparer le DEASS, le candidat doit être titulaire :
• du baccalauréat ;
• ou de l'un des titres admis en dispense du baccalauréat pour la poursuite des études dans les universités ;
• ou du diplôme d'accès aux études universitaires ;
• ou d'un diplôme paramédical ou social au moins égal au niveau IV.
La formation se déroule en 3 années scolaires. Elle comprend, en alternance 12 mois de stage pratique et 1740 h
de formation théorique.
La formation est sanctionnée par le Diplôme d'Etat d'assistant de service social (DEASS) délivré par le ministère
chargé des affaires sociales
Fonctions
Accueil / Evaluation / Information / Orientation
- Entrer en relation/se mettre à disposition d'une personne et recueillir des éléments de connaissance
permettant la compréhension de sa demande
- Informer la personne sur les procédures, les différents acteurs, l'accès aux droits, à la santé
- Evaluer la situation en tenant compte des potentialités de la personne et de son environnement.
- Orienter la personne soit vers un service interne soit vers l'extérieur en fonction du diagnostic posé.
Accompagnement social
- Apporter une aide à la personne en favorisant ses propres ressources et celles de son environnement (famille,
milieu de travail,...)
- Co-élaborer un plan d'action avec la personne en coordonnant les différentes démarches, en tenant compte de
ses ressources, de son environnement, des moyens de l'institution.
- Négocier un contrat d'action avec la personne et en organiser le suivi.
- Rechercher et mobiliser les moyens, coordonner, articuler le travail d'accompagnement en lien avec
différents acteurs.
- Evaluer avec la personne l'impact des actions et les ajuster en conséquence.
- Rédiger des écrits professionnels, organiser, classer, transmettre dans le respect du droit et de la
réglementation en vigueur
Médiation
- Participer à la régulation sociale ou familiale de situations de tension ou de dysfonctionnement.
- Négocier pour les personnes auprès des associations, des institutions, des services publics.
- Assurer un rôle d'interface entre la personne et les institutions intégrant les logiques institutionnelles ou
individuelles.
Veille sociale / Expertise / Formation
- Assurer la veille documentaire.
- Recueillir/classer/ synthétiser/analyser des données sociales sur un secteur d'intervention.
- Rédiger des rapports d'activité.
- Faire des propositions et participer à la mise en oeuvre de la politique d'action sociale de l'organisme
employeur.
- Apporter un éclairage social et donner un avis d'expert à l'autorité de décision.
- Contribuer à l'élaboration de documents à destination des partenaires sur les effets constatés concernant
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2ème année l'application des dispositifs, les pratiques administratives ou l'émergence de nouveaux phénomènes.
- Participer à la recherche.
- Contribuer à la professionnalisation des étudiants en formation.
- Actualiser ses connaissances et développer des compétences dans le cadre de la formation continue.
Conduite de projets/Travail avec les groupes
- Mettre en place des actions de prévention des risques sanitaires et sociaux.
- Repérer les besoins et/ou intérêts communs de plusieurs personnes et les mobiliser sur une problématique
commune.
- Impulser, mettre en œuvre des projets d'intérêt collectif dans lesquels les usagers sont au cœur du partenariat.
- Analyser/évaluer les effets de ces actions.
- Contribuer au soutien de groupes dans le cadre d'une démarche de développement social local.<
Travail en réseau
- Apporter un appui spécifique à des professionnels du champ éducatif/social ou médico-social.
- Participer à des instances de concertation, de décision et de planification en matière d'hébergement, de
logement, d'insertion sociale et professionnelle, de santé et de lutte contre les exclusions et de toute
problématique concernant le champ social. Etablir des relations et mettre en relation l'ensemble des intervenants
de l'environnement des groupes sociaux.
- Coordonner des travaux avec les institutions et les professionnels et/ou contribuer à un diagnostic partagé
avec les partenaires. Représenter par délégation son institution auprès de partenaires
Domaines de Compétences
Intervention professionnelle en service social = Conduite de l’intervention sociale d’aide à la personne (ISAP) ;
Conduite de l’intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC).
Expertise sociale = Observer, analyser, exploiter les éléments qui caractérisent une situation individuelle, un
territoire ou des populations ; Veille professionnelle ; Développer et transférer ses connaissances
professionnelles
Communication professionnelle en travail social = Elaborer, gérer et transmettre de l’information ; Etablir une
relation professionnelle.
Implication dans les dynamiques partenariales, institutionnelles et interinstitutionnelles = Développer des actions
en partenariat et en réseau ; Assurer une fonction de médiation ; S’inscrire dans un travail d’équipe
Aptitudes
Ce métier nécessite une bonne culture générale, un intérêt pour les problèmes humains et sociaux, une aptitude
aux relations et à la communication, un bon équilibre personnel permettant d'affronter des situations difficiles ou
complexes.
Exercice professionnel
La profession d'assistant de service social est en France la seule profession sociale réglementée, c'est à dire que
seuls peuvent prendre le titre ou occuper un emploi d'assistant de service social les titulaires du diplôme d'Etat
français d'assistant de service social.
Le médecin
Missions
Accompagne l’individu aux différents âges de la vie aussi bien lorsqu’il est bien portant que lorsqu’il est malade.
Son activité est exercée dans le respect des personnes sans discrimination liée à leur état, leur conviction ou leur
origine. Les patients doivent être informés de leur état de santé, des décisions de traitement envisagées, de leurs
raisons et de leurs conséquences.
L’activité médicale s’exerce sous couvert du secret professionnel et dans le respect de l’honneur et de la probité.
Le médecin peut se consacrer totalement aux diagnostics et aux soins mais il peut aussi participer à
l’enseignement, à la recherche.
Il est dans tous les cas soumis à des tâches de gestion.
Lorsqu’il se consacre aux diagnostics et aux soins le médecin peut exercer son activité soit en libéral (cabinet,
clinique ….) soit en milieu hospitalier.
La formation
Le Baccalauréat est nécessaire pour accéder aux études médicales. Une série scientifique est presque
indispensable, une mention est très souhaitable. De nombreux étudiants suivent une préparation en dehors de la
faculté avant le passage de l’examen concours de première année.
Les études médicales sont divisées en trois cycles. 1er cycle des études médicales : 2 ans = La formation
théorique dispensée pendant ces deux années associe des matières scientifiques et médicales; 2ème cycle des
études médicales : 4 ans = formation théorique à la faculté et pratique à l’hôpital; 3ème cycle des études
médicales : 3 à 5 ans = La médecine générale devient une spécialité. La durée du 3ème cycle varie en fonction de
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2ème année la spécialité choisie. La formation pratique à l’hôpital est largement prédominante mais il existe une formation
théorique complémentaire.
Depuis la rentrée universitaire de septembre 2010, les premières années de médecine (PCEM 1) et de pharmacie
(PCEP 1) sont fusionnées dans une nouvelle année d’étude, la Licence 1 de santé.
L'enseignement est découpé en un tronc commun auquel s'ajoute une partie spécifique pour chacune des filières.
Au début du second semestre, l’étudiant choisit de présenter un à quatre concours (médecine, sage femme,
dentaire ou pharmacie). L'année universitaire est divisée en deux semestres S1 et S2. Les enseignements
spécifiques ne débutent qu'au cours du deuxième semestre.
Les compétences à acquérir dans le DES de médecine générale
1. Le premier recours, l’incertitude, les urgences
·
Être capable de prendre une décision en contexte d'urgence et/ou en situation d’incertitude ; de faire face à
des situations aiguës et/ou vitales rencontrées en médecine générale (infarctus, OAP, crise d'asthme,
traumatisme, agitation, situations psychiatriques) ; d’organiser sa trousse d'urgence
2. L'approche globale, la complexité, la prise en charge médico-psycho-sociale
·
Être capable de prendre en charge un problème de santé non différencié en contexte de soins primaires ;
prendre en charge successivement ou simultanément des situations de nature différente (appareils différents,
pathologies organique et fonctionnelle, problèmes sociaux et administratifs, …) ; de synthétiser les données
recueillies ; d’élaborer et proposer une prise en charge globale, adaptée au patient et au contexte, en l'absence
fréquent de diagnostic nosographique
3. L'éducation, le dépistage, la prévention, la santé individuelle et communautaire
·
Être capable d’éduquer le sujet à la gestion de sa santé et de sa maladie ; de participer à des actions ou des
réunions d’éducation sanitaire ; d’établir un diagnostic éducatif ; de proposer un projet de soins ; de construire
une alliance thérapeutique
4. La continuité des soins, le suivi et la coordination des soins
·
Être capable d’assurer la continuité des soins, pour toutes les catégories de la population ; d’assurer le
suivi entre domicile et hôpital ; de collaborer avec les partenaires médico-sociaux ; de collaborer au système de
gardes ; de travailler en équipe et/ou en réseau lors des situations complexes, aiguës et chroniques. ; d’élaborer
des coopérations avec d’autres partenaires ; de participer aux réseaux de soins
5. Les relations, la communication, l'approche centrée sur le patient
·
Être capable de communiquer de façon efficiente avec le patient et son entourage ; développer une écoute
active et empathique ; d’adapter la réponse aux caractéristiques du patient ; d’expliquer une décision, une
prescription; annoncer une nouvelle grave ; de tenir compte de ses émotions et de celles du patient ;
d’entreprendre des actions de santé publique ; d’identifier des comportements à risques et mettre en route des
actions de prévention individuelle et collective ; mettre en œuvre des actions de dépistage pertinentes ; de
participer à des actions de recueil épidémiologique ; de gérer et exploiter les données du dossier médical des
patients ; de démarrer ou collaborer à une recherche
6. Le professionnalisme
·
Être capable d’exécuter avec sécurité les gestes techniques les plus fréquents en médecine générale ;
d’assurer sa formation personnelle ; De lire de façon critique ; de participer aux actions de FMC ; de participer
aux recherche ; de mettre en place une évaluation individuelle ou collective de sa pratique ; d’appliquer les
dispositions réglementaires dans le respect des valeurs éthiques (dispositions médico-légales, dispositions
médico-administratives, dispositions déontologiques... ; d’assurer la gestion administrative, financière, humaine
et structurelle de l'entreprise médicale (Fiscalité ; comptabilité ; secrétariat ; évaluation des risques et hygiène ;
informatique ; dossier médical ; organisation du temps et du travail
L’aide-soignant
Mission
Dispenser, dans le cadre du rôle propre de l'infirmier, en collaboration avec lui et sous sa responsabilité, des
soins de prévention, de maintien, de relation et d'éducation à la santé pour préserver et restaurer la continuité de
la vie, le bien être et l'autonomie de la personne.
L'aide-soignant est titulaire soit du Certificat d'Aptitude aux Fonctions d'Aide-soignant (CAFAS) soit du
Diplôme Professionnel d'Aide Soignant (D.P.A.S) qui sont devenus depuis le 31 aout 2007 : «Diplôme d'État
d'Aide Soignant ». Ce diplôme s'acquiert à l'issue d'une formation ou par validation des acquis de l'expérience.
La formation est réglementée par l'arrêté du 22 octobre 2005 relatif au Diplôme Professionnel d'Aide Soignant
modifié par l'arrêté du 28/09/2011.
Découpage sous forme de huit modules permettant l'acquisition de huit compétences avec cours magistraux,
travaux dirigés (17 semaines soit 595 heures). Présence obligatoire aux enseignements.
• Module 1 : Accompagnement d'une personne dans les activités de la vie quotidienne (4 semaines)
• Module 2 : L'état clinique d'une personne (2 semaines)
B. Guillerme
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2ème année • Module 3 : Les soins (5 semaines)
• Module 4 : Ergonomie (4 semaines)
• Module 5 : Relation – Communication (2 semaines)
• Module 6 : Hygiène des locaux hospitaliers (1 semaine)
• Module 7 : Transmission des informations (1 semaine)
• Module 8 : Organisation du travail (1 semaine)
Les stages : au nombre de 6 (24 semaines soit 840 heures).
Les stages sont réalisés en milieu professionnel, que ce soit dans le secteur sanitaire, social ou médico-social, en
établissement ou à domicile.
Activités
1. Dispenser des soins d’hygiène et de confort à la personne.
2. Observer la personne et mesurer les principaux paramètres liés à son état de santé.
3. Aider l’infirmier à la réalisation de soins.
4. Assurer l’entretien de l’environnement immédiat de la personne et la réfection des lits.
5. Entretenir des matériels de soin.
6. Transmettre ses observations par oral et par écrit pour maintenir la continuité des soins.
7. Accueillir, informer et accompagner les personnes et leur entourage.
8. Accueillir et accompagner des stagiaires en formation
1. - Dispenser des soins d’hygiène et de confort à la personne
Méthodes, outils, ressources utilisés
Matériels d’hygiène et de toilette ; Matériels liés à l’élimination ; Appareillages de manutention et de
déplacement ; Documents de planification, d’organisation et d’exécution des soins ; Protocoles de soin.
2. - Observer la personne et mesurer les principaux paramètres liés à l’état de santé de la personne
Méthodes, outils, ressources utilisés
Grilles de recueil de données d’évaluation ; Echelle de douleurs ; Diagrammes ; Protocoles de soins et
instructions de travail ; Matériel de mesure des paramètres (thermomètre, pèse-personne,...).
3. - Aider l’infirmier à la réalisation de soins
Méthodes, outils, ressources utilisés
Appareillages de manutention et de déplacement. ; Matériel(s) de soin. ; Protocoles de soins. ; Textes
réglementaires. Recommandations diverses.
4. - Assurer l’entretien de l’environnement immédiat de la personne et la réfection des lits
Méthodes, outils, ressources utilisés
Documents liés à la sécurité sanitaire : protocoles d’élimination des déchets, protocoles définissant les circuits et
le tri du linge, protocole d’hygiène... Produits d’entretien et autres consommables.
Equipements d’entretien. ; Equipement mobilier de la chambre. Lits hôteliers, lits médicalisés, systèmes de
literie et équipements médicalisés des lits. Matériels spécifiques au service (poulies, traction...)
5. - Entretenir des matériels de soin
Méthodes, outils, ressources utilisés
Produits d’entretien et autres consommables. ; Appareillages de manutention et de déplacement. ; Matériel(s) de
soin. ; Protocoles de nettoyage, de pré-désinfection...
6. - Recueillir et transmettre des observations par oral et par écrit pour maintenir la continuité des soins
Méthodes, outils, ressources utilisés
Téléphone. ; Cahier support. ; Dossier de soin, informatisé ou non. Autres supports informatisés.
7. - Accueillir, informer et accompagner les personnes et leur entourage
Méthodes, outils, ressources utilisés
Livret d’accueil. ; Protocoles. ; Réunions de service. ; Formations spécifiques, par exemple portant sur la fin de
vie.
8. - Accueillir et accompagner des stagiaires en formation
3. Objectifs et modalités de prise en charge (en phase aigue)
B. Guillerme
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2ème année L’orthophoniste
Réaliser le bilan = test à l’eau gélifiée (gélodiet) pour évaluer le trouble de la déglutition
Evaluer les capacités et diagnostiquer le trouble de la parole lié à l’AVC gauche (aphasie de Broca),
évaluer la compréhension de Mme T. Hortense
Définir les objectifs et le plan de soins pour Mme T. (réaliser la rééducation des anomalies de
l’expression orale, apprendre à Mme T. d’autres formes de communication non verbale,…)
Transmettre un compte-rendu du bilan au médecin prescripteur (DPU) et à l’équipe soignante
Le kinésithérapeute
Examiner Mme T Hortense pour faire son diagnostic et déterminer les moyens appropriés pour
effectuer la rééducation.
Réaliser la rééducation motrice passive (tous les jours) des membres inférieurs et supérieurs :
travailler l’apraxie et la fonction de préhension du membre supérieur
Vérifier l’installation de Mme T. Hortense en position décubitus dorsal, tronc et tête surélevés
Vérifier la posture de Mme T. Hortense (absence de pied équin, bassin et jambes en ligne)
Installer les dispositifs nécessaires au maintien des membres paralysés pour éviter les mauvaises
postures (coussin triangulaire pour surélever l’avant-bras lésé, coussin rectangulaire sous l’épaule,
sous l’hémi-bassin, arceau) cf. annexe 2
L’assistante sociale (assistant de service social)
Entrer en relation avec Mme T. Hortense et sa fille et recueillir les éléments de connaissance
permettant la compréhension de sa situation
Evaluer la situation en tenant compte des potentialités de la personne et de son environnement
Apporter une aide à Mme T. Hortense et à sa fille en favorisant ses propres ressources et celles
de son environnement cf. annexe 3
Communiquer à l’équipe médicale et soignante les résultats des entretiens pour envisager la
suite du séjour hospitalier :
Demande de SSR ?
RAD envisagé avec mise en place d’aides adaptées au handicap ?
Inscription en établissement spécialisé ?
Le médecin
Poser le diagnostic médical, évaluer l’état neurologique de Mme T. Hortense : examen
clinique
Prescrire les examens complémentaires (radiologiques, biologiques, …), prendre connaissance
des résultats : écho-doppler ; scanner ; bilan sanguin
Prescrire les thérapeutiques nécessaires à l‘amélioration de l’état de santé de Mme T. dans le
DPU
Informer Mme T. Hortense de son état de santé, des décisions de traitement envisagées, de
leurs raisons et conséquences au cours d’un entretien en respectant le secret professionnel
Gérer et exploiter les données médicales du dossier médical de Mme T. Hortense (DPU)
L’aide- soignant
Respecter la prescription de repos strict au lit
Installer Mme T. Hortense dans une position en rapport avec sa pathologie en fonction de la
prescription ; Prévenir les escarres et les attitudes vicieuses en utilisant le matériel adapté
(coussin de décharge, de gel…) ; observer les points d’appui
Effectuer une toilette partielle au lit en sollicitant la participation de Mme T., l’inciter à utiliser
le bras valide (gauche)
Déshabiller Mme T en commençant par le côté sain (gauche) - habiller Mme T. en
commençant par le côté lésé (droit)
Vérifier la continence de Mme T. ; lui proposer le bassin
Observer les réactions, la cohérence et le comportement de Mme T. en posant des questions
fermées ; évaluer la douleur
B. Guillerme
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Promotion 2011-2014
2ème année Observer la « fonction motrice et sensitive » pendant la toilette
Manipuler Mme T. Hortense avec précaution : ne pas tirer sur le bras paralysé, la remonter
dans son lit à 2 soignants et utiliser le drap
Disposer tout ce dont elle a besoin du côté sain (appel-malade, télécommande, …)
Observer le bon fonctionnement de la perfusion
Aider l’infirmier(e) pour la pose des bas de contention
S’informer des résultats de la surveillance des paramètres vitaux
Respecter la prescription « à jeun »
S’informer des résultats du test à l’eau gélifiée
Transmettre dans le DPU les soins réalisés, les observations, les réactions de Mme T.
4. l’infirmier(e) : situation dans le projet de soins de Mme T. Hortense
Rôle de coordination entre les différents partenaires de soins (interdisciplinarité) :
o Appeler les professionnels : orthophoniste, kinésithérapeute et assistant social
o S’assurer de la réalisation des soins par l’orthophoniste, par la kiné, par l’assistant social,
o Rechercher les évaluations des actions menées auprès des partenaires :
orthophoniste = résultat du test à l’eau gélifiée
kiné = participation de Mme T à sa rééducation, évaluation des capacités motrices et
sensitives, consignes d’installation
assistant social = bilan social, aides à prévoir, demande de service de soins de suite
Rôle en collaboration / médecin
o Rôle prescrit = Assurer les prescriptions médicales notées dans le DPU
o
Rôle propre = surveiller …. et transmettre dans le DPU
Rôle en collaboration / AS
o Transmettre à l’AS les consignes de prise en charge de Mme T. = « à jeun », « repos au
lit »,…
o Vérifier l’installation au lit de Mme T. Hortense faite par l’AS
o Poser les bas de contention
o Assurer les mobilisations à 2 soignants
o Recueillir les observations sur l’état de santé de Mme T. Hortense auprès de l’AS : état de
conscience, douleur, …
B. Guillerme
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Promotion 2011-2014
2ème année -
Annexe 1 - Liste des dispositifs médicaux prescrits par le masseur-kinésithérapeute
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Appareils destinés au soulèvement du malade : potences et soulève-malades.
Matelas d'aide à la prévention d'escarres en mousse de haute résilience type gaufrier.
Coussin d'aide à la prévention des escarres en fibres siliconées ou en mousse monobloc.
Barrières de lits et cerceaux.
Aide à la déambulation : cannes, béquilles, déambulateur.
Fauteuils roulants à propulsion manuelle de classe I, à la location pour des durées inférieures à 3 mois.
Attelles souples de correction orthopédique de série.
Ceintures de soutien lombaire de série et bandes ceintures de série.
Bandes et orthèses de contention souple élastique des membres de série.
Sonde ou électrode cutanée périnéale pour électrostimulation neuromusculaire pour le traitement de
l'incontinence urinaire.
Collecteurs d'urines, étuis péniens, pessaires, urinal.
Attelles souples de posture et/ou de repos de série.
Embouts de cannes.
Talonnettes avec évidement et amortissantes.
Aide à la fonction respiratoire : débitmètre de pointe.
Pansements secs ou étanches pour immersion en balnéothérapie.
Règles générales de prescription
Pour être correctement traitée par le pharmacien, ou le fournisseur de biens médicaux, et la caisse d'Assurance
Maladie du patient, la prescription de dispositifs médicaux doit contenir un certain nombre d'éléments
obligatoires.
Quels éléments doivent être mentionnés ?
Dans la prescription de dispositifs médicaux, les éléments suivants doivent être indiqués lisiblement:
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L’identification complète du prescripteur : nom, adresse, numéro d'identification, etc.
Le nom et le prénom du bénéficiaire.
La date de rédaction de l'ordonnance.
La dénomination du dispositif médical et, le cas échéant, la quantité prescrite.
La mention non remboursable NR si un dispositif médical non remboursable est prescrit: coussins en
fibres siliconées, attelles souples de posture et/ou de repos de série, embouts de cannes, talonnettes,
pansements secs ou étanches pour immersion en balnéothérapie, ...
la signature.
Sur quel support rédiger la prescription ?
La prescription doit être rédigée sur une ordonnance établie en double exemplaire. L'original est destiné au
patient, et le duplicata à sa caisse d'Assurance Maladie. L'ordonnance peut être manuscrite ou informatisée
B. Guillerme
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Promotion 2011-2014
2ème année -
Annexe 2 - Installation patient hémiplégique
B. Guillerme
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Promotion 2011-2014
2ème année -
Annexe 3 - Liste des 30 Affections Longue Durée (ALD)
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Accident vasculaire cérébral invalidant.
Aplasie médullaire et autres cytopénies chroniques
Artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques.
Bilharziose compliquée.
Insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies
congénitales graves
Maladies chroniques actives du foie et cirrhoses.
Déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de
l'immunodéficience humaine (VIH).
Diabète de type 1 et diabète de type 2
Formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave.
Hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères.
Hémophilies et affections constitutionnelles de l'hémostase graves.
Hypertension artérielle sévère.
Infarctus coronaire.
Insuffisance respiratoire chronique grave.
Maladie d'Alzheimer et autres démences.
Maladie de Parkinson.
Maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé.
Mucoviscidose.
Néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif.
Paraplégie.
Périarthrite noueuse, lupus érythémateux aigu disséminé, sclérodermie généralisée évolutive.
Polyarthrite rhumatoïde évolutive grave.
Affections psychiatriques de longue durée.
Rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives.
Sclérose en plaques.
Scoliose structurale évolutive (dont l'angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu'à maturation
rachidienne.
Spondylarthrite ankylosante grave.
Suites de transplantation d'organe.
Tuberculose active, lèpre.
Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique.
Les affections hors liste
Il s'agit de maladies graves de forme évolutive ou invalidante, non inscrites sur la liste des ALD 30, comportant
un traitement prolongé d'une durée prévisible supérieure à 6 mois et une thérapeutique particulièrement coûteuse
(exemples : malformation congénitale des membres, embolies pulmonaires à répétition, dégénérescence
maculaire, asthme...).
Les polypathologies
Lorsque le patient est atteint de plusieurs affections caractérisées entraînant un état pathologique invalidant et
nécessitant des soins d'une durée supérieure à 6 mois (exemple : une personne atteinte de cécité et ayant des
séquelles d'une fracture de hanche l'empêchant de se déplacer)
Prise en charge des maladies orphelines et des maladies rares
La plupart des maladies dites "orphelines" font partie directement ou indirectement des 30 affections longue
durée.
B. Guillerme
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