Salon infirmier 24 mai 2016 Démarche régionale pour la maîtrise d’un risque clinique : programmes « Sauve ma peau » et « Pare à Chute » Dr Samia Lévy-Djebbour [email protected] DIRECTION GÉNÉRALE ADJOINTE Appui à l’efficience des Pratiques EPOD/DGA Introduction : la vision de l ARS (1) ! Sur des sujets qui rencontrent : • des difficultés de mise en œuvre des recommandations • des freins de nature organisationnels : expression d objectifs, suivi d indicateurs, formation des professionnels, connaissance des recommandations, accès au matériel, traçabilité de l information… ! L ARS propose un accompagnement pour la gestion d un risque clinique • pour combler le « trou de la qualité », écart entre la qualité théorique et la qualité réelle • après une phase pilote d accompagnement pour : – identifier des pratiques à fort impact – adapter les outils : • d évaluation • de communication (ex. titre) • en affichant un objectif concret et atteignable : éviter le grave Introduction : la vision de l ARS (2) ! Un positionnement clair du rôle de la tutelle : • soutien aux professionnels pour la mise en œuvre de pratiques à fort impact : – à côté du rôle régalien identifié habituellement, en lien avec la conformité règlementaire: autorisation, contractualisation, inspection, contrôle… – proposition d un rôle peu connu: l accompagnement, l appui, véritable « coaching » • expertise méthodologique et non expertise « métier » : – L ARS revendique l expertise « accompagnement à la gestion de projet dans le soin » – l expertise « métier » laissée aux Sociétés Savantes, aux établissements pilotes, puis à chaque établissement qui identifie en son sein ses experts ! Une sollicitation des établissements sur la base du volontariat ! Un engagement concrétisé par une charte signée par l’échelon stratégique ! Une relation avec les établissements fondée sur deux principes : • la responsabilisation : un référent chef de projet • l’auto-évaluation : pour établir un diagnostic et construire un plan d’action L engagement de l ARS dans cette démarche ! Tirer tous les enseignements de la phase pilote ! Aider à la priorisation des pratiques à fort impact • identifiées lors de la phase pilote • choix validé par les experts : exemples – Escarre : prioriser les supports et la mobilisation pour la prévention – Chute : proposer un test de dépistage du risque de chute faisable par tous, le TUG ! Fournir une démarche « clé en main », • validée par un COPIL, • suivie par un groupe de travail constitué d’établissements volontaires. ! S’adresser à la gouvernance des établissements pour signer la charte • direction générale, • représentant de la communauté médicale, • représentant de la communauté para-médicale ! Animer, fédérer, valoriser, dans une logique de territoire. Choix des thématiques escarre et chute ! Part évitable (abord par la gestion du risque clinique) ! Recommandations disponibles ! Données de la littérature sur les clés de succès ! Thématique transversale : sanitaire et médicosociale ! Impact sur: • le patient ou le résident : image corporelle, souffrance, décès • les professionnels : culpabilité, mauvaise image de la prise en charge • la société : coût (630 millions/an en ville et +4500 euros/séjour à l’hôpital pour escarre) et mortalité (9000 décès liés aux chutes/an) ! Aspect pluri-professionnel et pluridisciplinaire (équipes et communication) ! Rôle du patient et de son entourage dans la prise en charge du risque ! Pour escarre : 1ère thématique La littérature, l’expérience galloise de campagne, le coût ! Pour chute : répondre à la demande des structures ayant participé à « Sauve ma peau » Intérêt de l abord par le risque clinique (1) S’intéresser au risque clinique pour : ! Réduire le risque de réalisation du grave (escarre ou chute avec blessures): • prendre conscience de l’importance du dépistage, de son évolution dans le temps • adapter la prévention • aiguiser la vigilance et la réactivité ! – ex escarre: le stade 1 (rougeur sans effraction cutanée), plus facilement réversible, – ex. la réactivité sur le risque de chute, en amont : • d’une première chute (prévention primaire) • d'une prochaine chute, (prévention secondaire) • d’une prochaine blessure (prévention tertiaire, ou mesures d’atténuation) • cibler la population pour cette vigilance et cette réactivité : – ex. escarre : les patients identifiés à risque – ex. chute, adapter la vigilance et la réactivité au risque : • pour tous: la chute n’est pas aussi inéluctable que le vieillissement (programme universel) • cibler le risque de chute grave (risque de blessure ou risque élevé de chute) et agir • si patient chuteur, chercher à réduire les blessures Intérêt de l abord par le risque clinique (2) S’intéresser au risque clinique pour : ! prendre en charge une personne dans sa globalité : • bientraitance « opérationnelle » : nutrition, hydratation, mobilisation, prise en charge psychologique, hygiène, • escarre : examen cutané, effleurage, • chute : répondre aux besoins, ex. mise à proximité de la sonnette ! sensibiliser, informer, éduquer le patient et ses proches (responsabilisation) ! donner du sens à la démarche qualité/gestion des risques : • la traçabilité : – intégrée au soin, ex. réévaluation du risque d’escarre pour des supports pertinents – outil de communication intra-équipes, inter-équipes, inter-disciplines • instaurer une culture de gestion des risques : – s’intéresser à la prévention, mais aussi à la récupération et à l’atténuation. – analyse en profondeur, pour améliorer et sécuriser le système 1 MÉTHODOLOGIE Modalités pour l’ARS (1) ! un projet rythmé dans un temps défini • d’une durée de : – 9 mois pour escarre (sept. 2013- juin 2014), – 1 an pour chute (fév.2016-fév. 2017) • rythmé par des réunions tous les 2-3 mois dans chaque département: – de partage et d’échanges selon les étapes du projet, – pour fédérer des établissements très différents, de tous statuts et de tous types, ! pour aller vite, • avoir des résultats, • les rendre visibles pour les équipes, l’institution et les patients ! Le partage des documents d’établissements : • version papier lors des réunions, puis sur internet • une page de l’ARS dédiée à la campagne : http://www.ars.iledefrance.sante.fr/La-campagne-Sauve-ma-peau.179055.0.html http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Pare-a-Chute-maitriser-le-ris.187666.0.html Modalités pour l’ARS (2) ! Une modélisation = simplifier pour agir • cibler des populations pour la mise en œuvre des pratiques • aider à structurer le plan d’actions ! Modélisation facile pour escarre : • une phase d’évaluation du risque pour tous • une phase d’intervention ciblée Traitement porteurs d’escarres Prévention À risque ou porteurs Dépistage chez tous ! Plus complexe pour chute : • Deux phases d’évaluation : 1. Dépister le risque de chute chez tous 2. Chez ceux à risque : le caractériser et identifier le grave (risque élevé ou risque de blessure) • Pour deux phases d’intervention, dont une phase pour tous! 1. Pour tous le PUC (Programme Universel Contre les Chutes) 2. Pour ceux à risque de chute grave : prise en charge personnalisée Modélisation chute (1) Deux étapes d’évaluation Pour identifier le risque de chute grave Niveau de risque Dépister le risque • Interrogatoire : chute dans l année ? • Examen clinique : • facteurs de risque identifiés • réalisation d un test de mobilisation : le TUG Chute dans l’année et/ou test positif et/ou facteurs de risque identifiés Caractériser le risque • Check-list des facteurs de risque de chute • Check-list des facteurs de risque de blessure + 3 facteurs de risque et/ou 1 facteur de risque de blessure Personne à risque de chute grave 11 Modélisation chute (2) Deux étapes d’interventions Interventions adaptées au risque • Programme Universel contre les Chutes (PUC) • Sensibilisation au PUC • Prise en charge clinique Personnes à risque de chute grave + Actions ciblées sur le risque de chute • Projet de soin individualisé • Prise en charge pluridisciplinaire • Education 12 Modalités pour l’ARS (3) ! un soutien méthodologique affiché et concret : • outils d’évaluation : – deux outils : • autodiagnostic, questionnaire institutionnel, sur la maturité de l’établissement concernant la gestion du risque escarre ou chute • audit de prise en charge : évaluation un jour donné des pratiques de dépistage, prévention, traitement, (traçabilité des soins), audit du patient, de son environnement – pour un diagnostic, l’élaboration et le suivi du plan d’actions, • outils de gestion de projet : • diaporama de présentation et de suivi du plan d’actions (fiches actions) • outil d’aide à la priorisation des actions d’amélioration à mettre en œuvre • outils de communication : • affiche, • « widget », pouvant être exporté sur leur site internet ou intranet • « goodies » : stylos Des affiches sur l’engagement pour le lancement Modalités pour l’ARS (4) ! L’entretien de la dynamique campagne, par des compteurs, • Sur une unité (environ 20 lits par établissement), • dépistage des patients ou résidents à risque, et suivi de la réalisation du risque • Création de compteurs : exemple sur escarre • Compteur 1 : nombre de patients/résidents dépistés à risque • Puis selon l’évolution de leur état cutané : – Compteur 2 : nombre de patients/résidents n’ayant pas développé d’escarre (widget) – Compteur 3 : nombre de patients ayant développé une escarre de stade 1 – Compteur 4 : nombre de patients ayant développé une escarre à un stade 2, 3 et 4 ! La valorisation lors d’une réunion départementale après la clôture : • cérémonies départementales de remise de certificats • aux équipes ayant réalisé le projet dans sa totalité • temps de satisfaction Un temps pour la valorisation Modalités pour les établissements (1) ! S’engager et engager leur gouvernance : direction générale, corps médical et para-médical ! Commencer petit : cibler une (ou deux unités) ! Nommer un référent du projet dans leur établissement, responsable du projet ! Le principe : mettre en œuvre des pratiques à fort impact identifiées par les établissements pilotes Ex. Pour escarre 1. Piloter en multi-professionnel (groupe dédié) 2. Évaluer et réévaluer le risque (changement d’état clinique) 3. Adapter la prévention : supports et mobilisation 4. Réagir tôt, au stade 1, dès la rougeur 5. Former les professionnels et éduquer les patients Pratiques à fort impact plus complexes pour chute(1/2) à mettre en œuvre au sein de l institution 1 Piloter en pluri-professionnel avec un groupe dédié 2 Définir une politique de gestion du risque de chute grave 3 incluant 4 la pertinence de l’indication de la contention physique ou chimique (psychotropes) (Domicile : Médicaliser le dépistage et la prévention) Gérer le risque de chute lié aux locaux et aux matériels (Identifier et formaliser les partenariats pour réduire le risque au domicile) 5 Former les professionnels et informer les patients/résidents et leurs proches 18 Pratiques à fort impact plus complexes pour chute(2/2) à mettre en œuvre auprès du patient/résident 2 Evaluer et réévaluer le risque de chute Sensibiliser les patients/résidents et leurs proches au risque de chute 3 Mettre en œuvre le PUC (Programme Universel contre les Chutes) : 1 • • • • • 4 5 Bon pied, Bon œil Supplémentation en vitamine D et évaluation nutritionnelle Révision de la pertinence des prescriptions Accompagnement à la mobilité et utilisation des aides techniques Sécurisation de l’environnement Personnaliser la prise en charge pour les personnes à risque de chute grave : • • • • Projet de soin individualisé et pluridisciplinaire Correction des facteurs de risque modifiables Mesures pour minimiser les blessures liées aux chutes Communication entre professionnels et auprès du patient/résident et de ses proches 19 Modalités pour les établissements (2) ! Participer aux réunions départementales ! Réaliser le diagnostic et élaborer et mettre en œuvre un plan d actions d amélioration, avec les outils fournis ! Remplir les compteurs de suivi de la campagne ! Capitaliser et aligner ce projet avec les autres démarches institutionnelles • sanitaire : Certification, EPP, indicateurs qualité (nutrition, douleur, escarre) • médico-social : évaluation interne, évaluation externe Les compteurs de chutes ! La gestion du risque de chute intègre : • L aide à la mobilité • la contention " nécessité d un compteur « contention », puisque : – c est un facteur de risque de chute, – l usage de la contention doit être réduit et encadré (ANAES 2000) – elle est considérée parfois comme la seule prévention possible contre les chutes ! La visibilité de l impact des actions sur les chutes est paradoxale : • S y intéresser augmente le nombre de chutes déclarées • L impact sur les chutes graves se mesure sur le long terme, temporalité différente de la campagne : – nécessité d un compteur de prise en charge pour voir une amélioration – d où le compteur d efficience de prise en charge sur 3 dossiers de patients/ résidents tirés au sort parmi ceux identifiés à risque de chute grave chaque mois. Les compteurs de « Pare à chute » pour une unité engagée Compteur 1 : chutes graves évitées (nécessite d identifier le risque) • compteur 1.1 : Nombre de patients/résidents identifiés à risque de chute grave • compteur 1.2 : Nombre de patients/résidents identifiés à risque de chute grave, qui n'ont pas fait de chute grave Compteur 2. : efficience de prise en charge • Sur 3 patients/résidents tirés au sort comptabilisés dans le compteur 1.1 • Quick audit de la mise en œuvre des pratiques dans l outil excel® • Le score obtenu (%), calculé par l outil, est la moyenne du score des 3 dossiers • Renseigner sur la plateforme un nombre entier et non un pourcentage Compteur 3 : usage de la contention • Un jour donné chaque mois, ce jour étant défini en début de projet et fixe. • Nombre de patients/résidents sous contention physique dans les 24h dans l unité. 22 Calendrier du projet Février 2016 Juin 2016 Avril 2016 Plan d actions Diagnostic 2 mois Septembre 2016 Février 2017 Décembre 2016 Mise en œuvre du plan d’actions et suivi 9 mois 1 mois mars/ audits institutionnel, audit de prise en charge avril janv. Compteurs : recueil mensuel C 1.1et C 1.2 : chutes graves évitées C 2 : qualité de la PEC C 3 : contention physique Incidence des chutes, des chutes graves(excell®) Évaluation médico-éco. des chutes graves (excell®) M0 Lancement affiche M2 Diagnostic M4 Plan d actions M7 Suivi 1 goodies M10 Suivi 2 M12 Clôture 2 RÉSULTATS Résultats : ! Renvoi de la charte d engagement : • pour : 224 (107 sanitaires, 117 médicosociaux) • Pour : 304 (178 médico-sociaux, 113 sanitaires, 13 mixtes) ! Bilan de la campagne présentation réunion régionale (nov. 2014) : http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Les-presentations-de-la-2eme-r.177149.0.html • Bilan de l’aspect « Campagne » – remise des certificats à 128 établissements, totalisant 230 unités engagées – des réunions départementales pluri-professionnelles et riches d échanges – une multidisciplinaire effective – une satisfaction des professionnels – une dynamique engagée • Bilan de l aspect « escarre » – une amélioration des pratiques de dépistage et de prévention mesurable – une sensibilisation au dépistage, à la prévention et à la réactivité au stade 1 Poursuite de la dynamique régionale pour (1) Par l enquête de prévalence régionale du risque escarre en juin 2015 Synthèse des résultats sur un total de 22 054 patients ou résidents inclus : ! Un engagement important des établissements sanitaires et médico-sociaux : • 1008 unités ont réalisé l enquête dans 249 établissements incluant 21 988 patients ou résidents • Un engagement faible du secteur ambulatoire : 66 patients inclus ! 36% des patients/résidents enquêtés sont à risque ! 9,1% des patients/résidents ont au moins une escarre, avec 1,4 escarre /patient ou résident ! 47% des escarres sont acquises dans les unités/services Résultats présentées à la 3ème journée régionale de décembre 2015: http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Maitrise-des-risques-escarre-e.186805.0.html Poursuite de la dynamique régionale pour (2) ! Cette enquête de prévalence avait un versant évaluation des pratiques ! Enseignements issus des résultats • Une culture du dépistage initiale qui se développe : – dans le sanitaire, il est réalisé pour ¾ des patients – à mettre en place pour le médico-social (ils ne sont pas tous à risques) • Pour la réévaluation du risque d escarre : une marge d amélioration pour tous – au changement d état clinique +++ – En dissociant dans le sanitaire : le MCO et le SSR • MCO : intérêt de la communication sur le risque escarre à la sortie • SSR : systématiser la réévaluation pour adapter les supports (à mettre ou à enlever) • La prévention sur les matelas quasi acquise – des matelas adaptés (82%), des accessoires à mieux adapter, (nécessité de la formation et du concours des ergothérapeutes) – Mobilisation à améliorer (d après la traçabilité) Campagne « Pare à chute » à son début ! Pour les établissements sanitaires et médico-sociaux (EHPAD, FAM, MAS) ! Pour les structures intervenant au domicile n = 32 (28 SSIAD et 4 HAD) • 17 ont renvoyé l’audit institutionnel • 7 ont renvoyé l’audit de prise en charge Début de la campagne « Pare à chute » 59/305 établissements ont renseigné les compteurs (au 4 mai) Exemple d’un compteur vu par un établissement 3 ENSEIGNEMENTS Enseignements : aspects positifs (1) Création d’une dynamique locale, départementale, régionale ! ! Locale : au sein des établissements : • dynamisation des groupes dédiés déjà existants • prise de conscience de la réalité du risque (sur ou sous estimé) • amélioration de l’information et de la formation des professionnels • amélioration de la prise en charge globale (nutrition, mobilisation, douleur, hygiène) • valorisation du travail de prévention des professionnels (AS pour escarre, psychomot.. APA, kiné, pour chute, ergo. pour escarre et chute) ! Avec des bénéfices indirectes : • développement de la culture informatique • développement de la multidisciplinarité • formation en conduite de projet • développement de la culture de sécurité (déclaration, analyse, atténuation) Enseignements : aspects positifs de cette démarche Création d’une dynamique locale, départementale, régionale ! ! Départementale : • communauté d’interrogations, d’outils, de suivi (compteurs) • partage de compétences, de documents, de satisfaction (certificat) • réduction des barrières entre établissements, dans une dynamique territoriale, cohérente avec un parcours de soins ! Régionale : • dynamique possible, entre établissements très différents, responsabilisés • dédramatisation d’un sujet, transformation de la culpabilité en actions pour l’amélioration des pratiques • absence de jugement, pour un accompagnement positif et entraînant qui se veut dynamisant • un concept anglo-saxon applicable en Ile-de-France Enseignements : points à améliorer ! Pour l ARS : • encore simplifier : limiter les évaluations, accès aux compteurs simple, couplés à de l évaluation. Mais chute est plus complexe qu escarre! • effort pédagogique à toutes les étapes • ne pas multiplier les sollicitations, les étaler, ex. diagnostic dissocié des compteurs • plus de communication sur la page internet de la campagne « Actualités » • documenthèque (par niveau de preuve) • prendre en compte la spécificité du domicile (SSIAD et HAD), même si complexifie ! Pour les établissements : • respecter les délais de l engagement • augmenter le niveau de culture informatique • oser partager, présenter ses résultats, ses protocoles au département • développer la communication vis-à-vis du patient et de son entourage : – Par l information, la sensibilisation et l éducation – Par la communication institutionnelle (CVS, CRUQPC) 4 Enjeux L’enjeu principal : pérenniser la dynamique initiée ! Sur escarre : • Appel à projet « équipes mobiles plaies et cicatrisations » financées en 2014 et 2015 (crédits non pérennes) • Une enquête de prévalence régionale tous les deux ans • Groupe régional des ergothérapeutes sur la base du volontariat • Demi-journée régionale sur escarre régulière? ! Sur Chute : campagne en cours, développer la dynamique et la maintenir, ! Choix stratégique de l’ARS de poursuivre ce type d’accompagnement Etablissements ayant reçu un certificat 75 EHPAD HÉROLD, GH PITIÉ SALPÊTRIÈRE, HÔPITAL SAINT LOUIS, EHPAD SAINTE MONIQUE, HÔPITAL SAINT ANTOINE, FONDATION MAISON DES CHAMPS, AMSSAD-BELLAN SSIAD, HÔPITAL HENRI DUNANT, SSIAD VIE À DOMICILE, CLINIQUE DU PARC MONCEAU, GH ROBERT DEBRÉ, L’HIA DU VAL DE GRÂCE, EHPAD PÉAN, HÔPITAL FERNAND WIDAL ET LARIBOISIÈRE, FONDATION ROTSCHILD, SSIAD LÉOPOLD BELLAN VIE À DOMICILE, SSIAD ADIAM, SSIAD UNA 12, HAD AP-HP AMBROISE PARÉ 77 EHPAD PIERRE COMBY, CMPA LES NEUFMOUTIERS, CH DE NEMOURS, CH DE MEAUX, CH DE JOUARRE, UNA’DOM, EPGT DE TOURNAN BRIE, COS LE MANOIR, RÉSIDENCE DE L’ETANG, HÔPITAL DE FORCILLES, CH DE BRIE COMTE ROBERT, CLINIQUE DE TOURNAN BRIE, ASSOCIATION SAINT BENOÎT LES GLYCINES, FONDATION POIDATZ, CH DE MELUN, CH DE FONTAINEBLEAU, CR DE COUBERT, FONDATION ROTSCHILD MÉDICO-SOCIAL, RÉSIDENCE HARMONIE, RÉSIDENCE LE PARC 78 KORIAN C3S, EHPAD AUBERGENVILLE, HÔPITAL DE HOUDAN, HPOP DE TRAPPES, EHPAD L’EPINE PROVIDENCE, CLINIQUE DE LA PORTE VERTE, CHPV DE L’EUROPE, CH DE VERSAILLES, CH DE MANTES LA JOLIE, CH DE POISSY-SAINT GERMAIN, HPR DE BULLION, HGMS PLAISIR GRIGON, EHPAD VILLA PÉGASE, CLINIQUE DE GOUSSONVILLE, EHPAD LA FONTAINE MÉDICIS, EHPAD ANDRESY , INSTITUT MGEN DE LA VERRIÈRE 91 CLINIQUE KORIAN L’OBSERVATOIRE, CH MANHES, EHPAD MARCEL PAUL, CH PRIVÉ CLAUDE GALLIEN, CH SUD FRANCILIEN, RÉSIDENCE ARPAGE JEAN JAURES, EHPAD LE MANOIR, CH D’ORSAY, CLINIQUE LES JARDINS DE BRUNOY, CH SUD ESSONNE, EHPAD JEAN SARRAN, EHPAD RÉSIDENCE HAUTEFEUILLE, RÉSIDENCE BALLANCOURT 92 EHPAD LES NEUF MUSES, HÔPITAL AMÉRICAIN, PÔLE DE SANTÉ DU PLATEAU, EHPAD RÉSIDENCE LA CHESNAYE; CENTRE CHIRURGICAL DE MARIE LANNELONGUE, HÔPITAL PRIVÉ D’ANTONY, CH DE COURBEVOIE-PUTEAUX-NEUILLY, EHPAD GENEVILLIERS REPOTEL, CH DES 4 VILLES 93 CLINIQUE SSR KORIAN SULLY, CH ROBERT BALLANGER, HÔPITAL AVICENNES, CHPAD LA PEUPLERAIE, IMR DE ROMAINVILLE, RÉSIDENCES SOLEMNES, CLINIQUE SAINTE MARIE, HÔPITAL LA ROSERAIE, HÔITAL RENÉ MURET, CLINIQUE DU GRAND STADE, EHPAD LUMIÈRE D’AUTOMNE, CLINIQUE DU VERT GALANT, RÉSIDENCES LES BEAUMONTS, SSIAD LADOMIFA, MAS SAINT LOUIS, CH DE SAINT DENIS, KORIAN VILLA VICTORIA, RÉSIDENCE DU PARC COALLIA, EHPAD JEAN VIOLLET, CLINIQUE DU BOIS D’AMOUR 94 SSIAD ASPAD LE PERREUSE/MARNE, HP ARMAND BRILLARD, HIA BÉGIN, EHPAD COUSIN MÉRICOURT, EHPAD RÉSIDENCE SÉVIGNÉ, CHI DE VILLENEUVE SAINT GEORGES, SSIAD AREPA, SSIAD CLAPA, CHI DE CRÉTEIL, SSIAD ASSAPGD, HÔPITAL SAINT CAMILLE, SSR LES MURETS, RÉSIDENCE LES PASTOUREAUX, GH HENRI MONDOR, DOMUSVI DOMICILE SSIAD DE VINCENNES 95 EHPAD DU CH DE PONTOISE, GHI DU VEXIN, EHPAD MAISON DU PARC, CLINIQUE MÉDICALE DU PARC, CH DE GONESSE, HÔPITAL SIMONE VEIL, HÔPITAL CHARLES RICHET, SSIAD ADMR PARISIS, CMPJA, CRF LA CHATAÎGNERAIE, RÉSIDENCE MADICIS ARGENTEUIL, CLINIQUES LES SOURCES, CLINIQUE MIRABEAU Etablissements engagés dans l’enquête de prévalence 75 EHPAD FRANCOIS 1 ER, HOPITAL MARITIME, ACPPA PEAN, ADIAM, AMSAD - L. BELLAN, ANNIE GIRARDOT, BICHAT CLAUDE DERNARD, BRETONNEAU, CENTRE DE SANTE ST LUC, CENTRE MEDICO-SOCIAL LECOURBE - MAS PAUL DE MAGALLON, CLINIQUE BLOMET, CLINIQUE PARIS V, CENTRE ROBERT DOISNEAU, EHPAD ANSELME PAYNE, CASVP PARIS, EHPAD ALQUIER DE BROUSSE, EHPAD CANAL DES MARAICHERS, EHPAD FURTADO HEINE, EHPAD JARDIN DES PLANTES, EHPAD JULIE SIEGFRIED, EHPAD, LA MAISON DU PARC, EME LES CASCADES, EPS DE MAISON BLANCHE, FONDATION A.DE ROTHSCHILD, GH DIACONESSES CROIX SAINT-SIMON, GH SAINT LOUIS, GROUPE HOSPITALIER PARIS SAINT-JOSEPH, HAD, RESIDENCE HEROLD, HOPITAL DES GARDIENS DE LA PAIX, HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU, HÔPITAL GÉRONTOLOGIQUE HENRY DUNANT, HÔPITAL UNIVERSITAIRE NECKER-ENFANTS MALADES, HÔPITAL UNIVERSITAIRE ROBERT DEBRÉ, HÔPITAUX UNIVERSITAIRES PARIS CENTRE, INSTITUT CURIE SITE PARIS, KORIAN JARDINS D'ALESIA, KORIAN LES ARCADES, L'OASIS, LA PITIE SALPETRIERE, MAISON DE RETRAITE ET DE GERIATRIE, MAISON SAINTE MONIQUE, MAS ST JEAN DE MALTE, RESIDENCE LES JARDINS DE BELLEVILLE, ROTHSCHILD, SAINT-ANTOINE, SAINTE PERINE, SSIAD DE NUIT DE SEINE, SSIAD PRESENCE A DOMICILE, SSIAD UMC SOCIAL, TENON, TIERS TEMPS PARIS, UNITE DE SOIN DE SUITE, VAUGIRARD GABRIEL-PALLEZ 77 CENTRE DE READAPTATION DE COUBERT, CENTRE HOSPITALIER DE BRIE COMTE ROBERT, CENTRE HOSPITALIER DE FONTAINEBLEAU, CENTRE HOSPITALIER DE MEAUX, CENTRE HOSPITALIER DE NEMOURS, CH DE MARNE-LA-VALLEE, CH DE MELUN (MARC JACQUET), CHATEAU DES CEDRES, CLINIQUE DE MONTEVRAIN, CLINIQUE DE TOURNAN EN BRIE, CLINIQUE LES FONTAINES, CRF ET IEM, EHPAD LES GLYCINES, EHPAD PIERRE LOMBY, ELEUSIS AVON, ETABLISSEMENT PUBLIC GERONTOLOGIQUE, HOPITAL GERIATRIQUE JOUARRE, LA GUETTE VILLENEUVE ST DENIS, LE PARC, PEDAGOGIQUE POUR ADOLESCENTS, POLE GERIATRIQUE DE SERRIS, RESIDENCE LA QUIETUDE, RÉSIDENCE HARMONIE, SSIAD DE MELUN 78 CENTRE HOSPITALIER DE VERSAILLES, CENTRE HOSPITALIER FRANCOIS QUESNAY, CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL DE MEULAN LES MUREAUX, CENTRE HOSPITALIER PRIVE LE PORT MARLY, CLINIQUE DU CHATEAU DE GOUSSONVILLE, CENTRE HOSPITALIER DE LA MAULDRE, EHPAB RICHARD, EHPAD CHENES D'OR, EHPAD JULIETTE VICTOR, EHPAD LES AULNETTES, EHPAD RESIDENCE DE LA TOUR, EHPAD STEPHANIE, ESSRIN, FAM CHARLES ALBERT HOUETTE, HOPITAL DE PEDIATRIE ET DE REEDUCATION DE BULLION YVELINES SUD, HOPITAL DE PLAISIR-GRIGNON, HOPITAL LA PORTE VERTE, HOPITAL LE VESINET, HOPITAL PRIVE DE PARLY II - LE CHESNAY, INSTITUT MGEN DE LA VERRIERE, KORIAN C35, L'OASIS SSR, LA ROSE DES VENTS, LE CLOS SAINT JEAN, LES JARDINS MEDICIS, MAISON DE FAMILLE LES EAUX VIVES, MAISON DE SANTE CLAIRE DEMEURE NOTRE DAME DU LAC, MAISONS DE FAMILLE CHÂTEAU DE CHAMBOURCY, PARC DE MONTFORT, RELAIS TENDRESSE, REPOTEL, RESIDENCE CLEMENCEAU 91 C.H. MANHES, CENTRE HOSPITALIER D'ARPAJON, CENTRE HOSPITALIER D'ORSAY, CENTRE HOSPITALIER DE BLIGNY, CENTRE HOSPITALIER SUD FRANCILIEN, CH JUVISY, CH SUD ESSONNE DOURDAN-ETAMPES, CHATEAU DRANEM, CMCO D'EVRY (CLINIQUE DU MOUSSEAU), EHPAD LA CITADINE, EHPAD LE MANOIR, EHPAD LES LARRIS, EVRY JARDINS DE CYBELE, HOPITAL PRIVE DU VAL D'YERRES, HOPITAL PRIVE GERIATIQUE LES MAGNOLIAS, HOPITAL PRIVE JACQUES CARTIER, KORIAN L'OBSERVATOIRE, LES ETANGS, MAIRIE SAINTE GENEVIEVE DES BOIS, MARCEL PAUL, MAS LA GILQUINIERE, RESIDENCE DE L'ORGE, RESIDENCE FILE ETOUPE, RESIDENCE MASSY VILMORIN, SAGAD, SAS RESIDENCE BRUNOY Etablissements engagés dans l’enquête de prévalence 92 AMBROISE PARE, AMERICAN HOSPITAL OF PARIS, ASSOCIATION SURESNOISE DE SOINS A DOMICILE, CENTRE DE REEDUCATION MOTRICE POUR TOUT PETITS, CENTRE LAENNER, CH COURBEVOIE-NEUILLY-PUNTEAUX, CLINEA CLINIQUE DU MONT VALERIEN, CLINIQUE DE LA DEFENSE, CLINIQUE MARCEL SEMBAT, CMC CLINIQUE AMBROISE PARE, PIERRE CHEREST, HARTMANN, CORENTIN CELTON, EHPAD GALIGNANI EHPAD JULES PARENT, EHPAD LASSERRE, EHPAD ROGER TEULLE, EHPAD SOYER, EHPAD SOLEMNES COURBEVOIE, HOPITAL MARIE LANNELONGUE, HOPITAL PRIVE D'ANTONY, HUPNVS SITE BEAUJON, INSTITUT CURIE, LA BRUYERE, LA CHARTRAINE, LA VILLA D'EPIDAURE, LES QUATRES SAISONS, LES VALLEES, MAISON DE SANTE CLAIRE DEMEURE / NOTRE-DAME DU LAC, MAISON DE SANTÉ DE ROCHEBRUNE, POLE DE SANTE DU PLATEAU, RAYMOND POINCARE, RESIDENCE LA CHESNAYE, USLD DU CENTRE HOSPITALIER DES QUATRE VILLES, VILLA BEAUSOLEIL, VILLA CAROLINE 93 ARPAGE VICTOR HUGO, ARTHUR GROUSSIER, ASSIAD LADOMIFA, AVICENNE, CENTRE DE GERONTOLOGIE CONSTANCE MAZIER, CHPR CLINIQUE DU BOIS D'AMOUR, CLINIQUE DU GRAND STADE, CLNIQUE DU BOURGET, CMC FLOREAL, DOMIDOM SOINS, EHPAD JEAN VIOLLET, EHSSR SAINTE-MARIE, GHI LE RAINCY-MONTFERMEIL, HOPITAL CASANOVA, HOPITAL EUROPEEN DE PARIS GVM, HOPITAL PRIVE DE L'EST PARISIEN, HOPITAL PRIVE DU VERT GALANT, INSTITUT MEDICAL DE ROMAINVILLE, KORIAN VILLA VICTORIA, MAS ALEXANDRE GLASBERG, R MURET, RESIDENCE LA PEUPLERAIE, RESIDENCE LA SEIGNEURIE, SSIAD DYLNAY S/S BOIS, VILLA BEAUSOLEIL DRANCY 94 ASSOCIATION PERREUXIENNE DE SOINS A DOMICILE (APSAD), ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT SANITAIRE, CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL DE VILLENEUVE SAINT GEORGES LUCIE ET RAYMOND AUBRAC, CHARLES FOIX, CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL DE CRETEIL, CLINIQUE CHAMPIGNY, CLINIQUE GASTON MITIVET, EHPAD COUSIN DE MERICOURT, GH HENRI MONDOR, HOPITAL PRIVE ARMAND BRILLARD, HOPITAL PRIVE MARNE LA VALLEE, HÔPITAL D'INSTRUCTION DES ARMÉES BEGIN, HÔPITAUX UNIVERSITAIRES PARIS-SUD, JONCS MARINS, LA RÉSIDENCE LE VAL D'OSNE, LE VERGER DE VINCENNES, NH SOINS, POLYCLINIQUE DE VILLENEUVE SAINT GEORGES, RESIDENCE BICETRE, RESIDENCE SEVIGNE, VIVRA'A.G SSIAD 95 ADSSID, CLINIQUE DU PARISIS, CENTRE HOSPITALIER RENE-DUBOS, CENTRE HOSPITALIER VICTOR DUPOUY ARGENTEUIL, CH GONESSE, CHAMP NOTRE DAME, CHARLES RICHET, CLINIQUE CLAUDE BERNARD, CLINIQUE DU CHÂTEAU, CLINIQUE MEDICALE DU PARC ET MAISON DU PARC, CLINIQUE SAINTE MARIE, CMPJA, EHPAD JACQUES ACHARD, EHPAD RÉSIDENCE ARMÉNIENNE, EHPAD SOLEMNES À ERAGNY SUR OISE, FAM LES HAUTS DE LA JOCASSIE, GH CARNELLE PORTES DE L'OISE, GHEM SIMONE VEIL, GHI DU VEXIN, SSIAD, HOPITAL LE PARC, HOPITAL PRIVE NORD PARISIEN, LA CHATAIGNERAIE, LE MANOIR, LE VAL D'YSIEUX, MADOPA-H, MAS LES HAUTS DE LA JOCASSIE, RESIDENCE MEDICIS, Remerciements à tous! Pages dédiées de l’Agence : À la campagne : http://www.ars.iledefrance.sante.fr/La-campagne-Sauve-ma-peau.179055.0.html À l’enquête régionale de prévalence du risque escarre de juin 2015 http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Enquete-de-prevalence-risque-e.161820.0.html A la première journée régionale pour la maîtrise du risque d’escarre de juin 2013 http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Premiere-rencontre-regionale.157716.0.html A la deuxième journée régionale pour la maîtrise du risque d’escarre de nov. 2014 http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Les-presentations-de-la-2eme-r.177149.0.html A la troisième journée régionale pour la maîtrise du risque d’escarre et de chute déc. 2015 http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Maitrise-des-risques-escarre-e.186805.0.html A la campagne http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Pare-a-Chute-maitriser-le-ris.187666.0.html