Les gaz à effet de serre en Ile-de-France

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ATMOSPHERE
CAPITALE
Les gaz à effet de serre en Ile-de-France
Le réchauffement climatique
En plus de l’effet de serre naturel qui permet à la Terre d’être habitable, certains gaz sont responsables d’un « effet de serre additionnel »
qui est à l’origine du réchauffement climatique observé à l’échelle de la planète. L’année 2005 a par exemple été la plus chaude depuis
la fin du 19ème siècle. Ces gaz, comme :
P
le dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique),
P
P
P
le méthane (CH4),
P
P
P
P ou le protoxyde d’azote (N2O),
P
sont émis en quantité toujours croissante par de très nombreuses activités humaines et sont donc appelés « gaz à effet de serre » (GES).
Ces gaz ont un impact global à l’échelle planétaire mais pas d’impact direct sur la santé.
Le CO2 est le principal indicateur des GES compte tenu de l’importance de ses émissions d’origine essentiellement humaine.
AIRPARIF surveille les GES
Comme il n’existe pas en Ile-de-France d’environnement représentatif de l’atmosphère terrestre pour pouvoir suivre l’évolution des
concentrations de CO2, le suivi des GES se fait par l’évaluation de leurs émissions (quantités de gaz émises dans l’atmosphère par les
activités humaines) et non de leur concentration (quantité de gaz présent dans l’air ambiant).
Au même titre que les polluants urbains suivis pour leur impact sur la santé, les GES en Ile-de-France sont recensés par AIRPARIF grâce
à un inventaire et à un cadastre des émissions de ces polluants. Il permet de connaître leur répartition géographique, leur variation dans
le temps et de définir les contributions des différentes activités.
P
P
P
B/ Densité d’émission par habitant
A/ Densité d’émission par kilomètre carré
De fortes émissions
concentrées au cœur
de la région Ile-de-France
E
Densité
d’émission
par
département francilien des principaux
GES (exprimés en équivalents CO2) de
chaque département francilien
- A) en tonnes par kilomètre carré
- B) en tonnes par habitant
Agglomération parisienne
Agglomération parisienne
80000
10
70000
t/habitant
t/km2
8
Grand Londres
60000
50000
40000
E Carte des émissions
de dioxyde de carbone
CO2 à l’échelle du
Grand Bassin Parisien
pour l’année 2000
(source
plate-forme
inter-régionale
de
prévision de la qualité
de l’air ESMERALDA).
P
P
P
2 secteurs d’activités à l’origine de 70 %
des émissions de GES :
kt/km2.an
20000
> 1000
200 - 1000
100 - 200
50 - 100
30 - 50
20 - 30
10 - 20
5 - 10
25
12
01
10000
6
4
30000
CO2
2
0
0
Seine-Saint-Denis
Paris
Val-de-Marne
Hauts-de-Seine
Autres transports
0,1%
O
Val-d’Oise
Seine-et-Marne
Yvelines
Essonne
Secteur agricole
8%
Trafic aérien
(au sein des 1000 premiers
mètres de l’atmosphère seulement)
2%
Chauffage et eau chaude
43%
Installations fixes
chauffage urbain
5%
O chauffage et eau chaude (43 %) dont un
quart provient des habitations
transports routiers (27 %) pour lesquels
plus de la moitié du CO2 est attribuable
aux véhicules particuliers (essence et
diesel à part égale)
Grand Londres
Secteurs commerciaux
et intitutionnels
14%
Transports routiers
27%
Secteur résidentiel
24%
Combustion dans industrie
de l’énergie
6%
Autres industries
dont mises en décharge
14%
Le suivi des engagements de réduction
Compte tenu de l’enjeu planétaire que représente le réchauffement climatique, les gaz à effet de serre font l’objet d’un engagement
international de réduction ou de stabilisation de leurs émissions à l’horizon 2008-2010 : le Protocole de Kyoto, en vigueur depuis février
2005. Au titre de ce protocole, la France doit stabiliser ses émissions de GES au même niveau qu’en 1990.
Selon le Plan Climat français de 2004, les collectivités locales
contribuent à 12 % des émissions nationales de GES (parc immobilier
public, éclairage public, distribution d’énergie via les chauffages
urbains …).
kt/an)
12000
Transports routiers
10000
Traffic aé
premiers mètres de l’atmosphère seulement)
Autres transports
Pour l’Ile-de-France, l’actualisation régulière de l’inventaire et du
cadastre de ses émissions permettra un suivi dans le temps de
l’évolution de ses rejets de GES, secteur d’activité par secteur d’activité.
Elle permettra ainsi l’évaluation par simulation de l’efficacité des
mesures de réduction de ces gaz prises localement : à l’échelle
régionale, départementale ou même communale. Ce mode de
surveillance pourrait contribuer à aider les collectivités à respecter les
engagements nationaux, relayés à leurs niveaux par les Plans Climat
Territoriaux.
8000
Secteur agricole
6000
Secteur résidentiel
Secteur tertiaire
4000
Installations fixes chauffage urbain
Autres industries y compris mise en décharge
2000
Combustion dans industrie de l’énergie
0
75
77
78
91
92
93
94
95
G Contribution de différents secteurs d’activité aux émissions de GES (exprimées en équivalents CO2) pour chaque département francilien.
AIRPARIF - Surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France - 7 rue Crillon 75004 PARIS - tél. 01.44.59.47.64 fax. 01.44.59.47.67 - L’information en direct : l’état de la qualité de l’air, les prévisions du lendemain - Internet : www.airparif.asso.fr
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