Durée de l`épreuve : 2h Epreuve N° 1

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Epreuve N° 1
Analyse de textes contemporains
Durée de l’épreuve : 2h
Le sujet est à rendre obligatoirement à la fin de l’épreuve
AMIENS.BORDEAUX.GRENOBLE.LILLE.LYON.MONTPELLIER.NANTES.NICE.PARIS.TOULOUSE
CORK (IRLANDE).SANTANDER (ESPAGNE).BRNO (REPUBLIQUE TCHEQUE)
1
SYNTHESE : LE POUVOIR DE LA MUSIQUE .
Vous ferez des cinq documents suivants une synthèse objective, concise et ordonnée, puis
donnerez brièvement votre avis dans une conclusion personnelle.
DOCUMENT 1- Le pouvoir de la musique sur le cerveau et la cognition site Université de
Bourgogne.
DOCUMENT 2- Le pouvoir thérapeutique de la musique site France CULTURE.
DOCUMENT 3- Le pouvoir émotionnel de la musique Site Musicothérapie
DOCUMENT 4- Musique et comportement Sitew
DOCUMENT 5- Les dangers du son, les effets du son et de la musique sur le corps humain
DOCUMENT 1- Le pouvoir de la musique sur le cerveau et la cognition site Université
de Bourgogne
Et si la musique pouvait guérir, rééduquer, prévenir la maladie ?
Jeudi 29 mai au Grand Théâtre, de 9h à midi, des chercheurs répondent à vos interrogations
et révèlent les grandes découvertes récentes.
Une séance scientifique et musicale ouverte à tous. « La musique donne une âme à nos
cœurs et des ailes à la pensée », disait Platon.
Pourquoi possède-t-on une aptitude pour la musique ? La musique est-elle naturelle ou
culturelle ? L’être-humain est-il programmé génétiquement pour être musical comme il est
programmé pour être parlant ? La musique peut-elle guérir et rééduquer ?
Le piano pour rééduquer après un AVC
« Parmi les chercheurs présents, Ekhart Altenmüller, neurologue à Hannover, évoquera ses
études sur l’utilisation de la musique pour la rééducation des patients ayant subi des lésions
cérébrales. Il a montré qu’en faisant apprendre le piano à un patient victime d’un AVC ou
d’un traumatisme crânien, on rééduque mieux sa motricité qu’avec une rééducation
classique sans musique », raconte Emmanuel Bigand, directeur du Laboratoire d’Etude de
l’Apprentissage et du Développement.
L’utilisation de la musique pour de nouvelles perspectives de rééducation dans le traitement
thérapeutique de troubles sévères est aujourd’hui scientifiquement prouvée.
« Ecouter de la musique, c’est être actif »
« Ce prélude au congrès international « Musique et cerveau » représente une unique
occasion d’être informé des découvertes les plus récentes de la recherche dans le domaine
de la musique.
10 thématiques seront abordées, notamment la question de la musique comme moyen
contre le vieillissement cognitif ou encore la réflexion sur l’aptitude musicale des animaux…
Les participants pourront interagir et faire part de leurs interrogations », poursuit Emmanuel
Bigand.
Ecouter de la musique, c’est préventif
Isabelle Peretz, neuropsychologue à l’université de Montréal partagera ses études
fondamentales sur le don et l’origine génétique de la musique dans le cerveau. Robert
Zatorre, neurologue à Montréal, étudie le pouvoir émotionnel de la musique. Il expliquera ce
qu’il se passe dans le cerveau lorsqu’on écoute de la musique.
Cette séance ouverte annonce le congrès international qui se déroulera sur 3 jours. Il réunit
les 400 plus grands chercheurs dans le domaine « Musique et cerveau » pour une
publication des résultats dans la revue scientifique New York Academy of Sciences.
« Les informations diffusées au grand public lors de cette matinée sont uniques et inédites
par rapport à tous les débats qu’on peut entendre sur la musique », conclut le directeur de
laboratoire et musicien.
La Fondation Mariani, la SACEM Université et l’Université de Bourgogne vous invitent le
jeudi 29 mai 2014, de 9h30 à 12h, au Grand Théâtre de la ville de Dijon, à une rencontre tout
public sur le thème « Le pouvoir de la musique sur le cerveau et la cognition ».
Des chercheurs, experts dans le domaine, sont présents pour répondre à l’ensemble de vos
questions.
DOCUMENT 2- Le pouvoir thérapeutique de la musique site France CULTURE
La musique accompagne nos vies de la naissance à nos dernières heures. Elle est
omniprésente dans nos sociétés, dans toutes les cultures du monde.
Le bébé naît "musical" et sa vie entière est ensuite nourrie de sonorités qui impriment sa
mémoire des émotions associées aux expériences jalonnant son existence. Le vieillard
meurt "musical" car ces sonorités ont le pouvoir de synthétiser en quelques poignées de
secondes l'ensemble des expériences vécues.
Le pouvoir thérapeutique de la musique
Si la musique adoucit les mœurs, soigne-elle les maux ? Elle peut adoucir la vieillesse en
agissant sur la motricité et la mémoire. La musique est ainsi de plus plus utilisée dans les
protocoles de soins non médicamenteux, de la néonatologie aux maladies d’Alzheimer et de
Parkinson.
DOCUMENT 3- Le pouvoir émotionnel de la musique Site Musicothérapie
1. Musique et cerveau
Le son, d’abord traité par les structures de l’oreille et l’intégralité du système auditif, est
ensuite traité par différentes parties du cerveau, impliquées par exemple dans la mémoire,
les émotions, les mouvements, ou d’autres modalités sensorielles. Alors que certaines sont
communes à la musique et au langage, d’autres seraient spécifiques à la musique.
Le pouvoir émotionnel de la musique, dont sont responsables les structures cérébrales
participant aux émotions (tels l’amygdale cérébrale ou le cortex orbitofrontal), est en grande
partie responsable de l’effet thérapeutique ou non d’une musique.
Depuis les travaux et études statistiques réalisés récemment, il est prouvé qu’une audition
musicale peut déterminer un changement de l’état l’affectif existant ou renforcer cet état
affectif. Cependant les réponses affectives à une œuvre musicale sont le fruit de plusieurs
facteurs : le tempérament de l’individu, son éducation, le contexte socio-culturel, et bien
entendu le choix de l’œuvre et son interprétation. De ce fait le niveau d’intensité des
réactions émotionnelles lors de l’écoute musicale varie avec les individus et se montre
révélateur : une réaction toujours identique, quel que soit le genre d’œuvre proposé, est
souvent signe d’une profonde angoisse, alors qu’un niveau d’intensité très élevé permet de
déceler les cas pathologiques.
Parmi les facteurs responsables du pouvoir émotionnel de la musique, on trouve différents
éléments musicaux dont l’utilisation se montre prépondérante en musicothérapie.
• Tempo et rythme :
Si le rôle physiologique du tempo en musicothérapie est prépondérant, son effet sur chaque
patient reste ambigu. En effet, un tempo rapide peut exprimer la joie, mais aussi la passion
ou l’angoisse, un tempo lent le calme, la majesté, ou encore la tristesse. D’autre part, la
régularité du tempo ajoute une autre signification : elle peut produire un effet sécurisant ou à
l’inverse obsédant. Quant à l’irrégularité d’un tempo, il engendre la plupart du temps un
sentiment d’angoisse.
Le rythme, inséparable du tempo, aussi bien que de la mélodie, est également très important
dans le domaine thérapeutique. La répétition rythmique est ainsi fréquemment employée
pour combattre l’angoisse. Renvoyant par exemple aux berceuses, aux comptines, etc., elle
peut apaiser des enfants, des handicapés mentaux. On utilise de même la répétition
rythmique dans les musiques d’induction au sommeil.
• Fréquence :
En ce qui concerne les hauteurs de sons, un registre aigu, caractérisé par des hautes
fréquences, évoque le monde idéal ou surnaturel. A l’inverse, la prédominance d’un registre
grave, caractérisé par des basses fréquences, s’applique au monde matériel ou même
infernal.
• Intensité :
Les recherches sur le rôle de l’intensité font apparaître une constante : à un niveau
d’intensité très faible, beaucoup d’œuvres musicales ont un effet sécurisant ; à l’inverse, un
niveau d’intensité élevé est souvent générateur de stress.
• Structure musicale :
Enfin, la structure musicale, dans la mesure où elle est perçue par l’auditeur, peut avoir sur
lui une influence bénéfique. La répétition de thèmes, de motifs sonores, de rythmes, etc.,
peut donc être responsable de l’effet sécurisant d’une musique sur un patient et du plaisir
qu’il éprouve à l’écouter. Mais de la même manière, la musique contemporaine, dont la
structure peut être déroutante pour certains auditeurs, peut déclencher des réactions
d’angoisse ou d’agressivité.
Si chacun des éléments constitutifs de la musique produit des effets repérables sur l’homme,
l’interaction de ces différents facteurs est une première difficulté d’utilisation de la musique
en thérapie. De plus, si on peut généraliser certains effets de différents éléments musicaux
sur les émotions humaines, il n’en reste pas moins que chaque individu interprétera et
ressentira différemment la musique qu’il perçoit.
DOCUMENT 4- Musique et comportement in Sitew
La musique est une combinaison de sons. Le son est une onde produite par la vibration
mécanique d'un support et propagée grâce à l'élasticité (sa faculté a propagée les ondes) du
milieu environnant sous forme d'ondes. Dans un milieu compressible, le plus souvent dans
l'air, le son se propage sous forme d'une variation de pression créée par la source sonore.
Un haut-parleur, par exemple, utilise ce mécanisme. Seule la compression se déplace et
quasiment pas les molécules d'air. Lorsque l'on observe des ronds dans l'eau, les vagues se
déplacent mais l'eau reste au même endroit, elle ne fait que se déplacer verticalement et non
suivre les vagues. Par exemple un bouchon placé sur l'eau reste à la même position sans se
déplacer. Le son se propage également dans les solides sous forme de vibrations des
atomes appelées phonons. Là encore, seule la vibration se propage, et non les atomes qui
ne font que vibrer très faiblement. Il existe une infinité de variante de son car c'est une
combinaison de multiples paramètres tels que la fréquence, l'amplitude et l'harmonique dont
le support de cette combinaison dans le temps est le rythme. Dans cette partie nous
expliquerons comment un son est-t-il fait, car avant de connaître les effets de la musique sur
le comportement, il faut savoir ce qu'est la musique. Dans un premier temps nous verrons ce
qu'est la fréquence, il s'en suivra la présentation de l'amplitude et pour finir, nous
expliquerons la notion de complexité sonore.
D'après les études présentées et les résultats des tests effectués dans ce dossier, nous
avons de bonnes raisons de penser que la musique a un impact sur notre comportement.
Même si une partie des résultats peut être contestée, nous savons aussi que cet impact
peut-être négatif ou positif suivant les individus et suivant les types de musique écoutés.
Même si depuis longtemps nous utilisons la musique, pour nous relaxer, nous distraire et
nous motiver, l'influence de la musique sur notre comportement garde une part de mystère.
Espérons que grâce à d'autres études, la musique ne tardera pas à nous dévoiler tout ses
secrets.
Il ne faut pas oublier la musicothérapie qui est une médecine nouvelle, en voie d'exploration
DOCUMENT 5- Les dangers du son, in Les effets du son et de la musique sur le corps
humain
Même si la musique et les sons peuvent relaxer, détendre, ils peuvent aussi provoquer des
handicaps auditifs. En effet, le son peut endommager l’oreille, en particulier les cellules
ciliées présentes dans l’organe de corti, surtout à une forte exposition. Une forte exposition
au son peut causer une perte d'audibilité temporaire ou permanente, une hyperacousie et la
présence d'acouphène.
Le danger d'une exposition aux sons ou aux « bruits » dépend du niveau sonore ainsi que de
sa durée.
On remarque qu'après 85 dB il y a un facteur de danger. Cela ne veut pas dire que l'on va
devenir sourd ou présenter des anomalies auditives si l'on écoute de la musique à l'aide d'un
baladeur! Effectivement le danger est présent lors d'une écoute intensive pendant une durée
trop prolongée et à un niveau trop élevé du son.
Des études ont été faites sur des étudiants, on constate que chaque année, sur environ 30
étudiants, au moins 3 souffrent de sifflements d'oreilles ou d'acouphènes (L'acouphène
correspond à des 'bourdonnements' ou des 'sifflements' entendus dans une ou deux oreilles
ou bien dans la tête en l'absence de toute source sonore dans le milieu
environnant.) certainement irréversibles, généralement à la suite de soirées en boîtes,
concerts ou en discothèques, car le niveau sonore s'étend jusqu'à 105 dB.
L'hyperacousie :
Ce terme correspond à un effondrement de la tolérance de l'oreille à des sons de
l'environnement présentant une intensité normale. L'oreille perd sa dynamique de
fonctionnement ; les seuils d'inconfort auditif se rapprochent des seuils d'audition. L'audition
des sons courants devient désagréable, voire insupportable ou douloureuse suivant le degré
d'hypersensibilité.
Quelques chiffres :
11% des adolescents de 15 à 18 ans sont malentendants à des degrés divers soit 6 à
10.000.000 d’acouphéniques en France (selon des études faites en
Allemagne, en Grande Bretagne ou aux Etats-Unis, et rapportées à la démographie
française (Aucune étude épidémiologique sérieuse n'a encore été effectuée en France sur la
question !)).
- 1.600.000 d’entre eux qualifient leurs acouphènes "d’agressifs" !
- 300.000 les qualifient "d'intolérables" !
Chaque année, on déplore 200.000 nouveaux cas par an en France, dont 130.000 à la suite
d'un traumatisme acoustique. C'est bien trop !!!
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