i had a dream - Vincent Byrd Le Sage

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I HAD A DREAM
Vincent Byrd Le Sage
et
La compagnie
LES AMIGRÉS
Association loi 1901
Présentent
I HAD A DREAM
(pièce en français)
J'avais envie de mettre mes mots au service d'un message d'ouverture et de reconnaissance de
l'autre : "I HAD A DREAM" a vu le jour. Je souhaite continuer à faire vivre ce texte essentiel à
mes yeux. Je cherche un lieu pour le créer.
On est toujours la minorité de quelqu'un.
I HAD A DREAM
I HAD A DREAM
(Pièce en Français de Vincent Byrd Le Sage
(Trois femmes, un homme, durée : 75’)
Sélectionnée par L’UNESCO en 2003
Clôture de la Journée Internationale de l’élimination de la discrimination raciale.
Métisse de fait,
L'humanité peine
Pourtant
Inlassablement
À s'ouvrir simplement
À l'Autre.
Comment vivre ensemble alors que l'on est si différents et qu'on n'a, le plus
souvent, pas l'air de ce qu'on est ?
En dehors de quelques lieux privilégiés, la différence est la principale grille de
sélection entre les humains. Sous des apparences parfois feutrées, cette sélection est
impitoyable et très brutale. "I HAD A DREAM" est une tentative de partage de
ces expériences difficiles tant du point de vue de la victime que de celui du
bourreau.
On est toujours la minorité de quelqu'un
Emma est noire, Odile est brune, Isabelle est blonde.
Une black, une Beur et une Blonde!: un casting. Personne pour les accueillir, une
horloge les nargue. Dans cette ambiance tendue, la compétition exacerbe les
rancœurs. Elles se livrent des combats sans merci mettant en avant leurs
différences. Petit à petit, la promiscuité les rapproche. Mais à nouveau déstabilisées
par l’apparition d’un homme, sauront elles trouver un lien ?
Que faisons nous de nos différences pour les transformer en a priori ?
Peut-on dépasser les stéréotypes qui nous enferment ?
Quel est le poids du regard de l'Autre ?
Peut-on être reconnu pour ce que l'on est, sans tricher ?
Ces questions se posent tout au long de la pièce. Avec ardeur, humour, folie,
fantaisie, violence, désir, amour, complicité, les personnages s'affrontent, se
perdent, se retrouvent, et font naître en nous des envies de réponses.
Au-delà de nos différences, il y a un tel besoin de reconnaissance.
C'est tout simplement humain.
I HAD A DREAM
L'AUTEUR :
Comédien, auteur, metteur en scène, Vincent Byrd Le Sage a quitté le monde du
tourisme et sa vie d’armateur à la Guadeloupe en 1997, pour suivre une
vocation artistique conçue dès l’enfance. Métis né en Bretagne, il s’est depuis
toujours trouvé confronté à la question de la différence, de l’appartenance et de
l’intolérance. Loin de constituer un obstacle, cette situation particulière devient
une source d’inspiration.
En 2001 il se met à l’écriture. Dès 2002, il fonde la compagnie LES AMIGRÉS et
met en scène sa première pièce!I HAD A DREAM, un huis clos pour beurre,
blacke, blonde et un mâle. Elle est présentée à Paris et Beyrouth, puis
sélectionnée pour être jouée au siège de l’Unesco.
En 2003, seul sur scène, à Paris et en province, il joue son deuxième texte, «!LE
MAÎTRE DES TÉNÈBRES, confessions d’un ange déçu!», paru aux éditions
KLANBA, qui a reçu le premier prix 2003 du Festival de Théâtre de Sartrouville.
Comédien, il s’est produit dans une quinzaine de pièces, films, ou téléfilms. dont
HUIS CLOS, LE FLEUVE (Mama Keita, sortie 2004)...
Boursier du CNL en 2004, membre d'E.A.T, il écrit actuellement une nouvelle
pièce et poursuit les représentations du MAÎTRE DES TÉNÈBRES.
Contacts : mobile : 06 09 10 56 81 TEL FAX 01 46 63 20 51
Mél : [email protected] Site : http://www.byrdlesage.com
I HAD A DREAM
LA COMPAGNIE
LES AMIGRÉS
Cie théâtrale Association loi 1901
Compagnie Théatrale
APE / 923A
Siret N° : 443 431 218 000017
Licence entrepreneur de spectacle N°2 / 758022
Ni immigrés ni émigrés, nous sommes d’ici ET de là-bas !
LES AMIGRÉS sont ceux qui n'ont pas forcément eu besoin de bouger
pour être d'ailleurs. Leurs racines sont celles du troisième millénaire :
elles se nourrissent de plusieurs terres, de plusieurs pluies. Loin des
clivages géopolitiques, elles sont métisses par les sangs, les mœurs, le
cœur, la foi, les cultures... Les mots manquent encore à ceux qui ne
peuvent se reconnaître que dans la multiplicité.
Crée en 2002 par V Byrd Le Sage, la compagnie LES AMIGRÉS
souhaite aider cette nouvelle parole à se chercher, à trouver son chemin
...
Siège 11 rue du Lunain 75014 PARIS / Adresse postale : 29 rue Lecocq 95250 GENTILLY
Contacts : mobile : 06 09 10 56 81 TEL FAX 01 46 63 20 51
Mél : [email protected] Site : http://www.byrdlesage.com
I HAD A DREAM
NOTES
LA GENÈSE :
Je suis né dans la Bretagne profonde, en 1961, d'une maman blanche et d'un père
(noir) absent mais pas renié. J'étais métis et fils de notable. Chez moi tout le monde
est blanc, mon papa, ma maman, mes frères et sœurs. Jamais, dans toute ma
famille, ne fut faite la moindre différence à mon encontre au titre de ma couleur.
C'est le monde du dehors, et en premier chef l'école primaire -ah ! La douce
innocence de l'enfance- qui s'est chargée de m'expliquer que le terme de nègre
s'appliquait à ma personne. Je me sentais d'ici, j'étais tout à fait d'ici, j'étais Vincent.
Mais dans "leurs" regards, dans "leurs" bouches, -moi qui peine à dépasser le café
crème- j'étais avant tout un noir, un négro.
Je danse le Plinn, le Laridé, l'Andro et autres danses bretonnes. J'ai été élevé au lait
ribot, au son de Piaf, Ferré, Brassens. Mes grands-mères me faisaient des crêpes,
des galettes et des ris de veau en vol au vent avec, en dessert, une incroyable
charlotte aux abricots que j'en pleure encore. J'ai vu mon premier noir à la
télévision. Pourtant, il y a toujours quelqu'un pour me lancer au fil d'une
conversation anodine, un subtil : "…Chez vous au moins vous avez beau temps…",
voire un sibyllin : "…Ah, vous, le rythme…".
Je suis las des faux-semblants des vraisemblables
À l'instar d'un gros chez les maigres, d'un blond chez les bruns, d'un riche chez les
pauvres, ou, paradoxe des images, d'une ménagère de 50 ans chez celles qui le
valent bien, j'ai avant tout été une apparence aux yeux de mes congénères. Je me
suis senti proche des "Autres" : des filles dans un monde de mecs, des rêveurs dans
un monde d'efficaces, des vieux dans un monde de jeunes…
Vous n'êtes pas pareil ?
Moi non plus !
Après des décades de déclarations d'intention, il nous a fallu une loi pour
commencer timidement à admettre les femmes sur la scène politique.
ON EST TOUJOURS LA MINORITÉ DE QUELQU'UN.
I HAD A DREAM
LA PIÈCE :
Emma est noire, Odile est brune, Isabelle est blonde.
Ces trois jeunes femmes en quête de gloire se retrouvent prisonnières, abandonnées
sans repère. La situation les dépasse. Dans une atmosphère de compétition, livrées
à elles-mêmes, elles s'affrontent sur le terrain des apparences. Leur peur de l'autre
(xéno-phobie) se révèle sous ses milles visages.
Chacune y va de ses a priori, c'est un festival de coups de gueule, de griffes, de rires
et de larmes. Et qui donc est noir ? qui est petit ? qui est juif ?…Une à une, les
peaux de l'apparence deviennent translucides et se détachent. Cette mue progressive
met à jour la simplicité de leurs douleurs et de leur besoin d'amour.
"Mais alors, se demande à juste titre l'observateur averti, laquelle des trois a le
monopole de la souffrance ?"
Alors apparaît l'homme, l'autre "Autre", celui qui est l'Étranger, parce qu'on a tant
fréquenté le premier "Autre", que l'on finit par se trouver plein de points communs.
on "sait" qu'on se comprend. Mais l'Étranger (faudra quand même un jour s'en
débarrasser une bonne fois pour toute !) est tout à la fois source de cohésion et de
division. Même devant l'Autre on n'est pas égaux -Dieu que la vie est injuste !
(vous n'avez pas fini de Le déranger ?).
La paix qu'elles croyaient avoir gagnée fait place à nouveau à la confusion. Elles
rejettent l'homme.
Sa présence devient absence, l'absence laisse comme un vide que la nature se plait à
combler. Il n'était pas celui dont elles rêvaient. Pourtant il était. Ce vide ébranle
leurs certitudes, fait naître le doute, et le doute, il faut s'en débarrasser (vous voyez
qu'on y vient). Elles décident donc d'en finir avec Lui.
Parce que cet Autre là ne souffre pas ?
Comme dans un rêve ou un cauchemar, les évènements se succèdent en un désordre
apparent. La structure narrative permet alors aux personnages d'aller au bout d'un
irrépressible besoin de dire l'essentiel.
La langue est ouvragée, poétique, parfois simple voire crue. Les protagonistes se
livrent une lutte âpre et passionnée pour prouver qu'elles existent. Pour trouver leur
place, elles expriment tout haut, avec plus ou moins de bonheur et de délicatesse, ce
que d'aucuns taisent par crainte, sens moral, ou pudeur.
I HAD A DREAM
LA MISE EN SCÈNE ;
Nous sommes artisans du spectacle VIVANT :
LA VIE :
Parce que l'on touche ici à l'intimité de l'humain, nous avons un véritable devoir
d'incarnation. L'acteur donne (sa) vie et (ses) sens aux personnages. Le travail,
centré sur le comédien et son interprétation, doit permettre l'émergence de
l'Évidence plus que du Spectaculaire.
LE THÉÂTRE :
De la comédie au tragique, de la sensibilité poétique à la vindicte corrosive, ce
texte voit des styles différents se succéder de façon inattendue. La mise en scène
vise à magnifier ces contrastes. C'est de ce point de vue que l'on renouera avec
l'indispensable dimension spectaculaire du théâtre.
Ce spectacle est un objet artistique à vocation publique. Je souhaite que l'on joue
de tous les instruments (comédiens, costumes, corps, décors, lumières et
musiqutes) avec intelligence, harmonie et simplicité de façon à ce que le public
puisse participer au voyage des personnages.
CONCLUSION :
J'espère que ces quelques éléments vous permettront de vous faire une idée assez
précise du travail envisagé. Je vous propose un voyage au cœur de l'humain, au
cœur de notre fragilité.
Des êtres ont évolué dans les maisons de mon imagination. Les mots du texte sont
la trace laissée sur le papier par les plumes de leurs âmes, le pâle souvenir d'un
magnifique feu d'artifice. Sans les corps, les gestes, les souffles des comédiens, les
mots qui suivent ne sont rien. La chair reste l'essence de ce travail.
Ferré disait de la poésie "La poésie est une clameur, Toute poésie destinée à n'être
que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie, Elle ne prend son sexe
qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archer qui le
touche…".
I HAD A DREAM
ANNEXES
I HAD A DREAM
Extraits du livre d’or juin 2002
De vrais personnages, forts, forte symbolique, du vrai, du beau théâtre. Alain D.
Bravo ça prend aux tripes, encore… Anne L.
Magnifique et Heu!!!! En tout cas bonne chance pour la suite.
Tout à chacun peut se retrouver dans cette histoire. Quelle histoire!! Bisous.
Magnifique!! J’en reste muette, et je ne sais quoi dire, si ce n’est CHAPEAU!!
Stéphanie
Très impressionnant, spectaculaire, mais une salle profonde qui mérite de monter
beaucoup plus haut. Merci. Catherine L.
Petits moyens, très bon jeu et beaucoup de plaisir. Mille bravos, et merci encore
Sophie R.
Il fallait beaucoup de culot, beaucoup de talent et certainement encore pleins de
choses…Tout y était. Merci et Bravo… Magali M.
La force du jeu sur la force des mots… Cela nous touche au plus profond de nousmême!! Beaucoup de richesse qui nous laisse cois. Merci Vincent (et toute la troupe).
Jacques B.
Belle observation de ce qui nous habite, qui nous tourmente, qui nous exalte… de ce
qui fait la vie!! Bravo à Vincent et à tous. Merci. Régine C.
Pétillant, fragile, humain, quel rythme. Bravo pour cette incarnation de nos
fragilités!!
Que dire il n’y a pas assez de place, merci de continuer. Chantal Y
Bravo et que ça continue. Manue.
Il n’y a qu’un seul mot pour décrire la pièce. Génial!! Hassen
Il me faut une semaine pour réfléchir, je reviendrai mardi pour mieux comprendre…
On est scotché littéralement par ce jeu d’acteurs. Merveilleuse mise en scène et
superbe variété de jeu. Bravo Je ne doute pas d’une grande salle à la rentrée.
Dogad D
I HAD A DREAM
AUTRE SPECTACLE
LE MAÎTRE DES TÉNÈBRES
Confessions d'un ange déçu.
PHILOSOPHI-COMÉDIE
(1 personnage, 1 musicien , durée : 70’)
Écrite et interprétée par Vincent Byrd Le Sage
Premier prix du Festival de théâtre de Sartrouville
Paru aux Éditions Klanba
"S'il n'était un principe mauvais, une force malfaisante, qu'est-ce qui pourrait bien pousser
l'homme à souffrir ou à nuire ? Je vous le demande."
Si on laissait s'exprimer le principal intéressé, l'Autre, qui, depuis la nuit des temps, est connu
pour être responsable de toutes nos souffrances ? Si le diable en personne avait son droit de
réponse ?
Le mal s'est incarné…
Satan n’a pas très bonne presse et il en a marre. Las de subir les calomnies qui traînent son nom
dans la boue, LUCIFER S’EST INCARNÉ.
Son Ardeur Pleine d'Humour se laisse aller à de baroques mises en scènes, mais cette confession
est vitale. Il n’y a ici ni âmes à vendre, ni pacte, ni sang. Sous une apparence diaboliquement
banale, il vide son sac. Il raconte ses origines, sa chute, la création du monde, l’apparition de
l’homme, la genèse, Jésus, le mal, la culpabilité, l’enfer. Et pose des questions...
Du ridicule au tragique, du poétique au truculent, du rire à l'émotion, le maître nous emporte dans
les méandres de nos contrastes.
Et si depuis l'obscurité on voyait mieux la lumière?
I HAD A DREAM
LE PAYS MALOUIN 31/05/04
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LE TÉLÉGRAMME : 04/10/04
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OUEST FRANCE LE 05/10/04
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