Les imageurs

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Imagerie Médicale
Master 2 – UE25 Recherche et Santé2
-
Jeudi 26 Octobre 2006
Pierre Malick Koulibaly
Physicien Médical
Centre A. Lacassagne – Centre TEP,Hôpital Archet I
Nice
Imagerie Médicale
scanner X
angiographie
radiologie
Visée
diagnostique
échographie
scintigraphie
IRM
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Différents types d’images ?
visée
diagnostique
scanner X
radiologie
scanner X
médecine nucléaire
IRM
IRM
scintigraphie
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Visée
thérapeutique
scanner X
scanner X
IRM
scintigraphie
Fusion
Scanner X
+
scintigraphie
Plan de traitement
en radiothérapie
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
I - Les différentes sources d'images
1 - Radiologie et tomodensitométrie
2 - Echographie
3 - IRM
4 - Médecine nucléaire
5 - Imagerie photonique
II – L’imagerie du petit animal
III - Quelle information le médecin cherche t’il dans l'image ?
- problème de perfusion cérébrale (maladie d'Alzheimer, AVC…)
- maladie neurodégénérative (Parkinson, démence à corps de Lewy)
- cardiologie
- cancérologie
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Les différentes sources d’images
Pierre Malick Koulibaly
Physicien Médical
Centre A. Lacassagne – Centre TEP,Hôpital Archet I
Nice
Imagerie Médicale
Les appareils
(1)
Appareils
de radiologie
Les Rayons 'X' ont été mis en
évidence par Röntgen en 1895.
Ils appartiennent aux rayonnements
photoniques à longueur d'onde
courte, du même type que la lumière
visible.
En raison de leur courte longueur
d'onde, leur énergie est grande ainsi
que leur pouvoir de pénétration.
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Les appareils
(2)
Tomodensitomètre X
(scanner X)
En 1975 la firme anglaise EMI construit le premier
scanner à rayon X et le Dr. HOUNSFIELD définit
une échelle d'absorption des rayons :
air
eau
os
UH
-1000
0
+1000
Deux facteurs caractérisent la tomodensitométrie :
-La résolution spatiale : définie par la capacité à
visualiser des structures de petites dimensions.
- La résolution en densité : le pouvoir
discriminateur de la machine pour différencier deux
structures de densités voisines.
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Imagerie Médicale
Les appareils
(3)
Echographie
Technique récente d'exploration du corps humain
récente. Début des années 1970.
Les ultrasons (US) sont émis à une fréquence élevée
par des cristaux piézo-électriques contenus dans une
sonde. Lorsqu'ils rencontrent une zone de transition
entre deux éléments d'impédance acoustique différente,
une partie de ces ondes est réfléchie. Cela constitue un
écho qui est capté par la sonde, interprété par
l'échographe qui affiche un point à l'écran. Sur un temps
court l'ensemble de ces signaux réalise une image.
Cette manipulation répétée de 15 à 30 fois par seconde
permet d'obtenir une image dynamique.
Les US sont inaudibles et inoffensifs pour l'organisme,
même le plus fragile.
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Imagerie Médicale
Les appareils
(4)
Doppler
Le physicien autrichien Johann Christian Doppler
remarque que lorsqu'une source sonore se déplace
vers un observateur, la fréquence de l'onde augmente.
Le son monte alors dans les aigus. De même une
source qui s'éloigne produit un son plus grave.
En 1842, il décrit mathématiquement ce phénomène.
C'est "l'effet Doppler".
vitesse du son dans l’air
fR = fe(1 + v/vs)
vitesse de l’objet étudié
Doppler suggère également que sa découverte peut
être appliquée à toutes les autres ondes et notamment
la lumière (en astronomie : décalage vers le rouge de la
lumière émise par une étoile lorsqu’elle s’éloigne de
nous).
Le doppler étudie le débit du sang dans les artères et
les veines donnant ainsi des renseignements sur ses
conditions d’écoulement et la bonne irrigation des
organes. Couplé à l’échographie, il renseigne sur la
forme des vaisseaux.
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Imagerie Médicale
Les appareils
(5)
IRM
(Imagerie par Résonance Magnétique)
Phénomène décrit pour la première fois en 1946.
Utilisable dès 1973, mais apparition en milieu
hospitalier qu’ au début des années 1980.
L'IRM est une imagerie basée sur l'étude des
réponses d'un organisme soumis à un champ
magnétique intense allant de 0,5 à 4 Tesla.
Remarque : champ magnétique terrestre : 0,5.10-4 T).
La résonance magnétique n'utilise aucune radiation
ionisante, mais il faut se limiter à des champs <= 4 T.
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Imagerie Médicale
TEMP (SPECT)
Les appareils
Médecine
nucléaire
(6)
TEP (PET)
Administration d’un traceur
radioactif au patient
Traceur = vecteur + marqueur
Molécule froide
(distribution)
isotope radioactif
émettant un signal
détectable
à l’extérieur du corps
par la caméra
Bases de l’interprétation
Recherche d’hyperfixation
ou d’hypofixation du traceur
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Imagerie Médicale
Les appareils
(7-a)
Imagerie
photonique
But du jeu : voir à travers les tissus biologiques
1er problème : forte absorption de la lumière par les tissus
Pour faire de l’imagerie d’organes, il faut pénétrer en profondeur les tissus,
donc choisir une longueur d’onde peu absorbée.
C’est le cas des longueurs d’onde situées dans le rouge et le proche
Seule la lumière proche du rouge (600 nm)
« passe », le reste est absorbé
2nd problème : diffusion de la lumière
Discrimination des photons (bons/mauvais)
selon leur temps de vol
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Imagerie Médicale
Les appareils
(7-b)
Imagerie
photonique
Imagerie photonique par transillumination
Système de mammographie développé par la Société Philips
Cette technique consiste à émettre des photons à l’aide d’un laser et à recueillir puis
analyser ceux qui ont traversé les tissus. L’image (a) prise en rayons X montre une
tumeur bénigne visible sur l’image de transillumination (b). Celle-ci est obtenue à
partir de deux éclairages à deux longueurs d’onde qui révèlent mieux les contrastes
(c et d). L’image (e) en rayons X fait apparaître une tumeur maligne qu’on voit
nettement en transillumination (f ). (document Société Hamamatsu Photonics).
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Organisation de la santé
en France
Imagerie Médicale
Administratif
Ministère de la santé
Préfet
Le pilotage de la politique hospitalière est assurée :
- au plan national par la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins)
- au plan régional par les ARH (26 Agences Régionales de l’Hospitalisation créées en 1996)
Elaboration des SROS (Schémas Régionaux d’Organisation Sanitaire)
Gèrent les établissements publics comme privés
- suspension/modification des autorisation d’activités
- répartitions des enveloppes budgétaires régionales
Scientifique
La Haute Autorité de Santé
Elle remplace l’ANAES (Agence Nationale d’Acréditaion et d’Evaluation en Santé)
Travaille en collaboration avec l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé)
But : - évaluation des pratiques médicales (diagnostiques et thérapeutiques)
- définition des protocoles de soins à utiliser comme référence
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
"Entre essor technologique
et entraves économiques"
Imagerie Médicale
Avant : carte sanitaire,
Depuis 2003 (plan Hôpital 2007) : les SROS (Schémas Régionaux d’Organisation Sanitaire)
Taux d’équipements lourds (imagerie médicale)
(nombre d’appareils/million d’habitants)
2002
< 1 M€
2 M€
2,5 M€
( ) : autorisation
10,3 (11,2)
3,8 (5,8)
0,2 (0,8)
29
15,2
1,2
29,5
8
2,2
16
8,8
0,5
25
9,3
0,4
7,2
5,4
0,3
92
36,7
0,5
30
27
1,8
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Selon
l’origine
du
phénomène
physique
Selon
la nature
de
l’information
fournie
Classification des
différentes sources d’images
Onde mécanique
US
Échographie - Doppler
Rt EM d ’origine électronique
RX
Radiologie - Scanner X
Rt EM d ’origine nucléaire
Rγ
RF
Médecine nucléaire
IRM
Imagerie anatomique
- échographie
- radiologie - scanner X
- IRM
Imagerie fonctionnelle
- médecine nucléaire
- IMRf
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Terminologie et définitions
pour les méthodes tomographiques
travaillant à partir de projections
Imagerie Médicale
(médecine nucléaire – TDM X)
: source d’émission radioactive
TEMP : Tomographie d’émission à mono-photonique
détecteur
(SPECT : Single Photon Emission Computed Tomography)
Tomographie
d’émission
médecine
nucléaire
TEP : Tomographie d'Émission à Positons
détecteur
(PET : Positron Emission Tomography)
Tomographie
de
transmission
TDM X
détecteur
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Imagerie Médicale
IRM
Codage spatial de l’onde RF
Terminologie et définitions
des méthodes tomographiques
« autres »
Echographie
Localisation en profondeur
par mesure du temps d’écho
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Schéma général
de formation de l’image
Imagerie Médicale
Paramètre
physique
déterminant
le contraste
Image
calculée
Image
« lumineuse »
TDM X
µ(x,y,z)
IRM
T1, T2, ρ(x,y,z)
µ’(x,y,z) UH
I(x,y,z)
I(x,y,z)
Pondéré en T1, T2, ρ
TEMP
Coups (x,y,z)
I(x,y,z)
Coups’(x,y,z)
(photons)
(photons)
TEMP
IRM
TDM X
Résolution
Taille
Nbre pixels
≈ 8 mm
≈ 1 mm
128x128
512x512
16 384
263 144
≈ 2 mm
1024x1024
1 048 576
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Imagerie Médicale
Pour les différentes
sources d'images
1- Processus physique,
(Qu’est ce qui a permit d’avoir une image…)
2- Origine du contraste au sein de l’image
(pourquoi est ce que l’on voit quelque chose…)
3- Processus de détection,
(quel est le capteur du processus physique)
4- Valeur des pixels,
(que représente le contenu d’un pixel)
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Imagerie Médicale
Radiologie
Tomodensitométrie X
(TDM X)
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1- Processus physique
Imagerie Médicale
(I)
Source de rayonnement
Tube de Hittorf
tube à rayons X de Coolidge (1913)
Tube de Crookes
Étude de la décharge des gaz
et de la fluorescence
haute tension 50-150 kV
≈
I
Cathode
Anode
-e
Vide poussé
RX
Spectre de Rayons X
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1- Processus physique
Imagerie Médicale
(II)
Spectre de Rayons X
Superposition :
1- d’un spectre continu modifié par l’atténuation des photons
de faibles énergies par le tube
rayonnement de freinage
→
dφ
dE
→
2- d’un spectre de raie
photons de fluorescence
Kα
Kβ
L
0
10
30
60
70
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90
E (keV)
1- Processus physique
Imagerie Médicale
(III)
Spectre de Rayons X
eQ = hν
E=
T
Spectre
théorique
Wi
dφ
dE
fluence énergétique
E=T-Q
E (keV)
Mais…
dφ
dE
Spectre
réel
récupéré
dφ
dE
E (keV)
ePhotons de
fluorescence
E=
Wj Wi
Wi
dφ
dE
E (keV)
- Wj
E (keV)
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2- Contraste de l’image (CR)
Imagerie Médicale
coefficient
d’atténuation µ1
φ1 − φ 2
CR =
φ1 + φ 2
Φ1
Φ0
Φ2
CR ≈ ½ ⏐µ2 - µ1⏐x
x
CR ∝ ∆µ.x
coefficient
d’atténuation µ2
µ ∝ Z3 (Z = numéro atomique)
Remarque : utilisation des produits de contraste en TDM X
Z
H
C
N
O
Ca
I
Ba
1
6
7
8
20
53
56
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Imagerie Médicale
3- Capteur (détection)
Radiologie classique
Tomodensitométrie X
Film
ou détecteur numérique
Détecteur numérique
(CCD)
(céramiques)
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Imagerie Médicale
4 - Valeur des pixels
(I)
Radiologie classique
Film ou capteur numérique
Φ(x) = Φ0 e - ∫ µ ( x,y)dy
Φ(x)
Φ0
x
Tomodensitométrie X
Valeur calculée (TDM)
- Ln Φ/Φ0 = ∫ µ ( x,y)dy
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y
4 - Valeur des pixels
Imagerie Médicale
Radiologie classique
(II)
Tomodensitométrie X
Φ(x,y)
µ(x,y)
CR ∝ ∆µ.x
Unités Hounsfield
épaisseur
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CR ∝ ∆µ
Imagerie Médicale
Médecine
nucléaire
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Imagerie Médicale
Préparation
du radio-traceur
Principe
(I)
Traceurs utilisés suivant l’organe à étudier
Administration
du traceur
au patient
Acquisition
des données
Traitement
informatique
des données
Analyse de l'image
de l'organe a explorer
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Imagerie Médicale
Principe
(II)
Traceur spécifique d’un organe ou non
Pour un organe, différents traceurs en fonction de ce que l’on veut étudier
Traceur
Que veut on voir ?
99m
Tc-ECD
99m
Tc-MIBI
123
I-Ioflupane
Débit sanguin cérébral
Tumeurs cérébrales
Noyaux gris centraux
Démence (Alzheimer..)
Cancer
Maladie de Parkinson
Image
(coupe transverse)
Pathologie
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Imagerie Médicale
Images…
Différents organes…
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1- Processus physique
Imagerie Médicale
Source de rayonnement
Nucléons = protons + neutrons
A : nombre de masse (nombre de nucléons)
Z : numéro atomique (nombre de protons)
β+
A
Z
X
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(I)
1- Processus physique
Imagerie Médicale
(II)
Photons X ≠ Photons γ ?
Photon X
origine = cortège electronique
Photon γ
origine = noyau
- réarrangement
- rayonnement de freinage
À part l’origine,
ils ont exactement
les mêmes caractéristiques et propriétés.
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Imagerie Médicale
CR =
2- Contraste de l’image
∆ concentration en traceur
Exemple du traceur osseux :
HMDP marqué au 99mTc
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Imagerie Médicale
3- Capteur (détection)
photon
Photon
photomultiplicateur
cristal
ionisations
photons de fluorescence
photo-électrons
photocatode
dynodes
HT
anode
courant électrique
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Imagerie Médicale
4 - Valeur des pixels
Intensité : I(x,y)
I (x,y) = Nombre de photon détecté
∝
concentration en traceur
Thyroïde
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Imagerie Médicale
Multimodalités : TEP + TDM X
TEMP (« Gamma caméra »)
Tomographie d’émission mono-photonique
TEP (« Caméra TEP »)
Tomographie par émission de Positons
Image TEP
+
Image scanner X
=
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Fusion TEP + scanner X
Imagerie Médicale
IRM
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1- Processus physique
Imagerie Médicale
(I)
Source de rayonnement
µ
Noyau de certains atomes : moment magnétique nucléaire
µ =γ. h . I
2π
γ = rapport gyromagnétique caractéristique du noyau
h = cste de Planck
I = nombre quantique de spin
avec
µ ⇒ signal RMN
Les nucléons ont un « Spin » de ± ½ :
+1/2
-1/2
(protons et neutrons)
I : le nombre quantique de spin du noyau = Σ(spins nucléons)
Pb : les nucléons ont tendance à se regrouper par paire : 2p
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2η
1- Processus physique
Imagerie Médicale
(II)
Source de rayonnement
Appariement
plusieurs configurations possibles, valeurs de I bien définies
Z : numéro atomique
A : nombre total de nucléons
A
Z
(2n)
(2n)
(2n+1)
I=0
I = k.1/2
(2n+1)
I = entier
Noyau
I = Nombre de Spin
RMN ?
Carbone 12
0
non
Oxygène 16
0
non
Hydrogène
1/2
Spectro + IRM
Phosphore 31
½
Spectro
Carbone 13
½
Spectro
Fluor 19
½
Spectro
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1- Processus physique
Imagerie Médicale
Signal RMN
En l’absence
de champ
magnétique
B0
υ0= γ/2π.B0
fréq. de LARMOR
µ
Z
Z
ω0
(III)
θ
µ⊗B =F
0
θ
Z
1 000 004
Z
B0
M+
Pour le noyau
B0
M = ∑µ
M-
MZ
1 000 000
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aimantation
longitudinale
1- Processus physique
Imagerie Médicale
(IV)
Signal RMN
On produit le phénomène de RMN en appliquant une onde radiofréquence
correspondant à la fréquence de Larmor
z
Z
(1)
(2)
Champ
magnétique B0
B0
Envoi
de l’onde RF
ayant fréq. LARMOR
y
x
M = M Z = M0
Basculement de M dans
le plan transverse xoy
Résonance
M = Mxy
z
M = MZ
B0
(3)
Arrêt
de l’onde RF
y
Relaxation du système
et retour à sa position originelle
x
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M = Mxy
Imagerie Médicale
Domaine des fréquences IRM
de 40
100 Mhz
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
1- Processus physique
Imagerie Médicale
(V)
Signal RMN
Comment s’effectue le retour du moment magnétique
à sa position de départ ?
z
z
z
z
M = MZ
B0
M
MZ
MZ
MZ = 0
M
y
y
MXY
M = Mxy
x
MZ
y
MXY
y
MXY= 0
x
t
Début de l’enregistrement du signal RMN
z
B0
bobine
Recueil de MXY :
x
M = Mxy
courant induit de fréq. υ0
et proportionnel à MXY
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
1- Processus physique
Imagerie Médicale
Signal RMN
M0
100 %
Croissance de MZ
M (t ) = M (1 − e
Z
−t
T1
0
)
63 %
cste de temps T1
T1 = Temps de relaxation longitudinal
(spin/réseau)
Décroissance de MXY
M (t ) = M
XY
XY max
.e
T1
e
−t
−t
T2
T2
cste de temps T2
T2 = Temps de relaxation transversal
(spin/spin)
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Décroissance
du courant induit
(VI)
Imagerie Médicale
2- Contraste de l’image
CR est donné par les temps de retour à l’équilibre (T1 et T2)
qui sont différents en fonctions des tissus
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
3- Capteur (détection)
Antennes radiofréquences
Ce sont des bobinages de cuivre, de formes variables,
qui entourent le patient ou la partie du corps à explorer.
Elles sont capables de produire et/ou capter un signal de
radiofréquence.
Les antennes sont très variables et peuvent être classées de
selon leur géométrie (volumique ou surfacique) et leur mode de
fonctionnement (émettrice-réceptrice ou réceptrice seule).
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
4 - Valeur des pixels
Image pondérée en T1
Image pondérée en T2
Le liquide céphalo-rachidien
- est en hyposignal en T1 (moins visible…)
- est en hypersignal en T2
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
L’imagerie du petit animal
Pierre Malick Koulibaly
Physicien Médical
Centre A. Lacassagne – Centre TEP,Hôpital Archet I
Nice
Pourquoi une imagerie
du petit animal (IPA) ?
Imagerie Médicale
On peut observer sans avoir à sacrifier l’animal :
- le fonctionnement normal ou pathologique d’un organe;
- La localisation précise des tumeurs (environnement, vascularisation…);
- la visualisation de l’expression des gènes (thérapie génique);
- l’exploration répétitive des animaux;
- l’affinité de médicaments pour leur cible moléculaire est mesurable in vivo
(l’évaluation pré-clinique des médicaments (Syst. Nerveux Central))
...
Les domaines d’application ?
- biologie du développement;
- physiopathologie;
- cancérologie;
- neurologie;
- virologie…
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Avec quels outils ?
« Imageurs »
l’imagerie par résonance magnétique,
la tomographie par émission de positons,
la tomographie par émission mono-photonique,
l’imagerie par rayons X,
l’imagerie ultrasonore
l’imagerie optique.
Appareils
dédiés à
l’étude du
petit animal
Adaptation
d’appareils
dédiés à
l’homme
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
I
Imagerie Médicale
Avec quels outils ?
II
Appareils dédiés à l’étude du petit animal
Imagerie de fluorescence directe
Schématiquement, le principe consiste à éclairer (« exciter ») une molécule dans
une longueur d’onde adaptée, celle de l’absorption maximale. Spontanément, la
molécule revient ensuite de son état excité à son niveau d’énergie fondamental :
cette « transition » se traduit par l’émission d’un ou plusieurs photons.
On arrive à discriminer les différents tissus (tumoraux et sains) car ils émettent
une fluorescence spécifique
Problème de cette technique : on n’obtient que de l’information 2D superficielle !
il existe des prototypes d’imagerie optique 3D.
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
III
Avec quels outils ?
Imagerie Médicale
Appareils dédiés à l’étude du petit animal
Imagerie par ultrasons
sonde US
Plateforme
pour
animal
Développement embryonnaire du coeur
Injection cardiaque
guidée par image US
Surveillance de l’évolution des tumeurs
avec marquage d’une protéine spécifique
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
IV
Avec quels outils ?
Imagerie Médicale
Appareils dédiés à l’étude du petit animal
Exemple micro-SPECT™ (gamma medica)
Paramè
Paramètres d’
d’acquisition
• 0.75 mm Pinhole
• 64 proj.
proj. de 15 sec.
• Temps total d’
d’acquisition = 16 mn.
mn.
• 2 cm Rayon de rotation
• 37 Mbq d’ 125I
NanoSPECT/CT
(TEMP/TDM X)
de Bioscan
Scanner X
Locus Ultra de General Electric
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
V
Avec quels outils ?
Adaptation d’appareils dédiés à l’homme
70 kg
300 g rat
30 g souris
Collimateur parallèle
Collimateur pinhole
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Cho et al, Gene therapy 2002
Imagerie Médicale
Avec quels outils ?
VI
Weissleder R.
Nature Reviews
Cancer 2002
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
IPA et Imagerie Multimodalité
micro-SPECT™ gamma medica : couplé à un scanner X
6 hrs post injection
Courtesy of Dr. A Wu, UCLA Crump Institute
123-I
23 hrs post injection
Pierre Malick Koulibaly - Physicien Médical - Centre Antoine Lacassagne - Nice
Imagerie Médicale
Exemple d’applications :
les transporteurs dopaminergiques
Traceur: IBF-123I Récepteurs postsynaptiques
Caméra: Prism3000XP (Philips)
avec collimateurs pinhole 0,5 mm
Acquisition: 15 minutes
Résolution spatiale: 0,83 mm
Récepteur Dopamine D2
cible de nombreuses
drogues anti-psychotiques
utilisées contre la
schizophrénie
Traitement à la raclopride
inhibiteur compétitif
Acton PD, et al. Occupancy of dopamine D2 receptors in the mouse brain measured
using ultra-high-resolution single-photon emission tomography and [123]IBF.
Eur J Nucl Med Mol Imaging 2002.
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Exemple d’applications :
thérapie génique
Imagerie Médicale
NIS : gène responsable du transport de l’iode et du sodium
Scintigraphie à l’iode 123
Résultat
(Dingly et al., 2004, Blood, 103,1641)
Protocole :
1- Myélome (T) implanté chez la souris
2- Implantation du gène NIS dans virus de la rougeole qui
vise spécifiquement les ç du myélome
3- Traitement de la souris à l’iode 131 radioactive
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Réduction sélective
de la tumeur
Imagerie Médicale
Fin
de la partie I
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Imagerie Médicale
Documents utilisés
http://WWW-leti.cea.fr
http://cri-cirs-wnts.univ-lyon1.fr/Polycopies/Cancerologie/Cancerologie-12.html
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