L'économie mondiale en 2030 et 2050 selon The Economist Le Maroc devrait connaître une croissance de 3,8% d'ici 2030 tandis que les grandes économies émergentes vont connaître une montée en puissance. La Chine va devenir numéro un et dépasser en richesse les Etats-Unis en 2050. Au cours d'un séminaire en ligne tenu mercredi 27 mai sur « l'évaluation et la prévision des tendances économiques », les experts de l'Economist Intelligence Unit (EIU) prévoit une montée en puissance de la Chine, de l'Inde, de l'Indonésie et du Mexique. Jusqu'en 2030, le Maroc devrait afficher une croissance économique moyenne de 3,8% par an. Ce taux est de 4,2% pour la période 2013-2020. elon The Economist, « s'ils sont pleinement mis en œuvre, les plans de réforme et S d'investissement du gouvernement devraient avoir un impact positif sur le Maroc ». Néanmoins, The Economist note que « les lourdeurs bureaucratiques, des inefficacités Page 1/2 dans la mise en œuvre et des limites à la force de travail formée signifient que ces plans d'investissements semblent ambitieux ». Durant la période 2001-2010, le Maroc a enregistré un taux de croissance économique annuel moyen de 4,9%, dû aux secteurs du BTP, du tourisme et de l'industrie. ans un article paru le 14 mai dernier, The Economist parlant du « Maroc stable dans D une région vacillante », rappelait un objectif de croissance de 4,6% pour 2015 et des créations d'emplois, « 21.000 l'année précédente », faibles. Jusqu'à présent soulignait The Economist à la mi-mai, le Maroc a eu de la chance », « citant les bas prix du pétrole et la réforme de la caisse de compensation. « Il est sous peu de pression, de ses alliés ou citoyens, pour entreprendre un vrai changement. Mais cela ne veut dire qu'il ne devrait pas » concluait The Economist. Chine et Inde bien sûr, mais Indonésie et Mexique aussi 'agissant du top 10 des économies mondiales, l'EIU prévoit sur la base de calculs S élaborés et présentés ce mercredi 27 mai, la Chine en tête en termes de PNB en 2050 devant les Etats-Unis, seconds. Suivent l'Inde, l'Indonésie, le Japon, l'Allemagne, le Brésil, le Royaume-Uni, le Mexique et la France. L'Italie ou la Russie, dans le Top 10 en 2014, passent sous la 10ème place occupée par la France en 2050. Au cours du séminaire en ligne, les experts ont considéré les investissements en capital et les gains de productivité comme principaux moteurs de la croissance au cours des 35 prochaines années. Sur ce volet, la région Afrique-Moyen-Orient avec une croissance économique annuelle moyenne située de 2,5 à 4%, supplante l'Asie-Pacifique avec 2-3%, les Amériques avec 2-2,5% et l'Europe avec 1-1,5%. Les gagnants et les perdants selon les pays sont le Nigéria, le Pakistan, les Philippines et l'Egypte pour la première catégorie. L'Allemagne, la Russie, le Japon, la Corée du sud et la Thaïlande sont les perdants notamment pour des raisons de vieillissement de la population et de manque de force de travail. Néanmoins notent les experts de l'EIU, l'Amérique du Nord, le Japon ou l'Allemagne resteront d'importants marchés de consommation par rapport aux nouvelles puissances économiques asiatiques ou africaines. Si en Inde, en Chine, en Indonésie, au Brésil et au Mexique le revenu moyen par habitant se situera entre 40 et 80.000 dollars selon les pays en 2050 contre 4 à 15.000 dollars aujourd'hui, Etats-Unis, Japon et Allemagne tournent autour d'un revenu par habitant de 120 à 180.000 dollars en 2050 contre 40 à 50.000 dollars aujourd'hui. « L'éducation et la formation constituent la clé de l'amélioration des revenus de la population » note the EIU. Page 2/2