«Il me provoque? Non, il manifeste son anxiété…» Janvier – Février 2012 Animatrices: Marie-France Farmer et Chantal Paquet Conseillères pédagogiques DSFGAP / CFNT / CFAM Marie-France Farmer - DSFGAP Déroulement de la rencontre-Partie 2 Accueil Qu’est-ce que l’anxiété? Des jeunes aux adultes… Et le cerveau… Quelles sont les principales manifestations observées de l’élève anxieux? manifestations physiques manifestations cognitives manifestations comportementales Partie 2 Le stress pathologique Les troubles anxieux – DSMlV (PPT de Lise Turgeon) Quand l’anxiété devient pathologique! Stratégies, adaptations, trucs et astuces, pièges à éviter… Et les recherches… Marie-France Farmer - DSFGAP Le stress pathologique Marie-France Farmer - DSFGAP Le stress pathologique Une situation comportant de la pression (psychique) (Intensité, Fréquence, Durée) Pendant une période prolongée (autrement il ne s’agira que de tension passagère) (Le stress est présent un mois après un accident ou un deuil, mais si cela perdure après 6 mois… il y a risque d’un stress pathologique) Une façon inadéquate de réagir à cette situation. Marie-France Farmer - DSFGAP Troubles anxieux Classification DSM-lV Les DSM-lV présente sept troubles anxieux: La phonie spécifique La phobie sociale L’anxiété de séparation Le trouble d’anxiété généralisé (T.A.G.) Le trouble panique Le trouble obsessionnel-compulsif (T.O.C.) L’état de stress post-traumatique Approche à privilégier: La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : 60 à 90% taux de réussite avec maintien des gains à long terme Sauf pour les troubles de la personnalité et la dépression Marie-France Farmer - DSFGAP Lise Turgeon, Ph.D Professeure École de psycho éducatipn, UdeM Chercheure Centre de rechercheMarie-France Fernand-Séguin et Hôpital Rivière-des-Prairies Farmer - DSFGAP Passer à la diapo 62: Distinction entre Anxiété Et Dépression Marie-France Farmer - DSFGAP Ex.: Araignées, souris, serpent, chien… Ex.: hauteur, microbes, avion… Ex.: situation particulière comme arriver en retard, foule, grands magasins, ascenseurs,… Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Près de 10% de la population adulte aurait vécu au moins quelques attaques de panique occasionnelles. Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Environ 1.5% à 2.5% de la population Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Contamination: 50% Laver: 50% Vérifier: 61% Somatique: 33 % Compter: 36% Symétrie: 28 % Besoin de symétrie: 32% Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Distinction entre l’anxiété et la dépression Les personnes anxieuses ont un discours axé vers le futur. Les personnes dépressives ont un discours axé vers le passé. Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies et adaptations Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies et adaptations Interventions à l’ensemble des élèves de la classe (1er niveau): École en santé Milieu accueillant et sécurisant Interventions de base de 2e niveau: Identifier les manifestations physiques, cognitives, comportementales (appliquer les mesures adaptatives en salle de classe et en salle d’examens) Interventions spécifiques de 3e niveau: Enseigner des stratégies de résolution de problèmes Enseigner des stratégies adaptatives Exposer graduellement aux situations anxiogènes Marie-France Farmer - DSFGAP Interventions à l’ensemble des élèves de la classe (1er niveau): Milieu accueillant et sécurisant Avoir un code de vie cohérent et clair Assurer une surveillance active Intervenir lors des situations d’intimidation Avoir un plan d’urgence lors des situations de crise Soigner l’accueil des élèves Établir des liens chaleureux Favoriser les routines et les rituels Annoncer les changements Avoir des exigences réalistes Partager des moments de plaisir Gérer son propre stress en tant qu’intervenant Marie-France Farmer - DSFGAP Interventions de 2e niveau: Identifier les manifestations physiques, cognitives, comportementales Identifier et comprendre les manifestations physiques de l’anxiété de l’élève (voir grilles) Dans la mesure du possible, aider l’élève à identifier ses pensées anxieuses L’aider à comprendre que l’évitement est un obstacle à la résolution de ses difficultés Marie-France Farmer - DSFGAP Manifestations reliées à l’anxiété Manifestations physiques : Système respiratoire Respiration peu profonde, rapide Sensation d’étouffement Hyperventillation Système musculo-squelettique: Faiblesse des membres Douleur Raideur Tremblements Système dermatologique : Transpiration Peau moite, peau froide Système vasculaire: Rougissement Étourdissement, évanouissement Pupilles dilatées (vison brouillée) Système digestif : Maux d’estomac Nausées, vomissements Diarrhée Remise des feuilles aux participants Système cardiaque : Augmentation de la fréquence cardiaque Battements irréguliers Manifestations cognitives : Pensées irrationnelles et irréalistes ne permettant pas de bien évaluer la situation Tendance à : Surestimer le danger Dramatiser la situation Mal interpréter les évènements Les «on doit» Les «tout ou rien» La généralisation La catastrophe ou dramatisation La banalisation Le rappel envahissant d’événements traumatisants, de flashs La lecture des pensées La prémonition L’acceptation d’affirmations douteuses Manifestations comportementales : Agitation Difficulté à rester en place Échappement / Évitement Perfectionnisme Sens des responsabilités trop poussé Procrastination Hypervigilance Mensonges Imitations de signature Plaintes somatiques Isolement, retrait Fuite Opposition Rituels Rigidité Difficultés d’attention Difficultés de concentration Difficultés de la mémoire à court et long terme Marie-France Farmer - DSFGAP Consommation de substances Grilles Interventions de 2e niveau: Cerner les besoins (suite des grilles) Besoins des élèves en fonction des difficultés présentées Besoins de répondre à leurs difficultés spécifiques Besoin de sécurité, d’être accueilli dans leur vulnérabilité, leurs limites, leur souffrance Besoin d’être dans un contexte relationnel sain Besoin d’être encadré, structuré, orienté Besoin de gérer l’agressivité et l’impulsivité Besoin de gérer leurs émotions, le stress Besoin d’affronter des défis à leur mesure Besoin de développer un sentiment de compétence Besoin d’autonomie, de socialisation Marie-France Farmer - DSFGAP Aller à la diapo 77 Pièges à éviter chez es intervenants Interventions spécifiques (3e niveau) Technique: - Résolution de problèmes Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies … Choix 1… 2… Cadre clair Offrir peu de choix mais des choix sûrs Souligner les succès Et plus encore…… Marie-France Farmer - DSFGAP Structurer temps et espace Stratégies …. (en mots) Offrir un cadre (règles claires, rituels, routines Faire vivre des succès Offrir peu de choix mais des choix sûrs Structurer temps et espace Prévenir plutôt que réagir Préparer les changements et les transitions Enseignement explicite Prévoir des lieux d’apaisement Préserver la distance émotionnelle Avoir des attentes affectives et émotives réalistes Se centrer davantage sur le cadre Doser la proximité physique Accepter que les progrès prendront du temps Éviter de faire sentir notre déception ou notre impuissance Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies (suite) Éviter la lutte gagnant-perdant Éviter de devenir trop punitif Maintenir les moyens durant un certain temps Utiliser des conséquences logiques Éviter les ultimatums Éviter de trop parler Dépersonnaliser l’intervention disciplinaire Marie-France Farmer - DSFGAP Pièges à éviter chez les intervenants Agir uniquement sur les manifestations de l’anxiété Cautionner l’évitement Surprotéger ou rassurer de façon exagérée Manifester son exaspération ou devenir soi-même anxieux (patience, parfois il vaut mieux reculer pour mieux sauter…) Minimiser, banaliser, ridiculiser Ne pas convaincre qu’il a tort «Tu as ta perception, je comprends.» Après on l’amène à voir autre chose. «Maintenant, je vais te dire ma perception..» Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies pour aider à réduire l’anxiété Étirement Habiletés de Résolution de conflits Reconnaissance des émotions Régulation des émotions Imagerie mentale Respiration profonde Marie-France Farmer - DSFGAP Habileté à faire face à la pression des pairs Trucs et astuces: pour aider l’élève à surmonter l’anxiété Accepter les encouragements Reconnaître avec empathie les émotions difficiles Améliorer ses capacités d’écoute Ne pas insister sur les erreurs, dédramatiser les situations difficiles Prendre des défis à la mesure de ses capacités Reconnaître l’anxiété et apprendre à y faire face, plutôt que la nier Éviter les pensées négatives («je connais rien, je n’y arriverai pas, si je me trompais») Prévoir les situations d’anxiété afin de s’y prémunir Pratiquer les moyens de contrôle Pratiquer l’interruption de pensées négatives et les remplacer par des positives Développer la relaxation, la méditation… Marie-France Farmer - DSFGAP Stratégies pour aider à réduire l’anxiété La respiration profonde, la relaxation musculaire, l’étirement L’imagerie mentale Les habiletés de résolution de conflits La reconnaissance des émotions – la régulation des émotions La capacité à affronter les situations désagréables L’habileté à faire face à la pression des pairs L’auto réflexion positive Marie-France Farmer - DSFGAP Et les Recherches… Et les Études… Association canadienne des troubles d’ apprentissage Marie-Hélène Poirier, journaliste, clinique de médecine de l’adolescence du CHU Sainte-Justine Dr Jean-Yves Frappier, spécialiste de la médecine de l'adolescence depuis plus de 30 ans, CHU Sainte-Justine Michèle Lambin, travailleuse sociale et auteure de plusieurs livres Étienne Gaudet , psycho éducateur , Montréal, centres de prévention du suicide Nadia Rousseau, Ph.D. Karen Tétreault, Ps.éd. Et Myre-Bisaillon, Samson, Dumont 2007-2010 Université de Trois-Rivières Étude longitudinale sur l’expérience de l’éducation aux adultes et l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. MAMMOUTH MAGAZINE - Centre d’études sur le stress humain(CESH) Lise Turgeon, psychologue clinicienne et Professeure, école de psychoéducation UdM, Chercheure Centre de recherche Fernand-Séguin et Hôpital Rivière-des-Prairies (Matériel - SUPER l’Écureuil) Marie-France Farmer - DSFGAP De la diapo 86 à 113 Octobre est le mois de sensibilisation aux troubles d’apprentissage Octobre 2007 Troubles d’apprentissage et santé mentale : y a-t-il un risque plus élevé? Le thème de la campagne nationale de sensibilisation de ce mois d’octobre - Troubles d’apprentissage et santé mentale: y a-t-il un risque plus élevé? – exprime que les problèmes de santé mentale ne sont pas la cause, mais plutôt la conséquence, des frustrations scolaires et des échecs continus. Certains aspects des troubles d’apprentissage accroissent le risque qu’une personne aura des problèmes de santé mentale. Ne pas diagnostiquer un trouble d’apprentissage en bas âge et donc reporter la prestation d’un enseignement intensif et individualisé produit l’échec scolaire. Un enfant qui était bien ajusté à cinq ou six ans peut devenir émotionnellement perturbé après des années d’échec scolaire. L’anxiété et la dépression seraient des expériences probables pour un tel enfant vers neuf ou dix ans. Marie-France Farmer - DSFGAP 1/2 suite •Association canadienne des troubles d’ apprentissage RECHERCHE Troubles d'apprentissage - Association canadienne Octobre est le mois de sensibilisation aux troubles d’apprentissage Certains troubles d’apprentissage précis sont caractérisés par des déficiences de la perception, y compris l’interprétation erronée des expressions faciales, du langage corporel et des signaux verbaux, ce qui produit des interactions sociales maladroites. Associées à l’impulsivité qui caractérise le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), elles contribuent à des habiletés généralement faibles qui, à leur tour, mènent à l’aliénation ou au conflit social. Des personnes de tout âge qui ont des troubles d’apprentissage et le TDAH sont ridiculisées par leurs pairs et souvent l’objet de comportements intimidants. La faible estime de soi est souvent le résultat des troubles d ’apprentissage. L’échec scolaire distance les étudiant(e)s du milieu scolaire et l’adolescent(e) qui a des troubles d’apprentissage et qui n’a pas eu de soutien et des services court un risque plus élevé que la moyenne de fumer et de consommer de l’alcool et des drogues. Le décrochage scolaire est étroitement lié à l’alphabétisation fonctionnelle; les adolescent(e)s qui décrochent ont un risque élevé de commettre des infractions aux lois et d’être éventuellement incarcéré(e)s; il arrive aussi qu’ils et qu’elles deviennent des pères et mères adolescent(e)s. La toxicomanie à l’adolescence, des comportements agressifs et antisociaux et des grossesses à risque sont donc Marie-France Farmer - DSFGAP li és aux troubles d’apprentissage et au TDAH. 2/2 Des adolescents plus stressés qu’avant Par Marie-Hélène Poirier , journaliste , Montréal © Jupiter Image Corporation La clinique de médecine de l’adolescence du CHU SainteJustine accueille de plus en plus de jeunes souffrant de symptômes liés au stress tels que de violents maux de ventre ou de dos. Le Dr Jean-Yves Frappier, spécialiste de la médecine de l'adolescence depuis plus de 30 ans, remarque que les jeunes d'aujourd'hui vivent plus de stress que les jeunes des années 70. Les adolescents qu'il rencontre à la clinique souffrent de troubles somatophobes ou somatophobie, qui signifient étymologiquement « la haine du corps ». Selon le Dr Frappier, ces graves symptômes d'anxiété ont souvent une origine bien précise. Dans certains cas, le seul fait de discuter avec un membre de leur équipe interdisciplinaire permet de trouver un fait marquant à l'origine du malaise. Ça peut être un traumatisme à l'école ou un évènement qui a semblé, sur le coup, sans conséquence. » Marie-France Farmer - DSFGAP 1/4 Des adolescents plus stressés qu’avant Par Marie-Hélène Poirier , journaliste , Montréal Le Dr Jean-Yves Frappier explique que certaines jeunes ont peur que le médecin pense qu'ils sont fous. Au contraire dit-il. « Ces jeunes sont comme les réservoirs en amont des barrages hydroélectriques. Pour une raison ou pour une autre, ils n'arrivaient pas à exprimer leur personnalité. Trouver le moyen d'ouvrir les vannes peut être très salutaire. » Marie-France Farmer - DSFGAP 2/4 Des adolescents plus stressés qu’avant Par Marie-Hélène Poirier , journaliste , Montréal Une forte pression sur la jeunesse Les deux tiers des jeunes patients de passage à la clinique de médecine de l'adolescence du CHU sont touchés par des maladies sociales, c'est-à-dire qu'ils sont aux prises avec des problèmes de santé liés au stress, à la toxicomanie, à la maltraitance, ou à des troubles alimentaires. « Je crois que notre monde productif en demande beaucoup aux gens. Les jeunes n'y échappent pas. La pression est très forte pour réussir, à l'école autant que sur le marché du travail », explique le spécialiste. Les jeunes peuvent vivent du stress pour une foule de raisons allant de la période d'examens de fin d'année à une rupture amoureuse ou à des problèmes d'ordre familial. Aucun jeune n'est à l'abri de la détresse psychologique. Selon le Dr Frappier, le problème est que la plupart d'entre eux sont incapables de nommer le concept. « Un adolescent ne dira pas: "Je suis stressé ces temps-ci". Son corps va parler plutôt pour lui. » 3/4 Marie-France Farmer - DSFGAP Des adolescents plus stressés qu’avant Par Marie-Hélène Poirier , journaliste , Montréal Des moyens pour vaincre les stress Le stress et l'anxiété peuvent être surmontés de différentes façons selon chaque individu. Le sport, l'activité physique, la méditation ou encore des loisirs comme la peinture ou le jardinage sont autant de façons de passer à travers une période stressante. Le saviez-vous? Le stress éprouvé par les enfants pauvres ou qui subissent des sévices, contrairement à celui subi par les adolescents ou les adultes, peut être contrebalancé parce que leur cerveau a encore la capacité de s'adapter. Pour qu'un adulte ait des dommages permanents au cerveau lié au stress il lui en aura fallu beaucoup plus qu'un enfant, mais une fois que cela survient, le cerveau de l'adulte est moins capable de se réparer. Marie-France Farmer - DSFGAP 4/4 Un bon résumé… Le stress et la santé mentale Semaine de prévention du 2 au 9 mai 2010 La réaction de stress Lorsque vous vivez un événement stressant, votre corps éprouve une série de changements appelée la réaction de stress. Cette réaction comprend trois étapes : Étape 1 - La mobilisation de l'énergie Au début, votre corps sécrète de l'adrénaline, votre cœur bat plus vite et vous commencez à respirer plus rapidement. Les bons comme les mauvais événements peuvent provoquer cette réaction : la nuit précédant votre mariage ou la journée où vous perdez votre emploi. Étape 2 - La consommation des réserves d'énergie Si, pour une raison ou pour une autre, vous continuez à éprouver les symptômes de la première étape, votre corps commence à libérer ses réserves de sucre et de gras. À ce stade, vous vous sentirez à bout, sous pression et fatigué. Il est possible que vous consommiez alors trop de café, de cigarettes ou d'alcool. Vous pourriez éprouver de l'anxiété ou des pertes de mémoire, attraper des rhumes et avoir la grippe plus souvent que d'habitude. Étape 3 - L'épuisement des réserves d'énergie Si vous ne résolvez pas vos problèmes de stress, les besoins énergétiques de votre corps dépasseront sa capacité de production et vous serez alors stressé de façon chronique. À ce stade, vous pourriez éprouver de l'insomnie, des changements de personnalité ou faire des erreurs de jugement. Vous pourriez aussi développer une maladie grave comme une maladie du cœur, des ulcères Marie-France ou une maladie mentale. Farmer - DSFGAP Le Syndrome Gilles de la Tourette (SGT) Obsessions Compulsions Troubles d'apprentiss Troubles d'apprentiss age age Impulsivit é Trouble Trouble d'organisatio d'organisation et den planification et de planification Changeme nts d'humeur TICS SONORES et TICS MOTEURS Manque d'inhibitio n Crises de rage © Martine Landry Anxiété Immaturité Troubles du sommeil Hyperactivi té Déficit de l'attention Oppositio Opposition Provocation n Provocati on Marie-France Farmer - DSFGAP Le Syndrome Gilles de la Tourette (SGT) Ce soleil représente le syndrome Gilles de la Tourette dans toute sa complexité. Le centre du soleil présente les deux symptômes permettant d'obtenir un diagnostic. Une personne atteinte doit avoir eu au moins trois tics moteurs et un tic sonore dans le courant de sa vie sur une période de plus d'un an. (Pour détails, voir DSM-IV) Il arrive fréquemment qu'à ces tics s'ajoutent des troubles associés représentés par les rayons du soleil. Une personne ayant le syndrome peut avoir le centre du soleil seulement ou avoir aussi un ou plusieurs rayons comme troubles associés. Il est aussi possible qu'une personne n'ait pas encore de tics mais souffre de tous les symptômes associés représentés par les rayons. À ce moment-là, aucun diagnostic ne peut être posé car l'élément choisi comme critère de diagnostic est le centre du soleil. Martine Landry, orthopédagogue (AQST) Marie-France Farmer - DSFGAP Attention, ados en crise! Regard sur un phénomène à l'ampleur insoupçonnée! Selon Michèle Lambin, travailleuse sociale et auteure de plusieurs livres: «Dans une école de 1000 élèves, les chiffres les plus récents parlent de 50 à 100 jeunes souffrant de dépression majeure, soit l'équivalent de 5 % à 10 % de la population jeune. Un adulte en dépression sera souvent un adulte apathique, triste et qui va manquer de concentration, alors que chez les adolescents, le premier symptôme est souvent l'irritabilité ou les sautes d'humeur. Comme il y a beaucoup d'adolescents qui peuvent avoir des sautes d'humeur sans pour autant être dépressifs, il arrive que ça brouille les cartes.» Marie-France Farmer - DSFGAP 1/4 Attention, ados en crise! Regard sur un phénomène à l'ampleur insoupçonnée! Pour savoir s'il y a oui ou non un problème, il faut donc aller voir plus en profondeur, vérifier si le jeune a changé de comportement avec d'autres personnes que ses parents, s'il est aussi agressif avec d 'autres, s'il a encore de l'intérêt pour ses activités: l'école, le sport, les amis, etc. «Quand les parents s'aperçoivent qu'il y a vraiment un changement au niveau de la motivation et des résultats scolaires par exemple; que l'attitude du jeune change, qu'il s'isole ou qu'au contraire il n'est plus capable de rester seul, qu'il y a des modifications sur les plans du sommeil ou de l'alimentation, c'est un signe que quelque chose ne va pas, que l'on n'est pas seulement face à une volonté d'affirmation ou de détachement vis-à-vis les parents 2 a)/4 Marie-France Farmer - DSFGAP Attention, ados en crise! Regard sur un phénomène à l'ampleur insoupçonnée! Chez les filles, le défi est d'autant plus grand que les symptômes sont souvent moins visibles et relèvent davantage du senti: baisse d'estime de soi, manque de concentration, larme à l'œil, etc. À l'opposé, les garçons dépressifs éprouvent souvent des problèmes avec l'autorité, des troubles de comportement, se mettent à consommer drogues ou alcools, ce qui, déjà, retient plus l'attention. 2 b)/4 Marie-France Farmer - DSFGAP Attention, ados en crise! Regard sur un phénomène à l'ampleur insoupçonnée! Il suffit de jeter un coup d'œil au taux de suicide chez les jeunes pour savoir qu'une proportion non négligeable choisit d'en finir. Le suicide n'est heureusement pas toujours la voie empruntée. Certains choisiront plutôt de s'éloigner de la vie active. Ils vont arrêter l'école pendant six mois, un an, deux ans. Ils vont éviter d'entreprendre de nouvelles choses. «À un certain stade, chez les jeunes qui vivent une dépression, on assiste à une espèce de paralysie. Ils ne bougent plus. Souvent, les parents et l'entourage ont l'impression que c'est de la paresse alors que, dans les faits, c'est plutôt le signal qu'ils se considèrent incapables de répondre aux exigences. Leurs critères de performance sont tellement élevés qu'il faudrait tout de suite qu'ils arrivent en haut de la montagne. Comme c'est impossible, ils préfèrent ne rien faire et baissent les bras.» Marie-France Farmer - DSFGAP 3/4 Attention, ados en crise! Regard sur un phénomène à l'ampleur insoupçonnée! Souvent, ce ne sont pas les parents eux-mêmes qui mettent la pression, mais les jeunes regardent comment leur entourage agit et s'identifient à cela. La première chose à faire comme parents est donc peut-être de faire attention à nous et aux exigences qu'on s'impose.» Attitudes éducatives à adopter: permettre aux jeunes de développer leur seuil de tolérance à la frustration, d'avoir le temps de désirer quelque chose, de savoir que c'est progressivement qu'on atteint notre objectif. Expliquer que la souffrance fait partie de la vie. Depuis 1999, la Fondation des maladies mentales offre un programme de sensibilisation et d'information sur les problèmes de santé mentale dans les écoles secondaires du Québec. Adaptée aux réalités et au langage des adolescents, l'animation permet de démystifier les symptômes de la dépression, de faire la différence entre déprime et dépression, et de savoir où s'adresser en cas de problème. À ce jour, 370 000 personnes — jeunes, parents, intervenants et enseignantsMarie-France — ont puFarmer en bénéficier. - DSFGAP 4/4 Comment aider nos jeunes? Par Étienne Gaudet , psychoéducateur , Montréal, © iStockphoto.com «Au Québec, la dépression majeure fait de plus en plus partie du portrait clinique des adolescents. Au Québec, le suicide est la principale cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 30 ans. Notre «belle province» détient le deuxième plus haut taux de suicide après la Finlande. Triste classement! Si quatre personnes réussissent à s'enlever la vie tous les jours au Québec, c'est que vingt autres ont essayé et cent autres y ont songé. Cela fait beaucoup de nuages sombres au-dessus de nos têtes. Au Québec, la dépression majeure est présente chez 1% des jeunes de 12-15 ans et chez 7% des 15-18 ans La consommation de drogues sert chez certain d'automédication visant à tenter de diminuer les symptômes liés à cette maladie. Pour d'autres, une centaine de jeunes de moins de 19 ans, le suicide demeure chaque année la porte de sortie pour échapper à la détresse.» Sources: Les centres de prévention du suicide: 1-866-APPELLE Marie-France Farmer - DSFGAP Le suicide est irréversible, pas la souffrance Par Michèle Lambin , travailleuse sociale , Montréal © iStockphoto.com Comment se fait-il qu'un jeune, aimé, entouré et choyé par sa famille puisse se retrouver pris dans un processus suicidaire? Un dysfonctionnement affectif important peut ainsi passer inaperçu aux yeux de l'entourage et avoir des conséquences dramatiques. Le jeune peut être malheureux, ne plus trouver sa voie, vivre une grande détresse, se sentir dans une impasse, paralysé et, ultimement, poser un geste de suicide. Or, il n'y a pas pire épreuve pour les parents que le suicide de leur enfant... Marie-France Farmer - DSFGAP 1/4 Le suicide est irréversible, pas la souffrance Par Michèle Lambin , travailleuse sociale , Montréal La connotation du suicide change selon les lieux et les époques, mais la tradition populaire lui fait souvent bonne presse: le suicidé est un héros quand il place l'amour, la liberté ou l'honneur au-dessus de sa propre vie. Le suicide peut avoir une représentation élastique selon qu'on soit riche ou pauvre, les riches se suicidant par courage, les pauvres par lâcheté. Dans les pays qui connaissent de grands bouleversements sociaux, le taux de suicide grimpe en flèche. L'éclatement des valeurs et la perte des repères, spirituels, humains ou identitaires, sont donc des aspects essentiels à prendre en compte. Dans les sociétés où les rituels de mort sont très développés, le taux de suicide a tendance à être peu élevé. Pour un jeune, toutes les distorsions autour de la mort sont possibles puisque le concept d'irréversibilité de la mort ne semble vraiment intégré que vers l'âge de 25 ans Marie-France Farmer - DSFGAP 2/4 Le suicide est irréversible, pas la souffrance Par Michèle Lambin , travailleuse sociale , Montréal «Protéger notre enfant de la souffrance: un piège Notre époque occulte la souffrance. Comme société, mais aussi comme parents, on veut protéger le jeune de la souffrance, alléguant que la vie est déjà bien assez difficile comme cela, qu'il aura tout le temps d'apprendre, qu'on lui épargnera tout ce que l'on peut, etc. Il est pourtant important que nos jeunes apprennent que la première vraie peine d'amour fait vraiment mal, qu'on a l'impression de ne jamais pouvoir s'en sortir Il est important d'être attentif à notre jeune: non pas de le surveiller et de l'étouffer par nos trop bonnes intentions, mais d'être vigilant s'il y a une grande détérioration de la situation entre nous ou dans les autres sphères de sa vie. Lorsqu'il y a rupture dans le comportement de notre jeune. Lorsqu'on ne le reconnaît plus. » Marie-France Farmer - DSFGAP 3/4 Le suicide est irréversible, pas la souffrance Par Michèle Lambin , travailleuse sociale , Montréal Se rapprocher de notre jeune Il s'agit avant tout d'aller vers notre jeune, de lui parler, de lui dire à quel point on est inquiet de lui; de le toucher, enfin de trouver une porte d'entrée pour le rejoindre. À quoi est-il sensible? Qu'est-ce qui fonctionne avec lui? Comment arrivions-nous auparavant à toucher son cœur, à toucher son âme? Surtout s'il s'agit d'un jeune introverti, qui parle peu de ce qu'il ressent. On sait entre autres qu'il est souvent plus difficile pour un jeune homme de parler de ce qu'il ressent. Les garçons ont tendance à garder en eux leur souffrance, comme s'ils devaient toujours être forts, tenir le coup, sauver la face, régler leurs problèmes seuls. Il ne s'agit pas de paniquer à la première manifestation de difficultés ou à la moindre saute d'humeur, mais de ne pas rester seuls avec nos inquiétudes. De prendre le temps de rester en contact avec notre jeune, qu'il sache que nous tenons à lui, que nous sommes là. Et si nous nous sentons complètement démunis ou si notre inquiétude s'intensifie, ne pas hésiter à aller consulter, à l'accompagner chez un professionnel qui saura nous aider. Si tout va bien, tant mieux! Pourra-ton jamais regretter d'être allé consulter pour ce qui nous paraît être une anomalie dans notre corps, et sortir du bureau du professionnel soulagé, en sachant que 4/4 Marie-France Farmer - DSFGAP tout va bien? Étude longitudinale sur l’expérience de l ‘éducation aux adultes et l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Nadia Rousseau, Ph.D. Karen Tétreault, Ps.éd. Et Myre-Bisaillon, Samson, Dumont 2007-2010 CRSH UdeTR Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Marie-France Farmer - DSFGAP Clinique d’anxiété des Laurentides 450 Rue Monseigneur Dubois St-Jérôme (450) 438 - 3838 Vicky Leblanc, psy. Jérémie Dohan, psy. Clientèle de tous âges aux prises avec des problématiques d’anxiété avec ou sans comorbidité (dépression, SGT, trouble du comportement…) Approche: Thérapie Cognitivo - Comportementale de troubles d’anxiété (TCC) (court terme) Agir sur les pensées qui maintiennent l’anxiété Identifier les manifestations $90,00/hre, couvert par la majorité des compagnies d’assurance Marie-France Farmer - DSFGAP Centre de recherche Fernand Recherche en santé MAMMOUTH MAGAZINE - CESH Marie-France Farmer - DSFGAP - Seguin mentale Marie-France Farmer - DSFGAP Bibliographie L’anxiété à l’école: DRLLL: Personne ressource régionale en Santé Mentale Carole Carrière, Mai 2010 Fondation des maladies mentales: (514) 529-5354 http://www.fondationdesmaladiesmentales.org Les centres de prévention du suicide: 1-866-APPELLE Le service le plus connu est assurément l'écoute téléphonique, disponible 24 heures sur 24, 7 jours par semaine MAMMOUTH MAGAZINE – Centre d’études sur le stress humain(CESH) http://www.hlhl.qc.ca/centre-detudes-sur-lestress-humain/mammouth-magazine.htlm Marie-France Farmer - DSFGAP Bibliographie Évaluation et traitement des troubles anxieux chez les enfants et les adolescents: congrès Santé mentale 2007, Lise Turgeon, Ph.D, psychologue clinicienne et Professeure, école de psychoéducation UdM, Chercheure Centre recherche Fernand-Séguin et Hôpital Rivière-des-Prairies de Michèle Lambin, travailleuse sociale et auteure de plusieurs livres: Aider à prévenir le suicide chez les jeunes. Éditions de l’Hôpital Ste-Justine Conférence: Santé mentale et vie d’ado au Centre d’archives de Mtl Stéphane Bouchard, Psychologue et professeur de UdQ en Outaouais, TCC vs Troubles anxieux Marie-France Farmer - DSFGAP