MODULE: Chimie du solide 2. Méthodes avancées de préparation des matériaux inorganiques solides A LES REACTIONS, LA REACTIVITE 1) Cristallisation des solutions et des mélanges fondus. 2) Les réactions sol-gel. Chimie douce 3) Les réactions dans l’état solide. Principes généraux, cinétique des réactions dans l’état solide. Exemples 4) Les réactions d’intercalation. 5) Les réactions électrochimiques. B LES METHODES 6) Les méthodes de flux 7) Transport en phase vapeur. 8) Croissance des monocristaux. 9) Préparation des couches minces. 10) Méthodes sous hautes pressions. 11) Synthèses hydrothermales 12) Les réactions de combustion et leur application à l’élaboration. Synthèses de type S.H.S. 13) Broyage réactif et mécanochimie 14) Synthèse sous micro-ondes C LES MATERIAUX AVANCES 1) Héterostructures et multimatériaux • Les multimatériaux • Héterostructures • Couches et revêtements 2) Chimie des matériaux et nanotechnologies • Nanomatériaux et nanostructuration. Définitions Principes de base Méthodes 1 Introduction. Réactions chimiques en Chimie minérale Les réactions en solution (précipitation des solides) ! " " 2 Les composés minéraux donnant naissace à des matériaux • • • • • Composés de type AB Composés de type AB2 Composés de type AB3 Composés de type A2B3 …… 3 Composés de type AB Type: • CsCl • NaCl • ZnS (blende) 4 5 Composés de type AB2 Type: • CaF2 • Li2O • TiO2 6 Type: • SiO2 7 Composés de type AB3 8 Méthodes avancées de préparation des matériaux solides A LES REACTIONS, LA REACTIVITE 1) Cristallisation des solutions et des mélanges fondus. 2) Les réactions sol-gel. Chimie douce 3) Les réactions dans l’état solide. Principes généraux, cinétique des réactions dans l’état solide. Exemples 4) Les réactions d’intercalation. 5) Les réactions électrochimiques. 9 1) Cristallisation des solutions ∆ ! ∆ "! 10 $ % % &' & ( % &' ) % # $ 11 1) Cristallisation des mélanges fondus. • Compositions chimiques • Les composés minéraux • Les alliages métalliques • Les verres • Traitements thermiques 12 Composé à fusion congruente 13 Traitements thermiques + 4143$ 4 23$ 0123$ * +%* +% *, - ./ +%* 14 Cristallisation directe après fusion d’un mélange 15 Les verres • • • • Mélange multicomposant Formateur de réseau vitreux Modificateur Température de transition vitreuse 16 Transformation vitreuse #$ 17 Variation de l’énergie libre au cours de la vitrification ' '()*'#*"(' + , #+- ' % '.* */+' % %& %& % %& %'- '(0%+(' 18 , ∆2 %1 19 !"# * "$% &'()'!!'( + ! 20 "# % & $ 21 !"# ' "$% &'()'!!'( * + 2 , 22 !"# "$% &'()'!!'( * + 23 3) Les réactions dans l’état solide. Principes généraux, cinétique des réactions dans l’état solide. ) * +,) , ( '' , 0 " ) * +,) - '' 24 . , . ! (, 0# & / . , -../# 0 . . / . , . 2 4 . 3 (, 2 / 12 . , / 25 Les outils nécessaires à la compréhension des mécanismes • La structure cristalline • La thermodynamique des équilibres hétérogènes • Les processus de diffusion 26 La structure cristalline MgO Al2O3 Empilement CFC d’ions O2- Empilement HC d’ions O2- Al3+ dans les sites Oh dans Al2O3 Mg2+ &% Dans MgAl2O4 les ions - 5 &% ,5 &% sites Oh dans MgO 6# &% & 6, 27 7 %$ 7 %8& 9 28 MgAl2O4 - 617 ,5 - 6 5 ) 29 -% <&% < < & 61 C%<% % %D D % 7# DC 6 & )& & % 0!! & $ EF;G 2? H4, D . 2? ) 04 # 61 % # # < % 7 % & : -: ; ,.! * < % < - 61 $ % < 7 7 %7 * & ), < . 0 = 7 &< > 4.!2 ? 0 @ $ < ?,!.1! 4 @, 4 A% 7 & 7*?2 * < % + B1 6 5 4 5, 2& ) , !.,420 ! ! ?I 4 !.,420 ! ?I 4 ! ! ?I 4 !.,420 30 ! Mécanisme de formation GJ J GJ J & - & ,5 5 . , , I 1 x /4 . , / 31 Réaction entre NiO et Al2O3 32 M o n o . x y d e d σ 5σ $ e n i c k e l ε 67 89%: . " ; .# " '4? @A. @ , ; &<=> 33 7 7 7 7 ) /( 7 N 7 7 i 7 7 7 7 N 7 ". 7 ) /( 7 ", 7 i N iv e a u x N i 7 7 7 ) /( 7 7 7 7 7 7 34 Dopage de NiO au lithium ( $ σ *Ω 1 + # # &7 1 7 α *) 22 32 + 7 7 # 7 1 (1− (1−2 +4 7 7 # 7 7 ) /( # 7 7 35 3 -,)56 56 )5+ * ) 3 -,)56 56 )5+ * ) 35 3$ 3, 3$ 34 -,)56 56 4,!6) 6 34 34 -,)56 56 4,!6) 6 36 3 -,)56 56 )5+ * ) 3$ 35 3$ 3, 34 -,)56 56 )5+ * ) 34 -,)56 56 4,!6) 6 -,)56 56 4,!6) 6 34 3$ 3 56 -,)56 )5+ * ) -,)56 56 4,!6) 6 37 Isolant, semi-conducteur et métal 3 -,)56 56 )5+ * ) 3 -,)56 56 )5+ * ) 6 3$ 3$ 34 -,)56 *) 6%5* 6 34 34 -,)56 56 4,!6) 6 -,)56 56 4,!6) 6 38 Les méthodes sol-gel. • • • • Mise en solution Formation d’un gel Traitement du gel Traitement thermique 39 Etapes de la formation du matériau 40 41 42 43 Les réactions sol-gel 5 , 5 6 7 % *$ +8 * 9+ ;% * $ + : ;% * $ + ;% * $ + *( $ +6 % ( $8 * 9+ *( $ ++ *( $ $< -/# : -2 >-/# % $< %$ $ $< % $ * 9+ = 44 La chimie douce (soft chemistry) # 7' 8 & 7 7 & 2 9 0# !" " # # 2 $# -../# 45 Les paramètres Aire spécifique Réactivité des solides Réactions topotactiques et épitactiques Structure de surface et réactivité 46 4) Les réactions d’intercalation. • Définition • Conditions 47 Intercalation ? 5 1 "% '!# 1 "$% 48 # 9 @ ,@ E + #8 C @ B1 : ( # D 2 A , 2 1 ( :# = @ #A3 @ #8 A 49 5) Les réactions électrochimiques • Les réactions rédox appliquées à l’élaboration des composés et des matériaux 50 Intercalation électrochimique du lithium dans TiS2 51 ) & D H @ FGGB $2 52 La diffusion dans les solides ! " 53 G < % 7 K + #$ #$% & $ 54 ! "# " " $ " " 55 La diffusion dans l’aspect thermodynamique • Ce qui explique la diffusion est en fait la possibilté de diminuer l’énergie de Gibbs du système ' G < ( ) 7 % & % <L< ) & *( *+ *' *, • • Si on prends le mélange dans sa globalité, la valaeur de G est thériquement G3. Ifl faut une force motrice pour attirer G en G4 Au cours de la diffusion l’enthalpie libre et les potentiels chimiques sont modifiés 56 ' ) ( *( *+ *, *' *' 57 ( µ ' µ) µ ' ( µ) µ ( µ ' % < &J J +D 7 7 % < +&J J D 7 7 ' µ) -' -( ( µ) 58 µ ' ( µ) µ ( ' µ) % < &J J +D 7 7 % < +&J J D 7 7 ( µ ' µ) µ ( ' -' -( µ) 59 Le flux de particules en diffusion. Première loi de Fick • • On considère la migration des particules dans une seule direction: x. La concentration de l’espèce diffusante est C(x,t), exprimée en moles par unité de volume. Il existe un gradient de concentration: • Il s’établit un flux de particules dans le sens descendant le gradient. Ce flux est prportionnel au gradient: ∂ ∂% ' = −& • Dimension L2T-1 ∂ ∂% cm2.sec-1 ou m2.sec-1 identique ( la loi de Fourier M M M A trois dimensions: D est alors un tenseur de rang 2 Si force de transport: : = −5 ∂ ∂0 ∂ + ( ' = −& ∂% 60 Régime non permanent. Le flux en chaque point varie avec le temps. • ∂' Il faut en plus une équation de bilan. Pour les espéces conservatives c’est l’équation de continuité: ∂ =− ∂% ∂ N N 5& [' 5& • • % −' %+ % Cette quantité est égale à la variation du nombre de particules dans le volume 1/dx: Il vient: Soit ∂ ∂' =− ∂ ∂% [ + ∂ ∂ ∂ & = ∂% ∂% ∂ − B ∂ (( ∂% ] ] %= ∂' =− % ∂% ∂ ∂ % ) 61 Equation générale de la diffusion appelée à tord 2ième Equation de Fick ∂ ∂ =& ∂ ∂% E < $ ∂ ∂% >= '% 7 & J7 & % J & &J J $ ∂ >= ∂ ∂ ∂% >= ∂ >= ∂ 62 La diffusion est un phénomène thermiquement activé G )PI D ,; O ∆O< I & & &, = α +( ! ∆) & &, = Γ, α ! Γ − ∆# ) , = +( − ∆* ) 63 Dépot mince -K 9 >= +∞ >!D >!D & I J >= %=. +∞ %=. = = % . = π& − % & % = & . π& − % & 64 $ 7 $ $ % J7 & & − − % % = / < 7 >!D % !D$>$ !D >! $ >$ % & ( J 7 + / + = π − % = J 65 66 % # # & ' & α α γ % β ' 7 #% #% γ % ' 7 β C0 0 0 " " = 67 68 3 .5 , .+ / 2 1 & & 4 2 '( + '' 6 '( 7 + / ' 7 (. 7 7 ( 5 5 + , $ ,. .$ ,. ,$ +. +$ (. 12 0 ($ Co 11 '. Al Cr '$ . $ ( / '( '/ (( (/ +( +/ 69 Méthodes avancées de préparation des matériaux solides B LES METHODES 6) Les méthodes de flux 7) Transport en phase vapeur. 8) Croissance des monocristaux. 9)Préparation des couches minces. 10) Méthodes sous hautes pressions. 11) Synthèses hydrothermales 12) Les réactions de combustion et leur application à l’élaboration. Synthèses de type S.H.S. 13) Broyage réactif et mécanochimie 14) Synthèse sous micro-ondes. 70 6) Les méthodes de flux. • Les methodes dites de flux nécessitent une connaissance approfondie des diagrames de phases. • Le flux. Definition • Critères d’utilisation d’un bon flux 71 $% &' % $ < (7 % / + 72 $ < (7 % / + 73 % $ < E (7 % / + 74 Cristallisation sous flux $ ; D ; *< = < />? $ @ * + 9 %&* & 75 -E 6GE K 7 Q % % R 7% < % %& % , , $ < (7 % / + 76 Exemple des grenats Matériaux hyperfréquences Grenats yttrium-fer On retrouve des grenats yttrium-fer dans les dispositifs hyperfréquence depuis plus de 30 ans. EMS offre une vaste gamme de grenats pour réaliser la haute précision qu’exige les déphaseurs, commutateurs, circulateurs et isolateurs. Les grenats de EMS se caractérisent par des facteurs de pertes extrêmement faibles, des cycles d’hystérésis rectangulaires et une largeur spectrale de résonance étroite. * < K* 6,)C* 6, 77 G% %<< & #% * 6,)C* 6, C,* ?6, 78 * KA 6 A 6D + 6, A 6D!D+ 6, !!!3$ R * 6, ?! * 6, R C* 6, ?! C,* ?6, 79 7) Transport en phase vapeur. Deux type de réactions: • réactions de transport par un gaz additionnel (HI, HF, HCl) • réactions de transport par un gaz intrinsèque (H2S, H2Se,…) Deux type d’objectif: •Purification d’un matériau •Monocristallisation 80 Les réactions solide/gaz ; Soit à préparer un composé AmBn. Il va être obtenu par des réctions chimiques en phase hétérogène liant des phases vapeur au solide: La réaction est : Ou 2 mA(gaz)+nB(gaz) AmBn (sol) mAX(gaz)+nBX(gaz) AmBn (sol)+ (m+n) Xx ξ 81 1 2 = @6 5 0 )00&0- *234!" 010 56 D 5 0 )00&0- *234 !" ; 4 2 D ; 4 2 5 010 / D - - D 82 @ '9 @ 6 9 * +: * + ∆! I/ * + *+ = J = 83 exemples: • Réduction de V2O5. »V2O5 H2 /1000°C VO2 ou préparation d’un composé sous atmosphère inerte »Tl2O +Ta2O5 N2 /600°C TlTaO3 • Réaction de sulfuration du tantale métal. »Ta 500°C TaS2 84 Purification et fabrication de monocristaux .; 4 85 8) Croissance des monocristaux. • • • • Principe Méthode de Verneuil Techniques de Bridgman et dérivées Technique de Czrokalski 86 Ségregation B+ S . B+ . S B+ F>B 9. B+ 9. S I B 9 FS E B< B 87 Flux de chaleur et stabilité interfaciale Vitesse d’avance de l’interface liquide-solide: v KST’S=KLT’L+vLv Conductivités thermiques Gradients (dT/dx) Et Chaleurs latentes de fusion 88 Distributions des températures < & * & 7#% * & 7#% * & 7#% * & 7#% 9 & < & 9 & 89 Fluctuation du front de croissance 90 Solidification: surfusion constitutionnelle B+ S . B+ . S B+ F>B 9. B+ 9. S I B 9 FS E B 91 Principe de la monocristallisation Croissance en front plan J %7 ( 8 − ) / = (& − / ) =7 = 8 ( =7 = (&− / ) 7 −& 92 Diffusion et mélange dans le liquide −& $S E 9 = (( 9 − ) G . 8 = = &− 7 &− 7 % − &8( 93 Répartition du soluté en avant du front de solidification $ I $ $ GI 94 Repartition du soluté au cours de la croissance B+ & E% $ < <% # < 8 95 Critère de surfusion constitutionnelle O %& & O %& : δ J J7 J J %7 E >( 8 E % & − )8(&8 () > 8 ( >( &− 8 K )8 & > 96 Critère de surfusion constitutionnelle & & : +:: E , 97 morphologies • • • • Monocristal Grains équiaxes Basaltes Dendrites 98 < 7 % 7 & & 99 & J7% L 7 * & 7#% E % $ , $ 100 Technologies de croissance Méthodes Haute température – Fusion de zone (ZONE MELTING) – Méthode Czochralski – Méthodes Bridgman et Stockbarger 101 Fusion de zone (ZONE MELTING) 102 Méthode Czochralski 9 & 103 Méthodes Bridgman 104 Méthodes Bridgman-Stockbarger G . < % & J 105 Méthodes dérivées. T.H.M, T.S.M.. A < 7 % % G 8< 7 % 106 107 108 109 9)Préparation des couches minces. • Principes de base • Problèmes posés par les hétérostructures • Technologies de dépôts 110 Principes de base: les réactions de surface • Adsorption, nucléation, croissance Adsorption des monomères (adatomes, ad-molécules); diffusion en surface Formation des nucléi Formation des nucléi de taille critique Formation des nucléi supercritique et disparition des autres Coalescence Formation des îlots Formation des films 111 croissance <% % # - * - N%& .)N& $ α 7 . >α J J7 & S) & 7 < & 9. 9 & % N I π< ; I % & # 112 Qu’est-ce q’un site de croissance? • Arrivée d’un adatome à la surface • Rugosité • Energie d’interaction interfaciale 113 Surface de GaAs T !! U T !U 5 $ $ I O%5 ! 114 - &8 M & 7 % 7 K M* % ) % )& )< & & 7 % 7 * % )R% & 7 % 7 &< 7 7# % 7 MR < )V J <% &W &< (J % % 7 < M % )F % % 8 & X& 9 9 < 7 7# &W J < 7 % % # % 7 < & % 7 %77 < . W & XD 7 % 7 7 & Y D& % D 7 7# & % & <% % 8 . % J %7 % % 9 J %7 . 115 $ % 7 < & % )F % % 116 E% & %7 % 7 , 117 Relations morphologie paramètres expérimentaux • Deux paramètres essentiels: – Température de dépôt – sursaturation - A 7 7 % % O % 7 O % J %7 O % % 9 % 118 ; % < # ) % %<8 - 7 % % E EJ J & '% < & % % E -B < % A%9 % EJ J & '% < % < % V# G & A A 7 7 & % % 119 7 7 % 120 : %7 7# < 9 %I L < $ $ $ * * 121 800°C 1 0.87 0.9 0.78 0.8 0.69 0.7 0.6 b] 0.52 0.43 0.5 X[N X[Nb] 0.61 0.4 0.35 0.3 0.26 0.17 Nb 0.2 0.09 0.1 0 0.00 0 Ti 0.0 0.1 0.1 0.2 0.2 0.3 0.3 0.4 0.4 0.5 0.5 0.6 0.6 0.7 0.7 0.8 0.8 0.9 0.9 1 Si 1.0 X[Si] X[Si] 122 IOSTHERME 1000°C 1 0.87 0.9 0.78 0.8 0.69 0.7 0.61 0.6 X[C ] 0.52 X[C] 0.43 0.5 0.4 0.35 0.3 0.26 0.17 C 0.2 0.09 0.1 0 0.00 0 SI 0.0 0.1 0.1 0.2 0.2 0.3 0.3 0.4 0.4 0.5 0.5 0.6 0.6 0.7 0.7 0.8 0.8 0.9 0.9 1 TI 1.0 X[TI] X[TI] 123 Contraintes résiduelles σ >σ 5 σ # <9 89 124 Technologies des couches minces: C.V.D. • Précurseur gazeux qui se décompose à la surface. Réaction catalysée. Types de réactions: • Pyrolyse SiH4(g) Si(s)+ 2H2(g) T=650°C Ni(s) + 4CO(g) T=180°C SiCl4(g) + 2H2(g) Si(s)+ 4HCl(g) T=1200°C WF6(g) + 3H2(g) W(s)+ 6HF(g) T=300°C MoF6(g) + 3H2(g) Mo(s)+ 6HF(g) T=300°C Ni(CO)4 • Réduction hydrogène 125 • Oxydation SiH4(g) + O2(g) SiO2 (s)+ 2H2 (g) T=450°C 2AlCl3(g) + 3H2(g) + 3CO2(g) SiCl4(g) + 2H2(g) + O2(g) 2AlO3(s)+ 3CO(g) + 6HCl(g) T=1000°C SiO2 (s)+ 4HCl(g) T=1500°C 126 Formation de composés • Films et revêtements SiCl4(g) + CH4 (g) SiC (s)+4HCl (g) T=1400°C TiCl4 (g) + CH4 (g) TiC (s)+4HCl (g) T=1000°C BF3(g) + + NH3 (g) BN (s)+3HF (g) T=1100°C 127 Thermodynamique de la CVD • Faisabilité de la réaction • Conditions de l’équilibre 128 129 130 131 132 Exemple de réacteur CVD 133 Technologies des couches minces: M.O.C.V.D. ou M.O.V.P.E. • Précurseurs • Réacteurs • Croissance 134 Précurseurs • Conditions: petites molécules, facilement décomposables par effet thermique. 135 Precurseurs matériaux II-VI et III-V 136 LIGANDS CLASSIQUES 137 Conditions requises pour une bonne aptitude à la réalisation de depots en MOVPE Pression de vapeur (torr) DMZn DMCd 1000/T K-1 138 Technologies des couches minces: les réactions M.O.C.V.D. (' )* 139 140 141 Technologies des couches minces: PVD • Basées sur l’évaporation physique des solides • Pression de vapeur d’équilibre 142 143 144 145 Diagrammes de phase de Ga-As 146 L’effusion E % Z < 7 % E.N.-. 7 & ' J J 147 < )7 & 7 : : : )R 148 8< DATABASE:PG35 N=1, P=1E5, T=773; 1.0 32 1:*FCC_B3 LIQUID 2:*FCC_A1 FCC_B3 3:*FCC_A1 LIQUID 4:*LIQUID FCC_B3 MO LE _F RA CT IO N AL 0.9 0.8 0.7 3 1 0.6 2 1 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0 1 4 1 4 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 MOLE_FRACTION AS 149 Technologies des couches minces: M.B.E.(1) A 7 K7 &' J J % % * * * =B GE A ; . A . ; ; . * =B GE A ; . GE GE =B =B A $ + 150 Technologies des couches minces: M.B.E.(2) 151 10) Méthodes sous hautes pressions. • Deux méthodes • Hydrothermales • Méthodes sèches 152 11) Synthèses hydrothermales G% %<< & #% 153 + 7 & 72 La préparation d’une zéolite nécessite l’utilisation d’une solution fortement basique. 12NaAlO2 + 12Na2SiO3,9H2O/600°C B./# Na12[Si12Al12O48],xH2O + 24 NaOH La solution et le gel contiennent les entités ionisées structurantes du futur solide (AlO4 4- et SiO4 4-) associées à une espèce ionique organique destinée à densifier la solution. 154 $ & . ) C C 2 "2 @. ( /A>? /AB? * 41+ 155 Les réactions hydrothermales 7 & & 0 0# D 0# & 7 D C 7 % 156 Les méthodes sèches #8 & & %<% 157 Héterostructures et multimatériaux • Les multimatériaux • Héterostructures • Couches et revêtements 158 Les multimatériaux 159 Héterostructures 160 Revêtements 161 Chimie et nanotechnologies Nanomatériaux et nanostructuration. Définitions Principes de base Méthodes 162 Les outils de base en chimie du solide ! 7 # & 7 ' ! ! ! 7 7 163 La thermodynamique des équilibres hétérogènes K ( $8 K ( $L 164 & 6 D , # $ # &" I! K K ' &' !$N' $$K M :M :M# F ..M O O $L # $- $ 165 Les études structurales & 6 1 θ F Qλ P Θ Θ @ 9 *@Q + 166 Les diagrammes de poudre mesurés en diffraction X donnent l’information sur les systèmes cristallographiques des phases mesurées * .+ *LL + *8 .+ *L + *8..+ * + * ..+ * + Θ 167 400 Nombre de coups 300 200 100 0 20 30 40 50 60 70 80 90 2θ 168 Sk2710l 1000 Enrregistré sur Seif ert t-2t pas de 0.02° 2théta 12 secondes par point de 20 à 100° 2théta Nb de coups 800 600 400 200 0 20 40 60 80 100 2θ 169 Les spectroscopies "! ! K % ! "! ! !K % ' R$8L2 R $>82 170 Les méthodes thermiques ! ! ! ! 5 6 2 @ @ @ 171 & S 6 @ , R 9 PbTe n1 0,02 Signal 0,00 -0,02 ' F + * -0,04 -0,06 927°C -0,08 200 400 600 800 1000 Température (°C) 172 # 0,00 0.95:4:12 -0,02 -0,04 Signal ATD " ' F -0,06 0,00 -0,08 -0,02 -0,04 -0,10 -0,12 -0,14 -0,06 -0,08 -0,10 -0,12 -0,14 -0,16 700 720 400 740 760 780 800 600 800 Température (K) 173 Cinétique des réactions dans l’état solide 174 175 176 • CORINDON : • • • • • • • • • • I. Procédé Verneuil : On fait fondre de la poudre d' alumine sur une amorce située dans la zone de cristallisation. Le produit de synthèse à une forme de poire. Par adjonction de divers oxydes de métaux, on obtient une gemme de différentes couleurs (Mn, Co, Cr, Cu, Fe, Ti). Il existe des corindons de synthèse étoilés. Ces pierres sont tellement belles, qu' elles sont de ce seul fait suspectes pour l' analyste. Reconnaissance : · Zones de couleurs bandées. · Lignes courbes. · Inclusions de bulles de gaz. · Fluorescence plus importante que les corindons naturels. · Le spectre peut être différent. • • • • • • • • • • • II. Procédé par tirage (Czochralski) : Procédé : Une amorce de corindon naturel est trempée dans " une soupe " chauffée à ± 2440 C°dans un four en iridium. · Types de pierres : Surtout les rubis, rubis étoilés ainsi que des corindons orange. Reconnaissance : · Petites inclusions de résidus noirs (creuset d' iridium). · Lignes courbes (très légères). · Zones ondulées avec de fortes couleurs d' interférence sous filtres croisés. · Forte fluorescence rouge/orange sous UVL/UVC. · Parfois de petites inclusions de gaz. • • • • • • • • III. Procédé par fonte zonale (Seïko) : Procédé : C' est un procédé sans creuset. Une poudre d' aluminium est fondue zonalement et lentement afin d' obtenir un cristal longitudinal unique.. Types de pierres : Rubis et corindons oranges. Reconnaissance : · Enormes malaises de croissance avec ondulations et couleurs d' interférence sous polariscope. · Forte fluorescence rouge ou orange sous UVC & UVL. • IV. Procédé anhydre (syn : procédé fusion liquide - méthode flux). 177 Des matériau fonctionnels: les pérovskites • Quelle fonction pour quelle utilisation? • Elaboration. – Choix de la méthode, – Mise en oeuvre. 178 ! 96% 4 E* 6<,F/ 9 . . . . . . . . % G DD 6 F@ DD 9BDD 9 D/ / DD H @ = ==== = ==== = ==== > GH@= = ==== = ==== = ==== > GH@= = ==== > GH@= > GH@= = ==== = ==== = ==== > GH@= > GH@= = ==== > GH@= = ==== > GH@= > GH@= > GH@= > GH@= > GH@= & <HG@ & <HG@ & <HG@ = ==== & <HG@ & <HG@ & <HG@ = ==== & <HG@ & <HG@ & <HG@ = ==== > GH@= & <HG@ & <HG@ & <HG@ > GH@= & <HG@ & <HG@ & <HG@ > GH@= 179 9 9 # < / # & < 9B G & 75 <6 @ I <9 D/ ) & < @ 7 J 77 9 4 < ,@ L M , L N ,/ L K - & <- 4 < -@ L > - L O ,@ ( O , ( O ,/ L O M ( O -/ L O , ( O ,/ L O N ( O K - L O ,@ ( O ,/ L O M ( O K - L O ,@ ( O , L O M ( O N / 9& / 9&K / N(O K 180 181 F 2 F 2 F 2 ; ; $ ; D I $ $ D$ 182 7 / T<108 K 183 ( I D 184 $ %& 185 PZT formule: Pb(ZryTi1-y)O3 9 < , - @ @& / = @P @P @P @P >> >@P > >>@P T 186 %; 4 # ; 2 ; JJ;4;EE >=1 D # . # " . K D *& 9 D ;F 4 ) *8 . D &>H ; . M ;; , 0& 5 C 0 5 N 0> 5 O C O N O P K ; # ; ; D 2 ; DK" D L %; 4 " 2 ; K " 4 # , "& 5 = . " 5 7 L& 0& 7 L& 0 L& 0> 5 L& "> 5 L& 0& L& 0 7 L& 0> 5 7 L& " 5 O 0& 5 O C * "@5 O 0 5 O N * "! 5 7 L 0 7 L 0 L 0> 5 L "G5 L 0& L 0 7 L 0> 5 7 L . ;4; P # P # P P D # . " " ** ** 187 188 189 ' @C 9 D E )$ 190 Matériau diélectrique ( ( ( ( ( ( ( ( $ ,, D D D D D D D D D D & # 8 ε 9 ε : #& 8; 191 La polarisabilité α=α +α +α +α # α8 < α = α = α = α = 192 Propriétés optiques. • Propriétés optiques • Classe • Système L’indice de réfraction est un invariant qq soit la direction. • Isotrope • cubique • • • quadratique rhomboédrique hexagonal • • • orthorhombique monoclinique triclinique • • L’indice de réfraction n’est pas un invariant qq soit la direction. Polarisation • • Anisotrope uniaxial Isotrope selon les principaux axes de symétrie Anisotrope biaxial deux directions de réfraction 193 Piézoélectricité. D ( 194 @ 9 = F α29 = F β−9 9 ! = = * & + U * + 195 Le minerai quartz cristallise dans les groupes d ’espaces énantiomorphes: P3121 P3221 lévogyre dextrogyre Positions: Si 3a 1/2-u,0,0 u=0,03 O 6c x,y,z %(0 (- 0%* F' 0 '? @@=A. α7 β7 2 β > !Q &8 = = 7 &8! 196 α7 ==& 4K K 9/@ @ β7 ==& 4K K 9A 197 &8> = 8>, = >& > 8> &8> , 0 198