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Le Fonds Forestier National est ouvert à toute forme de coopération devant contribuer à la
mobilisation des ressources financières nécessaires au financement des opérations de reconstitution du
capital forestier de la RDC.
de Kinshasa viennent d’activer la taxe
d’abattage sur le bois de chauffe et de
carbonisation consommé dans la ville de
Kinshasa. Le produit de cette taxe permettra
au FFN de financer les projets visant le
renouvellement des bois-énergie consommés
par la population de la ville de Kinshasa.
Il y a peu de temps, aux fins de contribuer à la
gestion durable des écosystèmes forestiers de
la RDC, le FFN a lancé plusieurs initiatives
dont (i) une parcelle, un arbre »(ii), la
plantation des arbres autour du campus de
l’Université
de
Kinshasa,(iii)des
sites
universitaires dans la province du Kongo
Central,(iv) sur le site du collège Sainte Rita
de Kinshasa.
Les arbres plantés, grâce au financement du FFN,
pour protéger l’école Ste Rita de Kinshasa contre
les têtes d’érosion
Pour cette fin, un appel solennel est lancé à tous les pays du nord, du sud et à toutes les agences de
développement, à même de rendre possible l’atteinte de l’objectif de la mise en œuvre des activités
privilégiant un développement sobre en carbone .
Grâce au cofinancement du FFN, le groupe
d’élèves ci-haut ont participé à la plantation
d’acacia dans la concession d’un partenaire au
plateau de Bateke
VIII. STRATEGIE DU FFN FACE AUX
OPPORTUNITES DE FINANCEMENT
CLIMATIQUE
La réalisation de la mission du Fonds
Forestier National implique la mobilisation
des ressources financières conséquentes.
Au-delà des ressources internes prévues par
le législateur Congolais, le FFN s’emploie à
identifier et capter les opportunités de
financement que lui offre la Communauté
Internationale.
Le Fonds Forestier National, en tant qu’outil
du Gouvernement de la République pour le
financement des opérations de reconstitution
du
capital
forestier,
prépare
son
accréditation, à titre d’entité nationale, au
Fonds Vert pour le Climat afin de réaliser
l’ambition du Gouvernement en matière de
reconstitution des écosystèmes forestiers.
A cet effet, un programme visant un
développement vert de la RDC va être soumis
au financement du Fonds Vert pour le climat
lors de la prochaine réunion du conseil
d’administration cette institution.
Faisant suite au défi de Bonn « Bonn
Challange » où le Gouvernement de la
République s’est engagé à restaurer plus de 3
millions d’hectares des paysages forestiers
dégradés, un protocole d’accord, FFN et
l’UICN, est en préparation pour la
mobilisation des ressources financières
adéquates.
Il s’agit notamment de l’UE, l’USAID, le DFID, la BM, la JICA, la SNV, la FAO, la BAD, la BADEA, le
PNUE, le PNUD, l’AFD, la GIZ, le FEM, le FVC…
Programme d’Appuis à la Reconstitution du Capital Forestier de la RDC
Stratégie d’intervention
Objectif global
Le programme
contribue à la
lutte mondiale
contre le
réchauffement
climatique par
l’appui des
activités visant
la gestion
durable des
écosystèmes
forestiers et à la
restauration de
la biodiversité.
Objectif spécifique
Réduction du
taux de la
déforestation en
République
Démocratique
du Congo
Résultats
Les activités
d’agroforesterie
sont mises en
œuvre à travers
le pays ;
Les conditions
de vie des
communautés
locales sont
améliorées
Lutte contre le
feu de brousse
assurée
10'000 hectares
d’arbres pour la
production de
bois de feu en
faveur des zones
urbaines sont
plantés
Les brigades
forestières sont
équipées
« LE FONDS FORESTIER NATIONAL,
VOTRE PARTENAIRE OFFICIEL
POUR LA RECONSTITUTION DES
FORETS CONGOLAISES »
Fonds Forestier National
Indicateurs Objectivement
Vérifiables
A l’horizon 2025, la capacité de
séquestration des forêts congolaises a
augmenté
D'ici 2025, les espèces menacées en
augmentation
D’ici 2025, le taux de la déforestation en
RDC en deçà de celui de 2012 (0,23%) ;
D’ici 2025, 50 % des provinces ont
développés les activités d’agroforesterie pour
un développement durable;
D’ici 2025, au moins 500 mille hectares de
forêts sont aménagés ;
D’ici 2025, la perte du couvert forestier due
au feu de brousses a diminué
D’ici 2025, les conditions de vie des
Communautés Locales sont améliorées ;
D’ici 2025, plus de 2 millions de foyers
améliorés sont utilisés à travers le territoire
national ;
D’ici 2025, la déforestation de forêts
naturelles due à la collecte de bois de feu a
sensiblement diminué
D’ici 2025, les 27 brigades forestières du
Ministère de l’Environnement et
Développement Durable sont équipées.
111, Avenue Bas-Congo, Kinshasa-Gombe
Pour tout contact : Tél. (+243) 85 00 61 120
[email protected] / www.ffngouv.cd
I. HISTORIQUE
III. OBJECTIF
Le Fonds Forestier National, FFN en sigle, est
créé par la loi n°011/2002 du 29 août 2002
portant Code Forestier de la République
Démocratique du Congo spécialement en son
article 81, et ce, conformément au Plan de
Convergence adopté par les Chefs d’Etat de
dix Etats membres de la Commission des
Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), plan
qui recommande dans son 9ème axe
stratégique,
le
développement
des
mécanismes de financement dont les Fonds
Forestiers Nationaux.
Le Fonds Forestier National entend
contribuer, par le financement des opérations
de conservation et de reconstitution du capital
forestier, à l’effort national de gestion durable
des ressources forestières et de réduction de la
pauvreté ainsi qu’à l’effort mondial de lutte
contre le changement climatique résultant de
la déforestation et de la dégradation des
terres forestières.
Le Fonds Forestier National, Etablissement
Public à caractère technique et financier, est
régi par le décret du Premier Ministre n°
09/24 du 21 mai 2009, portant sur son
organisation et son fonctionnement.
II. MISSION
Le Fonds Forestier National a pour mission
d’assurer le financement des opérations de
reboisement, d’aménagement forestier et de
toute opération de nature à contribuer à la
reconstitution du Capital Forestier sur toute
l’étendue du territoire national.
Il finance en outre, les missions de contrôle et
de suivi de la réalisation des susdites
opérations.
IV. RESSOURCES FINANCIERES
Afin de permettre au Fonds Forestier
National de disposer des moyens de sa
politique, le législateur Congolais a prévu des
ressources
internes,
provenant
essentiellement des taxes forestières, et des
ressources externes devant provenir de la
Communauté Internationale dans le cadre de
la lutte mondiale contre les changements
climatiques.
V. POTENTIEL FORESTIER DE LA
RDC ET LES MENACES Y RELATIVES
La République Démocratique du Congo, vaste
pays aux dimensions continentales, possède
une superficie évaluée à plus de 234 millions
d’hectares, dont 145 millions d’hectares
couverts des forêts, soit 60% de la superficie
du territoire national.
Si ces forêts étaient appelées à disparaitre,
c’est plus d’un milliard de vies qui se
trouveraient menacées. D’où l’urgence et
l’impérieuse nécessité de garantir une gestion
durable des ressources forestières de la RDC.
Potentiel forestier
de la RDC, 2ème poumon de l’humanité.
Ce riche potentiel forestier de la RDC ne reste
pas moins à l’abri de menaces écologiques
liées à la déforestation et à l’avancée du désert
de Sahara au nord vers le sud, et du désert de
Kalahari du sud vers le nord.
La déforestation annuelle en République
Démocratique du Congo est estimée à environ
400 mille hectares. Cette déforestation est
causée à 80% notamment par (i) l’Agriculture
itinérante sur brûlis et (ii) la collecte de
Bois-énergie/bois de chauffe.
Compte tenu du scénario de croissance démographique et socio-économique du pays, la
pression sur la forêt se trouve considérablement accrue par deux facteurs : (i) la pression
démographique qui augmentera la demande
en terres agricoles et en bois de chauffe pour
approvisionner les populations rurales et
urbaines et (ii) la croissance des secteurs
économiques, par exemple les secteurs miniers
et des hydrocarbures, qui aura un impact
(direct ou indirect) sur la forêt.
Les
statistiques
publiées
dans
la
Stratégie-Cadre Nationale REDD+ de la
République
Démocratique
du
Congo,
renseignent que la forêt de la RDC, à elle
seule, représente : (i) 10% de forêts tropicales
mondiales, (ii) 50% de forêts africaines, (iii)
60% de forêts du bassin du Congo.
La déforestation des forêts Congolaises
Dans ce scénario, la déforestation toucherait
entre 12 et 13 millions d’ha d’ici 2030. La
dégradation due à ces activités, toucherait en
plus
environ
21
millions
d’ha
supplémentaires, les trois principaux facteurs
de déforestation et de dégradation étant
l’agriculture commerciale (~40%), vivrière
(20%) et la coupe du bois de chauffe (~20%).
Faute d’agir vite, environ 10% du territoire
forestier de la RDC risqueraient de
disparaître d’ici 2030, et 15 à 20% d’ici 2050 .
En plus, le fait que le pays se trouve à cheval
entre le Kalahari, au sud, et le Sahara, au
nord, doit interpeler la Communauté
Internationale toute entière sur l’attention
qu’il faut accorder à la gestion durable des
écosystèmes forestiers en République
Démocratique du Congo, voire du Bassin du
Congo. En effet, son riche potentiel forestier
regorge de plus de 50% d’eaux douces
d’Afrique.
VII. LE FONDS FORESTIER NATIONAL
ET LA VISION DU GOUVERNEMENT
EN MATIERE DE GESTION DURABLE
DES ECOSYSTEMES FORESTIERS
DE LA RDC
Le Fonds Forestier National, instrument
attitré pour le financement des opérations de
reconstitution du capital forestier de la RDC,
s’investit à rendre concrète la vision du
Gouvernement visant à restaurer, à l’horizon
2025, trois millions d’hectares de paysages
forestiers dégradés.
VI.VOLONTE POLITIQUE POUR LA
GESTION DURABLE DES RESSOURCES
FORESTIERES DE LA RDC
Les Autorités de la République Démocratique
du Congo, conscientes des menaces qui pèsent
sur les forêts, ont joint leurs efforts à ceux des
autres pays d’Afrique Centrale pour garantir
la gestion des écosystèmes forestiers en
ratifiant, en février 2005, le traité relatif à la
Conservation et à la Gestion Durable des
Ecosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale et
instituant la Commission des Forêts d’Afrique
Centrale (COMIFAC).
Au niveau national, la RDC a fait de la lutte
contre le changement climatique une priorité
d’ordre national inscrite dans le 4ème pilier
du Document Stratégique de Croissance et de
Réduction de la Pauvreté (DSCRP-2).
Tout récemment, dans le volet atténuation du
changement climatique de sa Contribution
Pays Déterminée au niveau National (CPDN)
déposée le 18 août 2015 au Secrétariat
Exécutif de la Convention, la RDC s’est
engagée à restaurer sept (7) millions
d’hectares de forêts à l’horizon 2030.
La réalisation de ces trois millions d’hectares
cadre avec les efforts de la Communauté
Internationale dans la lutte contre le
changement climatique. Elle aura aussi
comme effet d’entrainement de générer au
moins 30 000 emplois directs et bien d’autres
à travers le pays.
Afin d’atteindre l’objectif de gestion durable
des forêts Congolaises, le Fonds Forestier
National de la RDC s’est lancé dans la
conception et la mise en œuvre d’un vaste
Programme d’Appui à la Reconstitution du
Capital Forestier (PAReCaF) autour de
quatre piliers (i) l’Agroforesterie, (ii) le
Reboisement, (iii) l’aménagement forestier et
(iv)
le
renforcement
des
capacités
institutionnelles.
Par ce programme, le Fonds Forestier
National espère ainsi contribuer à l’atteinte
d’un des 14 résultats de l’Initiative Energie
Durable pour Tous ; c’est-à-dire faire en sorte
que 100% de bois consommés à titre de
bois-énergie soit d’origine renouvelable à
l’horizon 2030.
Tout récemment, avec l’appui technique et
financier de l’Organisation Néerlandaise de
Développement « SNV », le FFN et le
Gouvernement Provincial de la Ville Province
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