Scuola delle Scienze Economiche, Aziendali, Giuridiche e Sociologiche Cattedra di Francese Prof.ssa Liliane Vitullo Clec (2-3cfu) http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/06/12/29006-20150612ARTFIG00004-portraitrobot-d-une-economie-francaise-en-remission.php Portrait-robot d'une économie française en rémission LE SCAN ÉCO - L'Insee a publié son rapport annuel 2015 sur l'économie française. Croissance molle, consommation convalescente, investissements et commerce extérieur en petite forme, dépenses publiques gourmandes... Le Figaro décrypte, en (huit : nell’articolo completo) quatre points clés, la santé économique de notre pays. Tous les ans, l'Insee fait une photographie de l'économie française. L'institut a publié cette nuit son édition 2015, qui porte sur les chiffres définitifs de 2014. Voici l'état de santé économique de la France, sept ans après la crise. • Une croissance française très faible • Pas de quoi relancer vraiment la consommation Contrairement à ce que l'on a initialement cru, la croissance française a augmenté de -seulement- 0,2% en 2014. Un chiffre qui a été révisé par l'Insee le mois dernier, après avoir d'abord été estimé en hausse de 0,4%. Sur le premier trimestre, la France a vu son PIB croître de 0,6%, ce qui n'était pas arrivé depuis l'été 2013. Un rebond bienvenu a priori, mais en fait, il faut rester prudent: d'abord parce que c'est un chiffre trimestriel qui ne permet pas d'affirmer que la reprise est installée, ensuite parce que ces chiffres trimestriels sont souvent révisés (la preuve pour le 4ème trimestre 2014), et enfin parce que les principaux moteurs de ce rebond proviennent d'éléments extérieurs (baisse de l'euro, bas cours du pétrole et taux d'emprunts de l'État au plancher). Les fondements d'une reprise solide ne sont pas encore bien établis. • Le pouvoir d'achat reprend enfin des couleurs Pour la première fois depuis 2011, le pouvoir d'achat des Français a augmenté en 2014 (+1,1%). Il est stimulé à la fois par une progression des salaires nominaux relativement soutenue, par une progression modérée des impôts et cotisations après plusieurs années de forte hausse, et surtout par le fort ralentissement de la hausse des prix (inflation de 0,5% en 2014). Mais on est loin des progressions d'avant-crise (+2,3% en 2007) et tous les Français ne sont pas logés à la même enseigne. Depuis la crise, les catégories socioprofessionnelles les plus élevées profitent d'augmentations de salaires plus élevées que les travailleurs les plus pauvres. Les Français restent traumatisés par la crise de 2008: avec cet argent, ils ont choisi de plus épargner. Pour la première fois depuis 2008, le taux d'épargne a augmenté (+0,4 % en 2014), à 15,1%, soit son niveau d'avant-crise. Ils ont également davantage consommé (+0,6% en 2014 contre +0,4% en 2013 et -0,3% en 2012), mais à un rythme encore bien inférieur à celui d'avant-crise (+2,2% entre 2000 et 2007). Sept ans après la crise, les Français choisissent encore de tailler ou reporter certains achats, comme l'habillement, les loisirs ou encore les transports. Car les besoins essentiels, eux, continuent de prendre une part plus importante dans leur budget. Le logement représente désormais un quart des dépenses d'un ménage. Si les loyers augmentent moins (+2,2% après +2,5%), ils continuent d'augmenter plus vite que la moyenne générale des prix (+0,5% en 2014). A noter toutefois: la facture énergétique a carrément chuté en 2014, grâce à un pétrole moins cher et aussi à une météo particulièrement douce en 2014: les dépenses de chauffage ont reculé de plus de 10%. • Un taux de chômage élevé, qui va continuer de monter Après deux années de hausse en 2012 et 2013, le taux de chômage est quasi stable en moyenne annuelle en 2014, à 10,2%. Mais au cours de l'année 2014, il a augmenté en fin d'année, à 10,4% fin 2014. Et l'Insee prévoit qu'il monte encore, à 10,6% en juin 2015, retrouvant un niveau inégalé depuis près de 20 ans, fin 1997. Marine Rabreau, Le Figaro.fr - LE SCAN ECO Eco-graphie, le 12/06/2015. Questions de compréhension 1. Dites si les affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F) : 1. En 2014, la croissance française a crû moins que ce que l’on a cru 2. En effet, la croissance a perdu 0,2 % 3. Initialement, les prévisions de l’Insee étaient meilleures 4. Le rebond du 4ème trimestre 2014 a permis d’évaluer la croissance française à 0,6 % 5. Les raisons de cette baisse de croissance sont dues à une conjoncture négative 6. Grâce à une forte inflation, en 2014, le pouvoir d’achat a augmenté 7. En 2014, il y a eu une hausse des salaires nominaux 8. Les salaires plus élevés augmentent moins que les salaires plus faibles 9. En 2014, il y a également eu une baisse des impôts 10. Et les prix ont fortement augmenté 11. À cause de la crise, les Français n’épargnent plus 12. Les ménages ont consommé plus par rapport à 2013 13. Mais ils ont davantage consommé par rapport à 2007 14. Les Français ont acheté plus de vêtements et dépensé plus pour le temps libre et les voyages que pour se loger 15. Ils ont moins dépensé pour le chauffage 16. Le taux de chômage était plus bas en 2012 et 2013 17. En 2015, l’Insee prévoit une baisse du taux de chômage au niveau de celui de 2007 18. Fin 2014, il y a eu une hausse du taux de chômage 19. En 1997, le taux de chômage était de 10,6 % 20. 10,6 % est le taux de chômage en France depuis 20 ans 2. Dites en italien à quoi correspondent les pourcentages suivants : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 0,2 % : …………………………………………………………………………………………………………………. 0,4 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,6 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 1,1 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,5 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 2,3 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,4 % : …………………………………………………………………………………………….…………………... 15,1 % : ……………………………………………………………………………………………………………….. 0,6 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,4 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,3 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 2,2 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 2,2 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 2,5 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 0,5 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 10 % : ……………………………………………………………………………………………..………………….. 10,2 % : ……………………………………………………………………………………………………………….. 10,4 % : ……………………………………………………………………………………………………………….. 10,6 % : ……………………………………………………………………………………………………………….. 3. Lexique : mots tirés de l’article, à traduire en italien et à apprendre 1. 2. 3. Dépense (s) (dépenser) : ………………………………………………………………………… ménage(s) : ……………………………………………………………………………………… faible (faiblesse) : ……………………………………………………………………………….. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. croissance - croître (part. pass crû ≠ cru di croire) : …………………………………………… rebond – reprise – relance : ……………………………………………………………………... baisse : …………………………………………………………………………………………… taux : ……………………………………………………………………………………………… emprunt(s) : ………………………………………………………………………………………. le pouvoir d’achat (pouvoir + achat achat - acheter ≠ vente – vendre) : ……………………………………………………………………………………………………. salaire(s) : ………………………………………………………………………………………… impôt(s) : …………………………………………………………………………………………. cotisation(s) : ……………………………………………………………………………………... hausse : …………………………………………………………………………………………… prix : ……………………………………………………………………………………………… travailleur(s) – travailler – le travail : …………………………………………………………….. pauvre(s) – pauvreté ≠ riche(s) – richesse : ………………………………………………………. relancer : ………………………………………………………………………………………….. la consommation (consommer) : …………………………………………………………………. argent : ……………………………………………………………………………………………. épargner : …………………………………………………………………………………………. taux d’épargne : ……………………………………………………………………………........... besoin(s) (essentiels) : ……………………………………………………………………………. budget : ………………………………………………………………………………………….... chuter (chute) : ……………………………………………………………………………………. cher : ……………………………………………………………………………………………… reculer (recul) : …………………………………………………………………………………… chômage : …………………………………………………………………………………………. indicatori di tempo : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. cette nuit : …………………………………………………………………………….. en 2014 – de 2008 – depuis 2008 : …………………………………………………… entre 2000 et 2007 : …………………………………………………………………… au cours de l’année 2014 : …………………………………………………………….. en fin d’année : ………………………………………………………………………… fin 2014 (≠ début 2014) : ………………………………………………………………. tous les ans : ……………………………………………………………………………. sept ans après la crise : …………………………………………………………………. après plusieurs années – après deux années : …………………………………………… d’avant-crise : …………………………………………………………………………… le mois dernier : …………………………………………………………………………. en juin 2015 : ……………………………………………………………………………. pour la première fois depuis 2011 : ……………………………………………………… depuis l’été 2013 : ……………………………………………………………………….. depuis près de 20 ans : …………………………………………………………………… depuis la crise : …………………………………………………………………………… souvent : …………………………………………………………………………………… articolatori di discorso 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. contrairement à : …………………………………………………………………… d’abord … ensuite … enfin … : …………………………………………………… en fait : ……………………………………………………………………………… soit : ………………………………………………………………………………… à la fois : …………………………………………………………………………….. surtout : ……………………………………………………………………………… désormais : …………………………………………………………………………... carrément : …………………………………………………………………………… toutefois : …………………………………………………………………………….. esprimere le quantità 1. % (pour cent) : ………………………………………………………………………………… 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. un - le(s) chiffre(s) : …………………………………………………………………………… seulement : …………………………………………………………………………………….. plus ≠ moins : ………………………………………………………………………………….. de plus de 10 % : ……………………………………………………………………………….. niveau : ………………………………………………………………………………………….. davantage : ………………………………………………………………………………………. un quart (un demi – un tiers …) : ………………………………………………………………… la moyenne – en moyenne : ………………………………………………………………………. quasi - près de (environ – à peu près) : …………………………………………………………...