Francis Politzer Parcours Né à Saint-Denis en 1958, Enfance à Colombes, puis adolescence en Bretagne. Très court passage aux Beaux-arts de Lorient (un trimestre !) Puis autodidacte dans l’apprentissage du dessin tout en étant aidé par des parents artistes eux-mêmes. Passionné par les corps en mouvements, je croque inlassablement l’anatomie des hommes et des chevaux dont j’essaye de saisir l’élan, l’énergie et la grâce. Après quelques travaux d’illustration pour des éditeurs jeunesse, le cinéma puis la télévision font appel à mon « sens du cadre » en me demandant de réaliser des storyboards en étroite collaboration avec des metteurs en scène d’horizons très différents. Cette formation sur le tas me permet de poursuivre plus tard cette carrière de storyboardeur dans le milieu de la publicité. Je serai amené à travailler avec des réalisateurs et des acteurs connus comme Nicole Garcia ou Gérard Jugnot, Arthur Joffé ou même, peu de temps avant sa disparition, Marcel Carné. Passionné et amoureux des grands peintres tels que Rembrandt, Goya ou Géricault, la peinture me tente, mais l’art abstrait ne me correspond pas. C’est à travers le thème du cheval (dont je suis passionné depuis l’enfance en tant que cavalier) que j’ose mes premiers travaux à la peinture à l’huile. Les milliers de croquis que j’ai pu faire sur cet animal majestueux me servent enfin. Je peins des scènes équestres de libre inspiration et je réalise aussi des commandes pour les propriétaires de chevaux de concours ou de course. Le stroryboard pour le cinéma revient en force en 2012 avec le film Jappeloup dont je réalise le storyboard. Travailler sur un tel sujet est une chance et j’y prends un plaisir immense. Mon travail est salué par Cheval Magasine qui me consacre un article avec des reproductions de mes dessins. Parallèlement à ce travail pictural, j’écris des romans dont un est publié en 2006 sous le titre de « Tant qu’il viendra » et un autre actuellement en préparation chez Grasset. Des projets de scénarios s’ajoutent à ce programme déjà bien rempli et l’un de ces scénarios va être mis en développement cette année et réalisé par le metteur en scène du film Jappeloup. Revenu à la peinture avec l’envie de peindre un sujet différent, je propose ce mariage étrange de l’homme et des arbres, comme si la nature trop malmenée voulait se venger ou comme si au contraire, selon qu’on y voit un espoir, les hommes naissaient de ces arbres séculiers. D’autres romans sont d’ores et déjà en chantier, et la peinture demeure l’un de mes moyens d’expression préférés. 1