les cnidaires

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LES CNIDAIRES
Généralités
Les cnidaires sont des animaux légèrement plus évolués que les spongiaires
Etymologie
Du
grec
KNIDOS
qui
signifie
ORTIE,
c'est
l'embranchement
des
animaux
urticants.
L'embranchement des coelentérés, qui signifie " intestin creux ", est l'ancien groupe qui regroupait les
cnidaires et les cténaires
Embranchement des Cnidaires
Les cnidaires est un embranchement qui comprend, en règle générale, des animaux gélatineux à
l'anatomie très simple. On peut les comparer à un sac constitué de 2 couches de tissus. La couche externe
étant la peau, et la couche interne ayant un rôle digestif.
Certains cnidaires existent seulement sous la forme polype, d’autres sous la forme méduse, et, d’autres
encore passent du stade polype au stade méduse. Ce dimorphisme (existence de deux formes corporelles)
est une caractéristique exclusive aux Cnidaires.
Les Cnidaires sont des animaux carnassiers qui paralysent leurs proies quand celles-ci viennent se frotter
à leurs tentacules. Ceux-ci possèdent des cellules urticantes ou cnidocystes qui, au moindre contact, se
dévaginent en projetant une épine dont le venin (histamine) paralyse la proie laquelle est ensuite portée à
la bouche au moyen des tentacules.
Si le premier contact avec l’histamine des méduses et d’autres Cnidaires ne provoque généralement qu’un
urticaire plus ou moins grave (comparable à celui provoqué par une piqûre d’ortie), les contacts répétés
peuvent provoquer, chez des personnes sensibilisées, des réactions de type allergique, extrêmement
graves, voire mortelles, appelées choc anaphylactique.
Il est des méduses qui ne nous donnent guère de chance de mourir d’un choc anaphylactique, pour la
raison qu’elles sont mortelles au premier contact. C’est le cas de Chiromex fleckeri, minuscule méduse
australienne de la grande ceinture de corail, qui a probablement tué, en quelques minutes, plus de
baigneurs qui sont malencontreusement entrés à son contact, que le grand requin blanc qui croise aussi
dans ces parages.
Classification
La classification des Cnidaires s’appuie essentiellement sur le temps que passe l’animal sous la forme
libre, pélagique et planctonique, c’est-à-dire comme méduse ou sous la forme benthique, fixée ou polype.
On distingue trois classes de Cnidaires : les Hydrozoaires, les Scyphozoaires et les Anthozoaires.
Il existe une multitude d'animaux chez les cnidaires que les scientifiques ont réparties en trois classes de
manière à s'y retrouver :
Hydrozoaires :
Hydraires (en forme de fougères, de branches de sapins, de plumes)
Siphonophores (en forme de méduse équipés d'un flotteur, ou en forme de guirlande à fleurs) Ex : la
vellèle et la physalie
Scyphozoaires (véritables méduses composées principalement d'eau, en général à 94 %)
Anthozoaires (animaux-fleurs)
Hexacoralliaires (Ex : anémones, cérianthes , madrépores)
Octocoralliaires (Ex : corail rouge, coraux mous, gorgones, alcyons, pennatule)
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organisation anatomique
Ces animaux offrent généralement une symétrie par rapport à un axe ; certains groupes plus différenciés
(Cténophores) cependant, montrent une tendance à prendre une symétrie par rapport à un plan, sur
laquelle on s'est même appuyé, en partie, pour établir un certain rapprochement entre les Cnidaires et les
Vers plats.
Le nombre fondamental des parties équivalentes, disposées autour de l'axe du corps, est d'ordinaire 6 ou
4, mais il arrive très souvent que ce nombre est beaucoup plus élevé, tout en restant multiple de l'un de
ces deux chiffres. Les téguments des Cnidaires sont formés d'un exoderme et d'un endoderme, entre
lesquels le mésoderme peut se présenter sous l'apparence des éléments les plus variés. A l'extérieur, on
peut observer des formations squelettiques de consistance variable suivant les types. L'exoderme, dans
les cas les plus simples, est formé d'une seule couche de cellules épithéliales souvent ciliées, mais dans
les autres cas, on observe des couches multiples de cellules différenciées en organes des sens, en fibrilles
nerveuses et musculaires; la couche superficielle peut présenter aussi des glandes unicellulaires. Chez
tous les Cnidaires, on trouve à la surface de l'exoderme des éléments très caractéristiques, auxquels on a
donné le nom de nématocystes, cellules urticantes, cnidoblastes : c'est même aux propriétés de ces
organes qu'est dû le nom de Cnidaires, donné par Claus à l'embranchement (knydè = ortie).
Les nématocystes se rencontrent sur tous les téguments, mais ils sont surtout abondants sur les
tentacules; ce sont des sortes de capsules qui renferment un liquide doué de propriétés venimeuses; elles
sont terminées par un long filament élastique plus ou moins barbelé : à l'état de repos, le filament,
invaginé dans la capsule, y est enroulé en spirale. A la volonté de l'animal, il est projeté au dehors et
devient aussitôt rigide : tantôt il déverse une goutte de venin, ou bien il se borne à adhérer fortement au
corps qu'il touche. Dans les deux cas, les nématocystes provoquent sur la peau une vive sensation qu'on
a comparée à la piqûre des orties. On conçoit que ces organes soient des moyens puissants de défense
comme d'attaque pour les animaux qui en sont porteurs.
Le mésoderme, dans les cas les plus simples, forme une lamelle mince, homogène, entre l'exoderme et
l'endoderme; le plus souvent il s'épaissit et il peut même prendre un développement considérable : il peut
être de nature cornée ou bien il se forme dans son épaisseur des spicules de carbonate de chaux plus ou
moins abondants; ces dépôts de carbonate peuvent former une sorte de squelette continu, parfois très
compact; certains Cnidaires présentent des productions cartilagineuses analogues aux précédentes; nous
reviendrons à propos de chaque groupe sur les formations importantes que présente le mésoderme.
L'endoderme est formé des mêmes éléments que l'exoderme, mais les nématocystes y font souvent
défaut : ce tissu tapisse le tube digestif et pénètre jusque dans les dernières ramifications des canaux.
L'appareil digestif est une cavité ouverte à l'extérieur par un large orifice; elle est entourée d'une ou
plusieurs couronnes de tentacules; souvent cette cavité est simple, dans les autres cas elle se complique
de poches périphériques formées par les replis des téguments ou les saillies de squelette. La cavité
digestive se continue à son extrémité par des canaux régulièrement creusés dans la substance du corps et
disposés en rayonnant vers la périphérie; lorsque les Cnidaires vivent en colonie, ces canaux mettent en
communication les divers individus entre eux et c'est ainsi que les produits de la digestion, élaborés par
l'un d'eux, peuvent être utilisés par la collectivité.
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1 - Nématocyste (grossi) ; 2 - Animal
(coupe) ; M – Œsophage ; Mf - replis
mésentéroïdes ;G - Organes génitaux.
HYDROZOAIRES
Les Hydrozoaires s’observent le plus souvent sous la forme polype. Au cours d’une reproduction asexuée,
le polype bourgeonne et donne naissance à une méduse, sexuée. Les méduses produisent des œufs qui
donneront des polypes. Parmi les hydrozoaires, on peut citer l’hydre d’eau douce (qui n’est observée que
sous sa forme polype) et diverses méduses à voile comme les physalies ou les vélelles (siphonophores).
La plupart des Hydrozoaires alternent entre le stade polype et le stade colonial, le plus visible, est
caractéristique de la classe des Hydrozoaires.
Hydraire ramifié (Eudendrium racemosum)
Hydraire buissonnant, difficile à identifier parmi
l'ensemble qui représente le genre Eudendrium.
E.ramosum, très proche, est moins développé et moins
buissonnant. E. rameum, présente des ramifications
primaires plus épaisses.
De taille variant entre 10 et 25 cm suivant les espèces,
ces Hydraires font partie des proies favorites de
nombreux nudibranches.
Hydraire plumeux (Aglaophenia pluma)
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Ces plumes de mer, de 7 à 8 cm de hauteur, ont des
ramifications généralement exposées sur des zones
balayées par les courants pour la capture de proies
planctoniques.
L'alternance des générations donne une phase polype
telle que présentée et une phase libre de méduse sexuée.
Le retour au stade polype passe par des larves de type
"Planula".
Siphonophore Vélelle (Velella)
Colonie flottantede cnidaires hydraires (invertébré urticant
présentant une alternance de forme polype et de forme
méduse) de couleur bleue, d'environ 3-4 cm de diamètre.
La partie émergée comprend un disque cartilagineux elliptique
divisé en chambres pleines de gaz et une crête membraneuse
triangulaire verticale qui sert de voile.
La partie submergée porte des polypes spécialisés dans la
nutrition, la reproduction (gonozoïdes), la défense de la colonie
(dactylozoïdes) ; ces derniers possèdent des cellules à vésicules
contenant un venin.
Particularité :
L’Hydre, un des rares cnidaires à vivre en eau douce, est un Hydrozoaire assez particulier: il n’existe que
sous la forme polype.
Dans des conditions favorables, l’hydre se reproduit de façon asexuée par bourgeonnement, c’est-à-dire
en formant des excroissances qui se détachent ensuite du parent.
Lorsque les conditions se détériorent, l’hydre se reproduit de façon sexuée: elle produit des zygotes
résistants sous forme de larves (planula) qui demeurent enkystées jusqu’à l’amélioration des conditions
environnementales.
SCIPHOZOAIRES
Ecologie
Se rencontrent principalement dans les eaux salées, quelquefois en eaux douces. On en trouve à toutes
les profondeurs (de la surface aux abysses).
Morphologie
Etablie autour du polype ; un cylindre creux doté d'un seul orifice (bouche = anus) qui est bordé de
tentacules urticants.
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Organisation simple ; une paroi externe (ectoderme) et une paroi interne (endoderme) qui sont séparées
d'une masse gélatineuse mésoglée) qui transporte les nutriments. Animaux sessiles (polypes) ou animaux
vagiles (méduses).
Dans la classe des Scyphozoaires, le stade méduse domine le cycle de développement. Ces animaux qu’on
appelle méduses vivent parmi le plancton. La plupart des Scyphozoaires côtiers passent une courte
période de leur cycle de développement sous la forme polype. Cependant, les méduses qui vivent en
haute mer ont pour la plupart éliminé le stade polype sessile.
Les tentacules sont couverts de cellules urticantes (cnidoblastes). Chaque cnidoblaste comprend une
capsule (cnidocyste) couverte d'un opercule surmonté d'un cil nerveux (cnidocil). Dans chaque capsule,
est enroulé un filament (hampe) équipé de mini-harpons qui baigne dans du venin.
Lorsque le cnidocil est effleuré par un corps étranger, l'opercule s'ouvre, le filament est projeté pour se
planter dans la proie. Les harpons retiennent la proie/la victime pendant que le venin est injecté. Les
cnidoblastes ayant expulsé leur hampe périssent puis sont rapidement régénérés par d'autres cellules
actives. Les tentacules ne s'agressent pas entre elles, grâce à une sécrétion mucilagineuse qui les
recouvre.
Reproduction
Soit en reproduction assexuée (bourgeonnement ou scissiparité), soit en reproduction sexuée (émission
de gamètes mâles et femelles) par fécondation interne ou externe.
Les animaux sessiles émettent des gamètes qui prennent la forme de méduse (hydroméduses), et qui se
posent plus loin sur le substrat (polype).
Les animaux vagiles émettent des gamètes qui vont se déposer sur le substrat, se développer, puis se
détacher et reprendre l'aspect méduse.
Nutrition
Animaux carnivores se nourrissant de poissons et de crustacés.
Les proies qui effleurent les cnidoblastes sont tuées grâce au venin, puis amenées à la bouche par
l'intermédiaire des tentacules. Le repas est amené dans la cavité stomacale, consommée grâce à des sucs
gastriques. Les arêtes et les carapaces sont rejetées par l'anus.
Premiers soins en cas de brûlure
Appliquer sur la plaie de l'huile d'olive ou du bicarbonate de sodium (trousse de
secours). Prendre un antalgique (aspirine ou paracétamol). Si l'état de la victime paraît
sérieux, ne pas hésiter à consulter un médecin (prescription d'antihistaminiques).
NE JAMAIS GRATTER LA PLAIE ! (risque de propagation du venin en écrasant les
mini-harpons pénétrés sous la peau).
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Pélagie
L'ombrelle en forme de champignon ne dépasse pas 7 cm.
Les quatre gros tentacules buccaux mesurent entre 10 et 15 cm,
tandis que les huit tentacules fins qui partent du bord de
l'ombrelle peuvent atteindre 50 cm de longueur.
Cette méduse est phosphorescente, d'où son nom.
Les longs tentacules possèdent des cellules urticantes
puissantes,
causant
des
douleurs
vives.
Des espèces encore plus virulantes comme la physalie existent
en Méditerranée.
Les reflets bleus et mauves
caractéristiques de la pélagie.
Méduse
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de
cette
méduse
sont
Méduse
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Aurélie (méduse)
Méduse rhyzostome
Acalèphe rayonnée
ANTHOZOAIRES
Les anémones de mer et les coraux appartiennent à la classe des Anthozoaires. Ils n’existent que sous la
forme polype. Les coraux sont des animaux qui vivent seuls ou en colonie. Ils sécrètent un squelette
externe rigide composé de calcaire. Chaque nouvelle génération s’établit sur les débris squelettiques des
générations précédentes. Ils construisent ainsi des récifs dont les formes caractérisent l’espèce.
Les Anthozoaires ne forment jamais de méduses. Certaines espèces sont solitaires, ce sont les anémones,
d’autres sont coloniales et érigent un squelette calcaire, ce sont les coraux. Le corps des anthozoaires est
cloisonné. Le nombre de cloisons peut être égal à 6 ou un multiple de 6 : ce sont les Hexacoralliaires. Il
peut être égal à 8 ou un multiple de 8 chez les Octocoralliaires.
DEUX EXEMPLES D’ANEMONE
L'anémone verte
Ce sont des animaux marins qui ont des tentacules urticants (qui brûlent).
Habitat : milieu rocheux.
Taille : 5 à 6cm
Régime alimentaire : petits animaux qu'elle capture avec ses tentacules (poissons, crevettes).
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Particularités : L'anémone verte se colle sur le dos du bernard-l 'ermite pour le protéger. Et en échange,
le bernard-l'ermite lui donne de sa nourriture. Elle a deux cents tentacules.
La tomate de mer
Famille : cnidaires.
Habitat : milieu rocheux (trous).
Taille : 6 à 7cm.
Régime alimentaire : petits animaux marins qu'elle capture avec ses tentacules.
Particularités : le jour la tomate de mer se ferme et s'ouvre le soir. Elle n'est urticante que la nuit. Elle a
cent soixante à cent quatre-vingts tentacules.
Les prédateurs des cnidaires sont principalement les nudibranches et certaines étoiles de mer.
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Vie associée
Symbiose : association de deux êtres d'espèces différentes.
Le parasitisme : association où un individu vit au détriment de l'autre (ex : les alcyons encroutants sur
les gorgones)
Le mutualisme : association où les deux individus y trouvent leur compte (ex : le poisson-clown et son
anémone, les anémones fixées sur les bernard-l'ermite, les micro-algues zooxanthelles et les coraux
durs)
Anthozoaire Hexacoralliaire : Cérianthe (membranaceus Spallanzani)
Polype fixé sur les substrats meubles, solitaire, il vit dans un
tube muqueux pouvant atteindre 1 mètre de long, enfoncé aux
2/3 dans le sédiment.
Dépourvu de squelette, ressemblant à une grosse anémone de
mer, il possède deux couronnes de tentacules.Les tentacules
externes sont les plus longs (20 à 30 cm) alors que les
tentacules internes entourant la bouche sont les plus courts. Ils
portent des spirocystes (capsules aux propriétés adhésives) qui
participent à la capture des particules alimentaires.
La bouche communique avec une cavité interne possédant un
pharynx possédant un seul siphonoglyphe (gouttière ciliée qui
participe au renouvellement de l'eau dans le tube) et des
cloisons radiaires symétriques en nombre variable. La symétrie
est
biradiaire
ou
bilatérale
bien
marquée.
Le tube solide, souvent englué de vase ou incrusté de grains de
sable, est recouvert de nombreux nématocytes (capsules
venimeuses dévaginables).
Son organisation interne est semblable à celle de l' anémone de
mer ou de l'actinie rouge.
Anthozoaire Hexacoralliaire :
Anémone charnue (Cribrinopsis crassa)
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Anthozoaire Hexacoralliaire :
Parazoanthus (Parazoanthus axinellae)
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Anthozoaire Octocoralliaire :
Pennatule (Pennatula)
Anthozoaire Octocoralliaire :
Alcyon rouge (Alcyonium glomeratum)
Anthozoaire Octocoralliaire : Corail rouge (Corallium rubrum)
Colonie arborescente dont les ramifications s'orientent selon
plusieurs plans. Les polypes sont blancs avec 8 tentacules
pennés. Le squelette calcaire, dur mais fragile, est revêtu d'une
couche tissulaire molle. Le corail est plus commun dans les
grottes, où il pousse vers le bas et n'est pas recouvert par les
sédiments. Sa croissance est de 3-4 cm en 10 ans.
Anthozoaire Octocoralliaire : Gorgone rouge (Paramuricea clavata)
Colonie de grandes dimensions disposée en éventail sur un seul
plan, avec des ramifications denses et irrégulières, souvent
soudées entre elles. Le squelette corné peut atteindre 3-4 cm
d'épaisseur à sa base. La surface est rugueuse, à cause de la
présence des spicules qui entourent et protègent les polypes.
Ceux-ci sont complètement rétractiles. On trouve parfois des
colonies bicolores, rouge et jaune.
Eventail de 1 m de hauteur et de largeur.
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Alcyons
Anémone encroutante jaune
Caractères adaptatifs et évolutifs des Cnidaires
1- La symétrie radiale : favorable aux formes fixées ou flottantes qui sont en relation avec le milieu dans
toutes les directions.
2- Le polymorphisme : les phases polype et méduse favorisent la survie et l’adaptation à des milieux
différents.
3- Les formes coloniales : le développement de polypes spécialisés (gastrozoïde, gonozoïde) pour des
fonctions définies, compense pour une organisation structurale simple.
Les Cténaires
Généralités
Les cténaires sont voisins des cnidaires de part leur morphologie, mais diffèrent au niveau de leurs
cellules prédatrices qui sont collantes et mais pas urticantes.
Autrefois classés avec les cœlentérés, les cténaires forment maintenant un embranchement à part
comptant une centaine d’espèces d’animaux toujours solitaires et planctoniques. Les cténaires ont un
corps transparent et capturent leurs proies à l’aide de cellules spécialisées disposées sur des tentacules ou
autour de la bouche. Ces animaux assurent certains de leurs déplacements à l’aide de cellules ciliées
disposées sur des palettes réparties sur certaines parties de leur corps.
Morphologie
Ils ont un aspect gélatineux et transparent. Ils sont équipés de peignes ou de tentacules (peignes
modifiés) pour se nourrir et se mouvoir.
Les cellules collantes s'appellent des " colloblastes ".
Reproduction
Reproduction sexuée, par
Pas d'auto-reproduction.
hermaphrodisme
(deux
sexes
différents
dans
un
même
animal).
Nutrition
Ce sont des carnivores d'animaux planctoniques.
Classification
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On distingue deux groupes :
les " tentaculés " (ex : la ceinture de vénus)
les " nus " (ex : le béroé).
Ceinture de Vénus
Béroé (Béroé ovata)
Implantation : Méditerranée
Taille : 20 à 30 cm
Profondeur : De la surface à de très grande profondeur
Proche cousin des méduses (cnidaires), le béroé appartient à la
branche des cténaires, il ne dispose pas de cellules urticantes.
En forme d’œuf, présentant un trou rond sur la face avant, il
avale ses proies dans ce trou grâce à des cellules adhésives. Le
long de son corps, huit bandes ciliées vibratiles assurent son
déplacement. Ces bandes ciliées sont irisées et offre au
plongeur un magnifique spectacle de couleurs changeantes.
Beroé
Chez les béroés (Beroe ovata, Ctenophora nucla), dépourvus de tentacules, les palettes ciliées au nombre de 8 convergent vers leur
énorme bouche avec laquelle ces animaux aspirent des proies presque aussi grosses qu’eux.
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Ceinture de Vénus
Chez les ceintures de Vénus (Cestus veneris) qui mesurent jusqu’à 1.5 mètre de longueur pour une
largeur de 8 cm, les palettes ciliées sont réparties sur les bords de la ceinture. La bouche de cet animal se
trouve au niveau d’une dépression située au milieu du corps.
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TABLEAU CNIDAIRES/CTENAIRES
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