Katie Johnsen Français 4585 Lyu 8 décembre 16 Imaginer le corps : Comment le visualiser? La grande tache de ce cours était une tache double : premièrement, c’était de considérer le corps avec un nouveau perspectif, et de plus, c’était d’appliquer cette nouveau perspectif à notre vie quotidien. La distinction de ce cours, parmi les autres, existe précisément dans ses implications qui dépassent la salle de classe. C’est plus qu’une activité de savoir pur, c’est aussi une expérience de connaissance. Cet aspect deuxième, de connaissance, exige un niveau d’engagement personnel – et bien corporelle – des étudiants qui manque dans la plupart des autres activités académiques dont je participe. Mon autre domaine d’étude à UVA c’est media studies – qui compris tout forme de communication, comme un medium est n’importe quel moyen de transmettre un message. La langage, considéré comme le moyen du base. Pratiquement, les compétences d’un étudiant de media studies mènent à un travail de communication dans le monde d’entreprise : publicité, relations publiques, marketing, etc. La tâche, c’est de transmettre des messages de l’entreprise au public – dans le domaine publicitaire, il s’agit – simplement – de vendre. De communiquer clairement les avantages – souvent vaniteux – d’un produit. C’est peut être un bouleversement du modèle originaire de communication – qui existe pour former des relations entre deux êtres distincts. Souvent, dans ce monde, il semble que c’est le corps qui est l’objet à vendre. Mais quel corps ? Pourquoi pas utiliser ce moyen de publicité, déjà si familier, pour communiquer le corps dans une autre manière ? de « vendre » les modelés de connaissance corporelle sur la toile publicitaire. De transformer les messages scolaires en des messages de mass media ; de traduire leurs réflexions académiques / ésotériques dans un langage universelle, accessible à la foule ; de réclamer ce moyen superficiel pour montrer des concepts profonds. Cela offre l’opportunité d’introduire un contrepoint, une nouvelle voix, au rhétorique courant, de commencer un dialogue. Alors, je conceptualise les modèles Descartes, Montaigne, Davies et Billeter – donnés à nous par l’écrit – par une lentille publicitaire, chargés avec le but de communiquer l’essence de leur message dans une manière concise et attirante. Ce projet de visualisation est un tentative de réclamer l’image du corps médiatisé, et en même temps, de ré-imaginer mon corps à moi. C’était une exploration créative – la tache, de construire les corps imaginés par des philosophes dans un format visuel et commercial. L’acte même de création ici, ou de mettre en plein vue le plan articulé par un autre, est un type de traduction qui rapproche le soi du sujet. On accepte le modèle donné et l’internalise dans l’être, où, subit aux conditions locales, il transforme et mute. Il émerge, même message, mais réimaginé, réarticulé dans le style propre de son hôte temporaire. En changeant le moyen de communication – ici de l’écriture à l’image – on traduit et transmet l’essentiel d’une idée. On actualise la vision d’un autre. D’abord, il demande une compréhension fondamentale du concept, comme l’idée doit perdre toute figure fixe, prête à être manifestée dans n’importe quel forme. C’est une dissection et puis un réassemblage en utilisant des nouvelles matières, créant un produit par laquelle des autres peuvent tirer un sens eux-mêmes. 1 Ce processus de réticulation – dirigé par la communication – étend au modèle que je propose de mon corps. Site d’interaction entre le monde externe et l’univers interne, le corps fonctionne comme notre endroit ou plate-forme de communication de base. Il doit réconcilier et négocier les forces extérieures et les forces intérieures – pleinement responsable pour la transmission du sens de l’un monde à l’autre. Tout interaction alors, déroule sur la surface du corps. Avec un coté qui touche l’« ailleurs » et un coté qui touche le soi, le corps existe comme interface profond et essentiel dans l’expérience humain. Il est le conduit à travers que chaque morceau d’information passe et repasse. Pour moi, le corps est site de communication, de conversion et conversation dans les deux sens – il est portier, responsable de livrer des messages du monde à moi, et de moi au monde. Passé par les bornes, le message, apportant la forme de l’externe, commence à s’intégrer avec l’univers interne – il le change, et il est changé aussi. Le même échange en sens inverse. Alors, tournons-nous aux œuvres publicitaires. Pour achever l’ambiance publicitaire, j’ai utilisé des couleurs extrêmement vives, un design simple et nette, et des expressions courts, mais énergiques. Ils suivent tous une formule fixe ; la même silhouette d’un corps, un gros titre qui nomme le modèle, une exclamation au coin de « à vendre ! » ou « à garder ! » et une exclamation en bas qui racole les avantages du « produit » figuré. Les nuances des couleurs sont bien intentionnées aussi, pour visualiser la relation intérieure – extérieure qui existe entre le soi et le monde extérieur. L’affiche Descartes (p. 5) illustre le modèle corporel qu’il décrit dans son « Discours de la méthode ». Pour lui, le corps c’est un machine – bien construit mais ultimement inutile dans le projet de acquérir la vérité. Il n’est pas un objet de mystère, d’inconnu, d’incertitude. En fait, Descartes nous guide à travers une dissection d’un cœur animal, exposant le système de logique qui dirige le corps animal autant que le corps humain – là-bas, il n’y a rien de discuter, de découvrir, de négocier. C’est bien réglé et fixé, avec aucun espace pour des nouvelles interprétations. Selon lui, la distinction humaine existe dans notre capacité de penser – une expérience qui sépare complètement du corps : « moi, c’est à dire l’âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps… ». Ce « soi, » cette âme, est le base de notre être, et donc le corps devient superflu : « je pouvais feindre que je n’avais aucun corps et qu’il n’y a avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n’étais point » (Descartes, 40). Le monde Cartésien peut fonctionner sans tout physicalité. Comme son corps est figuré comme accessoire secondaire, la publicité Cartésien est la seule ou le corps montré est vraiment « à vendre ». En fait, il pense que la quête méthodologique pour la vérité serait plus facile sans le poids du corps bestial. La silhouette du corps est la plus petite des corps publicitaires, et il est réglé par une grille XY mathématique qui la dissèque en carrés uniformes. Cette image était inspirée par la description de Davies de « hard-edged-objectsin-space » : « the xyz coordinates of Cartesian space, all applied in a never-ending quest for visual realism… The resulting aesthetic reflects a dualist, objectifying interpretation of the world » (Davies, 71). La figure c’est un corps–objet, étranger et jetable. Comme l’esprit constitue le centre d’univers Descartes, j’ai mis un point jeune sur le cerveau pour montrer la zone dirigeante. Chez Montaigne, il n’agit pas d’une soustraction de corps, ou de poids terrestre. Plutôt, il s’agit d’une utilisation de ce corps. Selon son modèle, le corps se figure comme l’élément central. Il appuie sur son corps vieillissant, ses cinq sens, pour satisfaire ce qu’il nomme le désir humane le plus naturel : le désir de connaissance. Il trouve la certitude, la force, dans ce site infirme qui détériore avec le passage du temps. Son exploration est plus fluide, temporale, 2 détendu que le modèle Descartes – « notre vie, n’est que mouvement » (Montaigne, 15). Ce n’est pas statique, immobile ; il n’y existe pas la vérité ou la connaissance, plutôt, il cette vérité est une idée évoluante. J’ai employé plusieurs corps dans la publicité Montaigne (p.6) pour visualise ce lente passage du temps et le processus graduel, mais certain, de vieillissement. Les couleurs de chaque figure dissipent linéairement au fond de l’affiche – le dernier corps devenu presque imperceptible. Montaigne explique, « je ne peins pas l’être, je peins le passage, » et alors cette image essaie de montrer tout ce passage, ce mouvement continuel, cette connaissance changeante. Avec l’âge, ces corps perdent, petit à petit, leur couleur propre, et ils acceptent, de plus en plus, la couleur du monde externe. Ils se fanent. À la fin, à l’approche de la morte, les deux couleurs se fondent en une – l’externe et l’interne devient indiscernable. En plus, les cinq corps transparents (comme les cinq sens – chacun un site de nouveau expérience) se chevauchent l’un sur l’autre dans un image de continuité, conversation, et intégration. Davies, qui explore la relation entre le corps et le monde d’artifice, ré-imagine l’idée Cartésien de « hard-edged-objects-in-empty-space » (Davies, 71). En créant deux mondes virtuels – Osmose et Éphémère, elle rejette les catégorisations et certitudes rigides de Descartes. Comme ses titres suggèrent, sa conception du corps est fluide, sans divisions ou séparations fixes – tout est afflux. La publicité Davies (p.7) exprime cette fluidité qu’elle décrit entre le soi intérieur et le monde extérieur – pour elle, les deux mondes sont engagés dans un dialogue perpétuel. Elle position le corps comme membrane perméable qui unit le univers de « soi » avec l’univers de l’ « autre ». Tout l’intérieur corporel est un mélange de ces deux univers. Davies défie le modèle de « hard-edged-objects » en offrant, plutôt, des « soft-edged-subjects, » un corps qui n’est pas défini par des bords firmes. Avec son expérience de réalité virtuelle, elle recrée sa vision myope avec des images floues, indéfinies, et chevauchantes – et la publicité essaie d’achever le même sentiment avec des bords vagues et imprécis. En fait, dans la publicité, les bornes n’existent pas et comme la lumière se dissipe, le corps coule au fond de la toile. Selon Davies, le monde est une source interminable de nouveauté d’où nous tirons l’inspiration – et l’internalise pour agrandir, pour étendre nos perspectives, pour reformer même notre « soi » incarne. Billeter propose le corps même comme le puits de nouveauté. Il offre « un paradigme, » un manière parmi tant des autres, de conceptualiser notre corps. Dans son modèle, c’est le corps qui est la source, et la ressource de tout idéation. Le réservoir inépuisable de nouveauté, des idées, d’inspiration. Contenu dans les bornes de notre corps existe tout un univers, et il faut seulement attend pour que les émotions resurgissent du fond au surface. La publicité (p.8) était inspiré par un passage en particulaire de Billeter, dans le 4eme partie, où il définit l’émotion et construit son corps comme aqueduc : « Je découvrais ce fait extraordinaire que des émotions qui ne sont pas manifestées restent programmées au fond du corps, et peuvent le rester indéfiniment. J’apprenais ce qu’est l’émotion : un bouleversement qui se produit quand des forces cessent de se bloquer les unes les autres et s’unissent pour se décharger ensemble. Les émotions qui n’avaient pas pu se former autrefois surgissaient maintenant. Ce grand dégel a manqué m’emporter (du moins l’ai-je cru), mais j’ai trouvé a ce moment-la la source que j’avais cherchée depuis mon entrée dans l’âge adulte. Cette source était en moi, c’était l’émotion. Depuis lors, l’émotion m’apparaît comme un phénomène d’intégration qui libère le corps d’un conflit qui le paralysait et lui rend la vie. » J’essaie de visualise cet idée d’émotion, collecté aux fond de notre être comme une flaque d’eau, qui surgit vers le haut où il peut être attrapée. Encore, notez la progression da la 3 couleur : de bleu profond à blanc à travers le corps. Le fond d’affiche est tout blanc, comme Billeter souligne le contenu de corps et pas le contenu du monde extérieur. Finalement, la publicité de mon modèle à moi (p.9) vise à illustrer le concept de moyen communicatif que j’ai expliqué déjà. Ici, le monde interne et le monde externe sont bien des univers distincts – et le corps se figure comme la borne qui les sépare. Similaire de Davies, j’imagine un dialogue constant entre ces deux mondes – corps comme site d’interaction. Mais, en départant de Davies, j’ai inclus un bord fixe qui entour le corps. Ce bord n’est pas flou ou indistinct – il y a un point firme où termine le soi et où commence l’ailleurs. D’exclure toute barrière ignore l’importance de cette surface comme endroit interactif. Oui, il est peut-être « hard-edged, » mais il est pénétrable et passable. On peut voir que, de chaque côté du bord blanc, il y a un déplacement de couleur. Passant d’interne à l’externe, le message garde sa forme (sa couleur) pour un instant avant qu’il se mêle avec la forme (la couleur) d’externe. Avec chaque échange, dans les deux sens, un monde accepte un peu de l’autre, et l’intègre dans son tient. Alors les deux univers sont toujours en conversation – dans un était continuel d’afflux, d’évolution et de changement. Vue comme une collection, cette série de publicités nous donne la tour des perspectives du corps, et démontre comment les conceptualisations profondes du corps peuvent se manifester à un milieu inattendu. 4 E!ire R D ta À r pa N ié VEpropr le LE CORPS DESCARTES MACHINE INUTILE! 5 6 7 8 9