We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, Shabbat Shalom Newsletter Ressources : • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • 601 4 / 11 o c t o b r e / 1 0 / 1 7 Ti s h r i 2014 / 5775 Spécial Yom Kippour et Soukkot Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le judaïsme, ce site est fait pour vous. Développement profession- • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. nel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. • Site Internet Russe : http://www.boruh.info Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. CCAJAF Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Journal d’information et de formation — Numéro 601 — 4/11 octobre 2 0 1 4 / 1 0 / 1 7 T i s h r i 5 7 7 5 Richard Amram Elofer Sommaire Publication anglaise : Richard-Amram Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Emails : Alexandra Obrevko Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Sabine Baris Nous prions chaque semaine pour les dirigeants du ministère Judéo-adventiste, selon la liste de prière de 2014. Je suggère que nos collaborateurs prient pour la communauté juive vivant dans le continent sud américain durant les semaines de Yom Kippour et de Soukkot. Prions pour le très important ministère mené au Brésil, en Argentine, en Uruguay au Chili... Nouvelles Chag Sameach Ve Chatima tova Le prochain Journal/ Parasha v La semaine dernière, nous sommes arrivés à la fin du livre de Deutéronome avec la lecture du chapitre 32. Il reste cependant une parasha à lire, la parasha Vezot Bracha, correspondant aux chapitres 33 et 34 du livre de Deutéronome. Cette parasha sera lue le même shabbat où l’on lira la parasha Bereshit (Genèse 1 à 6). Les Juifs lisent les derniers chapitres du livre de Deutéronome et poursuivent directement leur lecture avec Bereshit sur un deuxième rouleau pour montrer que la lecture de la Torah est sans fin. Ces parashot seront étudiées le 18 octobre. Il n’y aura donc pas de numéro le 11 octobre. 5775 - Les statistiques sur Israël v Chaque année, le Bureau Central des Statistiques en Israël sort, pour Rosh Hashana, un rapport sur la population d’Israël. Le dernier rapport indiquait 8 252 500 d’habitants en Israël répartis comme suit : 6 186 100 de Juifs (75%), 1 709 900 d’Arabes (20,7%) et 356 500 personnes dans la catégorie “autres” (4,3%), représentant des chrétiens ou des personnes n’appartenant à aucune religion. Il faut savoir qu’en Israël, les Juifs messianiques ne sont pas reconnus, c’est la raison pour laquelle on ne trouve aucune statistique sur eux, ils sont inclus dans la catégorie de la population juive, ce qui n’est pas si mal car la plupart des Juifs qui acceptent Jésus en tant que Mashiach se considèrent Juifs. L’espérance de vie moyenne en Israël est de 80 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes. Il y a en moyenne plus de femmes que d’hommes, 1000 femmes pour 982 hommes, mais c’est le contraire parmi les jeunes ; en effet, parmi les moins de 30 ans il y a plus d’hommes que de femmes. C’est audelà de 31 ans qu’il y a plus de femmes que d’hommes. En 2013, 16 884 personnes ont immigré en Israël, venant de Russie (4 000), de France (2 900), des États-Unis (2 180), d’Ukraine (1 900) et d’Éthiopie (1 350). Selon le Bureau Central des Statistiques d’Israël, il y a 14,2 millions de Juifs dans le monde dont 43% vivent en Israël. Baptême par immersion au Vénézuela v Nous avons appris avec une grande joie que le premier service de baptême par immersion a eu lieu à Caracas au Vénézuela. Une vidéo a été postée sur Youtube à laquelle vous pouvez accéder par ce lien : http://www.youtube.com/ watch?v=BadEfaIaP4o&feature=youtube_ gdata_player “Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire : avec un jeune taureau comme sacrifice pour le péché et un bélier pour l’holocauste. Il se revêtira d’une tunique sacrée en lin et portera sur son corps des caleçons de lin ; il se ceindra d’une écharpe de lin et se couvrira la tête d’un turban de lin : ce sont les vêtements sacrés dont il se revêtira après avoir lavé son corps dans l’eau.” (Lévitique 16.3-4) Fêtes spéciales Yom Kippour Soukkot Chag Sameach Chatima Tova Premier Yom Kippour Hirsch, Samson Raphael. 2009. Le Hirsch Chumash : Les cinq livres de la Torah, Sefer Vayikra — Partie II. Traduit par D. Haberman. Troisième éd. 6 vols. Jérusalem, Israël : Feldheim Publishers and Judaic Press. A près avoir donné les 10 commandements sur le Mont Sinaï, le jour de Shavouot, D. ordonna à Moshé de monter à nouveau sur le Mont Sinaï afin de lui donner la Torah avec tous Ses commandements, Ses ordonnances et Ses jugements. Moshé s’y rendit le 8ème jour du mois de Sivan, pendant que le peuple attendait son retour. Après dix, vingt, trente, trente cinq jours d’attente, le peuple pensa que Moshé ne reviendrait pas. Aaron savait que Moshé ne reviendrait qu’après 40 jours, mais le peuple ne le crut pas, notamment les Égyptiens qui étaient sortis d’Égypte en même temps que le peuple d’Israël. Le 16ème jour de Tammouz, les 40 jours n’’étaient pas tout à fait écoulés et ils ne virent pas Moshé revenir. Ils firent courir la rumeur selon laquelle Moshé s’était perdu et qu’il ne reviendrait plus jamais. Ces hommes se rebellèrent contre Aaron et Myriam qui dirigeaient le peuple d’Israël à ce momentlà. Les Égyptiens, encore 2 pétris de leur ancien culte, demandèrent à Aaron de leur fabriquer une idole qui les conduirait à nouveau en Égypte. Selon la tradition juive, Hour, le fils de Myriam a tenté de dissuader le peuple rebelle en les priant d’attendre Moshé mais ils ont refusé de l’écouter et ont insisté pour qu’on leur fabrique une idole. Aaron accepta mais comme il savait que le jour suivant serait le 40ème, il essaya de gagner du temps en leur proposant de se préparer à célébrer cet événement le lendemain (Exode 32.1-6). Tous apportèrent toutes sortes d’objets en or et en firent un veau d’or. Aaron espérait que sa proposition d’attendre le lendemain éviterait ainsi à Israël de commettre le péché du culte idolâtre. Tout le peuple attendait le lendemain pour proclamer l’idole comme nouvel intermédiaire entre Israël et son D. Pendant ce temps, D. informait Moshé du terrible péché d’Israël, Il voulait les punir pour ce qu’ils avaient fait (Exode 32.7-10) ; Moshé ne voyant pas de quel péché il s’agissait, ne pouvait s’imaginer ce qui se passait dans le camp d’Israël, c’est pourquoi il pria pour le pardon du peuple (Exode 32.11-14). Moshé rappela à D. Son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob et le pria, en leur nom, de leur pardonner. Finalement D. se montra miséricordieux et il promit d’épargner le peuple d’Israël. Quand Moshé descendit du Mont Sinaï avec Josué et vit ce qu’avait fait le peuple, sachant ce que disait le deuxième commandement “Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte” (Exode 20.3-5), Moshé se mit en colère et jeta les deux tables qui se brisèrent au sol. Le lendemain, Moshé dit au peuple qu’ils avaient péché contre D. et que lui, allait intercéder en leur faveur pour obtenir le pardon et l’expiation de leur péché. Mais, pour ce faire, Moshé devait retourner sur la montagne pour une durée de 40 jours et 40 nuits. Selon la tradition juive, Moshé retourna au sommet du mont Sinaï le premier jour du mois d’Eloul y demeura 40 jours et 40 nuits et revint le 10ème jour du mois de Tishri. Il apportait avec lui, les tables de la loi, signe que D. avait accepté de pardonner et d’expier entièrement le péché d’Israël : ce fut le premier Yom Kippour dans l’histoire du peuple de D. Il fut décrété que le 10ème jour du mois de Tishri serait un jour d’expiation pour le peuple d’Israël : Yom Kippour, le jour du Grand Pardon. Lecture de Yom Kippour L a lecture matinale de Yom Kippour est Lévitique 16.1-34. Ce chapitre explique comment observer Yom Kippour. Une fois par an, le jour du Grand Pardon, le Cohen Gadol (grand sacrificateur) pénètre dans le Kodesh Hakdoshim (le Saint des Saints) pour purifier le Beth Hamikdash (le sanctuaire). Au début du service, deux boucs sont conduits à la porte du Mishkan (la Tente de la Rencontre), le prêtre jette le sort sur les deux bêtes, “un sort pour l’Éternel et un sort pour Azazel”. Rabbi Hirsch explique comment ces sorts étaient jetés, d’après le traité Yoma du Talmud : “On place les deux sorts ensemble dans une urne. Le Cohen Gadol plonge ses deux mains dans l’urne et saisit en même temps les deux sorts dans chacune de ses mains. Le sort de la main droite est placé sur le bouc qui se tient à droite et le sort de la main gauche est placé sur le bouc se tenant à gauche” (2009, 502). Le bouc qui reçoit le premier sort (celui de droite) devait être tué en guise d’offrande pour expier le péché du peuple. “Il égorgera le bouc pour le péché du peuple et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le kaporet (le propitiatoire) et devant le propitiatoire.” (Lévitique 16.15). La Torah est claire : voilà la seule manière d’observer et de célébrer Yom Kippour “C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause de l’impureté des Israélites, de leurs crimes et de tous leurs péchés. Il fera de même pour la tente de la Rencontre qui demeure avec eux au milieu de leur impureté.” (Lévitique 16.16). “Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et confessera sur lui toutes les fautes des Israélites et tous leurs crimes avec tous leurs péchés ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, par l’intermédiaire d’un homme disponible.” (Lévitique 16.21). Le peuple n’est délesté du poids de ses péchés que lorsque le bouc est envoyé à Azazel. Chaque homme devait garder son âme affligée pendant que se déroulait l’expiation. Tout travail ou occupation étaient laissés de côté et toute la communauté d’Israël passait cette journée dans une profonde contrition devant D., dans la prière, le jeûne et une profonde prise de conscience. Les vérités importantes concernant l’expiation étaient enseignées au peuple dans ce service annuel. Le service dans le Temple ou le Sanctuaire était accompli en deux phases : d’abord dans un service journalier et ensuite dans le service annuel de Yom Kippour. À travers les offrandes sacrificielles présentées chaque jour, le substitut était accepté à la 3 “Le 10 de ce septième mois, ce sera le jour des expiations, vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu.” (Lévitique 23.27) place du pécheur, mais le sang de la victime n’expiait pas entièrement le péché. C’était seulement un moyen de transférer le péché dans le sanctuaire. En faisant l’offrande du sang, le pécheur reconnaissait l’autorité de la Torah, confessait le péché de sa transgression et exprimait son emuna (foi) dans le Mashiach qui devait prendre sur Lui le péché du monde ; le pécheur n’était, cependant, pas totalement affranchi de la condamnation de la Torah. (PP 355). L’expiation complète ne se produisait qu’à Yom Kippour. Le Cohen Gadol entrait dans le kadosh-hakdoshim (le lieu très Saint), et aspergeait le kaporet (le propitiatoire) ainsi que les tables de la loi du sang de la victime de l’offrande. Ainsi la vie du pécheur que réclamait la Torah étaitelle pourvue par l’offrande. Ensuite, le Cohen Gadol prenait les péchés sur lui, en tant que médiateur entre le peuple et D. et quittait le sanctuaire, portant sur lui la culpabilité d’Israël. À l’entrée du tabernacle, il posait ses deux mains sur la tête du bouc pour Azazel et confessait 4 sur lui “toutes les fautes des Israélites et tous leurs crimes avec tous leurs péchés ; il les mettra sur la tête du bouc...” (Lévitique 16.21). Tout comme le bouc portant sur lui les péchés était envoyé dans le désert, les péchés étaient à tout jamais éloignés du peuple. C’est ainsi que devait s’opérer l’expiation. (Lévitique 16.21). Ce que dit Raphael Hirsch à propos d’Azazel est très intéressant : “Le bouc désigné par le sort pour Azazel, ne doit pas franchir le seuil du Sanctuaire. Il attendra là, sans que l’on porte la main sur lui. En revanche, il sera chassé dans le désert - loin du Sanctuaire et de toutes habitations humaines des environs.” (503). Hirsch donne encore cette précision : “La’Azazel (à Azazel) n’est pas l’objet indirect du verbe leshalach (envoyer). Cela ne veut pas dire ici “l’envoyer à Azazel”, comme l’interprètent ceux qui prennent Azazel pour un démon du désert vers lequel le bouc est envoyé comme une offrande d’apaisement ! Dans tous les endroits où se passe le shalach (l’envoi) dans la forme verbale pi’el, le shalach (l’envoi) n’est pas identique au shaloach (celui qui envoie) : le mishlach (l’envoyeur) n’envoie pas à quelqu’un mais il libère, il écarte et renvoie... Par conséquent, la’Azazel juxtaposé à oto signifie : “le chasser, comme Azazel, dans le désert.” Ici, Azazel n’est pas une offrande offerte au démon, mais c’est le démon lui-même qui est chassé (508). Hirsch nous donne une des significations du mot “Azazel” : “L’interprétation la plus simple du mot Azazel est “Az” (avec le “ayin” cela veut dire “être fort”) et Azel (avec le “aleph” cela signifie “être parti”) - Azazel fait donc référence à une personne obstinée, entêtée - qui est partie et qui n’a pas d’avenir. Une personne qui se considère comme “Az” (forte) et qui par conséquent finit par mourir et disparaître. Azazel représente la sensualité pratiquée comme un principe ; et D. l’a exclu du destin de l’homme.” (505). En fait, Azazel est celui qui s’oppose à D. c’est le Satan de la Bible, celui qui a amené l’humanité à pécher, c’est enfin celui qui sera puni à la fin des temps. Écrits apostoliques — Hébreux 8 et 9 Il est important de lire tout le texte du Tanach à la lumière de la Brit Hachadasha (Nouveau Testament). Dans le livre de Jérémie, il est écrit “Voici que les jours viennent, Oracle de l’Éternel, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle (Brith HaChadasha)” (Jérémie 31.31). La Brith Hachadasha explique que les cérémonies du Sanctuaire étaient à l’image de ce qui se passe dans le ciel. En effet, voici ce que dit Rabbi Shaul à propos des services du sanctuaire : “Ceux-ci célèbrent un culte qui est une image et une ombre des réalités célestes, ainsi que Moïse en fut divinement averti, quand il allait construire le tabernacle : Regarde, lui dit Dieu, tu feras tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne.” (Hébreux 8.5). Moshé a bien vu le sanctuaire céleste et les ordres qu’il a donnés pour la construction du sanctuaire terrestre dans le désert, lui sont venus de D. Dans le désert puis plus tard à Jérusalem, il y avait deux principaux services : un service journalier et un service annuel. Yom Kippour représentait le service annuel qui n’avait lieu qu’une fois par an et ne durait qu’une journée : “Tout cela ainsi disposé, les sacrificateurs entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle, lorsqu’ils accomplissent les cérémonies du culte. Mais, dans la seconde, seul le souverain sacrificateur pénètre, une fois par an, non sans y présenter du sang pour lui-même et pour les fautes du peuple.” (Hébreux 9.6-7). Rabbi Shaul poursuit ainsi son explication : “Mais le Mashiach est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas construit par la main de l’homme, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang. C’est ainsi qu’il nous a obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des boucs et des taureaux, et la cendre d’une génisse qu’on répand sur ceux qui sont souillés, les sanctifient de manière à purifier la chair, combien plus le sang du Mashiach, qui par l’Esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes, pour que nous servions le Dieu vivant !” (Hébreux 9.11-14). Yom Kippour est donc le jour du grand pardon, le jour de la purification, le jour de l’expiation. Cette purification est accomplie par Yeshoua qui est notre Mashiach et notre Cohen Gadol dans le sanctuaire céleste “Nous avons un souverain sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux ; Il est ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, dressé par le Seigneur et non par un homme.” (Hébreux 8.2). Yeshoua est monté au ciel après sa résurrection en l’an 31 EC, et il y a commencé son ministère sacerdotal ; un peu avant qu’il ne revienne, il commencera la deuxième phase de son ministère, l’équivalent de Yom Kippour. Si nous croyons vraiment que nous sommes à la fin des temps et que le Mashiach est à la porte, alors nous pouvons croire que nous vivons actuellement le Yom Kippour officié par Yeshoua HaKohen Hagadol. Il est donc temps de venir à D. pour confesser nos péchés avec un esprit soumis, et un cœur humble. Un auteur que j’apprécie tout particulièrement a dit ceci : “Nous vivons actuellement Yom Kippour (le jour du Grand Pardon). Durant ce service spécial, pendant que le Cohen Gadol (Grand prêtre) accomplissait l’expiation pour Israël, tous les membres de la communauté devaient humilier leurs âmes en signe de repentance et d’humiliation devant le Seigneur de peur qu’ils ne fussent retranchés du milieu du peuple.” (BLJ 380). 5 Histoires et Traditions Yom Kippour estil votre idole ? Le coin de l’Inspiration v Le jour de Yom Kippour (Jour des Expiations), nous devons confesser nos péchés et reconnaître la miséricorde et l’amour de D. lorsqu’Il pardonne nos transgressions. Remercions le Seigneur de nous avoir donné Ses commandements et Ses avertissements pour nous préserver de nos actions perverses. Témoignons de Sa bonté par le changement de nos vies. Si ceux que le Seigneur a repris parce qu’ils ne marchent pas dans Ses voies, se repentent et confessent leurs fautes d’un cœur humble et contrit, ils recevront certainement la faveur de D... (SD260) U ne femme alla trouver le Rabbi avant Yom Kippour. Son mari était souffrant, le docteur lui avait recommandé de ne pas jeûner pour ne pas risquer de mettre sa vie en danger. Mais l’homme était bien déterminé à jeûner. Le Rabbi parla avec le docteur et demanda l’avis d’un autre médecin pour être certain du diagnostic. Il ne faisait aucun doute que le jeûne mettrait sa vie en danger. Alors, le Rav convoqua l’homme et lui expliqua qu’il devait absolument manger le jour de Yom Kippour. L’homme répondit au Rabbi en le regardant droit dans les yeux : “Rabbi, vous êtes plutôt jeune et moi j’ai trois fois votre âge, je vais sur mes 70 ans. Sachez que depuis ma bar mitsvah, je n’ai jamais mangé à Yom Kippour et je n’ai pas l’intention de commencer maintenant.” Le Rav lui dit “Je ne pourrais pas vous forcer à manger pendant Yom Kippour.” Et il ajouta qu’il ne lui accorderait donc plus l’honneur d’intervenir dans la synagogue. Lorsque l’homme lui demanda s’il méritait d’être si durement traité pour le fait d’observer C strictement Yom Kippour, le Rav lui répondit qu’honorer les idolâtres était interdit. “Mais quelle idole m’accusez-vous d’adorer ?” demanda l’homme. Et le Rav de répondre “Le D. d’Israël a décrété que vous deviez manger le jour de Yom Kippour. Si un autre dieu vous a ordonné de jeûner, que m’importe que vous l’appeliez Zeus, Kemosh ou Yom Kippour, ce sont, pour moi, les mêmes idoles.” Connecté R abbi Meir de la ville de Premishlan était connu pour sa sagesse et sa droiture. Le bain rituel (Mikveh) à Premishlan se trouvait au sommet d’une colline abrupte. En été, les gens prenaient un raccourci pour se rendre au bain au sommet de la colline. Mais, en hiver, lorsque la colline était recouverte de neige et de glace, il était dangereux de prendre le raccourci et tout le monde empruntait le long contournement pour s’y rendre. Tout le monde, excepté le Rabbi Meir. Ni la neige, ni la glace ne le dissuadait de prendre le raccourci et jamais il ne glissait ou ne tombait. Tous considéraient cela comme un miracle et l’attribuait à la droiture de Rabbi Meir. Un jour, de jeunes hommes décidèrent qu’ils pouvaient en faire autant. “Ce n’est qu’une question d’équilibre !” disaientils. Mais quand ils entreprirent la descente, ils dégringolèrent et se blessèrent sérieusement. Dorénavant, ils ne mirent plus la grandeur de leur rabbi en doute. Quand ils furent en mesure de marcher à nouveau, ils vinrent trouver le Rabbi Meir pour qu’il leur pardonne et qu’il les bénisse. Puis il lui demandèrent “Rabbi, comment faîtes-vous pour redescendre de cette colline ?” Rabbi Meir répondit “Quand on est connecté et étroitement lié au ciel, on ne peut tomber à terre. Meir est connecté au Ciel et c’est pourquoi il ne tombe pas à terre !” Nos sages disent que chacune des mitsvot (commandements) est comme une corde entre D. et nous. Ainsi, les mitsvot sont des connexions qui nous relient au Créateur. C’est ce que dit Moshé dans la Parsha : “Vous qui êtes liés à votre Seigneur votre D., vous êtes vivants aujourd’hui.” En restant liés au D. d’en-haut au travers des mitsvot et de notre amour pour D., nous restons liés à la vie ici-bas - car la Sainteté c’est la vie. Parasha des enfants Yom Kippour Le coin de l’Inspiration Yom HaKippourim e jour ou cette fête comme les juifs aiment le qualifier est Yom Kippour. Mais à l’origine, sa forme est au pluriel : “Jour des Expiations” Yom HaKippourim. Ce service spécial devait être accompli chaque année, une fois par an, le 10ème jour du septième mois du calendrier religieux. De nos jours, ce mois correspond au mois de Tishri dans le calendrier juif et il est devenu le premier mois de l’année. Les juifs commencent l’année avec Rosh Hashana et la poursuivent avec Yom Kippour le 10ème jour du mois. Cela démontre que la pensée hébraïque est à l’opposé de la pensée grecque ou occidentale. En occident, nous commençons la nouvelle année dans le bruit et les excès de table. Chez les Hébreux, on commence l’année en priant, en faisant une rétrospective de l’année écoulée et en demandant à D. de nous inscrire dans Son livre pour que l’année nouvelle soit heureuse. Le Jour des Expiations fait donc partie de ce processus et le peuple juif ne commence à se réjouir pour la nouvelle année que le jour suivant Yom Kippour, après s’être assurés que leurs péchés ont bien été pardonnés et qu’ils soient réconciliés avec D. Ainsi, le jour suivant Yom Kippour, ils commencent à construire, dans la joie, les huttes pour la fête des Tabernacles, qui est la fête la plus joyeuse en Israël. Lévitique 23.24 “Parle aux Israélites ; dis-leur : Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour férié, rappelé par une clameur : c’est une sainte convocation.” http://www.bnai-tikkun.org.nz 7 v Yeshoua est notre avocat, notre Cohen Gadol (grand prêtre) et notre intercesseur. Nous occupons la même place que les Israélites le jour de Yom Kippour (Jour des Expiations), lorsque le Cohen Gadol pénétrait le Kodesh Hakdoshim (le lieu Très Saint), représentant l’endroit où, Yeshoua, notre Cohen Gadol, est actuellement en train d’intercéder pour nous - et aspergeait le Kaporet (le propitiatoire) avec le sang de la victime propitiatoire. Pendant que le Cohen intercédait à l’intérieur, tous les hommes devaient s’humilier devant D. en demandant pardon pour leurs transgressions. (BEcho, Mai 1899)